Fanfiction Avatar en encyclopédie illustrée

Un bon exemple avec « 2001 l’Odyssée de l’Espace ».

Le film fait en général cet effet là : « J’ai pas tout compris »

Le film ne donne aucune explication. Aucune voie off ou de prof « je sais tous » pour expliquer. On est laissé seul face à l’inconnu et à l’incompréhensible. Y a que Kubrick qui pouvait se permettre ça avec un aussi gros budget. En général les producteurs craignent que le public fuie les films trop bizarres.

Par contre il existe un livre écrit en même temps que le film par les mêmes auteurs qui explique tout. Mais ça change complètement l’expérience.

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36e carton
Les aliens arrivent !

Parallèlement à l’exploration du système joviens, des sondes furent envoyées vers d’autres planètes.

En l’an 22, le premier survol de la Terre eut lieu. Il confirma la présence d’eau et suscita de fortes suspicions de vie.

Mars et Vénus suivirent les années suivantes, mais se révélèrent décevantes, trop chaudes ou trop froides, sans eau liquide du tout. La Terre concentra donc tous ses efforts, même si en l’an 28, Saturne et sa lune Titan furent également survolées.

En l’an 27, un atterrisseur se posa sur une mer terrestre et envoya un module au fond. La présence d’une vie complexe fut confirmée, mais les océans terrestres, comme ceux d’Europe, étaient trop froids et insuffisamment oxygénés pour les Atlantes. Des combinaisons isolantes et des oxygénateurs étaient nécessaires, ou des habitats chauffés et oxygénés, ce qui serait possible grâce à des réacteurs nucléaires.

La colonisation d’Europe est plus facile à envisager que celle de la Terre. Cette petite lune est beaucoup plus proche, possède un champ gravitationnel beaucoup plus faible et possède une énergie interne plus importante. Le principal défi reste la création d’un puits d’accès à travers la croûte de glace.

Ainsi, en 28, les deux empires convinrent de se partager Europe le long de l’équateur. La Terre demeure un domaine d’étude scientifique.

37e carton
Il faut parfois regarder les choses d’un peu plus près.

Sur Terre, les Atlantes s’intéressaient principalement à la vie marine. Les premiers orbiteurs étaient équipés de caméras à résolution relativement faible. Quatre atterrisseurs ont atterri avec succès sur la planète entre l’an 27 et 38. Il s’agissait tous de bouées dérivantes/plongeuses larguées en mer. Équipés d’un petit réacteur nucléaire, ils ont tous été détruits sur les côtes après une mission de quelques mois.

Cependant, en 51, un nouvel orbiteur fut envoyé autour de la Terre avec des caméras numériques haute résolution. L’objectif était de cartographier la planète entière avec une résolution de 50 cm.

En 53, les Atlantes firent une découverte stupéfiante. Le long d’une grande rivière traversant une zone sèche, ils aperçurent des formes géométriques. La conclusion fut rapidement claire : il s’agissait de structures artificielles. Il s’agissait donc probablement de créatures dotées d’une certaine intelligence. Le désir d’en savoir plus se manifesta rapidement.

38e Carton
Il faut vraiment y regarder de plus près.

Les Atlantes avaient consacré des ressources considérables à la fondation de colonies sur Europe. La construction, commencée en l’an 37, de vastes puits dans sa croûte glacée devait prendre au moins dix ans et fut retardée.

Mais avec la découverte d’une vie potentiellement intelligente sur Terre, il devint urgent d’en savoir plus. À quoi ressemblaient ces créatures ? Comment fonctionnaient-elles ? Quel était leur niveau technique ? Présentaient-elles un risque ?

La lenteur des communications entre les deux planètes – 35 à 52 minutes – rendait impossible le contrôle à distance des sondes en temps réel. Il fut alors décidé d’envoyer un vaisseau habité en orbite terrestre afin de pouvoir contrôler une grande variété de sondes. L’Empire du Sud fut le premier à envoyer son vaisseau, qui arriva en 62.

39e Carton
Le réacteur à eau salée est un concept qui existe bel et bien : Nuclear salt-water rocket - Wikipedia

Le vaisseau spatial, chargé d’observer la Terre, mesure 82 mètres de long et pèse 5 480 tonnes, dont 3 600 tonnes de carburant, 300 tonnes d’eau et 80 tonnes de réserves de passagers. Masse à sec : 1 500 tonnes.

Il utilise un moteur à fission dit « à eau salée ». L’eau chargée de sel de plutonium (D) est concentrée dans le réacteur (C) et expulsée à 67 km/s (contre 3 km/s pour un moteur chimique). Ce moteur très performant libère cependant d’importantes quantités de radioactivité. Pour éviter une pollution excessive de la Terre ou d’Atlantis, il est équipé d’un bouclier d’aérofreinage (G) qui le ralentit lors de son insertion orbitale.

Le compartiment moteur (B) est également équipé d’un réacteur nucléaire pour l’alimentation électrique. Des radiateurs (A) assurent le refroidissement.

Pendant le transit et en orbite terrestre, le vaisseau spatial tourne autour du compartiment central (E), qui contient les systèmes de communication. La vitesse de rotation est de 3,5 tr/min, ce qui assure une gravité artificielle de 4 m/s dans la zone habitable (F).

Le compartiment habitable, en acier inoxydable, mesure 12 m de diamètre. Pressurisé à 100 bars, sa partie inférieure (K) est remplie d’eau pour fournir aux passagers oxygène et repos. Le pont de stockage (J) et le pont de travail (H) sont remplis de méthane. Les eaux usées sont entièrement recyclées. La nourriture ne l’est que partiellement.

Les postes de travail (L) comprennent une couchette inférieure en gravité artificielle et une couchette supérieure pour la phase d’accélération.

La majeure partie de l’équipement est située dans la zone habitable. Pour une éventuelle intervention extérieure, qui ne devrait normalement jamais se produire, le vaisseau est équipé de robots télécommandés. Quelques hublots (M) permettent une vue extérieure, mais l’essentiel de la mission se déroule grâce à des sondes envoyées sur Terre.

L’équipage est composé de deux couples de scientifiques hautement qualifiés et polyvalents. La mission est prévue pour une durée d’environ quatre ans, dont huit mois de voyage.

L’habitat est exigu et spartiate, mais les Atlantes, initialement installés dans de sombres grottes sous-marines, s’y adaptent bien. Leur capacité à créer et à partager des rêves éveillés leur procure la distraction nécessaire.

40e Carton
Vous allez me dire que j’aurais pu fabriquer un rectangle noir au lieu d’une sphère, mais c’était déjà pris. Et puis, ce n’est pas très stable.

Pour en savoir plus sur les habitants de la Terre tout en en révélant le moins possible, les Atlantes ont imaginé la sonde « Perle du Mystère ». L’idée était d’envoyer un objet qui en révèle le moins possible sur ses origines tout en étant suffisamment intriguant pour être observé.

C’est ainsi qu’est née cette sonde sphérique d’environ 120 cm de diamètre et pesant 220 kg – sa densité lui permet de flotter. Sa forme parfaite sera perçue comme manifestement artificielle, même si, vue de l’extérieur, elle ne révèle presque rien. Elle est équipée de caméras, de microphones et de divers capteurs. Pour initier les échanges, elle dispose également de haut-parleurs, d’un émetteur radio et d’écrans lumineux. Ainsi, si elle apparaît noire le jour, elle peut s’illuminer de l’intérieur la nuit.

La sphère doit être larguée au-dessus d’une étendue d’eau par une capsule qui s’éloigne du site d’atterrissage avant de s’autodétruire. Sa coque extérieure est en verre feuilleté particulièrement résistant. À l’intérieur se trouvent les équipements scientifiques et les systèmes de communication. L’alimentation est assurée par un réacteur nucléaire (GTR) au plutonium 238 de 200 W couplé à une batterie tampon. La sphère contient également une mini-charge nucléaire pour la fin de mission.

41e Carton
Les extraterrestres arrivent ! Seront-ils « gentils » ?

Avant le premier contact, les satellites atlantes à haute résolution ont cartographié la Terre entière. On a déterminé qu’il y avait entre 50 et 100 millions de Terriens, mais leur répartition était très inégale. Leur technologie semblait encore rudimentaire.

Pour des raisons pratiques, les Atlantes ont choisi une zone densément peuplée près d’une rivière, au milieu d’un désert. Ainsi, ils étaient sûrs que la sonde serait vue. L’absence de végétation garantirait une bonne liaison radio et une meilleure surveillance orbitale.

Ainsi, en 63, la première sonde a été lancée, en plein jour pour être clairement visible. La sonde a été « cuite », comme les autres, pour éviter toute contamination bactériologique en provenance d’Atlantis.

42e carton
Manipuler des objets extraterrestres peut être dangereux ! Pensez y.

La sonde remplit parfaitement son rôle. Elle attira une foule de curieux qui osèrent s’approcher de plus ou moins près. Pour la première fois, les Atlantes purent voir et entendre les Terriens de près.

Contrairement aux Atlantes, qui communiquent principalement par ondes magnétiques, les Terriens utilisent des ondes sonores, dont le décodage reste à accomplir. Physiquement, ils sont finalement assez semblables, malgré des environnements très différents.
Il semble y avoir des jeunes, des adultes, des individus aux cheveux blancs, gris et noirs. Et d’autres sans cheveux. Il existe une hiérarchie parmi les Terriens, certains plus ou moins décorés et autoritaires. Comme prévu, les Terriens manquent de techniques avancées.

La sonde ne resta pas passive ; la nuit, elle s’illumina d’images mentales imaginées par les astronautes atlantes restés à 30 000 kilomètres d’altitude. À un moment donné, une image de l’apparence physique d’un Atlante fut projetée, ce qui provoqua le rejet des Terriens.

Finalement, les dirigeants terriens décidèrent de déplacer la sphère dans une grotte. Le contact radio étant perdu, la sonde activa son système d’autodestruction, pulvérisant tout son équipement et toutes les créatures environnantes. Aucun artefact atlante ne devait rester entre les mains des Terriens, ainsi fut-il décidé.

La mission fut considérée comme un succès et d’autres sphères furent envoyées ailleurs sur Terre. Ainsi, l’unité des Terriens fut établie malgré leurs différences culturelles et de couleur de peau. L’existence de deux sexes fut démontrée et une compréhension du processus de vieillissement des individus fut découverte.

Mais pour aller plus loin, une évolution technologique était nécessaire.

43e carton

Cette image représente une étape importante dans ma maîtrise de l’art de l’IA.

À gauche, une image 3D personnelle que j’ai simplement demandée pour être plus réaliste. L’IA a reconnu qu’il s’agissait d’un « Alien dans un laboratoire ».
À droite, j’ai d’abord demandé l’image d’un « robot humanoïde futuriste ». Puis j’ai demandé à l’intégrer dans un laboratoire futuriste.
Mon objectif est de pouvoir contrôler ces outils pour leur faire faire ce que je veux et ne pas avoir un résultat aléatoire.

Pour explorer la Terre plus en profondeur, il était nécessaire de passer à des systèmes plus performants.

En l’an 75, les Atlantes réussirent à développer des avatars robotiques. Étant principalement destinés à l’exploration de la Terre, ils prirent une apparence similaire à celle des Terriens, bien que légèrement plus grands. Ils étaient également conçus pour voyager vers d’autres corps célestes dans des conditions physiques très variées.

Les tentatives visant à leur donner une apparence entièrement organique furent abandonnées, faute de résultats probants.

Ces robots ne sont pas autonomes. Le pilote atlante, toujours en orbite terrestre, contrôle son robot directement via des électrodes situées sur ses antennes. Les ordinateurs atlantes n’ont ni écran ni clavier. Les Atlantes utilisent leurs capacités électro-magnéto-télépathiques pour communiquer avec leurs ordinateurs. La projection mentale remplace l’écran.

Entre le robot et le pilote, un ordinateur traduit les signaux. Le pilote n’a pas à contrôler chaque actionneur du robot. En cas d’interruption du signal, le robot dispose d’une autonomie minimale qui l’empêche de tomber et lui indique de chercher un meilleur emplacement pour rétablir la communication.

44e carton

Un bref retour sur l’Atlantide. J’y reviendrai plus en détail ultérieurement.

Les premiers avatars robotiques furent testés sur Atlantis. Cela permit aux Atlantes d’accéder largement au Monde Supérieur, facilitant ainsi grandement l’exploration. La gravité plus faible et l’air plus dense que sur Terre autorisèrent même l’utilisation de réacteurs dorsaux, leur permettant de surmonter les obstacles ou d’échapper aux dangers.

En quelques années seulement, les scientifiques atlantes acquièrent des connaissances considérables sur la vie à la surface de l’Atlantide. Les animaux de la surface étaient déjà habitués à la présence des machines atlantes, et les avatars robotiques ne les gênèrent pas outre mesure, même si certaines machines furent détruites par quelques créatures mécontentes.

Au fil des ans, l’exploration se transforma en invasion touristique, déclenchant des réactions hostiles de la part de la faune. En 86, des règles plus strictes furent mises en place pour limiter le nombre de visiteurs.

45e carton
Ils évitaient les soucoupes volantes bien voyantes et les atterrissages en pleine ville !

En 82, les premiers Avatars Robotiques d’Atlantis arrivèrent sur Terre.

Il fut décidé de rester le plus discret possible. Il n’était donc pas question de contacter directement les civilisations terriennes les plus avancées. Les régions les plus isolées et les moins peuplées furent privilégiées.

L’objectif de ces missions était de mieux comprendre la vie sur Terre en utilisant les compétences des Avatars Robotiques et de puissantes méthodes d’observation. Il était également nécessaire de comprendre le fonctionnement des Terriens et de trouver le meilleur moyen de communiquer avec eux.

Pour rester discrets, des sous-marins servaient de base à ces missions. Entièrement autonomes en énergie grâce à une pile à combustible nucléaire, ils étaient équipés d’une grande quantité de matériel d’analyse, de pièces détachées et de sondes diverses.

46e carton
Communiquer avec une autre espèce n’est pas chose aisée !

Le programme d’exploration suivra les étapes prévues.

L’analyse scientifique d’espèces non intelligentes sur des îles désertes mène à de multiples découvertes. La compatibilité de la vie terrestre et atlante est testée. Le principal obstacle à la vie atlante sur Terre est l’intensité du rayonnement solaire, notamment les rayons UV, auquel aucune créature de l’Atlantide ne pourrait résister.

Dans une deuxième phase, des Terriens sont capturés et analysés en laboratoire. Le plus compliqué a été de développer des anesthésiques pour éviter de devoir immobiliser ou tuer le sujet.

Le plus complexe a été de décoder, d’interpréter et de reproduire le langage humain. Le recours à une intelligence artificielle de haut niveau s’est avéré décisif. Six ans après le début de la mission, en 88, les premiers contacts ont été établis avec de petites communautés terriennes isolées.

Les Atlantes se surnomment eux-mêmes « peuple des fonds marins » pour éviter de révéler leurs origines extraterrestres. Les Terriens appellent les Avatars atlantes « Hommes-crabes de nacre ». Pour nouer des relations, les Atlantes leur échangent des coquillages ou des poissons remarquables. Mais ils ne cèdent jamais leurs objets manufacturés. Pour gagner le respect, les Avatars peuvent produire des décharges électriques, mortelles si nécessaire. Ils sont équipés de vidéoprojecteurs capables de diffuser des images animées, des « rêves lumineux », qui impressionnent grandement les Terriens.

L’exploration de la Terre était suivie avec grand intérêt en Atlantide. Les peuples visités auraient eu une influence considérable sur l’imaginaire atlante, notamment chez les « vivalistes ».