Hey !
Je crée ce sujet plusieurs mois après avoir sorti ma première fanfiction sur BioShock, afin d’expliquer plus précisément l’univers de la saga, comme je l’ai fait sur Cuphead plus récemment. J’avais déjà un peu présenté Bioshock dans le sujet consacré à mes fanfictions, mais je trouvais cette présentation assez laconique (d’autant plus que je n’avais présenté que le premier jeu). C’est pour cela que j’ai voulu scinder en deux le sujet de base.
BioShock, premier du nom, c’est donc un jeu vidéo sorti en 2007 qui prend place dans la ville de Rapture, une ville sous-marine à l’architecture art déco époustouflante, imaginée par un milliardaire objectiviste nommé Andrew Ryan. Cette ville, pensée comme une utopie libéraliste et capitaliste, est finalement devenue une dystopie à cause des découvertes scientifiques qui ont un peu… dégénérées.
Vous commencez ce jeu à la première personne en incarnant un personnage qui n’est pas directement nommé, mais qui s’appelle en réalité Jack.
Dès le départ, notre bon vieux Jack semble d’ailleurs très mal embarqué puisqu’il se trouve en 1960, dans un avion survolant l’Océan Atlantique… qui s’écrase mystérieusement au beau milieu de l’eau.
Mais de façon encore plus mystérieuse, Jack, qui a survécu, tombe sur un immense phare au beau milieu de l’océan et nage jusqu’à lui. En s’engageant dans le bâtiment, il découvre une bathysphère, qu’il emprunte sans hésiter. Commence alors la descente vers les fonds marins. Durant le trajet, une vidéo se joue. Il s’agit d’Andrew Ryan, qui lui explique de but en blanc, à travers un discours mémorable, son idéologie et les raisons qui l’ont poussé à créer sa propre ville au fond de l’océan. Le projecteur s’arrête alors pour laisser place à un panorama époustouflant de Rapture, dans laquelle le joueur va passer la totalité du jeu.
Jack débarque alors dans la cité pour découvrir que l’utopie n’est devenue que ruine et désolation : une drogue appelée ADAM a fait une arrivée fracassante parmi les habitants dès années plus tôt et a rendu les gens totalement accros, leur laissant des séquelles physiques et psychologiques irrémédiables. Ils sont devenus… des chrosômes.
Heureusement pour nous, un dénommé Atlas souhaite nous aider à avancer dans la ville.
Il nous explique la situation et nous demande de l’aider en retour. Armé d’une simple clef anglaise, Jack va devoir récupérer des armes et des plasmides, c’est-à-dire différents pouvoirs génétiques obtenus par l’accumulation de l’ADAM (ce qui est assez ironique, étant donné les effets de cette drogue… qui n’aura pourtant aucun effet visible sur Jack). De fil en aiguille, Jack et le joueur vont découvrir de nouvelles zones et de nouveaux personnages qui vont lui en apprendre bien plus sur lui qu’il ne pouvait l’imaginer.
Petit anecdote: C’est BioShock qui a démocratisé le terme de « dissonance ludonarrative », une expression qui désigne " le conflit entre le récit d’un jeu vidéo raconté à travers l’histoire et le récit raconté à travers le gameplay". En effet, au cours de l’aventure, le joueur est amené à faire un choix : tuer ou sauver les Petites Sœurs, ces petites filles aux yeux jaunes qui se baladent dans la ville à la recherche d’ADAM sur les cadavres, accompagnées de leurs Protecteurs (Big Daddies).
Ce qui est intéressant, avec ce choix, ce que cela caractérise les différents courants de pensées brandis par les nombreux personnages au cœur du jeu : d’un côté l’objectivisme d’Andrew Ryan, de l’autre le « subjectivisme ». Pourtant, l’un des choix pose un problème d’un point de vue de l’histoire : récolter et tuer les Petites Sœurs prouve donc que le joueur est en adéquation avec les idées de Ryan, mais il ne peut s’opposer à ce que Jack cherche à s’attaquer à Andrew Ryan, sinon en n’éteignant la console.
Toute cette dissonance est d’ailleurs résumée dans cet article anglophone.
Bref, il y a tout ce que j’aime dans ce jeu: une ambiance rétro, des personnages charismatiques, de la science-fiction dystopique, des environnements à la fois magnifiques et effrayants, mais surtout des retournements de situation inattendus.
D’ailleurs, je ne suis pas le seul à avoir fait des fanfictions sur ce fandom et je vous invite fortement à aller les voir. Je pense notamment à celle de Code 44 qui s’intitule « L’homme choisit, l’esclave obéit ». Donc si le jeu ou même si les trois jeux de la saga vous intéressent, vous pouvez écrire vos propres histoires ou venir voir celles qui existent déjà.
Voilà pour cette présentation du premier jeu ! J’espère voir de nouvelles fanfics sur le fandom que j’aurai hâte de lire. Sinon, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur ma première ou ma deuxième fanfiction sur la saga, si bien-sûr vous avez envie de les lire et de commenter.
Merci !
Hawthorne.