La question est plutôt vague, je ne suis pas sûre de l’avoir parfaitement comprise. Mais je vais tenter de répondre ! 
Si tu parles de l’incipit, sur quelle phrase s’ouvre l’histoire/le chapitre, alors je te dirais que ça dépend.
J’ai énormément d’incipits où c’est juste de la description, de la narration. Histoire de poser une ambiance, un contexte. D’abord les lieux, ensuite les personnages. Si je prends mon dernier incipit en date…
Traverser les montagnes de Jerall en plein hiver, sous des trombes de neige, relevait purement et simplement du suicide. Même pour les voyageurs les mieux préparés, rien ne protégeait les malheureux d’une avalanche imprévue, ou bien d’une attaque de troll des glaces.
Là, tout de suite, on a le lieu (les montagnes), le temps (hiver, puisqu’il neige), et un semblant de menace qui pèse déjà (avalanche ; attaque de trolls).
Et ensuite j’embraye sur du plus spécifique : mes personnage, ce petit convoi de voyageurs qui avance à travers lesdites montagnes.
J’ai peut-être un ou deux incipits qui débutent avec des dialogues. Enfin, par incipit, j’entends le début de l’histoire, que ce soit un OS ou une fic à chapitres. Parce que dans le cas de chapitres, ça dépend tout bonnement de la fic en elle-même, d’où commence mon chapitre par rapport au précédent etc.
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Sinon, si ta question concernait plutôt la démarche de réflexion, à quel moment j’écris le tout début de l’histoire, par exemple, eh bien…
Je suis de ceux qui doivent à tout prix écrire dans l’ordre des chapitres, et pour qui le désordre est mission impossible. Il n’y a eu qu’une exception, un cas où mon épilogue était écrit dès le début ou presque, une fois que le prologue avait été bouclé. Puisque les deux se faisaient écho, l’idéal était de travailler l’idée à chaud ; rien après ne m’interdisait de retoucher, améliorer ou enlever des passages une fois que l’intrigue atteignait enfin ledit épilogue.
Pour ma part, il faut vraiment que je commence par le début, le tout début, même si j’ai mille et une idées de scènes ultérieures, il faut que mon histoire commence là où elle commence. En l’occurrence, dans les montagnes, sous la neige, entre deux provinces, et dans une charrette. 
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Sinon, pour la recherche d’idées, d’inspiration… soit tu la fais de façon passive, en attendant d’être frappée par la foudre destructrice de Zeus, soit tu la forces à venir en lisant, écoutant des musiques, discutant avec des gens… enfin, selon ta manière de fonctionner, évidemment ! 