Titre : Les Chroniques de Santa Edenia
Type : Univers parallèle (« modern alternate universe » plus précisément)
Personnages principaux : Johnny Cage, Erron Black, Bo’ Rai Cho, le Grand Kung Lao (mise à jour de la liste des persos au fur et à mesure des chapitres)
Genres : Drame, Humour et Romance
Rating : M (même si certains chapitres, notamment le tout premier que je viens de publier, seront à tonalité généraliste)
Présentation :
Quelque part dans le Royaume Terre, XXIe siècle. Des personnages aussi différents les uns des autres que hauts en couleur se croisent & se recroisent & se décroisent à Santa Edenia, une ville de carte postale idyllique. Il y aura des gentils, des méchants, des gens entre les deux, des histoires bien troussées & d’autres invraisemblables, le tout sur fond d’univers alternatif soap operesque, parce que oui, Mesdames & Messieurs, toute hérésie narrative exclue, Mortal Kombat s’y prête à merveille !
Il y a bien sûr un fil conducteur à cette histoire. Mais comme je suis justement en train de retoucher ce dernier, je préfère rester en surface pour le moment pour ce qui concerne la présentation, puisque cette révision de la trame principale ne changera rien aux premiers chapitres qui consisteront d’abord en de la mise en place (personnages, relations entre eux, leurs histoires individuelles).
Un blurb fort avisé, au pif :
« Une fanfiction paresseuse assez drôle et rafraîchissante, avec beaucoup d’invraisemblances jouissives. Un cocktail explosif. On rit souvent, on pleure et on s’émeut aussi, parfois. On adore ! Même si l’autrice n’a écrit que deux chapitres pour l’instant et ne sait pas jusqu’où elle va aller. »
Un titre de presse quelconque
Et d’abord, pourquoi ce titre aux allures de sitcom ? C’est pas un peu capillotracté ? Voire, complètement capillotracté, et si possible, encore plus capillotracté que les cheveux extensibles à l’infini de Sindel et les longueurs soyeuses de Fujin après son soin hebdomadaire chez Johnny-Liu David, Madame l’Autrice ? C’est pas un peu se moquer de la tête décapitée post-fatalité de Mortal Kombat ?
Eh bien si, Madame-Monsieur qui me ferez peut-être l’honneur de me lire et, en attendant, me faites celui de m’interviewer, et c’est bien justement le but de cette fanfic’ : vous proposer une réécriture absurde de Mortal Kombat, puisque basée dans un univers réaliste et moderne, dans le train-train quotidien que nous connaissons tous, avec cependant des éléments romanesques (tant dramatiques que comiques) propres au soap opera et à la sitcom.
D’une part, parce que j’ai toujours aimé établir des correspondances entre un univers fantastique donné et notre réalité : ainsi, je prends les éléments de l’univers originel (noms de lieux, de personnages, biographies et histoires individuelles ou générales, pouvoirs des protagonistes, relations entre eux, etc.) et me demande ce que cela donnerait dans notre monde, car c’est un travail qui stimule hautement l’imagination et qui me permet une totale liberté de recréation en insérant notamment de l’humour (parodique), du drame et de longues descriptions psychologiques dont je suis friande, sans compter, encore une fois, les ressorts narratifs que j’évoquais plus haut, et qui permettent toutes les outrances, un peu comme celles que Charles Dickens s’autorisait dans ses histoires (gros secrets de famille, coïncidences trop énormes pour en être mais sans lesquelles le récit ne pourrait avancer, etc.).
Et d’autre part, parce qu’il se trouve que, justement, Mortal Kombat se prête très bien à cet exercice, de par la grande diversité présente au niveau de ses personnages tout d’abord (plusieurs dimensions, nationalités ou ethnies variées, backgrounds différents – il y a des ninjas et des assassins aux pouvoirs de feu, de glace ou de fumée, des militaires, des moines Shaolin, des acteurs, des sorciers, des dieux bons ou mauvais, des mutants aux dents monstrueuses, des Titans qui contrôlent le temps, des créatures dotées de plusieurs paires de bras, des morts-vivants et des spectres assoiffés de vengeance, des reines ressuscitées, des princesses clonées, des usurpateurs et des cyborgs, des cowboys qui voyagent dans le temps…, et la liste est encore longue), que de par celle, ensuite, des histoires vécues par chacun d’eux qui, toutes, finissent par se rejoindre dans l’arène du grand tournoi final ; et que de par la variété des lieux, enfin, qui sont explorés dans les différents jeux, qui ne servent pas seulement de décors (les fameuses « stages » ou « scènes »), mais qui ont tous – au moins pour une bonne poignée d’entre eux – une grande importance dans la saga.
Cette digression nécessaire terminée, cher lecteur, chère lectrice, je peux maintenant répondre à votre question à peu près aussi tristement banale et peu suspecte de capillotraction que le crâne luisant d’un Baraka après tonte complète chez Johnny-Liu David (au passage, merci pour cette référence on ne peut plus parodique, je me permets de vous la piquer pour plus tard, on ne sait jamais, ça pourrait justement me servir), ou que la calvitie que tonton Lao dissimule honteusement sous son grand chapeau : pourquoi ce titre ?
C’est un mélange entre « Les Chroniques de San Francisco » d’Armistead Maupin (« Tales of the City » en VO), une saga littéraire que j’adore et vous recommande chaudement si vous ne l’avez jamais lue, et le célèbre soap opera « Santa Barbara », car j’ai trouvé que ça rendait bien. D’ailleurs, la saga d’Armistead Maupin est, dans l’esprit, très inspirée de l’œuvre de Charles Dickens, et notamment de Tales of Two Cities pour le titre (Un Conte de deux villes).
Du reste, Edenia est un royaume déchu conquis par un tyran qui correspond, dans le lore de Mortal Kombat, au Paradis perdu : ses habitants sont quasi immortels, pratiquent la magie, et conservent leur jeunesse et leur beauté même lorsqu’ils sont très âgés et ont des milliers d’années de vie au compteur. Je voulais justement, avec le concept de Santa Edenia, garder cet aspect-là du jeu, le retranscrire, donc, dans notre monde contemporain : où Edenia est en fait le nom d’une sainte, qu’elle a donné à une ville au charme pittoresque dans laquelle il fait bon vivre.
Nous avons évoqué ensemble les longues chevelures incroyablement douces et veloutées de Sindel et de Fujin, ou bien la calvitie de Baraka et les mystères qui se cachent sous le grand chapeau de tonton Lao. Pourriez-vous justement nous en dire plus sur ce que vous comptez faire de cela dans votre fanfiction ? Baraka se fera-t-il greffer des implants capillaires ? Quelle est la couleur des cheveux de Raiden depuis qu’il a cédé sa divinité à Liu Kang dans Mortal Kombat 11 ? Et avait-il même des cheveux, avant ? Que cachait-il d’ailleurs sous sa cagoule ? À votre avis, quelle est la longueur des cheveux d’Hanzō Hasashi une fois son chignon défait ? Ses cheveux ont-ils brûlé lorsqu’il est devenu Scorpion ?
Ouh là là, cher lecteur, chère lectrice, ce sujet n’était-il pas censé être une simple présentation de ma fanfiction en mode promo éhontée comme sur le plateau de Laurent Perruquier ? Ne serais-je pas en dehors des clous si je cédais à la tentation d’une interview complète ? Je préfère donc en rester là et ne pas me livrer à une exégèse forcément douteuse de la nature canonique des cheveux de ces personnages (NRS n’ayant en effet pas communiqué à ce sujet, ladite exégèse manquerait ainsi cruellement de rigueur scientifique), pas plus que je ne souhaite révéler ce que je compte faire des styles capillaires des dits protagonistes une fois insérés dans mon histoire.
Tout juste me hasarderai-je à laisser un petit spoil (un spoil, cher lecteur, chère lectrice, et pas un poil, bien sûr !) que voici : en la matière (bien fournie), c’est Skarlet qui l’emporte, avec tellement de coupes et de couleurs différentes dans Mortal Kombat 11 que je ne les énumérerai pas, car la liste m’endormirait plus vite que de compter les moutons. Et ce qui est sûr, c’est qu’il sera fait mention de cela dans ma fic’. D’ailleurs, autre spoil mais saviez-vous que Skarlet avait posé pour le catalogue de coiffure 2021 de l’enseigne Johnny-Liu David ?