SÉRIE - Doctor Who (reboot de 2005) - Présentation

LES ANTAGONISTES DU DOCTEUR

En général, le Docteur est considéré comme un voyageur. Il n’a pas de boulot, pas d’argent, ni de patron, ne répond de ses actes à personne.

Par contre, ce n’est pas forcément un glandeur. Il a une sorte de sens naturel un aimant qui détecte les problèmes (ou bien c’est le Tardis), partout où il passe, il y a un truc qui va de travers. Ce que le Docteur considère comme son « job », c’est la « maintenance de l’univers », terme plutôt vaste qui peut consister à résoudre des problèmes posés par des aliens, des problèmes qu’ont des aliens (mais ailleurs sur une autre planète), éclaircir des mystères, sauver le monde (ou l’univers) de la rapacité de races moins sympa qui sont orientées asservissement…

Car le Docteur est (malgré tous les défauts qu’on a) largement humanophile (plutôt que philanthrope). Il aime notre espèce (peut-être parce qu’on ressemble à des Seigneurs du Temps. Et c’est une donnée importante car quand on analyse bien tous ce que les ennemis les plus acharnés du Docteur en commun c’est qu’ils sont « inhumains » au sens moral du terme.

Les ennemis intimes de toujours

Les DALEKS et leur créateur, l’empereur Davros

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L’empereur des daleks

Un dalek quand il n’est pas enfermé dans son armure… (ici c’est dalek Caan, chef du culte de Skaro).

Les daleks sont des créatures proprement « céphalopodes » qu’on ne voit jamais ou presque sous leur forme naturelle, mais toujours dans leur armure protectrice en forme « de poivrière » et dont les deux « bras » les plus menaçants évoquent irrésistiblement un fouet de mixeur et un débouche évier…
La première fois, ils ne m’ont pas semblé très menaçants je ne comprenais pas la panique éprouvée pour ces bidibules anguleux ridicules.
Ils s’expriment d’une voix robotique bizarre, doivent avoir trois mots de vocabulaire en général (dont : Explication ? et Extermination !)

Ils sont reliés à une base de données centrale qui fonctionne comme un réseau de connaissances partagées, mais le plus souvent à transmettre les ordres (d’extermination).
Leur tempérament est xénophobe : ils détestent tout ce qui n’est pas Dalek. Ils peuvent avoir quelques valeur morales (comme la haine par exemple :-D) ou leur propre appréciation de ce qui est « beau » (mais ça nous convient jamais).
Très agressifs, territoriaux, voire velléitaires, arrogants, 5 daleks peuvent se sentir capable de défaire une armée de Cybermen sans problème…

Il y a quelques « exceptions » au modèle dalek-de-base.

  • Leur empereur Davros qui connait très bien le Docteur. C’est lui qui a généré cette « race » particulière à base d’humains (si je me souviens bien).

  • Dalek Sek : un dalek avec une tête bien ridicule de poulpe à pattes courtes perché sur un corps humain, mais il était vraiment sympa (contrairement aux autres)

  • Une des récentes compagnes du Docteur a été… un Dalek mal « converti » (sa personnalité est restée intacte)

  • Des humains infectés par de la technologie dalek (appelés « pantins » ; dalek puppet en VO), en général ils sont morts, ils ont un oeil dalek au milieu du front, conservent une partie de leurs souvenirs humains mais doivent obéir aux injonctions.
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Les CYBERMEN

Ils sont une espèce fictive de robots cyborgs qui comptent parmi les ennemis les plus célèbres de la série de science-fiction anglaise Doctor Who . Les Cybermen sont des humanoïdes qui ont été améliorés cybernétiquement jusqu’à ne plus garder que quelques parties de leurs membres organiques originaux (dont particulièrement le squelette et le cerveau).

Leur apparence
Alors que les Daleks ont conservé une apparence à peu près identique au fil de toutes les saisons (y compris les plus anciennes), les cybermen ont davantage évolué « physiquement ». Le modèle le plus aisément identifiable du reboot est celui du premier plan sur la photo. Ceux du reboot de 2005 viennent en réalité d’un univers parallèle et ont un aspect encore plus robotique.

Leur personnalité (collective)
Même si les Cybermen se vantent de ne pas ressentir d’émotions humaines, ils ont montré à plusieurs reprises des émotions allant de la satisfaction à la colère durant leurs confrontations avec le Docteur (même si cela n’est visible que durant les épisodes des années 1980).

Dans la nouvelle série, les Cybermen provenant de la Terre parallèle gardent certains souvenirs de leur vie avant leur cyber-conversion. Ainsi dans l’épisode Cyberwoman de Torchwood, la conversion partielle de Lisa Hallet l’a rendue peu à peu folle, même après avoir transféré son esprit dans un corps humain. Dans Adieu Rose , Yvonne Hartman arrive à retenir certains éléments de sa personnalité même après avoir subi une cyber-conversion ; elle tue volontairement un groupe de Cybermen pour tenter de sauver son pays. On la voit pour la dernière fois en train de pleurer une sorte de substance huileuse noire. Dans le même épisode, le Cyber-Leader exprime sa frustration de voir les humains lui résister, même si, peu après, il critique le Docteur pour ses émotions qui le submergent. Dans l’épisode Le Règne des Cybermen, deuxième partie , le Docteur parvient à détruire les Cybermen en déconnectant leurs inhibiteurs d’émotions, ce qui leur permet de « voir » ce qu’ils sont devenus. Cette vision les fait soit tomber par terre d’horreur, soit les fait partiellement exploser.

A quoi sont-ils sensibles ?
Pas grand chose d’un point de vue humain. Ils semblent toutefois moins puissants que les Daleks qu’ils ont du mal à défaire. Capable d’électrocuter les gens en les touchant ou leurs bras se transforment en arme à feu. Leur nombre est faible et dépendant des humains qu’ils « transforment » pour les faire devenir des Cybermen. Les dernières versions sont, comme les Daleks, capables de se mettre à jour automatiquement, à distance et sans contact.

Catchphrase : delete !
Ce qui fait qu’une conversation entre cybermen et daleks donne : une interjection ininterrompue de « delete ! exterminate ! »

De l’avis des fans : Oswin Oswald et Dany Pink, respectivement le dalek et le cyberman est une histoire d’amour qui tient plus la route que Twilight.

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Les ZYGONS

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Les fans du reboot n’en ont jamais entendu parler et les découvrent quasiment à la toute fin de l’ère du 11e Docteur dans le célèbre (et assez fameux épisode fêtant les cinquante ans de la série « Le jour du Docteur »), mais les Zygons sont de « vieux » ennemis du Docteur, qu’il a déjà plusieurs fois rencontrés dans ce qu’on peut appeler « ses vies antérieures » de la première série.

Qui sont-ils ?
Originaires de la planète Zygor disparue depuis un bon bail, les Zygons sont des aliens humanoïdes, rose-orangé, recouverts de ventouses, ils possèdent un dard sur les bras leur permettant d’envoyer du venin.
Ce sont des métamorphes. Cette capacité n’est pas naturelle mais « technologique », elle leur permet d’emprunter la forme d’autres gens, mais la plupart du temps, il faut que la personne où l’animal qu’ils copient soit toujours vivant (et maintenu inconscient en stase). Autrement, ils reprennent leur forme originelle au bout de deux heures.

Personnalité… variable !
On sait peu de choses de leur culture si ce n’est qu’ils sont déjà nettement plus individualisés que les autres ennemis « ordinaires » du Docteur, robotisés, endoctrinés, tous identiques. Les Zygons ont des prénoms, et des personnalités.

Les Zygons sont organisés autour d’un Haut-commandement mais avec des personnalités distinctes, viennent… les dissensions et les désaccords. Il existe donc des factions « rebelles » parmi eux qui ont des visées politiques plus radicales (comme tous bons rebelles) et notamment celle de se débarrasser des humains (et de garder la Terre pour eux).

Très intelligents (comparés à d’autres), ils sont donc passés maîtres dans l’art de l’infiltration discrète et notamment en copiant des personnalités au pouvoir (comme la Reine Victoria). Ils se font passer sans problème pour des humains, se flattant souvent d’être indistinguables des « originaux ». Le 10e Docteur s’y laissera prendre en croyant embrasser la Reine Victoria…


On découvrira qu’il font partie de ces aliens… qui étaient déjà sur Terre mais on ne le savait pas ! :smiley:
Chassés de chez eux par différentes guerres (dont la Grande Guerre du Temps), la colonisation est vite devenue incontournable pour eux. Toutefois, lorsqu’ils sont arrivés sur Terre (en Écosse au 12e siècle), le niveau technologique ne leur semblait pas assez avancé et ils ont préféré se mettre en stase et attendre (plutôt que de se fatiguer à reconstruire une civilisation).

Dans le reboot, c’est surtout le 12e Docteur qui aura affaire à eux, à l’exception notable de tout ce qui se passe juste avant dans l’épisode du cinquantenaire avec le 10e et le 11e aux manettes. L’intervention du Docteur dans ces épisodes conduira à un processus de paix (menacé ultérieurement) autorisant les Zygons à rester sur Terre s’ils acceptent de se « fondre » dans la population locale, visuellement parlant.


et… Les SEIGNEURS DU TEMPS !


ici il s’agit de Rassilon (dans deux de ses incarnations), il représente le pouvoir suprême sur Gallifrey, la planète des Seigneurs du Temps.

En creusant un peu son histoire, il est à peu près l’équivalent de Davros pour les Daleks, c’est à dire celui qui a « créé » les Seigneurs du Temps. Un être virtuellement immortel possédant un pouvoir de régénération sans limite.

Ce serait lui qui aurait rendu possible le voyage dans le temps par l’exploitation d’une supernova devenue un trou noir (l’Oeil de l’Harmonie). Technologie qui a permis aux Gallifréens - dont il a pris le contrôle d’abord comme président, ensuite davantage comme un dictateur - d’acquérir leur statut et leur pouvoir dans l’univers.

Difficile à aborder pour les spectateurs du reboot, car les racines de son personnage plongent très loin dans la première série, Rassilon est complexe, souvent perçu comme un ennemi du Docteur ou en tous cas quelqu’un avec lequel il n’est pas d’accord. Même sans connaître tous les détails, intuitivement on comprend quand on le rencontre que le 1er Docteur ait voulu partir de chez lui (dans la première série) s’il n’était pas d’accord avec les mobiles et visées politiques de son gouvernement.

Dans le reboot, le 10e Docteur aura affaire à lui et découvrira que c’est Rassilon qui a rendu fou un autre seigneur du Temps très bien connu et ennemi du Docteur : le Maître (voir sa fiche).
Le 11e Docteur à la toute fin de sa vie, alors qu’il mourait de vieillesse, lui devra son tout nouveau jeu de 12 incarnations neuves (puisque Rassilon connaît le secret de l’immortalité). Rassilon a accordé ce vœu à Clara Oswald, par pur intérêt personnel, espérant sortir sa planète de l’isolement où elle avait été confinée depuis la Guerre du Temps.
Le 12e Docteur retrouvera sa planète et son peuple et devra arrêter de « fuir » pour prendre position face au chef du gouvernement devenu un tyran incontrôlable.

Le Maître

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De gauche à droite : le Professeur Yana (5e incarnation humaine du Maître, sans souvenir aucun qu’il ait jamais été un Seigneur du Temps, un homme bon et intelligent), puis « Harold Saxon » (6e incarnation du Maître, le nom d’emprunt sous lequel il est devenu premier ministre de Grande-Bretagne) et enfin « Missy » (7e incarnation).

L’ennemi intime
Le Docteur et le Maître (The Master) se connaissent depuis l’enfance. Ils ont même été amis. En réalité il s’agit des deux derniers Seigneurs du Temps en activité au moment du reboot. A l’origine, le personnage est clairement pour le Docteur un antagoniste équivalent à Moriarty pour Sherlock. Quelqu’un qui est vraiment capable de le challenger.

Sous la personnalité d’Harold Saxon
Le Maître est fantasque, cruel, charmeur, amusant, retors. Il possède un sens de l’humour et de la provocation bien particuliers, tue de sang-froid, semble s’ennuyer et se lasser vite de tout. Il a plusieurs fois tenté d’envahir la Terre, non parce que nous l’intéresserions mais parce qu’il connait le statut de la planète pour le Docteur. Son problème majeur est un étrange phénomène « d’acouphènes » (si l’on peut dire) qui l’oblige à entendre en permanence le son roulé de quatre coups (comme celui d’un battement de coeurs Seigneur du Temps) et qui agit certainement sur son humeur.

Sous la personnalité de Missy (diminutif de Mistress, soit Maîtresse)
La donne change. Bien qu’elle continue à exprimer le même côté extravagant et cruel, sans grande compassion envers les humains, Missy semble désireuse de retrouver l’amitié qu’elle avait autrefois avec le Docteur, et avoir « imprimé » qu’ils sont les deux derniers. A sa façon (pas toujours appropriée) elle essaie de l’aider et cherche sa rédemption et son pardon. Tout le reste lui importe peu. A ce titre, elle n’apparaît jamais très fiable, tant on a l’habitude d’un long passé de manipulateur/trice. Elle semble assez fière de sa condition féminine sur laquelle elle insiste en souhaitant se faire appeler « Dame du Temps » (Time Lady) au lieu de Time Lord.

A ma connaissance, le 13e Docteur même devenu femme, continue à se faire appeler « Le Docteur » (même s’il peut pester d’être en butte à un « sexisme » qu’il n’avait jamais eu à affronter avant).

Le Maître est considéré comme décédé quand ses deux dernières incarnations consécutives se sont tirées dessus en duel, empêchant toute régénération ultérieure.

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