SÉRIE "Doctor Who" (reboot de 2005) - Présentation

Ah super topic ! Ça va m’aider à mieux comprendre ce fandom !

ça a été diffusé sur FRANCE 4 , qui apparemment n’a pas lâché trop l’affaire, depuis je les y ai découverts un peu dans le désordre, le WE, il y a quelques années.

Oui, c’est comme ça que j’ai regardé quelques épisodes de Docteur Qui par ci par là, mais sans vraiment me plonger dans l’histoire…
En plus, je savais que cette série était vieille (1965 quand même) et ça ne m’a pas vraiment motivée à aller chercher les tous premiers épisodes … :sweat_smile: Donc j’en suis restée à regarder des épisodes dans le désordre, en tombant dessus par hasard… Et à ne connaître que le visage du 10e, 11e et 12e (je ne suis pas sûre d’avoir vu un épisode avec cet acteur mais je trouve qu’il a une tête qui fait peur !) Docteur :grin:

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Le 11e Docteur (saison 5 - 6 - 7 + les épisodes de Noël)

Attention à partir de là, nouveau showrunner, Russel T. Davies laisse la main à Steven Moffat (également connu pour être le papa des Sherlock BBC) mais qui n’est pas un nouveau sur la série.

Tout change : le ton, les acteurs, l’intérieur du TARDIS. Et le nouveau Docteur incarne bien toutes les contradictions du personnage. Beaucoup n’ont pas voulu lui laisser sa chance en raison du choc du départ de David Tennant (10e Docteur). Je trouve Matt Smith (11e) proprement étincelant en saison 6 et 7. Et les épisodes sont fascinants.

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Ici on a de gauche à droite : Un “Silence” (le grand truc moche avec des mains chelous), Rory Williams, Amy Pond, le 11e Docteur et River Song.

Son apparence, son costume, ses tics
Eleven est le Docteur le plus jeune et il s’habille selon comme on voit les choses comme un papy, ou disons comme un hipster (mais moins la barbe). Au départ il a une veste en tweed, trouve les noeuds-papillons surpercools, des bretelles, des bottines. Comme il change plus ou moins de siècle ensuite, il adoptera une sorte de redingote sur un genre de costume trois-pièces similaire à ce qu’on portait au 19e siècle…

Niveau coiffure, là encore, il est gâté. Il a une longue chevelure assez souple, dont il prend grand soin (manifestement) et est déjà mieux coiffé que son prédécesseur (j’ai offert ma propre théorie à ce sujet).
Au départ l’acteur fait très jeune, et il a donc une petite bouille qui détonne avec son grand front ridé et des yeux convoyant une sagesse ou une tristesse parfois qui parviennent à le rendre crédible pour interpréter un personnage qui est censé avoir 1200 ou 1300 ans…

Nota : d’après le 10e Docteur, la taille de son tournevis sonique doit être due à un effet de “compensation” (programme familial, vous disiez ?). Oui ils vont se rencontrer…

Il se nourrit essentiellement… comme un gamin obstiné. Bouffe l’équivalent anglais des “Prince”, recrache le vin quand il en a avalé, aime les bâtonnets Igloo trempés dans la crème anglaise et déteste les pommes (avalisant enfin l’adage anglais : one apple a day takes the doctor away). Il a une relation complètement dingue avec un Fez. (Genre Scratt avec la Noisette dans l’Age de Glace).
Son cri de guerre favori est : Géronimo ! (et quelques fois, il essaie : Yahoza !)

Sa personnalité
Dès le tout début, il se définit comme “un dingue dans une boite bleue”, mais disons alors un doux dingue, un côté nerd très prononcé, deux caisses pleines d’autodérision, bon enfant, super copain prêt à t’aider quoi qu’il arrive, qui raconte toujours des trucs démentiels mais avec un sourire désarmant…
Quoi qu’il puisse avoir des aspects très enfantins, et semble fonctionner encore plus à l’instinct que ses précédentes versions, on réalise vite qu’il n’en est pas réellement un… quand il commence à parler. Le 11e Docteur est un orateur culotté. Il adore ensevelir les méchants sous des discours pleins d’aplomb et d’où transparait une sagesse qui, elle, trahit nettement son âge véritable. Sauf qu’en général, il y va plus au culot qu’autre chose.
La où le 9e Docteur fuyait toute relation “domestique” (le couple, la famille, le train-train) et s’en félicitait, Eleven a noué bien plus d’amitiés et des alliances relativement solides. C’est bien utile car ses ennemis sont toujours pires. (Un jour je vous fais, la fiche des ennemis).

Ses compagnons
La toute première compagne, sans doute la plus importante est Amy Pond, qui avec sa bouille d’ange et son caractère d’écossaise, mène tout le monde à la baguette. Le Docteur la rencontre quand elle n’est encore qu’une enfant, il lui demande de patienter 5 min et revient… douze ans après (vive la précision du Tardis). Entre temps elle a… un peu grandi.

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Amy Pond a un ami d’enfance qui est devenu également son mari : Rory Williams. Un blondinet qui semble assez falot, mal à l’aise au départ, mais en réalité, il n’a peur de rien, possède du bon sens et des répliques terre à terre décalées qui peuvent être drôles. Dans la série le rôle de son père est joué par le père de Ron Weasley ! :smiley: Il est indéfectiblement amoureux d’Amy, et jalousera le Docteur jusqu’à ce qu’il comprenne que ce dernier n’éprouve pas forcément d’attirance pour sa promise.

Autre personnage très important : River Song.
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Elle a déjà rencontré le 10e Docteur et s’avère aussi explosive au niveau des répliques “en rating M” que Jack Harkness… Très assurée, séductrice, assez terrible, adorant les armes à feu, c’est au départ une psychopathe dont le cerveau a été lavé pour qu’elle tue le Docteur… (ordre de ses ennemis).
L’histoire de River est des plus complexes, elle continue à filer la migraine à tous. Sa ligne temporelle a toujours été “à rebours” de celle du Docteur : plus elle le rencontre, moins il se souvient d’elle… La dernière fois, il ne sait pas qui elle est…
Sa phrase signature est “Spoilers, Sweetie!” (Traduite en : c’est pas l’heure, mon p’tit coeur) car au début de leur rencontre le Docteur a l’impression qu’elle connaît tout de son propre futur et qu’elle ne doit rien lui en dire).
Ma propre opinion est que le 11e est plus ou moins asexuel, néanmoins, River est sa femme. Un mystère qu’il faudra résoudre en voyant la série ! :smiley:


En saison 7 grosse surprise, une invitée qu’il croyait morte, refait son apparition dans la vie du Docteur : Clara Oswald.
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C’est une institutrice un peu autoritaire qui renoue avec la lignée des compagnes futées qui peuvent, si ce n’est challenger intellectuellement le Docteur, du moins le désennuyer relativement. Vive, impertinente, mutine, il faudra toute son espièglerie pour le tirer de sa dépression d’avoir perdu “les Ponds” (Amy et Rory).

Je dois dire qu’Eleven embrasse un nombre de gens incroyable (je suppose que Jack H. doit regretter de ne pas l’avoir connu) et qu’il a un comportement très amical pouvant aller jusqu’au badinage inconséquent avec Clara, plutôt par simple jeu. Il est manifeste qu’il apprécie sa compagnie, sa répartie et son allure. Il se sent proche d’elle et lui fait confiance pour se tirer d’affaire (ou le tirer d’affaire).

Parmi les compagnons secondaires du Docteur, on trouve un petit groupe au 19e siècle appelé le “Paternoster gang” composé d’une Silurienne (femme lézard), d’une humaine et d’un Sontaran (homme patate).
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Le Sontaran est vraiment drôle, il fait fonction de majordome et menace de vous arracher la tête à la grenade, avant de vous demander combien de sucre dans le thé.

L’intérieur du Tardis d’Eleven
Quand je vous dis que ça change… et vous verrez avec le Docteur suivant !!!

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Comme l’a écrit Princesse, moi aussi quand j’ai vu de quelle année datait la série je me suis dit “Trop compliqué à rattraper, et les films années 60… Bof… lol” Mais au vu de tes images et si le reboot débute en 2005, je pense que je vais m’y mettre… :thinking: Parce que je trouve que tu la “vend” bien cette série :grin: lol

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Mhh la vente, c’est un peu mon métier, ou presque :smiley:

Mon frère a eu le même réflexe. Il a voulu commencer par le commencement et est parti sur les épisodes des années 60 :crazy_face: qu’il a dégoté on ne sait comment. Du coup il a arrêté assez vite…

De l’aveu même de l’acteur qui joue le 12e Docteur (Peter Capaldi), ce n’est plus trop regardable, et le meilleur moyen de ruiner ses souvenirs d’enfants (comme David Tennant, il était un fan absolu et à 12 ans il voulait absolument être le président du Fan Club).
Nos besoins télévisuels ont trop évolué. Ce qui reste, c’est l’esprit et l’humour.

Quand j’ai découvert cette série, c’était tellement “différent” de tout ce que j’avais vu avant… j’ai même eu un peu de mal à accrocher. Car je trouvais ça… vraiment barge… et j’avais du mal à comprendre (prendre le train en route à la suite du Docteur, c’est très difficile, il court vite le bougre).
Je ne l’ai pas forcément attrapée “dans l’ordre” j’ai dû commencer à regarder à partir de la 4e saison, puis à peu près dans l’ordre, jusqu’au hiatus annuel.

Quand un série est en diffusion on ne peut pas “binge-watcher” il faut attendre… Pendant l’attente, j’ai remonté dans le temps et revu ce que j’avais loupé avant, ce qui m’a donné une meilleure compréhension de certaines choses. D’un certain point de vue, c’était une aubaine que j’aie pu commencer à apprécier avec des épisodes possédant des effets spéciaux décents car j’avais eu le temps de me familiariser avec 'l’esprit particulier" et d’apprécier le personnage du Docteur dans sa complexité. Une fois qu’on est accro, tout passe, même des effets spéciaux à deux balles ou des méchants ridicules.:laughing:

Quand on est élevé pendant des années aux “séries américaines”, les séries anglaises offrent quand même une bouffée d’air frais.

Je n’ai jamais mis le nez dans les épisodes des années 60 ou au delà. Par contre j’ai vu sur internet le film américano-britanique de 1996 qui nous présente le 8e Docteur… Cétait censé être le pilote d’une série reboot qui… n’a intéressé suffisamment le public.
Fun fact : Peter Capaldi (12e Docteur) a refusé le rôle à l’époque. :yum:

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Le 12e Docteur (saisons 8 - 9 - 10 et épisodes spéciaux)

Après le départ tout aussi déchirant d’Eleven, le showrunner a décidé qu’il y avait trop de fangirls dans ce fandom et que ce serait ennuyeux si on castait Ben Wishaw ou Eddie Redmaine, parce que ce serait trop pareil, et il nous a dégainé…

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Faut imaginer la tête de toute fangirl qui avait moins de quinze ans, hein ?

Son apparence, son costume, ses tics
Le 12e Docteur a pris une apparence que nous avons déjà vue dans la série à l’époque de David Tennant. (Et ça n’a jamais été expliqué). C’est définitif, cette fois, c’est tous aux abris.
Cheveux (courts au début) très gris, sourcils broussailleux dressés pour l’attaque, visage très marqué, poches sous les yeux, le tout emballé dans un costume dont on dirait qu’il l’a piqué à un magicien (redingote noire doublée de rouge), cette nouvelle incarnation a mis un point d’honneur à éviter les catchphrases sympas.

Son style vestimentaire change au fil des saisons pour redevenir de plus en plus “vieillot” (au départ, il portait volontiers un pantalon écossais, un sweat à capuche, et une veste mi-longue).
Plus on est allé dans la série, plus il s’est laissé pousser les cheveux, qui devenaient plutôt blancs que gris, continuant sur la lancée de la grande histoire du Doc avec les produits coiffants.

Niveau accessoires, là aussi ça dégage. #balancetontournevis. Le “sonique” légendaire est absent pendant un sacré bout de temps, remplacé par des “lunettes noires soniques” :sunglasses: et de nombreuses tentatives ont été faites pour tâcher de rendre à ce Docteur une aura de coolitude : jusqu’à le faire trimballer une guitare électrique (dont il joue), jusqu’à lui faire dire “mec” pour appeler les gens…

Son nouveau Tardis
a un look net, très freak control, plus aseptisé qu’un hopital… pas un truc qui dépasse. Fallait voir celui de Nine et Ten !!!

Sa personnalité
Ce 12e Docteur est en réalité le 13e. Et il a hérité d’une extension de garantie pour 12 nouvelles vies.
Ce qu’on ne savait pas, c’est que le souvenir d’une de ses précédentes incarnations avait été perdu. On appelle “War Doctor” celui qui manque qui était intercalé entre le 8e et le 9e. C’est celui qui a participé à la Terrible, Légendaire et Affreuse Grande Guerre du Temps Qui A Anéanti les Seigneurs du Temps et tous leurs Ennemis (voir la fiche Ennemis à Daleks).

Quand Twelve débarque, il change radicalement la donne. Il en a sa claque de jouer les jeunes premiers, le gendre idéal, le meilleur ami, le mec sympa… Il est brusque, il est cash, il est froid, il n’hésite pas à “tester” ses compagnons de la façon la plus dure qui soit, il déteste les embrassades et les câlins (Numéro Dix et Onze doivent se retourner dans la tombe de son inconscient), n’a nulle intention d’être “agréable” par principe, s’impatiente face aux enfants, affiche des panneaux “Humains, tirez-vous de là” sur la porte de son Tardis (mais les ados sont-ils des humains ? La question reste ouverte…). Bref, un changement, quoi…

Certains vont se charger d’attendrir un peu cette vieille carne acariâtre…

Ses compagnons
On a envie de dire que… c’était pas gagné qu’il en conserve, avec un caractère de cochon pareil ! :smile:


Sur la gauche vous avez Ashildr (oui c’est Arya de Game of Thrones) et Bill (en bas) et du côté droit, vous aurez reconnu Clara (en bas) et River (en haut).

Les deux compagnes principales : Clara Oswald puis Bill Potts

En saison 8 et 9. Clara a assisté à la régénération, et elle a un peu de mal à se faire au nouveau Docteur qui est… très très différent. Toutefois, elle ne parvient pas à l’abandonner.
De façon assez artificielle, les scénaristes vont donc lui donner un amoureux en la personne de Dany Pink, et son seul intérêt sera de nous permettre de réaliser que, quoi qu’il veuille bien en dire, le Docteur reste très attaché à sa “bonne vieille Clara” voire… un peu jaloux de ses nouvelles fréquentations. Il a quelques fois des répliques assez savoureuses montrant que derrière cette façade brusque et malpolie (“rude and not ginger” est un regret du 10e Docteur quand il découvre sa nouvelle tête), ses deux cœurs de Seigneur du Temps ne sont pas complètement gelés.

A part Clara, on aura l’insertion de compagnons secondaires semi-récurrents comme :

  • Catherine Lethbridge Stuart (dont le propre père connaissait déjà les plus anciennes incarnations du Docteur),

  • et Petronella Osgood (la fan absolue du Docteur toutes incarnations) très sympathique
    toutes deux membres de l’organisation UNIT (Unified Intelligence Taskforce, qui combat contre les aliens au niveau planétaire).

  • et aussi l’inattendue “Missy”. Ah Missy, je ne vous en ai pas parlé parce que normalement elle fait partie des “méchants”, c’est une “timelady” et le Docteur la connait très très bien et depuis très très longtemps, depuis l’école sur leur planète, c’est dire… et c’était son meilleur ami, et puis son pire ennemi, et puis soudain, régénération avec changement de sexe, donne… un point de vue différent sur leur relation. :rofl:

  • Nouveau personnage d’immortelle, Ashildr hésitera entre amie et ennemie. Disons qu’elle a son propre agenda. Que comme Jack elle est devenue immortelle par “accident” et suite aux agissements du Docteur…

  • Et l’indéboulonnable… River Song, fera une apparition fort rare mais toujours très attendue, tout le monde ayant très envie de connaître le fin mot de son histoire qui vous retourne la tête et le coeur.


En saison 10, c’est encore la crise ! River est définitivement perdue, et même Clara n’est plus là ! Pire, le Doc en a oublié jusqu’au souvenir. Elle est à peu près vivante pourtant, et elle mènera sa vie (et son propre Tardis) de son côté, mais c’est l’occasion de nous “maquer” le Doc avec une nouvelle qui s’appelle… Bill (Potts).

La pauvre Bill a la rude tâche de nous renouveler l’intérêt de la franchise, et elle fait de son mieux sachant que c’était juste pour une saison. D’un certain point de vue, (ma phrase préférée dans Star Wars), Bill pose toutes les questions idiotes que nous avons fini de nous poser depuis longtemps (c’est quoi un Dalek ? j’ai rien compris à ce que vous venez de dire, un quoi ?) et remet en question tout ce que dit le Docteur. Elle est une forme de compagne “innocente” de tout cet univers, et quand elle pige pas, elle le dit.

Lorsqu’elle récupère le Doc c’est son prof d’université. Enfin elle est cantinière dans le civil, donc on renoue avec la tradition des pauvres orphelines pour qui la vie n’a pas été facile. Et si je puis me permettre ce spoiler, sweeties, la mort non plus. :joy:

Elle est souvent accompagnée par un certain Nardole que le Docteur a récupéré sur la planète Darillium, un cyborg en fait, assez gentil et serviable. Et lui aussi, il fait rêver :


Tous les épisodes de ces saisons sont très bien écrits, à de rares exceptions près, les intrigues sont plutôt bonnes, voire poignantes, une utilisation exceptionnelle est faite du “pre-title” (l’introduction d’avant générique). On va avoir des infos sur le Doc, sur sa planète, sur son enfance… La 10e se laisse regarder, indéniablement mais peut-être par… habitude ?
Mais, il y a un mais…
Un petit peu de la magie s’en est allé dans l’eau du bain (en tous cas pour moi, en perdant Clara, le dernier lien avec “la bonne époque”).


Une saison de transition à tous égards, on sait que le Docteur va se régénérer au bout, et que Bill ne restera pas non plus, pour céder la place ensuite à une toute nouvelle ère et à un nouveau tournant radical dans la série. Ce ne sont jamais les meilleures conditions psychologiques pour apprécier, en tous cas pour ceux qui ont besoin de s’installer confortablement avant de goûter un bon frisson, une bonne émotion, et entre deux quelques sourires.


Ma fiche suivante ne parlera pas du 13e Docteur (car je n’ai pas vu plus de quelques épisodes de la nouvelle série) mais plutôt des Grands Méchants Emblématiques de Doctor Who. Car le Docteur ne serait pas le Docteur s’il n’était pas là pour défaire inlassablement ses ennemis de toujours…

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LES ANTAGONISTES DU DOCTEUR

En général, le Docteur est considéré comme un voyageur. Il n’a pas de boulot, pas d’argent, ni de patron, ne répond de ses actes à personne.

Par contre, ce n’est pas forcément un glandeur. Il a une sorte de sens naturel un aimant qui détecte les problèmes (ou bien c’est le Tardis), partout où il passe, il y a un truc qui va de travers. Ce que le Docteur considère comme son « job », c’est la « maintenance de l’univers », terme plutôt vaste qui peut consister à résoudre des problèmes posés par des aliens, des problèmes qu’ont des aliens (mais ailleurs sur une autre planète), éclaircir des mystères, sauver le monde (ou l’univers) de la rapacité de races moins sympa qui sont orientées asservissement…

Car le Docteur est (malgré tous les défauts qu’on a) largement humanophile (plutôt que philanthrope). Il aime notre espèce (peut-être parce qu’on ressemble à des Seigneurs du Temps. Et c’est une donnée importante car quand on analyse bien tous ce que les ennemis les plus acharnés du Docteur en commun c’est qu’ils sont « inhumains » au sens moral du terme.

Les ennemis intimes de toujours

Les DALEKS et leur créateur, l’empereur Davros

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L’empereur des daleks

Un dalek quand il n’est pas enfermé dans son armure… (ici c’est dalek Caan, chef du culte de Skaro).

Les daleks sont des créatures proprement « céphalopodes » qu’on ne voit jamais ou presque sous leur forme naturelle, mais toujours dans leur armure protectrice en forme « de poivrière » et dont les deux « bras » les plus menaçants évoquent irrésistiblement un fouet de mixeur et un débouche évier…
La première fois, ils ne m’ont pas semblé très menaçants je ne comprenais pas la panique éprouvée pour ces bidibules anguleux ridicules.
Ils s’expriment d’une voix robotique bizarre, doivent avoir trois mots de vocabulaire en général (dont : Explication ? et Extermination !)

Ils sont reliés à une base de données centrale qui fonctionne comme un réseau de connaissances partagées, mais le plus souvent à transmettre les ordres (d’extermination).
Leur tempérament est xénophobe : ils détestent tout ce qui n’est pas Dalek. Ils peuvent avoir quelques valeur morales (comme la haine par exemple :-D) ou leur propre appréciation de ce qui est « beau » (mais ça nous convient jamais).
Très agressifs, territoriaux, voire velléitaires, arrogants, 5 daleks peuvent se sentir capable de défaire une armée de Cybermen sans problème…

Il y a quelques « exceptions » au modèle dalek-de-base.

  • Leur empereur Davros qui connait très bien le Docteur. C’est lui qui a généré cette « race » particulière à base d’humains (si je me souviens bien).

  • Dalek Sek : un dalek avec une tête bien ridicule de poulpe à pattes courtes perché sur un corps humain, mais il était vraiment sympa (contrairement aux autres)

  • Une des récentes compagnes du Docteur a été… un Dalek mal « converti » (sa personnalité est restée intacte)

  • Des humains infectés par de la technologie dalek (appelés « pantins » ; dalek puppet en VO), en général ils sont morts, ils ont un oeil dalek au milieu du front, conservent une partie de leurs souvenirs humains mais doivent obéir aux injonctions.
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Les CYBERMEN

Ils sont une espèce fictive de robots cyborgs qui comptent parmi les ennemis les plus célèbres de la série de science-fiction anglaise Doctor Who . Les Cybermen sont des humanoïdes qui ont été améliorés cybernétiquement jusqu’à ne plus garder que quelques parties de leurs membres organiques originaux (dont particulièrement le squelette et le cerveau).

Leur apparence
Alors que les Daleks ont conservé une apparence à peu près identique au fil de toutes les saisons (y compris les plus anciennes), les cybermen ont davantage évolué « physiquement ». Le modèle le plus aisément identifiable du reboot est celui du premier plan sur la photo. Ceux du reboot de 2005 viennent en réalité d’un univers parallèle et ont un aspect encore plus robotique.

Leur personnalité (collective)
Même si les Cybermen se vantent de ne pas ressentir d’émotions humaines, ils ont montré à plusieurs reprises des émotions allant de la satisfaction à la colère durant leurs confrontations avec le Docteur (même si cela n’est visible que durant les épisodes des années 1980).

Dans la nouvelle série, les Cybermen provenant de la Terre parallèle gardent certains souvenirs de leur vie avant leur cyber-conversion. Ainsi dans l’épisode Cyberwoman de Torchwood, la conversion partielle de Lisa Hallet l’a rendue peu à peu folle, même après avoir transféré son esprit dans un corps humain. Dans Adieu Rose , Yvonne Hartman arrive à retenir certains éléments de sa personnalité même après avoir subi une cyber-conversion ; elle tue volontairement un groupe de Cybermen pour tenter de sauver son pays. On la voit pour la dernière fois en train de pleurer une sorte de substance huileuse noire. Dans le même épisode, le Cyber-Leader exprime sa frustration de voir les humains lui résister, même si, peu après, il critique le Docteur pour ses émotions qui le submergent. Dans l’épisode Le Règne des Cybermen, deuxième partie , le Docteur parvient à détruire les Cybermen en déconnectant leurs inhibiteurs d’émotions, ce qui leur permet de « voir » ce qu’ils sont devenus. Cette vision les fait soit tomber par terre d’horreur, soit les fait partiellement exploser.

A quoi sont-ils sensibles ?
Pas grand chose d’un point de vue humain. Ils semblent toutefois moins puissants que les Daleks qu’ils ont du mal à défaire. Capable d’électrocuter les gens en les touchant ou leurs bras se transforment en arme à feu. Leur nombre est faible et dépendant des humains qu’ils « transforment » pour les faire devenir des Cybermen. Les dernières versions sont, comme les Daleks, capables de se mettre à jour automatiquement, à distance et sans contact.

Catchphrase : delete !
Ce qui fait qu’une conversation entre cybermen et daleks donne : une interjection ininterrompue de « delete ! exterminate ! »

De l’avis des fans : Oswin Oswald et Dany Pink, respectivement le dalek et le cyberman est une histoire d’amour qui tient plus la route que Twilight.

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Les ZYGONS

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Les fans du reboot n’en ont jamais entendu parler et les découvrent quasiment à la toute fin de l’ère du 11e Docteur dans le célèbre (et assez fameux épisode fêtant les cinquante ans de la série « Le jour du Docteur »), mais les Zygons sont de « vieux » ennemis du Docteur, qu’il a déjà plusieurs fois rencontrés dans ce qu’on peut appeler « ses vies antérieures » de la première série.

Qui sont-ils ?
Originaires de la planète Zygor disparue depuis un bon bail, les Zygons sont des aliens humanoïdes, rose-orangé, recouverts de ventouses, ils possèdent un dard sur les bras leur permettant d’envoyer du venin.
Ce sont des métamorphes. Cette capacité n’est pas naturelle mais « technologique », elle leur permet d’emprunter la forme d’autres gens, mais la plupart du temps, il faut que la personne où l’animal qu’ils copient soit toujours vivant (et maintenu inconscient en stase). Autrement, ils reprennent leur forme originelle au bout de deux heures.

Personnalité… variable !
On sait peu de choses de leur culture si ce n’est qu’ils sont déjà nettement plus individualisés que les autres ennemis « ordinaires » du Docteur, robotisés, endoctrinés, tous identiques. Les Zygons ont des prénoms, et des personnalités.

Les Zygons sont organisés autour d’un Haut-commandement mais avec des personnalités distinctes, viennent… les dissensions et les désaccords. Il existe donc des factions « rebelles » parmi eux qui ont des visées politiques plus radicales (comme tous bons rebelles) et notamment celle de se débarrasser des humains (et de garder la Terre pour eux).

Très intelligents (comparés à d’autres), ils sont donc passés maîtres dans l’art de l’infiltration discrète et notamment en copiant des personnalités au pouvoir (comme la Reine Victoria). Ils se font passer sans problème pour des humains, se flattant souvent d’être indistinguables des « originaux ». Le 10e Docteur s’y laissera prendre en croyant embrasser la Reine Victoria…


On découvrira qu’il font partie de ces aliens… qui étaient déjà sur Terre mais on ne le savait pas ! :smiley:
Chassés de chez eux par différentes guerres (dont la Grande Guerre du Temps), la colonisation est vite devenue incontournable pour eux. Toutefois, lorsqu’ils sont arrivés sur Terre (en Écosse au 12e siècle), le niveau technologique ne leur semblait pas assez avancé et ils ont préféré se mettre en stase et attendre (plutôt que de se fatiguer à reconstruire une civilisation).

Dans le reboot, c’est surtout le 12e Docteur qui aura affaire à eux, à l’exception notable de tout ce qui se passe juste avant dans l’épisode du cinquantenaire avec le 10e et le 11e aux manettes. L’intervention du Docteur dans ces épisodes conduira à un processus de paix (menacé ultérieurement) autorisant les Zygons à rester sur Terre s’ils acceptent de se « fondre » dans la population locale, visuellement parlant.


et… Les SEIGNEURS DU TEMPS !


ici il s’agit de Rassilon (dans deux de ses incarnations), il représente le pouvoir suprême sur Gallifrey, la planète des Seigneurs du Temps.

En creusant un peu son histoire, il est à peu près l’équivalent de Davros pour les Daleks, c’est à dire celui qui a « créé » les Seigneurs du Temps. Un être virtuellement immortel possédant un pouvoir de régénération sans limite.

Ce serait lui qui aurait rendu possible le voyage dans le temps par l’exploitation d’une supernova devenue un trou noir (l’Oeil de l’Harmonie). Technologie qui a permis aux Gallifréens - dont il a pris le contrôle d’abord comme président, ensuite davantage comme un dictateur - d’acquérir leur statut et leur pouvoir dans l’univers.

Difficile à aborder pour les spectateurs du reboot, car les racines de son personnage plongent très loin dans la première série, Rassilon est complexe, souvent perçu comme un ennemi du Docteur ou en tous cas quelqu’un avec lequel il n’est pas d’accord. Même sans connaître tous les détails, intuitivement on comprend quand on le rencontre que le 1er Docteur ait voulu partir de chez lui (dans la première série) s’il n’était pas d’accord avec les mobiles et visées politiques de son gouvernement.

Dans le reboot, le 10e Docteur aura affaire à lui et découvrira que c’est Rassilon qui a rendu fou un autre seigneur du Temps très bien connu et ennemi du Docteur : le Maître (voir sa fiche).
Le 11e Docteur à la toute fin de sa vie, alors qu’il mourait de vieillesse, lui devra son tout nouveau jeu de 12 incarnations neuves (puisque Rassilon connaît le secret de l’immortalité). Rassilon a accordé ce vœu à Clara Oswald, par pur intérêt personnel, espérant sortir sa planète de l’isolement où elle avait été confinée depuis la Guerre du Temps.
Le 12e Docteur retrouvera sa planète et son peuple et devra arrêter de « fuir » pour prendre position face au chef du gouvernement devenu un tyran incontrôlable.

Le Maître

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De gauche à droite : le Professeur Yana (5e incarnation humaine du Maître, sans souvenir aucun qu’il ait jamais été un Seigneur du Temps, un homme bon et intelligent), puis « Harold Saxon » (6e incarnation du Maître, le nom d’emprunt sous lequel il est devenu premier ministre de Grande-Bretagne) et enfin « Missy » (7e incarnation).

L’ennemi intime
Le Docteur et le Maître (The Master) se connaissent depuis l’enfance. Ils ont même été amis. En réalité il s’agit des deux derniers Seigneurs du Temps en activité au moment du reboot. A l’origine, le personnage est clairement pour le Docteur un antagoniste équivalent à Moriarty pour Sherlock. Quelqu’un qui est vraiment capable de le challenger.

Sous la personnalité d’Harold Saxon
Le Maître est fantasque, cruel, charmeur, amusant, retors. Il possède un sens de l’humour et de la provocation bien particuliers, tue de sang-froid, semble s’ennuyer et se lasser vite de tout. Il a plusieurs fois tenté d’envahir la Terre, non parce que nous l’intéresserions mais parce qu’il connait le statut de la planète pour le Docteur. Son problème majeur est un étrange phénomène « d’acouphènes » (si l’on peut dire) qui l’oblige à entendre en permanence le son roulé de quatre coups (comme celui d’un battement de coeurs Seigneur du Temps) et qui agit certainement sur son humeur.

Sous la personnalité de Missy (diminutif de Mistress, soit Maîtresse)
La donne change. Bien qu’elle continue à exprimer le même côté extravagant et cruel, sans grande compassion envers les humains, Missy semble désireuse de retrouver l’amitié qu’elle avait autrefois avec le Docteur, et avoir « imprimé » qu’ils sont les deux derniers. A sa façon (pas toujours appropriée) elle essaie de l’aider et cherche sa rédemption et son pardon. Tout le reste lui importe peu. A ce titre, elle n’apparaît jamais très fiable, tant on a l’habitude d’un long passé de manipulateur/trice. Elle semble assez fière de sa condition féminine sur laquelle elle insiste en souhaitant se faire appeler « Dame du Temps » (Time Lady) au lieu de Time Lord.

A ma connaissance, le 13e Docteur même devenu femme, continue à se faire appeler « Le Docteur » (même s’il peut pester d’être en butte à un « sexisme » qu’il n’avait jamais eu à affronter avant).

Le Maître est considéré comme décédé quand ses deux dernières incarnations consécutives se sont tirées dessus en duel, empêchant toute régénération ultérieure.

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Mhh
Alors personne ne sait encore ce que cela veut dire, et les fans ont peur de s’emballer trop vite à cause de la mention « multimédia, multiplateforme » dans le communiqué de la BBC.
Toujours est-il qu’ils ont diffusé ça :

Le 8e, 9e et 10e Docteur réunis – avec Rose par dessus le marché ? Une toute nouvelle histoire ? Certainement pas une série (aucun doute à avoir), mais plutôt un « épisode spécial » comme la série en produit un ou deux par saison.

Si c’est un téléfilm, je pense que les fans vont s’évanouir. :smiley:

Mais combien de fois s’est-on déjà fait avoir par une affiche accrocheuse, qui ne concernait qu’une pièce audio ou une BD ? C’est là que « multimédia » fait son entrée flippante.

On sait que Chris Eccleston (Nine) a coupé les ponts avec la série. Cela fait craindre qu’il ne soit « pas vraiment là » mais comme une simple voix, ou dans une BD (absolument personne n’a envie de ça !!!)

Bref, c’est sorti il y 6 jours, ça spécule de partout. Évidemment, on n’a rien de solide.

Peut-être vin moyen de renflouer la franchise qui fait bien grise mine, en ressortant les plus aimés du placard. Les fans clament depuis des années que le 8e Docteur (Paul McGann) aurait dû avoir sa série rien qu’à lui (seulement un film et un caméo à son actif).

Bref, voilà quoi.

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Ouh… ça sent les aventures audio ça…

Selon le site Hitek :

C’est un crossover épique qui s’apprête à être lancé ! La BBC a annoncé ce mardi le lancement de Doctor Who : Time Lord Victorious, un nouveau crossover mutliplateforme. Cet évènement sera diffusé via différents supports comme des romans, des BD, des vinyls, des jeux ou encore des salles d’escape game.

Prévu pour septembre , l’évènement se déroulera sur douze semaines avec la sortie de plusieurs produits et l’organisation d’évènements qui s’étaleront jusqu’en janvier prochain.

Même si l’affiche a donc look extrêmement similaire – tagline (slogan) en haut, visuel, logo, titre… – à ceux de précédents épisodes spéciaux…

… on ne peut sans doute pas rêver d’un vrai épisode en plus… :sob:

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ouais, ouais, Forum, je sais que ça fait une paye qu’on n’a rien écrit là-dedans (enfin que JE n’ai rien écrit).

Cette série fait un effort particulier pour mettre – parfois pesamment à mon goût – tout ce qu’il faut pour ne se fermer à aucun public, particulièrement celui qui se sent sous-représenté, pour quelque motif que ce soit…

Je pose là ce visuel pour ne pas polluer la branche où l’on parle de l’écriture inclusive comme possible moyen d’asseoir un certain féminisme, je vais traduire maladroitement car l’anglais est tellement plus direct et clair :

:point_up_2: Ce personnage est l’ennemi intime et juré du Docteur (Le Maître) qui a toujours été masculin jusqu’alors. De par la force des choses, il a quand même changé de nom pour Missy = Mistress / Maîtresse.

Voici ce qu’elle répond quand on lui pose des questions embêtantes :

– Etes-vous un homme ou une femme ?
– Je suis un superméchant (c’est neutre en anglais « villain »)
– Quel est votre genre ?
– Maléfique
– D’accord mais vous avez quoi dans la culotte ?
– Armageddon

.

Les Seigneurs du Temps peuvent être homme ou femme au cours de leurs différentes vies (et c’est imprédictible…).
Histoire de ne vexer personne dans le public et de respecter les quotas, les incarnations 9, 10 et 11 sont probablement bi-sexuelles en termes d’orientation, tandis que leur mode de vie est asexuel. :smiley:

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… … … Je reste sans voix. :grin:

Et plus sérieusement,

… j’ai regardé récemment la glaçante série Years and Years (que j’ai adorée, au passage, et que je recommande), et je me faisais la réflexion que beaucoup de séries anglaises « respectent les quotas », comme tu dis, et que ça me semble toujours très naturel.

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Je pense que c’était ce qu’elle visait.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Missy, mais pas à cause de son genre, mais plutôt à cause de tout ce qu’elle représente en terme d’évolution du personnage du maître.

Je vais un peu spoiler, attention !

On a un personnage, Le Maître, qui est intimement lié au Docteur depuis avant sa première incarnation, et dont l’histoire est presque aussi longue que celle du Docteur, un peu comme les Daleks, même si eux sont devenus de plus en plus parodiques au fil des années, au point de ne devenir que des copies (ce qui est d’ailleurs toute leur intrigue de la saison 1 à la saison 5 du reboot, avec leur quête de la pureté et du renouveau, ce qui pourrait faire un super sujet de mémoire d’ailleurs, mais je m’égare.)

Le Maître a toujours eu une place à part dans l’univers de Doctor Who, puisqu’il jongle constamment entre son attirance vicérale pour le Docteur (pour Missy elle était presque sexuelle, avec énormément d’allusions, mais avant c’était d’avantage lié au fait que bien et mal s’attirent, il y a pas plus manichéen que leur relation) et l’envie de le tuer, et ça, depuis sa toute première apparition dans l’ancienne série. Il passe sans cesse d’ami à ennemi, avec une longue dégradation de leur relation qui s’est effectuée sous l’ère de Tennant, principalement, et c’est une première dans leur relation, cette fois-ci à cause du Docteur. Bah oui, désolé, si t’explose ma planète, moi aussi je te défonce un peu.

Avec Missy, on a un nouveau tournant dans leur relation, suite à leur union pour sauver Gallifrey avec le sacrifice du Maître, à la fin de la saison 4. Bien sûr, Missy est toujours dérangée (mais elle a vécu 1200 ans avec des tambours dans la tête aussi, ça n’aide pas à rester sain), mais ce qu’on remarque surtout c’est un arc de rédemption. Missy se rend utile. Missy essaie de se rattraper auprès du Docteur, et dans son dernier épisode, elle est confrontée à une vision entre ce qu’elle est devenue et ce qu’elle a été, avec le personnage du Maître.

Le coup de génie de Moffat (et god, il y en a peu, mais là il faut lui reconnaître ça), ça a été qu’au moment précis où Missy doit choisir entre la fuite et le Docteur, elle choisit le Docteur, et elle le paie de sa vie en se faisant tuer et rattraper par son passé, lui interdisant cette rédemption. C’est genre une des plus belles démonstration de rédemption tragique, ça renvoie des signaux ultra-forts, et renvoie surtout au fait que tout ce que le Maître a fait, depuis le début de la série, toute la haine qu’il a voué au Docteur, bah en fait, elle n’était pas tournée vers le Docteur mais vers ce qu’il emblématisait : la figure noble de Gallifrey qu’il a toujours détesté, aka Rassilon. Quand Missy a choisi le Docteur, elle a fait son deuil de sa planète, contrairement à son ancien elle qui vit dans le remord et la folie après avoir « détruit » Gallifrey par vengeance.

C’est un personnage bien plus complexe qu’il ne le laisse entendre, et il mériterait une analyse bien plus poussée, mais je trouve que c’est déjà un bon début de réflexion.

Quand à la nouvelle version sortie dans la dernière saison… Euh… Disons que pour l’instant elle n’existe pas, hein. Chibnall a fait tellement n’importe quoi avec le personnage que ça m’a questionnée sur s’il a bien compris les intentions de son prédécesseur. Mais bon, ça se rattrapait sur la fin, il y a encore de l’espoir. (et il a ramené Jack Harkness, donc ok, c’est pardonnable).

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Le 13ème Docteur a définitivement réembarqué sur le Tardis

Bob Baker, scénariste de nombreux épisodes de la série Doctor Who, est décédé hier à l’âge de 82 ans.

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Oh, quand j’ai vu ce titre j’ai cru que Whitaker re-signait pour une saison supplémentaire ! :sob:
J’ai un peu hâte d’avoir quelqu’un de nouveau qui me donne plus envie d’y revenir…

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Héhé,

Je ne sais pas s’il y a des fans qui aiment les petits coups de griffes. :stuck_out_tongue:
C’est une clownerie du web, mais je la mets là car j’ai conscience qu’il faut quand même bien connaître le fandom pour apprécier…

Cela s’inscrit dans le contexte des anniversaires de la série, fêtés tous les 10 ans. Là, on a le 60e anniversaire en vue…
Ces épisodes spéciaux en profitent pour faire revenir une ou plusieurs incarnations précédentes.

Je me suis écriée « ah les affreux ! » (à l’adresse de ceux qui ont composé très professionnellement cette fausse affiche du supposé 80e anniversaire) :point_down:

Le titre « L’après-midi du Docteur » (censé faire très 3e âge) fait référence à plusieurs épisodes du reboot où l’on trouve des titres composés sur ce modèle « Le/La … du Docteur » (ex : la nuit du Docteur, Le jour du Docteur. L’heure du Docteur)…

Vous seriez en droit de penser que les épisodes spéciaux sont baptisés par des stagiaires…

Cette affiche montre les acteurs du reboot très vieillis. Il manquera bien sûr le 14e et le 15e… :stuck_out_tongue_closed_eyes:

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What…? What ?!! WHAT !!!
Trois excellentes questions !

Je n’ose pas y croire.
Le 13e Docteur a donc si mal marché ?
Si ce n’est pas encore un leurre. Je reviens dans le fandom ! :heart_eyes::star_struck:


Edit : bah, j’avais raison ! :laughing:
Encore une entourloupe de la BBC ! Trois épisodes spéciaux seulement avec Catherine Tate (Donna).

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Avec les 60 ans, c’était couru d’avance ! Mais au moins ça fera trois épisodes à regarder :yum: Je saurais m’en satisfaire, d’autant plus que ça m’a donne envie de revoir 10 & 11 puis 12 :innocent:

Par contre j’applaudis les auto-références pour faire plaisir au fan avec seulement quelques mots ! :face_with_hand_over_mouth:

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Il va falloir attendre un an je suis dégoutée :smiling_face_with_tear:
La BBC nous a bien eu
J’ai trop hate de revoir le docteur de David Tennant et Donna et surtout hate de voir l’explication qu’ils vont nous donner pour leur retour!
Est ce que cette régénération va être à courte durée? Dans quel circonstance on va avoir le 15e docteur?
J’espère revoir aussi le 11, 12 et 13! Le 9e j’y crois pas trop…

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J’ai regardé un petit trailer sur la fin du 13e Docteur (encore sur Facebook Watch), juste avant sa régénération.
On y voit plusieurs versions : le 1, le 5 je crois, le 6 et le 8 !

:warning: :warning: si vous craignez les spoilers, pire que ce qu’on vient de dire plus haut, ne regardez pas la vidéo :point_down:
– mais bon courage pour ne pas être tenté de voir David enchainer les « what ». Monsieur cent mille « what » :smiley:

J’ai rien compris à l’affaire, mais au bout du bout, pouf ! « Tenny » réapparait (avec une bonne vieille référence, en effet) :smiley:
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Quelques épisodes spéciaux ont déjà été jetés entre deux, quand Matt Smith allait prendre la relève. On a eu 4 spéciaux à la fin de la S4, le temps d’attendre le 11e Docteur.
Ici, la situation semble se répéter.

Oui la régénération sera de courte durée.
Mais pourquoi « Ten » est-il revenu ? Que se passe-t-il ? Va falloir débrouiller tout ça.

La vraie bonne nouvelle (pour autant qu’il fasse plus de 3 épisodes) c’est que le showrunner Russel T. Davies, l’artisan du reboot (saisons 1 à 4), rempile…

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