Comment créer le complot dans un récit et comment le réussir?

Bonjour à tous,
Dans nombre d’oeuvres populaires mainstream et autres, une notion revient souvent et même pratiquement tout le temps dans les plans de l’antagoniste principal, quel que soit son but (vengeance, prise du pouvoir, assassinat de rivaux…) que ce soit du harry potter, naruto, voir dans les films : tous les marvels, les film DC et en particulier si vous êtes fan de film d’espionnages grand spectacles (mais pas que) tel que les « missions impossibles » les films type « Jack Reacher »-« Jason Bourne » et autres films d’actions de ce genre mais on peut citer aussi les séries tel que « homeland »,« Treadstone » (sur amazon prime), « Game of Thrones », « Jack Ryan » et j’en passe, il y en a à la pelle…

Cette notion est celle du complot, ou plus généralement de l’avancée des actions, plans de l’antagoniste dans l’ombre, inconnue des protagonistes.
Ca, c’est l’aspect général de la chose, il est depuis très longtemps admis que dans un récit de fiction avec un antagoniste et un protagoniste: l’un comme l’autre et en particulier l’antagoniste, se doit de cacher ses plans aux héro pour des raisons évidentes dans le récit (la réalisation du plan entre autres qui serait évidement compromis si le héro avait vent de la chose, le méchant ne va pas se peindre une grosse cible dans le dos non plus…ce serait crédible dans de la satire ou de la parodie mais dans un sujet traitant sérieusement son récit, c’est bien peu probable à moins que cela fasse partie d’une subtilité quelconque selon moi= il peut aussi dévoiler des détails pour déstabiliser le héro entre autres mais j’y reviendrais en temps voulu.)

La notion de « secret » concernant le méchant est bien sur en grande partie à la cause du succès de son plan, de ses intentions envers le héro et plus généralement concernant le lecteur/spectateur…de la réussite de l’œuvre dans l’impact qu’elle veut avoir vis à vis de ces derniers : nous aimons êtres surpris, nous ressentons un sentiment bien plus fort émotionnellement quand nous en savons peu sur les plans de l’antagoniste tout en sachant qu’il iront frontalement contre ceux du protagoniste et le choc de la révélation est très efficace pour captiver le lecteur/spectateur voir créer des scènes/moments cultes que ce soit dans l’histoire réelle ou fictionnelle des œuvres crées par l’homme.

Citons par exemple, dans l’histoire, l’assassinat de Jules César: grand empereur romain, le plus célèbre de tous qui ne se doutait de rien un matin en se rendant à une réunion de sénateurs Romains et serait poignardé de dizaines de coups de couteaux lorsqu’il sera seul, confronté à la conjuration.
Le plus tragique étant que son propre fils, Brutus, l’ai poignardé : de là fut prononcé l’une des phrases les plus connu de l’histoire (bien que contesté dans son authenticité) "Tu quoque mi fili !" (Toi aussi mon fils !)
La chute d’un empereur légendaire tout en tragique…belle scène de théâtre pour un récit épique qui transcende les siècles et les générations…cet homme qui ne se doutait de rien fut frappé par le destin, dans sa grandeur, il prononce une phrase resté dans l’histoire tandis que son propre fils lui porte le coup de grâce…belle scène n’est ce pas ? Cet instant de « révélation » ou de « passage à l’action » du complot en acte concret, cette actions soudaine que personne ne vis venir…voila qui fait un récit fort, riche et qui se conclue en apothéose et que ce dernier soit à la vue de tous ou dans l’ombre.

Certes c’est très impressionnant, mais restons dans le sujet du complot en lui même et non de sa conclusion, bien que la conclusion soit la cerise sur le gâteau: Je vais ici vous faire une description le plus détaillé possible de comment réussir à créer(élément qui va/peut déclencher le complot et les motivations de l’antagoniste à y prendre part (qu’il soit aux commandes du complot ou simplement qu’il s’en serve pour arriver à ses fins etc…j’étudierais le max de possibilités) monter (logistique sur la durée, la manière de corrompre, (qui quoi comment, l’un des objectif étant d’avoir dans la poche, des dirigeants hauts placés par exemple), infiltrer ou garder le secret, utilisation de codes spéciaux (language des signes etc…) accomplir (le passage à l’acte, le lieu, comment tous les facteurs peuvent influer en négatif comme en positif sur l’accomplissement du complot, sa réussite ou non) et bien sur, les conséquences (sur le héro, l’antagoniste, le monde si le complot à une dimension internationale…)
Je partirais de l’exemple le plus simple et innocent (l’enfant voulant se venger de son frère/ sa soeur en cherchant un moyen qu’il se fasse punir pour un acte qu’il à pas commis ) au plus extrême ( le règne d’une entité maléfique sur un univers entier par exemple)

Je me base pour cela sur des centaines et centaines d’études (certes en surface comparé à des experts du sujet mais j’ouvre toutes les pistes à explorer) sur la géopolitique du monde, en particulier de la seconde guerre mondiale à nos jours, l’étude des opérations clandestines des services secrets de tous pays, en particulier CIA américaine, experte de la chose durant les époque tel que la guerre froide (je me base sur des livres de témoignages d’opération, de quelques docs déclassifié authentiques, quelques livres de fictions (n’oublions pas que nous voulons créer de la fiction, non faire spécialement un cour d’histoire de la réalité), l’espionnage (comme représenté dans la culture pop et aussi dans la réalité, les méthodes employées et comment chaque pièce du puzzle contribue à la réalisation de l’événement en question.),
les opérations spéciales militaires (forces spéciales) dont j’étudie beaucoup les coulisses et dans cette lignée, les assassinats sur commande (tueurs à gages, mercenaires…),
les compromis de hautes personnalités (les hommes politiques avec par exemple, la mafia pour intimider l’autre ect…) je me baserais ici sur, entre autres, les yakuzas (mafia dont j’ai le plus de connaissance à l’heure actuelle mais pas d’inquiétude, je me penche sur les mafias américaines, russes chinoises et autres pour varier)
le chantage et autre moyen de pression.
Etc etc…
Il y a beaucoup, BEAUCOUP à dire, je préviens également que ceci reste ma version étayé par mes expériences personnelles et mes études personnelles du sujet, libre à vous d’adhérer ou non et surtout, d’apporter de l’eau au moulin.

Vu que c’est un sujet très vaste, je l’implémenterais au fur et à mesure de chapitres et d’exemples donc ce message sera de nombreuses fois modifié avec du texte supplémentaire: restez à la page si cela vous intéresse :slight_smile:

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Voici en substance, le sommaire de cet immense réflexion:

Introduction:-le secret= le Pourquoi et le comment .
-
Partie 1: Le contexte
-Dans quel monde/contexte se situe l’action ?
-Qui en sera l’instigateur ou les instigateurs/ si l’antagoniste n’est pas l’instigateur, quel rôle aura t’il ? (lien avec partie précédente) Est/sont t’il(s) lié(s) ou non au héro au début de l’histoire ?(si non, il le sera forcément à partir du moment ou le héro s’opposera à lui) Si oui, de prêt (un ami proche qu’il voit souvent…) ou de loin ? (Il fut le meilleur ami du héro et ne se sont pas vu depuis un long moment/ il est par exemple, le patron d’une grosse boite qui emploie le héro)
- Son/ses objectif(s) à atteindre avec le complot.
- Les Motivations
Partie 2: Préparation:
-De quel moyens de départ dispose l’antagoniste ? (est t’il riche ? intelligent ? entouré de personnes compétentes ?..)
-Les taches à accomplir pour y arriver (exemples)
-Comment se prépare t’il ? (Corruption ? « nettoyage » des rivaux ? Sabotage ? Achat de matériel ?..)
Partie 3: mise en œuvre « finale » ,

  • Quel sera l’acte final, comment le présenter ? le pourquoi et le comment.
    Partie 4: Conséquences
    -Les conséquences sur le monde /le protagoniste/l’antagoniste.
    -Et après ? Qu’en retenir ?
    Partie 5 : Exemples résumés

Je préviens une nouvelle fois que des ajouts et des modifications peuvent subvenir, la suppression d’éléments est peu probable.

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Introduction: Le secret=notion centrale du complot.

Cela s’apparente forcément à du défonçage de portes ouvertes mais bien sûr, selon sa propre définition, le complot doit être caché, doit relever de l’obscur, du non-dit, de l’inavouable bien souvent car s’opposant à un ordre établi ou bien, et je le développerais par la suite, le serve d’une quelconque façon.

Le complot en général, se rapporte à une faible masse d’individus qui sont les instigateurs, les têtes pensantes, bref les tireurs de ficelles…c’est souvent une minorité de personnes contre une majorité « endormie » ou « passive » et quand il y a opposition au complot, c’est souvent une autre minorité de « résistants » qui s’opposent au comploteurs. La fameuse « masse/majorité endormie » est un facteur indispensable dans ne serait ce que la conceptualisation d’un complot : car si la majorité est au courant d’un complot qui d’évidence, ne la sert pas, elle s’opposera à elle ou fera pression pour s’opposer à elle.(et dans ce genre de cas, le complot serait révélé et n’en serait plus un)

Les facteurs indispensables pour les protagonistes du complot, c’est soit de rester constamment dans l’ombre, dicter les ordres et faire faire les basses œuvres à leurs sous-fifres (et dans ce cas là, cela implique des moyens, du pouvoir mais aussi une forme de lâcheté ou d’impossibilité quelconque d’apparaitre même sous faux nom, masqué quoique ce soit au yeux de quiconque = l’exemple de Ben Laden vers la fin de sa vie ou de l’antagoniste de watch dog que l’on découvre à la fin gravement malade et affaibli…)
Soit d’agir masqués avec faux noms, fausse identité, de profiter d’une impunité etc…: les exemples sont légion dans les films James Bond et bien sur, la partie sera développé.

Sachez que le complot est un terme négatif par nature en lien avec des mots comme la lâcheté, l’hypocrisie, la psychopathie,l’antipathie etc… , ceux qui en ont recourt sont majoritairement mauvais et s’opposent si non à la majorité d’un peuple, à un ordre contre lequel ils s’opposent par idéologie ou pour tout autre raison mais en tout cas, il sont dans une position « inconfortable » ou plutot « intenable » pour leur logiciel de pensée…et ce peu importe l’avis des autres.
Un complot peu bien sûr avoir des connotations positives mais le mot « complot » n’est probablement pas le plus approprié pour des actions positives (le terme résistance/révolution est souvent beaucoup plus à connotation positive à la vue des événements de l’histoire humaine)

PS: Un de mes conseil concernant l’utilisation de certains mot est l’étude de l’histoire: le complot est quasi majoritairement affilié au renversement d’états, de personnes (vertueuses ou non peu importe)…bref, c’est un mot a consonance négative.
La résistance peut en revanche, rappeler une opposition entre un dominant et un dominé, entre un oppresseur et un oppressé et souvent, l’oppressé est en position d’infériorité en tout point. c’est un mot plus positif dans les grandes lignes à mon avis (prenez la résistance en France durant les années 40-45 face à l’envahisseur allemand)