Ah oui, j’ai remarqué ça parce que sur un certain fandom, le nombre total de fics est descendu de 99 à 98, ce qui veut dire qu’il me reste encore deux fics au lieu d’une à écrire pour atteindre 100, je suis frustration.
Puisque c’est comme ça je retourne jouer avec mon pélican.
Eh bien moi il m’arrive d’écrire des trucs qui ne me plaisent pas. Les retours dans ce cas-là nécessitent… un certain détachement. Mais j’ai heureusement beaucoup progressé sur la question.
Ce qui peut arriver, certes. Mais perso, je fais simple, je publie carrément pas ou je suppirme, car quoi qu’on me dise, ça me plait pas xD (il m’est arrivé de supprimer une fanfic malgré les commentaires positives !)
Je faisais ça il y a 10 ans mais j’ai arrêté. Ça gêne les gens qui ont fait une recommandation dessus, en général.
Et puis il faut bien distinguer le côté subjectif du côté objectif. Ce n’est pas parce que ça ne me plaît pas (d’un point de vue subjectif) que je ne trouve pas le texte objectivement bon (d’un point de vue technique). Donc s’il est bon techniquement, subjectivement il peut plaire à d’autres…
Je suis entièrement d’accord avec toi. L’essentiel est que cela nous plaise à nous avant de plaire aux autres. Je pense que si c’est le cas, effectivement, on aura moins de mal à encaisser des commentaires et on aura moins peur d’en avoir. Je pense qu’on revient à la question de la confiance en soi évoquée par @a_pro_dreamer. On peut aimer écrire, mais ne pas aimer ce que l’on écrit.
Je suis aussi d’accord avec ça. Parce que ce qu’on écrit aujourd’hui, sera moins bien que demain. L’écriture fait que l’on progresse tous les jours. Les textes ont moins de fautes, des tournures plus jolies, un contenu plus profond… Bref, ils sont meilleurs. Aussi, relire des anciens textes ça fait toujours drôle de se dire: J’ai écris ça? Et pire encore je l’ai publié? Et de ce fait sur ceux là les commentaire sont un peu plus anxiogène ! Pourtant, il faut savoir s’en détacher et se dire: oui effectievment ce texte n’est pas le meilleur que j’ai pu faire. Mais un texte est-ce que ce texte devient "mauvais " pour autant? Je ne pense pas. Car il aura des lecteurs à qui cela va plaire, et c’est ça le plus important finalement.
Je ne pense pas que le fait de ne pas vouloir de commentaire soit orgueilleux. Au contraire, cela cache probablement de la peur, ou au pire, du désintérêt. C’est peut être juste se dire: J’ai fais au mieux de mes capacités actuelles pour ce texte. Si cela plait tant mieux, si cela ne plait pas tant pis. Lisez le si vous le souhaitez, mais je ne veux pas avoir de retour car j’ai besoin de me concentrer sur mon oeuvre suivante.
en tout cas, personnellement, des retours me font toujours plaisir surtout quand ils sont positifs. Cela boost l’égo, et on se sent galvanisé !
Oui alors ça c’est le syndrome des « vieilles fics », même si je ne serais pas aussi catégorique (demain il me sera toujours possible de me vautrer sur un texte qui sera donc moins bien qu’aujourd’hui - ou d’être plus laxiste dans sa rédaction, ce qui m’arrive fréquemment). Mais bon, pour ma part, la fic plus symptomatique de ce cas de figure c’est Stargate Arcadia, qui me plait mais qui est techniquement médiocre. J’évite de m’en approcher.
En revanche ce que je suis également capable de faire, c’est d’écrire une fic qui ne me plaît pas - au moment où je l’écris, pas après coup une fois qu’on se relit.
La plus symptomatique de ce cas de figure-ci, c’est Zweisamkeit. J’ai conçu son scénario en sachant que je n’aimerai pas, je l’ai écrite et je n’ai pas aimé, je l’ai terminée et je ne l’aime toujours pas. Mais elle est techniquement très bonne.
Après c’est clair que ça nécessite de s’accrocher sur un scénario qu’on n’aime pas, ce qui demande une certaine ténacité. Et d’autres objectifs également.
Là par contre, je te tire mon chapeau. Personnellement, je serais incapable d’écrire une fiction qui ne me plait pas ! Je ne pourrais pas trouver la motivation d’y consacrer du temps si le scénario ne me plait pas. Je trouve ça incroyable de réussir à produire quelque chose de bien sans pour autant aimer ce que l’on a fait !