Aujourd’hui un mot qui sent la peur :
Et au risque de faire de la promo, j’irais même jusqu’à dire que ça sent… La somme de toutes les peurs ! Particulièrement dans un jardin maléfique.
Aujourd’hui un mot qui sent la peur :
Et au risque de faire de la promo, j’irais même jusqu’à dire que ça sent… La somme de toutes les peurs ! Particulièrement dans un jardin maléfique.
Voilà un vieux mot multiforme !
Ah ! Chouette !
Voilà un mot dont je n’ai jamais entendu parler ! Et pour aucune de ses significations. C’est remarquable !
En tous cas en français, car je connaissais le custody anglais.
J’adore les exemples en vieux françois, mais pour m’ôter un doute, les cuvellettes, c’est des petites cuillères ?
On dirait que « sous la custode » pour dire « en secret » est proche de « sous le manteau ».
Elle refilait sous le manteau des maquettes gratuites que d’autres auraient vendu à prix d’or.
J’ai cherché : peut-être des petits récipients (coupelles ?) ou des cuillères.
J’ai trouvé dans un dictionnaire des termes de l’oeuvre de Froissart :
Alors je ne sais pas.
Grrr.
Je viens de chercher aussi, j’ai également trouvé « petite cuve » pour cuvele.
Dans ce lien, il est donné « cupella » comme origine de « cuvele » donc je penche pour « des petites coupelles en argent ». Vu le matériau, ça doit servir pour la table.
Les autres exemples sont moins chics et évoquent sans doute quelque chose comme des pots, des seaux, des brocs…
Hasard du Godefroy, la cuvelle voisine avec le custot !
En week-end chez mes parents, fête des pères oblige, j’ai suivi Tout le monde veut prendre sa place et découvert un nouveau verbe :
HONNIR (v. transitif) : couvrir de honte, mépriser.
ou plus précisément, selon le CNRTL : Désigner quelqu’un, quelque chose comme méprisable et condamnable en tant que transgressant une norme éthique ou une convenance ou s’y opposant.
…est un adage qui apparait souvent associé à la représentation héraldique du Royaume Uni de Grande Bretagne.
Le choix de la jarretière rappelle les aventures de Sire Gauvain et du Chevalier Vert, confronté à une ceinture aux sous-entendus érotiques. Il ne serait pas étonnant que ce choix soit assumé en écho à l’ordre de la Table Ronde.
Mais ce nom dérive d’un incident assez romanesque, à l’historicité controversée :
Lors d’un bal qui se tenait à Calais pour célébrer la chute de la cité après la bataille de Crécy, le roi dansait avec une jeune femme d’une grande beauté. Les historiens débattent entre Jeanne du Kent, sa cousine et belle-fille, et la maîtresse royale Catherine Grandison, la comtesse de Salisbury.
Toute à la pavane, la danseuse perdit une de ses jarretières qui lui tomba à la cheville, ce que remarquèrent immédiatement les courtisans.
Un chuchotement moqueur parcourut la foule, tous les yeux se tournèrent vers le couple humilié, personne ne sachant comment réagir à cette situation un peu scandaleuse et non prévue par l’étiquette, et chacun guettant comme Roi et Dame allaient se tirer de ce mauvais pas.
Mais le roi se semblait pas gêné le moins du monde. Il rattacha lui-même la jarretière à sa propre jambe (comme le font encore les membres de l’Ordre de la jarretière) en s’écriant : "Honi soit qui mal y pense. Tel qui s’en rit aujourd’hui, s’honorera de la porter !"
Cet acte d’élégante courtoisie, cette déférence aristocratique envers les femmes, étaient prisés dans les cours d’Europe occidentale de l’époque. De là découlerait l’obligation des membres de l’Ordre de la Jarretière de protéger les personnes en détresse.
Cette devise est de portée générale mais elle n’a pas manqué, à l’époque, d’être interprétée comme une menace envers quiconque s’opposerait aux prétentions d’Edouard III à la couronne de France.
En français moderne, on utilise cet adage (modernisé en « honni » avec 2 n, WeasleyBlack ci-dessous a raison) pour insinuer l’existence d’intentions cachées ou d’un conflit d’intérêts. … Perfide Albion ? …
Tiens, j’avais cru faire une faute, mais il semblerait que la langue évoluant, le verbe a pris un second « n »…
C’est décidément ma journée pour découvrir de nouveaux mots !
Voici à présent le terme avunculaire ou avonculaire relatif à la tante ou à l’oncle.
Ainsi on peut dire d’une femme qui te parle d’un ton avunculaire, si tu trouves que son ton pourrait être un ton tendre comme lorsque parle ta tante… après à voir si toutes les tantes et tous les oncles ont un ton tendre.
Exemple : « Nous passâmes, Sivry et moi, une agréable semaine sous le modeste toit avonculaire » . Verlaine, Confessions,1895
Voilà un vieux mot comme je les aime, apparu vers le 13ème siècle.
Ah que voilà un superbe mot qui laisserait nos lecteurs, en effet, dans un profond désarroi.
La dernière fois que je l’ai entendu c’était :
Arroi, arroi, je t’achète tes raps en dinars
Non, je veux des dollars car je m’appelle Solaar
Et vous allez probablement me faire « bouge de là » (parce que l’othographe n’est pas la bonne et parce que personne ne sait plus qui est ce Solaar).
.
Plus sérieusement j’ai eu envie de rechercher la définition de l’espagnol arroyo mais il ne semble pas cousiner du tout. Il joue dans le registre fluvial avec des significations comme ruisseau, rivière, fleuve, voire chenal, bref tout ce qui pourrait être de l’ordre du courant d’eau.
Ces deux termes sont issus du verbe ancien français manoir ou maneir (du latin manere, demeurer un certain temps), qui peut signifier demeurer dans ses deux acceptions :
Cette racine subsiste de nos jours dans permanence ou rémanence.
Elle a également donné le remain anglais, de re-, qui indique la répétition ou le retour et maneir, rester.
Voilà un mot qui n’a pas bougé depuis le 16ème siècle et qui semble sans antécédant latin ou germanique !
Vous le connaissez sûrement, mais je trouve qu’il mérite sa place ici, sa sonorité exprime assez naturellement l’esprit retors et tenace…
Je rajouterai que les Québécois utilisent le verbe chicaner si j’en crois mes souvenirs. On est dans le registre de l’ergotage et de la dispute. « Arrête donc de chicaner ».
Coucou,
Je connaissais plutôt l’adjectif que le nom commun : un esprit chicaneur → qui a tendance à chercher la petite bête, à s’arc-bouter sur des détails (jugés par d’autres) de peu d’importance (et puis en plus chronophages).
C’est un peu différent du perfectionniste qui lui aussi porte une grande attention aux détails.
Dans les deux cas, tous les autres autour considèrent très souvent que ça ralentit considérablement le mouvement, en étant contraire à l’efficacité. (Voir aussi : le principe de Pareto).
En tant que fanfiqueuse, je ne respecte pas le principe de Pareto, en consacrant trop de temps à vouloir rendre le texte parfait.
En tant que correctrice, il est probable que les corrigés me trouvent chicaneuse.
Ah je connaissais la chicane québécoise, comme l’a précisé @ensorceleurisee, mais pas le terme français je me coucherai moins bête ce soir, merci ^^
Un mot que j’ai découvert dans un livre et que j’aime bien utiliser maintenant:
godon: (péjoratif) Anglais
Vient du juron anglais (God Dam).
Utilisé dès le moyen-âge.
Peut s’utiliser comme nom (On va battre les godons!!!) ou comme adjectif (Typiquement une ruse godonne).
Source : Les Étymologies surprises de René Garrus.