Tiens, je vais m’y coller !
Avant de commencer, je dois te dire que je ne connais strictement rien à l’univers Conjuring, et donc je lis ça comme une fiction originale. Je ne peux pas voir si c’est fidèle à l’univers en question ou s’il s’y trouverait des explications.
Tu as choisi de peindre un moment d’émotion concernant deux personnages.
Avec peu plus d’attention et une seconde relecture j’ai mieux perçu le mouvement de balancier (je ne sais pas comment le qualifier mieux) que tu as inséré : le personnage mélancolique le plus « bavard » n’est pas celui est à l’écran.
C’est une construction intéressante.
Dans la lettre, la façon dont l’expéditeur s’adresse au destinataire, n’est pas complètement naturelle quand il fait une description ultraprécise et minutieuse de la tenue qu’il portait – de la tête aux pieds.
Le souvenir est sans doute important et peut-être veux-tu montrer par ce biais (la fixation sur des détails nombreux) combien il l’est.
En tant que lectrice qui reçoit le texte, je ne peux m’empêcher de comparer pour voir si j’arrive à entrer en empathie. En ce qui me concerne, je n’ai pas le souvenir de ce que je portais il y a quinze jours… Et sur les événements importants de ma vie, je peux me souvenir de ce que j’ai ressenti, mais pas des vêtements !!
Si tu peux faire ça, bravo ! Mais du coup pour moi, ce passage ne résonne pas comme plausible.
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Après, mes seules remarques porteront sur la forme de ton chapitre. C’est-à-dire tout ce qui ne concerne pas son contenu.
Les lecteurs (de livres plus que de fanfictions sur écran) sont habitués à certains « codes » visuels.
Par exemple, tu as bien compris que le contenu de la lettre est en valeur grâce à de l’italique. C’est une convention courante.
Ce qui perturbe, c’est que certaines parties de cette lettre ne soient pas en italique.
On pense toujours que ce que l’auteur fait est volontaire.
Que si c’est en texte normal, ce n’est pas une erreur mais une intention précise…
Du coup on s’arrête, on essaie de piger, on n’y arrive pas, et on a perdu 2 ou 3 minutes là-dessus.
Sur tout ton texte, pour qu’il soit plus accueillant et qu’on a accède plus facilement et directement à l’histoire que tu veux raconter, il faudrait que tu apportes plus de soin à la grammaire et aux accords d’abord, et à la ponctuation, ce serait un plus. C’est le point prioritaire.
Ton premier chapitre comporte un grand nombre de fautes de conjugaison mais tu as du mal avec la déclinaison des verbes et surtout les homophones, ces sons qui se ressemblent quand on les entend mais qui ne s’écrivent pas du tout pareil. Tu écris les participes passés -er quand il faudrait un -é.
Tu l’avais appeler → tu l’avais appelé
l’a tu dresser → l’as-tu dressé
un grand vide c’est installer en moi, → un grand vide s’est installé
voudrez tu que → voudrais-tu que
etc… etc…
Il te faut une grosse révision à ce niveau.
C’est « distrayant » dans le mauvais sens du terme. On regarde ces erreurs au lieu de lire, alors c’est important d’aider tes lecteurs.
Certains sites proposent des corrections (gratuites) en ligne. Ce n’est pas le Pérou, parfois ils ne proposent pas des suggestions judicieuses ou oublilent des fautes, mais ils peuvent déjà éliminer un certain nombre de problèmes.
exemple chez Bonpatron :
Sur la dernière ligne, le site laisse quand même des fautes (il devrait y avoir de bonnes joues, saupoudrées), « chaude larmes » est resté alors qu’il aurait fallu un pluriel : chaudes larmes.
Bien sûr, il ne se contente pas de surligner, il y a des explications plus bas dans la fenêtre, et que je n’ai pas capturées.
Ce peut être une bonne première solution car je ne te cache pas que lorsque quelqu’un fait beaucoup de fautes, un correcteur humain a l’impression qu’il y aurait beaucoup trop à faire et sera découragé (il a une vie) 
Qu’en penses-tu ?