Le fandom est 13e… 
Mass Effect mange la poussière de ses roues, avec Fire Emblem et Assassin’s Creed.
Sonic ferait bien d’accélérer… mais il faut bien encore 4-5 fics…
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Salut la communauté 
(Oui je ne suis jamais loin).
Quelques petites questions (deux pour être précis):
-Le côté mystique est il inévitable, ou avons nous la possibilité de se focaliser simplement sur la religion (et le rapport à la religion)?
-Y a t’il possibilité d’ajouter la fandom Lucky Luke ? (J’ai l’impression de ne pas pouvoir entamer ne serait ce qu’un brouillon 
)
Je vais tenter un petit texte (une fanfic éclair comme pour ma « Freddy »), mais je ne promets rien, a chaque fois que j’annonce je n’arrive a rien
Bref, thème très intéressant et presque frais j’ai envie de dire (ça change 
).
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Hello,
j’adore les discussions philo au petit-déjeuner.
Qu’est-ce que recouvre la notion de sacré pour toi ? Quelle serait ta définition ? J’ai peut-être plus vite fait de te poser cette question directement.
Et puisque tu les opposes, que serait « mystique » ?
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Je pense qu’il associe plutôt le sacré et le mystique, au contraire. Mais qu’il demande s’il peut parler factuellement de religion sans pour autant « mystifier » le texte dans la forme. Quelque chose de moins spirituel.
(J’adore les discussions philosophiques dans la voiture)
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@OldGirlNoraArlani @fulmineo
Je pensais être limpide pourtant la religion et les lieux de culte ont plusieurs fonctions, plusieurs aspects et plusieurs buts.
Il y a plusieurs aspects dans le rapport à la religion : social, intime, mystique…
La façon dont est vendu ce nouveau défi semble plutôt évoquer le fantastique et la magie. Ma question était donc de savoir si il fallait se focaliser sur ce qu’inspire le lieu et la religion (en sachant que même là il y a toujours une notion « mystique » et cérémonial)? Ou l’aspect « magique »
et fantastique est il inévitable ?
(En sachant que le simple fait de respecter ce qui est sacré pour les autres peut être déjà une démarche sacrée en elle même)
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Définition de « sacré » dans le CNRTL :
https://www.cnrtl.fr/definition/sacré//2
De mémoire, un lieu sacré n’est pas synonyme de lieu de culte en fait, tout dépend de la culture dont on parle. Un lieu de culte peut-être sacré, un lieu sacré peut-être un lieu de culte, mais les deux ne sont pas synonyme.
Quand on travaille sur le monde romain, il y a toujours quelqu’un pour venir vous pourrir la vie avec les questions sur « ah nan mais qu’est-ce que c’est qu’un sanctuaire ? » « qu’est-ce que c’est qu’un lieu de culte ? » « qu’est-ce qui peut vous permettre d’affirmer que cette zone / ce lieu est sacré ? »
Je pourrais être vulgaire et dire que c’est de la branlette intellectuelle, mais comme ça touche à la spiritualité et à des civilisations disparues, ce sont en effet des questions épineuses et dont les réponses ne sont pas absolues, d’où le fait qu’on en discute encore.
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Pour le résumer en très gros :
La religion, c’est plus un ensemble de règles et de cultes qui relient, au sens étymologique du terme, les fidèles et Dieu ou le dieu. Mais pas que, bien sûr la religion a plusieurs acceptions, c’est bien plus complexe que ça.
La mystique, c’est un rapport plus personnel à la divinité, qui se passe des prescriptions religieuses, ou les suit comme elle l’entend. Là encore, c’est plus complexe que ça, bien sûr.
Pas pour rien que les mystiques monothéistes, chrétiens ou musulmans, ont été persécutés par leurs pairs et le sont toujours plus ou moins à notre époque. Ayant été plus ou moins attirée par une voie mystique pagano-chrétienne moi-même, le nombre de fois où je me suis fait traiter d’hérétique par des catholiques bon teint, et où on m’a même fait comprendre que ma place était sur le bûcher comme les hérétiques gnostiques du Ier siècle, je les compte plus…
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Je pense que « Meurtre dans la cathédrale » est un bon exemple de fanfiction dans le thème du défi. 
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Et une expérience mysthique n’a pas forcement lieu dans un lieu sacré… 
En gros, tout est faisable, non ?
Enfin, votre discussion me rappelle des souvenirs d’histoire des religions.
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Y a des gens qui n’ont vraiment rien de mieux à faire de leurs journées…
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Je te jure que c’est vrai, et je venais en paix, mais je me faisais attaquer quand même… Je ne fréquente plus ces personnes heureusement. Mais ça allait très loin. Et je n’étais pas leur seule cible. Enfin bref !
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Au départ j’ai pensé faire un truc autour du kwik e mart dans les Simpson.
En fait ça dépend aussi de celui qui visite: Duke Nukem dans un strip-club, Sheldon dans un magasin de comics, Flanders un dimanche matin…
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Ne le sois pas, ce serait sympa, merci. 
.
En ce qui concerne la religion, c’est en général un sujet bien savonneux et qui suscite beaucoup de crispation, surtout quand il est question des trois religions du Livre.
C’est pour ça que mon post de présentation laisse entendre une dimension peut-être plus mystique ou surnaturelle. (Magique, je ne sais pas).
Ce que je sais c’est qu’il est question d’un lieu qui n’est pas profane, et traite-moi d’affreuse rabat-joie coincée, si je dis que non, définitivement, un club de strip-tease n’est pas un lieu sacré…
Le pire, c’est que comme je suis vaguement cultivée, je suis obligée d’être honnête – au moins avec moi-même – en me faisant remarquer que si ton gars est un babylonien qui met les pieds dans un temple d’Ishtar, un judéen dans un sanctuaire de Baal et Astarté, si on trouve le bon fandom, on va se retrouver avec une fic qui va rentrer dans le scope.
A mon sens, utiliser un lieu profane en l’appelant sacré, c’est contourner le sujet. Si tu ne peux pas faire mieux, cela m’étonnerait de toi.
PS : pour moi la boutique de comics n’est pas un lieu sacré pour Sheldon mais bien un lieu de culte où il pénètre régulièrement, fréquemment, comme en terrain conquis et qui fait partie de son quotidien.
La passerelle de l’Enterprise, ça, ce serait un lieu sacré.
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En fait dans le contexte du défi, la boutique de comics ou le club de strip-tease ont en effet volontiers un caractère profane.
Et devinez quoi ? Profane vient du latin « profanus » qui signifie « devant le temple » (temple ici au sens de lieu consacré, le fanum). C’est un terme qui désigne ceux qui ne sont pas initiés, des impies en somme… A contrario, un fanatique dans son acception actuelle désigne une personne qui obéit à l’extrême aux règles édictées, selon elle, directement par Dieu, avec toutes les conséquences absurdes et funestes que l’on sait…
Par ailleurs, un Sheldon qui voue un culte à des images imprimées, à des figurines, donc à des idoles, serait considéré comme un hérétique par les croyants du Livre. Pas forcément par des païens. Il reste néanmoins qu’il serait difficile de faire passer une boutique de comics comme un lieu sacré, c’est-à-dire un lieu où l’on fait silence, où l’on se recueille intérieurement pour communiquer, toujours en soi, avec la divinité. Un lieu de contemplation et de grand respect envers ce qui nous dépasse : un temple, une forêt… La présence de la divinité est là, partout autour de soi, mais invisible ; et en même temps, cette invisibilité et son silence, c’est aussi le signe qu’elle est absente. C’est là toute la difficulté de la mystique : cette dialectique entre présence/absence de la divinité.
Une boutique de comics est un lieu de consommation. Difficile d’y ressentir la moindre émotion mystique (même si on ne peut pas être aussi catégorique, ça pourrait tout à fait arriver, mais là encore, le contexte du défi fait que…), difficile d’y faire silence et de ne pas y faire preuve d’une certaine vulgarité de pensée et de comportement. Idem pour un club de strip-tease… (Jésus a chassé les marchands du temple : signe que la consommation ne peut s’accorder avec le sacré.)
Par ailleurs, pour ce qui est du « show dont tell » : ce serait tout à fait possible dans un lieu sacré.
Parce que le sentiment mystique, c’est aussi un sentiment esthétique, un sentiment d’être perdu dans le mystère universel. Et que face à quelque chose d’aussi fort, on se sent écrasé, dépassé. C’est tellement intense qu’on ne peut exprimer cela en mots, c’est ineffable (voilà Oldie, un semblant de définition comme tu me le demandais dans l’autre sujet 
). Et que les mots, le langage parlé, seraient presque une offense à la divinité.
A partir de là, le personnage a deux choix : soit rester immobile et dans la contemplation (auquel cas on risque d’être vite coincé si l’on veut montrer extérieurement cette immobilité, et par conséquent il se peut que l’on doive s’en remettre plutôt au « tell », soit à la description de son état psychique et ses émotions) ; soit manifester toute l’intensité de ce qui se passe en lui par la danse, par la transe, par un geste de prière… qui traduirait alors le « show » du niveau 2.
Il y a des années de cela, j’avais lu qu’une civilisation très archaïque, en Grèce je crois, avait un signe de prière tout à fait significatif (les chercheurs cependant n’avaient pas beaucoup d’information dessus) : se mettre à genoux, lever les yeux au ciel, ouvrir la bouche et placer sa main devant, mais sans faire de bruit. Comme pour dire : ce grand mystère de la vie et de la mort nous dépasse, nous écrase intérieurement, en même temps qu’il nous enflamme, que pouvons-nous en dire, à part nous prosterner devant ? Ne serait-ce pas le profaner que de chercher à l’exprimer par des mots ?
Voilà mon avis, certes brouillon, d’ex-mystique illuminée.
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Ca y est, je comprends plus rien. C’est quoi un lieu « profane » ? Un lieu profane, ce n’est pas en opposition à la religion ? Mais, du coup, un temple païen, ce ne serait pas un lieu profane par définition ?
Vais faire à l’intuition comme d’hab’, on verra bien.
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Moi ça me fait toujours ça 
.
Le défi est lancé, je crois comprendre, tout le monde y met son grain de sel et y va de ses questions qui m’embrouillent et après… Je ne sais plus ce qu’il faut faire
Voilà, au talent 
! Bon courage
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A mon sens, oui. Profane désignant littéralement ce qui est situé à l’extérieur du lieu sacré, donc impie, non initié.
Selon les religions du Livre, oui. Mais dans l’absolu, non.
C’est vrai ! Et moi je vais arrêter de mettre mon grain de sel justement, parce que le sujet me passionne et que je risque encore plus par mes interventions d’embrouiller le monde, je dois bien l’admettre.
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Là c’est mon cas. Je trouvais le défi inspirant et laissant une grosse part de liberté, d’un coup il devient très contraignant… 
Comme tu dis, difficile d’être catégorique : il reigne bien souvent un calme religieux dans une librairie ou un bibliothèque.
Ce qui est sacré pour certains ne l’est pas pour d’autres (là où je voulais en venir). Et j’ai tendance a chercher à contourner, c’est plus fort que moi. D’autant que là, j’y vois de moins en moins clair
On va tenter un truc, je vais me faire plaisir, si je publie tant mieux, si c’est hors sujet je ne notifierai pas le défi. On verra bien…
Je vais laisser vagabonder mon esprit, et je prendrai le temps de vous lire 
Des ondes positives 
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Disons que je trouve que la consigne se suffit à elle-même; il y a beaucoup à dire sur le sujet évidemment, mais le but n’est pas de rédiger une thèse de théologie (hein Oldie… Hein ?).
@Helios , j’adore les gens passionnés, on apprend plein de trucs à lire vos interventions c’est super 
!
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Après il ne faut pas prendre mes interventions comme la règle absolue : je donne juste un point de vue, une piste, certes peut-être tranchée en apparence, mais à prendre malgré tout comme une potentielle indication.
Et peut-être ai-je tout faux : je ne fais pas partie du comité, ce n’est pas moi qui fixe les règles, seule l’équipe peut modérer tout cela.
Alors après coup, si ça vous embrouille (enfin seulement pour ce qui concerne mes commentaires), moi y’a pas de souci, je fais silence et je laisse Oldie appeler ce qu’il en est réellement, surtout que pour citer Bucky, me connaissant je risque de partie en pseudo-essai théologique. 
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