Petite question philosophique du jour : qu’est-ce qui vous pousse à écrire ?
est-ce une discipline (genre, un nombre de mot à écrire coute que coute par jour ), la motivation ou l’inspiration (même si celle-ci ne peut venir que tous les 36 matins) ?
Est-ce que la qualité de votre écriture et production est la même à ce moment là?
Et est-ce que l’inspiration/la motivation peut venir grâce à la discipline? Par exemple, comme pour faire sa séance de sport, vous avez pas forcément envie mais vous vous forcez et au bout de 5 minutes, c’est difficile d’arrêter ?
Trois mots si similaires et si différents à la fois.
L’inspiration prime par rapport aux deux autres. Lorsqu’une idée me vient en tête, elle est immédiatement mise par écrite même si elle ne sera peut-être pas utilisée. On ne sait jamais comment l’histoire va tourner et si cette idée peut redevenir pertinente.
Et souvent, cela m’inspire à continuer et travailler sur un récit que j’ai mis de côté pendant un moment. A me redonner goût à l’écriture.
Lorsque la motivation n’est pas la, j’évite de trop produire et d’écrire. Cela ne me plaira pas et cela va se ressentir auprès du lecteur. Même si le temps se fait long pour publier nouveau au moins le résultat qui sortira sera approuvé par son auteur
La discipline ? Par moments cela pourrait aider. Surtout quand on a un coût de mou et vraiment pas d’envie depuis quelques temps. Créer des automatismes pour booster ces envies.
Mais paradoxalement, est-ce que la discipline peut transformer cette passion en une routine qui au file du temps pourrait ternir et rendre fade notre passion ? Surtout si c’est une discipline poussée.
Pour reprendre ton exemple, avant je pratiquais tous les jours du cardio et si au début je prenais goût c’est devenu presque une obligation qui a commencé à me répulser petit à petit. Maintenant, en ne pratiquant que le week-end, la motivation est bien plus forte.
Je vais rester sur les appels du cœur et l’imagination de mon cerveau pour me donner un coup au dérrière concernant mes fics.
La discipline, mais pas dans le sens d’un objectif de mots à écrire, car je ne sais malheureusement jamais à quelle heure je vais finir le boulot, tandis que mes week-ends débordent souvent d’activités - sans parler de mes loisirs « fixes », à commencer par le chant. Je ne peux que grapiller des minutes ou des heures dès que c’est possible, en espérant ne pas être trop fatiguée et supporter l’écran… Et comme ces moments là sont rares et précieux, je suis « obligée » d’être performante.^^ Mais à part ça, j’ aime beaucoup ton analogie avec le sport @elane67 … Si seulement…
La motivation. Comme je l’ai dit, je suis tellement contente de parfois trouver du temps pour écrire que la motivation est très souvent au rendez-vous… Même si j’ai une fâcheuse tendance à procrastiner en allant vadrouiller sur les réseaux sociaux
L’inspiration. Touchons du bois, mais depuis qu’elle est revenue, après m’avoir fait défaut pendant de trop loooooongues années, elle ne m’a plus quitté. Je n’ai pas eu de soucis à ce niveau-là ni avec les tomes 4 et 5 des Puissants, ni avec les défis du Forum. Après, pour ne pas avoir 1001 idées en même temps, je me focalise sur une fic à la fois.
Je te réponds ici parce que trop de messages sur le discord depuis que j’ai vu ta question
Pour ce qui est de la discipline, j’en ai pas tant que ça. J’essaye de me forcer dans le cadre du NaNo, mais pour l’instant c’est pas brillant…
La motivation, en revanche, joue beaucoup ! Quand j’ai envie d’écrire (et que je le peux), c’est beaucoup plus facile pour moi d’aligner les mots que quand je traîne des deux pieds. Et sans motivation, en fait, j’avance pas
Quant à l’inspiration… Elle, elle est toujours présente. Même dans mes rêves
Comme je disais, sans motivation, mes textes sont pourris. Sans inspiration, je peux encore réussir à poser quelques phrases hasardeuses et y revenir plus tard si je ne suis pas tout à fait satisfaite, mais si j’ai pas la motivation, clairement, je peux passer six heures devant mon clavier sans pouvoir écrire quoi que ce soit de pertinent ou d’intéressant.
Ca peut arriver avec les sessions d’écriture Mais en général, c’est davantage que je suis « contaminée » par la motivation des autres que par le fait de me forcer à écrire.
J’avoue ça, ça peut jouer beaucoup. Parler des idées, et débriefer avec les autres, sur discord ou sur skype, ça permet de décanter les idées, et de mettre des choses en place et de relancer la machine.
Pour écrire, il me faut être à l’exact moment où les étoiles sont alignées, la Terre est dans sa position optimale, a la bonne inclinaison par rapport au Soleil et toutes les énergies cosmiques convergent en un seul point.
En d’autres termes :
le bon état d’esprit,
le bon moment (et temps disponible),
l’inspiration (jamais été un problème, j’ai des idées stupides H24, je ne prends même plus la peine de les noter),
la motivation (aucun contrôle là-dessus),
suffisamment de discipline pour que le tout ne s’effondre pas comme un château de cartes au premier concept (stupide) lâché sur un brouillon.
La qualité est meilleure quand c’est le bon moment, c’est évident, j’ai envie de dire. La quantité… j’évite d’y penser.
Pas sûr. Jusqu’ici, ça n’a jamais marché (pour moi). J’avoue qu’à l’heure actuelle, je ne sais pas quelle est la meilleure stratégie entre (re)tenter une discipline « stricte » (ça ne sonne pas comme une super idée, dans le cadre d’un hobby secondaire) ou simplement accepter (que ça n’est pas comme une séance de sport) et attendre un miracle (et tant pis si c’est une fois toutes les éclipses solaires).
Je dois avouer ressentir une envie phénoménale de répondre tant le sujet de la motivation dans l’écriture mais aussi dans toutes les sphères de ma vie est un sujet qui me PASSIONNE TERRIBLEMENT et que je pense, au vu des réponses données, avoir une approche qui pourrait paraitre bien différente. Pour autant, je dois préciser que je suis véritablement passionné de l’écriture et que je suis un très, très, TRESGRAND perfectionniste voulant absolument que mes fics soient de qualités pour les gens et surtout moi. ^^
Si vous voulez skip le blabla, scrollez directement en bas de message. ^^;
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Entrons directement dans le vif du sujet avec une opinion qui n’engage que moi et moi seul : La motivation est chez moi une énergie bienvenue, mais ni fiable ni consistante dans la durée. J’ai longtemps considéré que j’étais efficace que quand j’étais bien, reposé, sans contraintes ni distractions… Sauf que j’ai réalisé que ce bien beau moment n’était dans ma vie qu’une utopie que j’attends encore de vivre aujourd’hui. x)
Je n’écris donc pas en attendant la motivation. Je prône ce que j’appelle moi la persévérance. Un joli mot pour décrire chez moi une organisation mise en place pour ne pas abandonner et toujours me faire avancer dans mes projets (ici l’écriture), meme quand j’en ai terriblement pas envie.
Dit comme ça : Ce n’est pas très séduisant… et ça ne l’est effectivement pas. x)
Cette organisation, pour l’écriture, peut grossièrement se résumer en quatre étapes si vous êtes curieux :
Savoir et écrire POURQUOI je veux faire ce que je veux faire.
Pour moi, me lancer dans l’écriture d’une fic sans savoir profondément pourquoi je me suis lancé, c’est comme conduire sans destination. ça peut donner d’excellentes surprises, mais si la motivation s’estompe et qu’il n’y a pas de sens à continuer de me forcer… Bah, pourquoi me forcer justement ? Si je sais pourquoi je le fais, alors, je peux consentir aux difficultés et aux obstacles en chemin. Et même prendre du plaisir. ^^
Lister TOUTES MES IDEES et les ranger dans un ordre pour en créer un plan.
J’écris toutes mes idées me venant et une fois que je pense que c’est suffisant pour commencer (je laisse porte ouverte à d’autres idées quitte à tout modifier), j’organise un plan suivant un « Arc dramatique ». Ce plan me sera un guide pour rester en ligne et mesurer la progression de ma Fic, comme un GPS qui me mènerai au bout de ma destination pour reprendre mon exemple précédent.
J’écris chaque jour un quota de mots précis EN PREMIER JET jusqu’à atteindre une quantité précise.
J’insiste : j’écris en PREMIER JET. J’écris environ 700 mots par jours en mettant mon jugement sur OFF ; en m’interdisant de supprimer et de relire derrière moi et avec la Quantité > Qualité. Tout le truc est que ce texte : Personne d’autre que moi le verra. Il ne s’agit clairement pas d’écrire un chef-d’œuvre en un coup (au contraire) et encore moins de le publier dans cet état. L’intérêt de ce premier jet est d’avoir de la « matière » sur quoi me baser et écrire en faisant taire le perfectionniste en moi. Et si j’ai vraiment pas envie : Je me contente juste de suivre le plan.
Enfin, je réécris un peu chaque jour en second jet, cette fois : Qualité > Quantité
Mon premier jet fini, je le réécris entièrement en laissant enfin le perfectionniste en moi faire le travail ! Je ne passe pas plusieurs heures à bloquer devant une page blanche parce que j’ai déjà une version de mon texte sur quoi me baser. Je peaufine le tout en supprimant, modifiant et ajoutant des éléments. ^^
FIOU ! Bien-sûr, là, j’ai BEAUCOUP raccourci sinon je terminerai jamais. x)
C’est vraiment un sujet que je trouve passionnant. Impossible pour moi de pas blablater en fond et en large. ^^;
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Mais DOOONC, le décor placé, je répondrai aux questions par :
C’est l’inspiration mais surtout l’organisation qui me garde persévérant à aller jusqu’au bout de l’écriture. ^^
CLAIREMENT PAS. Ce pourquoi j’écris d’abord en « Productif » puis en « Qualitatif ».
Je dirais oui, mais à la seule condition de mettre son jugement sur OFF. Sinon pour moi c’est incompatible. ^^;
Réponse super complète et très intéressante. Mais en gros, tu marches à la discipline ^^ (ce que toi tu appelle persévérance). Mais je me retrouve assez dans la description que tu fais de toi-même… au final, je suis une grosse perfectionniste mais je me rends compte qu’au lieu de me pousser vers l’avant, ça a plutot tendance à me freiner complètement. Quant à mettre mon jugement sur OFF, même pour moi-même c’est juste impossible. En fait, je suis beaucoup plus dure maintenant avec moi-même qu’avec les autres. J’arrive à garder cette lecture plaisir, mais l’écriture, même si j’adore ça, ça devient de plus en plus difficile avec le temps.
J’en parlais hier encore sur discord, avant de lancer le sujet ici.
C’est dingue comme tout le monde est différent en fait, je trouve ça super enrichissant On retrouve la même base, l’inspiration, qui semble être présente chez tout le monde (j’avoue que ça semble être la base pour lancer un projet d’écriture ^^) mais la phase d’écriture est soumise à d’autres règles chez tout le monde.
J’adore lire les différents point de vue. Merci à tous
Salut @elane67 ! J’aime beaucoup le sujet que tu lances. @moonfive, te lire m’a soulagé que quelqu’un d’autre semble avoir les mêmes soucis, merci !
Donc, je suis aussi une perfectionnisme finie et cela m’a souvent freiner à écrire. Je me contentait de lire, c’était plus facile. Mais, j’avais toujours cette frustration de ne pas lire ce que je voulais. J’ai donc compris que le meilleur moyen c’était de l’écrire… Ça à pris un certain temps de recule-avance-recule…
Donc, je dirai qu’en premier lieu, toute ma fic nait de l’inspiration. C’est-à-dire de ce que j’aimerais lire sur un sujet. Couples, aventures, etc.
Ensuite, je dois monopoliser la motivation de mettre cette inspiration par écrit. Au fil d’oser prendre des moments d’écriture et de me forcer à poser mon c** sur la chaise, j’ai développé des méthodes pour palier la difficulté. Surtout du commencement, pour ma part.
Je jette tout ce qui me vient à l’esprit en phrases complètes. J’essai de ne pas me relire ou de me casser la tête sur la fluidité.
Les débuts de chapitre sont pour moi une torture, j’ai donc commencer à monter des plans sur ce que je voulais aborder dans ceux-ci. Je dégénère souvent, mais cela est sécurisant.
Avant d’écrire la suite, j’ai remarqué que l’écriture à froid ne fonctionne pas bien et me stress. Je relis donc quelques pages de ce qui a été écrit, je corriges, change des tournures de phrase, soupoudre les virgules. Cela échauffe un peu mon cerveau et me remet dans le bain pour la suite, qui devient plus maitrisée.
Je m’oblige à écrire presque chaque jour. Parce que c’est un besoin en ce moment. Cela demande beaucoup de minouches et de douces remontrances… J’accepte consciemment qu’une journée peut être moins productive que d’autres et j’écris simplement, sans compter la quantité (même si je ressens un petit velours d’avoir accouché de 10 pages en une journée, parfois XD )
Quelques fois, je change mon environnement, cela peut parfois stimuler mon envie d’écrire. Je choisis de la musique, prends un breuvage chouette et me lance.
Dernier point, j’ai compris que mon perfectionnisme était autant magnifique que douloureux, lorsqu’il est couplé à l’écriture. Je ne peux rien retravailler lorsque je n’écris rien, alors j’accepte d’écrire le squelette, dans un moment brute d’écris. Ensuite, j’enrobe de chair avec une relecture. Plus tard, dans la semaine, j’ajoute de la couleur, de la finition et j’essai de me donner une tape sur l’épaule pour le résultat.
Bon courage dans ton écriture, j’espère que tu te permettras de laisser libre cours à ce besoin vitale.
On est sur un site de fans (avant tout). Au final ce qui me pousse à écrire ce serait de mettre en avant les univers que j’aime. D’en utiliser les mécaniques. Comme si tu démontais un jouet que tu aimes, pour mieux en comprendre le fonctionnement. De fil en aiguille j’y met un peu de moi, mais ce n’est pas la démarche première.
C’est avant tout ludique (même lorsque je parle de choses un peu crade).
Depuis un moment maintenant j’écris sur mon téléphone. Donc j’ai en permanence dans la poche un support où déverser mes idées, mes bouts de phrases, mes plans. Ayant ce moyen a porté de main, j’ai mes fic’ en tête en bonne partie de la journée (mon boulot me le permet).
Je ne manque pas d’inspiration (c’est peut être le pb majeur, trop d’idées, du mal à faire le tri). Ça peut vite devenir confus et brouillon, donc je ne suis pas systématiquement satisfait du résultat.
Mais ce que je laisse de côté, je finis par y revenir, le « recycler » et le réutiliser, donc…
Pas de discipline, plutôt une routine. Et ça fonctionne pas trop mal. J’arrive à vider le contenu de ma tête dans mes fanfic’, c’est l’essentiel
Bonjour,
Je suis d’accord avec votre commentaire. Seulement, j’ajouterai aussi la composante du temps, car écrire des fictions prend du temps, et comme la plupart des auteurs ne sont pas des gens au chômage ou à la retraite, les plus jeunes ont leurs études et leur emploi. Car il en demeure néanmoins que les auteurs ont une vie et qu’écrire une fiction demeure un passe-temps.
Évidemment, je ne voudrais point froisser les auteurs plus réguliers en raison de leur emploi du temps.
J’ajouterai que la motivation vient parfois de manière très inattendue, ne serait-ce au fil de lectures.
En espérant que cette contribution est pertinente. Sinon, je m’excuse de son impertinence et du hors-sujet.
Oh, ça relance un sujet endormi très intéressant, je ne l’avais jamais vu héhé !
Si je devais imager, perso je dirais que je carbure à l’inspiration (et au café), que la motivation ce sont des coups de fouet (aïeuh) et que la discipline c’est la direction assistée
Le manque de temps c’est l’histoire de ma vie. Maman et salariée à temps plein, il y a des moments comme le temps de transports en commun qui me sert d’incubateur à idée (et ça germe, ça germe, sans arrêt, avec la musique dans les écouteurs), je fuis tant que possible les « on va boire un coup » après le bureau… Je me couche à 21h comme ma fille et je me lève vers 5/6h du mat pour écrire jusqu’à 7h (jusqu’à 8h30 quand c’est possible).
Et sinon, en dehors de l’écriture, j’ai pas de temps libre, sauf pour lire
Je suis pareille ! C’est pour ça que d’un coté, je suis contente d’écrire librement !
Oui, nous sommes tout à fait d’accord. C’est pour ça que je disais dans ma réponse que grapillais des minutes ou des heures dès possible. Car j’ai justement très peu de temps pour écrire en raison d’une vie bien remplie, tant au niveau du boulot qu’au niveau des loisirs. Mais ça changera dès l’année prochaine, car je pourrai baisser mon taux de travail
Pour ma part, j’ai besoin d’être disciplinée car sinon, je me démotive. J’ai appris à forcer ma nature (encline au papillonnage et à passer d’une idée à l’autre car je m’ennuie très vite) en me forçant à écrire au moins 30 minutes par jour (enfin, la nuit plutôt…) et toujours sur le même projet.
Pour ma fanfiction actuelle, que j’écris depuis quelques mois, j’ai augmenté mes séances d’écriture : c’est plutôt 1h-2h par jour (en semaine) et beaucoup plus le week-end et lors de mes congés (il m’arrive aussi de me faire des marathons d’écriture sur une dizaine d’heures… mais c’est de plus en plus rare car la vie passe avant).
En ce qui concerne ma méthode, là encore, pour éviter d’abandonner un projet, je dois me cadrer et me discipliner : si je ne compte que sur l’inspiration, je m’enflamme, j’écris des pages et des pages… avant de m’ennuyer car un passage me bloque et je finis par abandonner. Depuis une quinzaine d’années, je fonctionne par notes et par plans narratifs avant d’entamer un projet : je peux passer deux / trois semaines sur l’élaboration d’un plan (des plans) avant de me lancer. C’est ma feuille de route et comme j’ai un but, je sais que je vais m’y tenir… même s’il m’arrive parfois de prendre des chemins inattendus, parce que l’idée imprévue peut être meilleure que celle envisagée.
Enfin, je fonctionne aussi par rituels (rien de magique, je ne sacrifie rien aux Muses) : j’ai besoin d’écrire à la main dans mes carnets lignés (A5) et au stylo toujours à l’encre noire. L’écriture à la main me permet aussi de me discipliner et ne pas papillonner en quittant mon traitement de texte pour aller voir mes mails, la dernière info du jour.
Chouette comme sujet de discussion !
En vérité ça fait un petit moment que j’écris plus, et ces derniers temps ça m’a mis le moral dans les chaussettes. Suite à ça je me suis imposée une mini-séance de 10 minutes, quelque chose en moi s’est de nouveau réveillée
Qu’est-ce qui m’a poussée véritablement entre tout ce que tu as énoncé ? Probablement la discipline. Une énorme flemme depuis plusieurs semaines, qui m’a privée de moi même. Mais malgré la difficulté à s’y remettre, s’y remettre quand même, même si c’est dur. Au fond je savais que c’était ce dont j’avais besoin, parce que je n’évoluais plus, j’avais arrêter d’avancer, j’étais frustrée de ne plus pratiquer. S’y remettre c’était tout ce qui comptais malgré l’énorme flemme. Et puis naturellement, une sensation intérieure agréable, de bien être, pas réprouvée depuis pas mal de temps, qui me plaisait Alors voilà, je suis repartie !
Alors voilà, la motivation ? Certainement pas. Et j’étais pas vraiment inspirée non plus. Je me suis simplement dit qu’en 10 minutes j’écrirai sur un truc auxquelles je pensais depuis plusieurs semaines, mais sans ambition d’écriture sérieuse.
Du coup, LA DISCIPLINE Parce qu’on ne sait pas toujours que c’est ce dont on a besoin !