Alors euh… comment dire ? J’ai vu la scène sur YouTube. J’ai pratiquement rien compris avec les accents britanniques de certains acteurs (j’aurais tout compris si la série avait été américaine), et hélas, il n’y avait pas de sous-titres (sauf ceux générés automatiquement par YouTube, qui lui-même était complètement paumé… réaction habituelle face aux Anglais… ah non pardon, on n’avait dit pas de blagues mesquines sur les Anglais, oups, sorry not sorry
). C’est pour ça que j’écrivais dans mon post précédent
Résumé
que je n’avais rien compris au pourquoi du comment de la transformation du 13ème Docteur en Ange (sauf que ce sont les Anges eux-mêmes qui l’ont prise de force ; apparemment le Docteur était réclamée par une certaine « Division », du peu que j’ai percuté ou cru percuter…). La vidéo dans la métamorphose : https://youtu.be/WL-3i2aiQk4
La série, je l’ai surtout suivie avec Matt Smith, parce que j’avais un faible pour lui à l’époque. Mais Doctor Who m’avait jusque-là toujours intriguée. J’ai donc aussi regardé quelques épisodes des saisons avec Christopher Eccleston, David Tennant (ex-æquo pour moi avec Smith en terme d’excellence) et Peter Capaldi mais pour être honnête, j’ai fini par perdre le fil au cours de la saison avec Matt Smith quand même. Trop de voyages dans le temps, de personnages, de tripatouillages scénaristiques de ci, de là, trop complexe à comprendre, j’ai déclaré forfait. (J’arrive déjà pas à comprendre les films et séries d’action ou policiers, y’a toujours un moment où ça va trop vite en explications et où je pige plus rien, alors Doctor Who, n’en parlons pas
.) Aussi, je ne me suis plus du tout intéressée à la série après Capaldi, et du peu que j’en ai vu, j’ai le sentiment que le Docteur de Jodie Whittaker manque de peps et de personnalité ? Je ne sais pas, c’est une première impression vraiment très, très incomplète. Mais ca reste vraiment incroyable qu’une série ait pu tenir sur autant de décennies et surtout ce que j’ai toujours adoré, c’est le changement d’apparence du Docteur, qui fait partie de mes thèmes favoris : le même personnage dans le fond, mais pas dans la forme. Le Un qui est multiple et le multiple qui est Un…
Bref…
Parce que sinon, pour participer au sujet initial d’@Adventurous, je serais tentée de répondre « oui » à la question de savoir si la distance depuis laquelle on regarde les Anges met ses derniers en mouvement jusqu’au point fatal de non-retour. Je mets une vidéo YouTube qui comporte plusieurs scènes avec eux dont certaines laissent fortement à penser, pour illustrer le propos d’Oldie, que « s’il y en a un dans le périmètre, vous êtes cuit », y compris dans un périmètre large.
Par exemple, il y a cette scène à 24:06 où Clara, après avoir échappé au Silence, est envoyée dans une forêt enneigée avec le Docteur (un épisode que je n’ai pas vu car c’est à partir des derniers temps de la présence d’Amy et de Rory, donc avant l’arrivée de Clara dans la série, que j’ai commencé à lâcher cette dernière), et où elle tombe sur des Anges a priori enterrés dans la neige, les mains seules en ressortant. Eh bien, la seule présence de Clara et du Docteur suffit à les rendre actifs… ce qui est logique puisqu’en un sens, il n’y a que les fixer sans cligner des yeux qui peut stopper leur progression, et puisque les Anges étaient inhumés sous des couches de neige – leurs yeux ne voyant que du blanc --, nos deux héros ne pouvaient pas les regarder, rendant ainsi possible leur « activation » dès l’arrivée de ces 2 personnages dans la forêt. Finalement, c’est presque comme si les Anges sortaient de leur immobilisme quand il y a de la vie autour d’eux, peu importe qu’eux-mêmes soient 6 pieds sous terre ou à plusieurs mètres au-dessus du sol…
… Car oui, il y a cette autre scène à 12:06 ou nos héros se trouvent dans une grotte à la gravité inversée. Les persos sont ainsi au sol (enfin dans la perspective où tout est sens dessus dessous) et les Anges, eux, se trouvent au plafond, loin au-dessus de leurs têtes. Est-ce que ça arrête ces derniers ? Absolument pas. Leurs têtes sont tournées vers le bas, vers leurs cibles, et Ils se rapprochent de plus en plus dangereusement… y compris quand les membres de l’équipe parviennent ensuite à entrer dans le sas et à refermer la porte sur eux, ce qui n’empêche pas les Anges de la rouvrir et de pénétrer dedans (certes, faire court-circuiter le courant les y a aidés)… Avec tout ça, il n’y a plus qu’à espérer qu’on leur échappe miraculeusement et qu’on ne finisse pas perdu à jamais dans une ligne de temps indéterminée. Brr…
Quelle fascinante saleté que ces machins !