Ecrire à la 1e personne : points forts et points faibles

Tiens, on avait eu ce genre de débats avec des membres d’un fandom.

Alors, assez curieusement, je n’aime pas les romans, récits ou autres écrits à la première personne et je n’aime pas écrire à la première personne, dit-elle après avoir publié une fanfic à la première personne. Hum. C’était exceptionnelle, et ça n’a duré que 1950 mots. Donc ça compte pas. xD Mais écrire une fanfic à chapitre entièrement à la 1er personne, j’en suis incapable, ça me perturbe. J’ai essayé d’écrire même mon histoire (ma bio oui, voilà bon), j’ai vraiment du mal (un seul chapitre est publié sur wattpad et je compte pas continuer). Je sais pas pourquoi je bloque sur ça, j’ai lu beaucoup de romans écrits à la première personne (des romans pour ados, vous même vous savez) et aucun ne m’a plu véritablement. Il y avait pourtant de bonnes idées, un bon univers mais le fait que ce soit écrit avec « je » , ça me bloque (enfin, bon, généralement, le perso était une fille, presque parfaite, avec un destin incroyable, j’avoue que c’est pas un bon exemple :rofl:).

Pour résumé, ça en quelques mots, je n’aime pas écrire ou lire à la première première personne. (Chut, on parle pas de ma dernière fanfic, ça compte pas je le répète ! :rofl:)

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Je n’utilise la plupart du temps le récit à la première personne que dans les moments d’introspection de mes héros.
Je me méfie du « je », qui a tendance à supprimer la barrière entre moi (à la plume) et lui, celui-là, là, qui vit sa vie sur le papier. Je ne veux pas que mon personnage se retrouve soudain avec mes petits ou gros soucis à la place ou en plus des siens.
Pour tout vous dire, les fanfics auto-centrées - c’est moi que je suis au centre du monde, c’est moi que j’ai les plus grandes misères de la terre, etc. - m’affligent ( je choisis d’ailleurs volontairement ces tournures fautives « c’est moi que », pace que la plupart du temps, les fautes colossales sont de la partie aussi.) Dans ces cas-là, la fan fiction n’est qu’un alibi, en réalité l’auteur ne s’en sert que pour parler de lui-même… ce qui s’apparente au journal intime.
Alors, oui à l’écriture à la première personne si elle transmet les pensées d’un personnage, mais méfiance tout de même.

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