Hello !
The Dark Love est presque arrivé à son terme. Encore cinq chapitres et deux chansons et ce sera terminé, je me suis donc décidée à poster la « version de Cyk ».
Je pourrais dire : on reprend les mêmes et on recommence ! Mais ce n’est pas tout à fait ça.
Ceux qui m’ont appris à sourire est un roman en deux parties, la première Young Adult (personnages de moins de 18 ans et sans en rating T) et une deuxième partie New Adult qui sera quasi intégralement dans le rating MA (sexe, drogue, alcool et rock’n’roll), reprenant une partie de l’histoire de The Dark Love, en entrant davantage dans les détails des enfances des personnages.
Cette histoire met en scène un adolescent ordinaire et complexé : Cyril Willem (alias Cyk, et si vous voulez savoir pourquoi ce surnom la réponse est ici). On le suit dans son quotidien au collège, puis au lycée et enfin au début de sa vie d’adulte.
On est dans de la tranche de vie avec trois axes principaux (ceux que je traite à chaque fois ) : amitié / romance / famille et les liens complexes entre ces trois formes d’amour.
Cyk est un personnage attachant, c’est du moins ce qui est ressorti des avis de mes lecteurices sur The Dark Love. J’avais envie de lui donner la parole. Ici, il passe du statut personnage secondaire au rang de protagoniste principal, ce qui change pas mal la donne.
L’intérêt de cette histoire, pour moi, en tant qu’auteure amateure, c’est de jouer avec les narrateurs en mettant en vis à vis Matt, qui est un antagoniste aux caractéristiques hors normes (surdoué, hypermnésique, synesthéte et mélolagne) caché sous une apparence ordinaire de beau gosse mince caucasien, et Cyk, métisse au physique disgracieux que tout le monde prend pour un mec glauque (celui qu’on a peur de croiser le soir dans une ruelle sombre) alors qu’au fond c’est un « bon gars », pour reprendre la formule de @bucky1984 , très gentil, loyal et aux qualités presque héroïques finalement.
Pour vous, les lecteurices, c’est de lire une histoire beaucoup plus feel good et safe que The Dark Love, puisqu’on retrouve un protagoniste franc (Matt étant manipulateur et menteur ce n’est pas forcément évident de déceler la vérité dans les lignes). Sans relation toxique, ou du moins les relations toxiques sont bien désignées comme telles et désavouées.
L’avantage c’est qu’à travers le regard de Cyk, Matt et Artus deviennent beaucoup plus attachants aussi, puisqu’ils sont perçus par le regard affectueux de leur ami d’enfance.
C’est un boyslove, mais je m’efforce d’être la plus réaliste possible dans les psychologies, les relations et les évènements, bien que le monde soit imaginaire (sorte de mélange entre France, USA et Japon), la vie des gays est je l’espère traitée de manière crédible.
Bon, je crois que c’est le pire pitch de ma vie . Tout ça pour dire que j’espère que vous lirez « Ceux qui m’ont appris à sourire » parce que c’est tendre et émouvant.