FILM Les Visiteurs , Présentation

Bonjour à tous,

Je vous fais une petite présentation du film français Les Visiteurs
Une trilogie, mais je me concentrerais sur le premier, même si je vais aussi brièvement présenté les suites.

Voilà une petite présentation d’un film français en couleurs que j’apprécie, tout particulièrement le premier film ! :wink: Le seul que j’ai regardé et apprécié !

Passons à la présentation ! :wink:

Les Visiteurs, une trilogie, est un film de Jean-Marie Poiré, sorti en 1993 (pour le premier film intitulé Les Visiteurs : Ils ne sont pas nés d’hier !), en 1998 (pour le deuxième, intitulé Les Visiteurs 2 : Les couloirs du temps) et en 2016 (Les Visiteurs : La Révolution) et est une comédie fantastique de 107 minutes (pour le premier), de 118 minutes (pour le deuxième) et de 110 minutes (pour le troisième).

Il y a aussi un remake américain en 2001, intitulé Les Visiteurs en Amérique, en anglais Just Visiting [littéralement Juste en visite], de 95 minutes, du même réalisateur. Ce remake, bien que plus proche du premier film de la trilogie, comprend des éléments différents. La raison du voyage dans le temps n’est pas la même, puisque le comte tue involontairement sa fiancée. Le lieu du voyage dans le futur n’est pas la France, mais la ville de Chicago, aux États-Unis. Sans oublier, qu’il ne semble pas présenté la satire mordante qui caractérise l’œuvre originale. Pour plus de détails, il y a la comparaison sur Wikipedia.

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Les films relatent les aventures comiques d’un Comte français du XIIe siècle, Godefroy de Montmirail, qui voyage dans le temps accompagné de son fidèle écuyer, Jacquouille la Fripouille, pour réparer une faute, mais à chaque voyage, il est dans le futur, que ce soit au XXe siècle lors des premiers voyages ou lors de la Terreur lors du deuxième voyage.

Les Visiteurs permettent de révéler une forme de satire de notre société contemporaine. À travers le voyage temporel de ces personnages médiévaux, un prisme fascinant nous est suggéré pour évaluer l’évolution des mœurs et des valeurs sociétales sur près d’un millénaire, un condensé de l’Histoire française, mais aussi plus généralement du monde. Bien que la caricature soit délibérément exagérée, c’est précisément ce qui en fait tout l’intérêt de ce film. Entre un contraste des lieux et des personnages, d’un château familial à une « grande baraque inchauffable » moderne et d’un mépris des accoutrements des hommes du Moyen-Âge pris pour des vedettes de télévision ou une incompréhension des braves hommes du passé envers nos technologies et nos styles de vie, il y a aussi place au rire. Rire qui peut, parfois, être teinté d’amertume.

« Qu’est-ce que c’est que ce binz ! ? » — l’exclamation finale de Jacques-Henri Jacquart — résume parfaitement les sentiments que peuvent avoir les spectateurs à la fin du film.

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Le premier film de cette trilogie, Les Visiteurs, commence en 1123, en France.

Godefroy sauve le roi Louis VI, dit « Le Gros », de la mort en tuant un militaire anglais. Pour cet acte de bravoure, le roi lui donne le domaine de Montmirail, le titre de comte et la permission de marier Frénégonde de Pouille.

Godefroy, avec sa suite, dont fait partie Jacquouille la Fripouille, son écuyer, se dirige vers le château de son beau-père, le duc Fulbert de Pouille. Il passe par une forêt, celle de Malcombe, où il capture une sorcière qu’il emprisonne alors qu’elle pratiquait une messe noire.

À la demeure du duc, les préparatifs pour le mariage se font, les parents de chacun l’attendent. Frénégonde accourt jusqu’à Godefroy. Son père la suit. La sorcière glisse une potion hallucinogène dans la gourde de Godefroy qui boit. À cause de l’hallucination, le comte use de son arbalète, tuant son beau-père, le prenant pour un ours qui poursuit sa bien-aimée.

De cet acte, il lui est impossible de marier Frénégonde qui se retire dans un couvent, peu après les funérailles, compromettant sa descendance.

Le Comte, secondé de Jacquouille, se rend chez l’enchanteur Eusaebius, mage qui travaillait déjà pour son père Aldebert. Le mage prépare une potion pour renvoyer Godefroy dans le temps, plus exactement quelques minutes avant qu’il ne tue son beau-père, mais, il a oublié des œufs de caille. Pour cette négligence, il est enfermé dans les oubliettes du Château des Montmirail et Godefroy et son écuyer sont envoyés dans le futur. Par contre, le mage se soucie de transmettre à sa descendance son grimoire pour que l’un des siens puisse ramener ces voyageurs du temps.

En 1993, Godefroy, après maints malentendus et situations comiques, rencontre Béatrice de Montmirail-Goulard (sa lointaine descendante qui le prend pour son cousin Hubert), Jacques-Henri Jacquart (le lointain descendant de Jacquouille la Fripouille), Ginette Sarcley (une SDF), etc.

Et, en revenant au Château des Montmirail parce que Béatrice pense qu’il a volé la bague du Hardi, les deux bagues fusionnent, celle en exposition et celle au doigt de Godefroy. Il retrouve l’adresse de Ferdinand Eusèbe en se rendant dans des passages souterrains secrets. Ainsi, Godefroy a la potion pour retourner à son époque. Mais Jacquouille ne boit pas la potion, laissant à sa place son descendant, Jacques-Henri Jacquart. Godefroy revient un peu avant la mort de son beau-père avec le descendant de Jacquouille la Fripouille. Il dévie le coup mortel vers la sorcière. Il se prépare pour son mariage avec Frénégonde.

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Le deuxième film s’ouvre sur le mariage de Godefroy et de Frénégonde. Par contre, une relique importante, la dentelle de Sainte Rolande, est manquante, faisant partie des bijoux volés par Jacquouille au XXe siècle. Il doit faire un autre voyage dans le temps pour ramener Jacques-Henri Jacquart et Jean-Pierre Goulard, entretemps venu au Moyen-Âge parce qu’il a bu la potion du mage pour ramener Jacquouille. Ainsi, Godefroy revient en 1993 et, à la suite d’un long périple, parvient à retrouver la relique recherchée.

En buvant la potion, une autre erreur du mage survient, au lieu de revenir à son époque, il arrive lors de la Révolution Française.

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Le troisième film commence avec la Terreur où Godefroy et Jacquouille rencontrent leurs descendants de l’époque, mais aussi suscitent des quiproquos. Les descendants de Jacquouille, des révolutionnaires, confisquent le château aux descendants de Godefroy, des aristocrates. Ils retrouvent le descendant du mage, mais au lieu de revenir à leur époque, ils arrivent en 1943.

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Les personnages sont

Godefroy de Montmirail, dit « Le Hardi », est un comte français, le premier des Montmirail, par le roi Louis VI, dit « Le Gros ». Il est le fils d’Aldebert de Malefète et de Thibaude de Montfaucon.

Jacquouille la Fripouille, l’écuyer de Godefroy. Issu d’une famille pauvre, fils de Gwendoline et d’un père qui n’est pas nommé. Il est le frère de Prosper le purineur qui n’apparaît que dans Les Visiteurs 2.

Jacques-Henri Jacquart, descendant de Jacquouille du XXe siècle, propriétaire du Château des Montmirail depuis 1981 qu’il transforme en hôtel.

Frénégonde de Pouille, la promise de Godefroy, fille du duc Fulbert de Pouille.

Béatrice de Montmirail, la descendante de Godefroy et de Frénégonde du XXe siècle.

Eusaebius, mage de l’époque de Godefroy.

Ferdinand Eusèbe, descendant d’Eusaebius du XXe siècle.

Et bien d’autres personnages.

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Voici une bande-annonce Des Visiteurs

Lien

En espérant que j’aurai suscité votre curiosité pour ce film français ! :france:

7 « J'aime »

Bonjour !

J’adore ce film ! Avec une nette préférence pour le 1er volet :smiley:
C’est une bonne comédie française, avec un humour inimitable. Le duo Reno/Clavier marche superbement et nous offre beaucoup de scènes de rire à s’en tenir les côtes :rofl: :rofl:
Un grand classique de la comédie française que je regarde avec plaisir à chaque rediffusion, parce que je ne m’en lasse pas :blush:

6 « J'aime »

Ho Les Visiteurs :heart:

Je me suis refait le 1 et 2 au début de l’année. Le 1 me fera toujours autant rire. Le 2 aussi, mais même si j’adoooore Muriel Robin, j’ai largement préféré la presta de Valérie Lemercier en madame Goulard.

Après ça, j’ai regardé le 3. Pour la première fois… Et là, douche froide.

J’ai dû le regarder en 4 fois tellement je trouvais ça long et pas drôle. J’ai l’impression que c’était une fausse bonne idée et que l’humour ne prend plus. Puis la chute, qui oriente encore vers une suite et toujours pas une vraie fin m’avait flinguée…

C’est quoi tes scènes favorites ?

Moi sans hésiter dans le 1, la scène de la chariotte du diable et dans le 2 c’est la scène du « coupez l’eau » :joy:

Je me demande si ça prendrait encore ce genre d’humour absurde et anachronique aujourd’hui :eyes:

Et sinon je suis assez intriguée par le remake américain. J’ai bien envie de tenter l’expérience xD

5 « J'aime »

Je ne peux que me prononcer sur le premier film, parce que le 2, je l’ai regardé, mais pas plus impressionnée, et le 3, je ne l’ai pas regardé, donc je ne peux rien dire, de même que le remake, tout aussi inconnu :wink:

J’avoue que le grand choc du 1 au 2 est le changement de l’actrice qui joue Frénégonde et Béatrice.

Il y a quelques années que j’ai regardé Les Visiteurs, mais j’ai particulièrement apprécié la scène de la chariotte du Diable, pauvre la Renault qui a fini en morceau :rofl: Et l’autre scène que j’ai apprécié est le fusionnement des bagues, un moment tellement contradictoire au point de vue chronologique et du bon sens (surtout Jacquart qui a une réplique des plus absurdes dans une telle situation) :rofl:

Je pense ne pas avoir oublié une scène comique de mémoire. Bon, j’en oublie plusieurs autres, mais c’est les deux plus frappantes.

Pour la question de l’humour absurde, je pense que ceci dépend surtout du spectateur, c’est-à-dire nous :grin: Le réalisateur peut très bien avoir une idée, suggérer du comique à un certain endroit, mais le spectateur seul donne effectivement ce sens et rit de l’humour.
Après, est-ce qu’un tel sens de l’humour serait accepté aujourd’hui, je ne le sais pas trop :eyes:

Autre temps, autres mœurs, n’est-ce pas ?

À bientôt.

Amicalement vôtre,
B7B14

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