Salut salut !
Cela fait longtemps que je n’ai plus visité ce topic et pour cause, nous n’avons plus de nouvelles de BioShock 4 depuis quelque temps maintenant.
Aujourd’hui, je souhaitais simplement continuer la présentation de la saga que j’avais commencée il y a longtemps sans évoquer un certain aspect de la franchise : le multijoueur présent sur BioShock 2. N’ayant à l’époque que les jeux sur console, je ne pouvais prétendre connaître le multi. C’est désormais chose faite puisque j’ai acquis la collection sur mon ordinateur.
Après avoir passé le niveau 40 et découvert l’épilogue, je pense pouvoir vous raconter un peu l’histoire de ce mode de jeu malheureusement cruellement délaissé de nos jours.
BioShock 2 : La chute de Rapture
Dans ce multijoueur inclus dans la version non-remasterisée du deuxième jeu, vous incarnez un simple habitant de Rapture (à choisir parmi une panoplie) qui se réveille dans son appartement gracieusement prêté par Sinclair Solutions en échange de votre participation à des tests liés aux plasmides. Lorsque vous vous relevez, la télé s’allume et le message d’Andrew Ryan pour la Saint-Sylvestre est diffusé au même instant. Tout à coup, les bombes retentissent : la guerre civile a commencé. Avec l’aide des kits fournis par Sinclair Solutions dans le cadre de leurs tests, vous allez donc participer à cette guerre en vous affrontant avec différents adversaires aux pouvoirs plus ou moins similaires aux vôtres.

Plusieurs modes de jeu sont proposés avant de commencer une partie. En choisissant « Aléatoire », vous tomberez sur le mode où le plus de joueur sont présents. Pour qu’un match commence, 4 joueurs minimum sont nécessaires (sauf dans les matchs privés, auquel cas vous pouvez même jouer tout seul si cela vous chante
). Certains modes vous proposent de jouer chacun pour soi et dieu pour tous, tandis que d’autres modes vous répartissent dans des équipes. Les objectifs diffèrent selon les modes : il est parfois nécessaire de protéger une Petite Sœur tandis qu’elle récolte de l’ADAM ou au contraire de s’en emparer le plus longtemps possible ou bien de l’amener à une conduite d’aération pour la sauver afin d’empêcher l’autre équipe de le faire pour vous. En outre, vous avez également des petits défis personnels à remplir comme tuer un certain nombre d’ennemis avec une certaine technique ou un certain plasmide, etc. En terminant un match, vous gagnerez de l’XP en fonction du nombre de morts que vous avez fait, ce qui vous permettra de monter de niveau et de gagner de nouvelles armes, de nouveaux plasmides et de nouvelles compétences.
Pour se préparer aux affrontements suivants, il faudra organiser son équipement avec les trois éléments cités ci-avant. Vous avez le droit à trois équipements, que vous pourrez alterner avant de commencer une partie mais aussi au cours d’une partie, plus précisément à chaque décès de votre personnage. Quant au personnage et à ses attributs, vous pouvez tout modifier dans votre appartement, au niveau de la penderie, tout comme vous pourrez modifier vos équipements via la génothèque située non loin.
Cependant, ne vous attendez pas à un niveau de personnalisation exceptionnel digne de plus grands RPG : le jeu vous laisse le choix parmi une galerie de 10 personnages, dont vous ne pourrez altérer que le masque et l’arme de mêlée. Bien que ces personnages n’aient aucun attribut spécifique lié à l’un d’entre eux en particulier, chaque perso possède une histoire singulière qu’il sera possible de découvrir au travers de journaux audios débloqués sur plusieurs niveaux.
Les cartes qui constituent les arènes de combat ne sont autres que des versions plus ou moins modifiées de lieux parfois bien connus de la saga, remaniés de façon à paraître moins abîmés (sachant que le multi se déroule pendant la guerre civile, commencée un an avant le début du premier jeu). Il existe en tout et pour tout 16 maps différentes. Sur ces cartes sont placés des tourelles et des distributeurs automatiques que les joueurs pourront pirater afin de les rallier à leur cause dans le premier cas, ou de tendre des pièges explosifs dans le deuxième cas. Plusieurs raccourcis et passages secrets sont également trouvables si l’on cherche bien sur toute la surface de la carte. En outre au cours de la partie une armure de Protecteur apparaîtra quelque part. Celui qui s’en emparera deviendra dès lors un Big Daddy jusqu’à sa mort : il pourra encaisser plus de dégâts, sera armé d’un pistolet à rivets puissant et de mines de proximité, et sera pourvu d’une compétence intéressante puisqu’il s’agit d’un coup de pied au sol qui paralyse les ennemis autour durant quelque secondes.
En ce qui concerne les armes, plasmides et autres fortifiants, ils ne diffèrent pas foncièrement des jeux de la saga. Cependant, certains ajouts sont assez intéressants pour être soulignés (tout en notant d’ailleurs que ses ajouts du multi se débloquent le plus souvent au gré des niveaux supérieurs). Ainsi, le plasmide Houdini permet de devenir invisible pendant quelque temps, le plasmide Ruée aérienne permet de faire un dash afin de percuter les ennemis ou de les fuir, etc. Même certaines armes sont inédites, comme le fusil qui permet de viser loin tout en faisant beaucoup de dégâts. Au fur et à mesure, en analysant les autres joueurs, on apprend les combinaisons qui marchent bien : l’arc électrique suivi d’un coup de fusil sont dévastateurs, par exemple ; ou bien l’éclat cryogénique qui, suivi d’une ruée aérienne ou d’un autre coup de feu bien placé, peut carrément briser l’autre adversaire.
Le point noir qui gangrène ce jeu reste hélas les quelques cheaters (tricheurs) qui s’efforcent de malmener l’expérience des autres joueurs honnêtes et désireux de s’amuser.
Bref, je vous laisse avec le prologue et l’épilogue du jeu, entrecoupés d’une petite bande-annonce :