Jeu "Fire Emblem" - Présentation

On me voit pas souvent par ici. Mais généralement quand on me voit, un certain univers n’est jamais très loin. Je pense qu’il est grand temps que je vous explique pourquoi : permettez-moi de vous présenter l’étoile montante de Nintendo, Fire Emblem.

Quel univers ?
Du bon heroic fantasy à l’ancienne, comme on aime. Un contexte inspiré de l’époque médiévale occidentale, des armes connues telles que l’épée, la lance, la hache, l’arc, mais aussi de la magie de feu, de foudre, blanche, noire… des pégases, des wyvernes… des seigneurs, des chevaliers, des complots et j’en passe !

Qu’est-ce que Fire Emblem ?
Sorti en 1990, Fire Emblem Shadow Dragon and the Blade of Light est le premier épisode d’une longue série de seize jeux principaux aujourd’hui. Développée par Intelligent System et éditée par Nintendo, cette série s’impose maintenant comme l’une des licences majeures de l’entreprise, de part sa popularité mais surtout son prestige.
En effet, Fire Emblem est la série à l’origine d’un genre de jeu particulier : le Tactical-RPG. Le principe est le même que les jeux tactique, c’est-à-dire un joueur qui contrôle une armée et, comme dans une partie d’échecs plus complexe, doit déplacer ses soldats sur une carte quadrillée pour défaire le commandant adverse ou atteindre un point stratégique.
Fire Emblem ajoute à ceci la dimension RPG que nombre de joueurs chérissent. Les soldats ne sont plus seulement des pions génériques et sans âme, chacun d’eux est désormais un personnage distinct qui possède son propre portrait, son propre caractère et ses propres aptitudes. De plus, chaque personnage s’entend plus ou moins bien avec les autres, et s’ils combattent aux côtés de ceux qu’ils apprécient, des dialogues bonus se débloqueront, qui mèneront à des épilogues personnalisés en fonction de leur relation avec tel ou tel personnage, comme un mariage par exemple.

Ainsi, les jeux de la série contiennent généralement entre 30 et 50 personnages jouables (ce nombre peut même aller jusqu’à plus de 60 !) qui se différencient tous par les aspects cités plus haut et que vous découvrirez et devrez recruter petit à petit.
Mais, me demanderez-vous probablement, pourquoi prendre la peine de créer autant de personnages au lieu d’en développer un plus petit nombre ?
Nous touchons là à l’essence même de Fire Emblem, très chers. Installez-vous confortablement dans votre meilleur fauteuil, je vais maintenant vous expliquer tout l’art et toute la subtilité de cette licence.

La mort permanente
Si Fire Emblem a introduit le genre Tactical-RPG, il a poussé à son paroxysme un autre concept du jeu vidéo : la mort permanente.
Chaque personnage possède des points de vie. Peu importe où, peu importe quand, peu importe pourquoi et peu importe comment, un personnage dont les points de vie tombent à zéro meurt définitivement. Non il n’y a pas de Rappel, de Queue de Phénix, de fée ou que sais-je, un personnage mort quitte votre armée et vous ne le reverrez plus jamais au cours de votre partie.
Au delà de la simple particularité de gameplay qu’apporte cet aspect du jeu, voici tout ce que la mort permanente apporte à Fire Emblem :

  • De la personnalisation. Lorsque vous jouez à Fire Emblem, la partie que vous faites est la vôtre. Elle sera différente de la partie de votre voisin car celui-ci aura laissé mourir tel personnage et n’aura pas laissé mourir celui-ci. Fire Emblem vous encourage à ne pas vous arrêter à l’histoire telle qu’elle est décrite à travers le scénario du jeu, et à vous constituer votre propre « canon ». La mort permanente des personnages est un atout pour cela car l’armée qui vous restera à la fin du jeu n’aura rien à voir avec celle des autres joueurs. Elle sera le reflet de vos choix, de vos erreurs, de votre façon de jouer.
  • De l’humanité. On peut vous dire sans arrêt à quel point un certain personnage est important, vous montrer qu’il est charismatique et vous faire voir des cinématiques qui le mettent avantageusement en scène ; je peux vous promettre que rien de tout ça ne vous permet de vous rendre compte que vous vous êtes attaché à un personnage, de la même manière que l’instant où vous voyez ses points de vie tomber à zéro dans Fire Emblem. La mort permanente vous fait vous attacher à vos petites unités car vous savez, dans un coin de votre tête, qu’elles n’ont aucune garantie de rester là pour toujours. Plus vous les aimez, plus vous les utilisez, plus vous les mettez dans des situations où vous avez des chances de les perdre.
  • Des choix. Quand un de vos personnages meurt, vous avez, en gros, deux choix. Soit le laisser mourir, soit redémarrer votre jeu et recommencer le chapitre depuis le début. Beaucoup de joueurs ne supportent pas de perdre un personnage et choisissent de recommencer un chapitre jusqu’à ne perdre aucun personnage, pendant tout le jeu. Même si je ne peux qu’encourager d’au moins essayer de jouer en acceptant la mort de ses personnages, l’option est présente et c’est à souligner.

Je ne vais pas continuer plus longtemps, vous avez déjà un bon aperçu de tout ce que la mort permanente apporte. L’idée est donc de proposer un jeu avec beaucoup de personnages pour avoir assez de ressources pour finir le jeu même si les trois quarts de votre armée ont passé l’arme à gauche. Ainsi, le jeu n’est jamais infinissable à cause de quelques erreurs passées.

Si j’ai bien fait mon travail, peut-être qu’ici, vous vous dites :

"C’est que ça a l’air génial ! Mais par où commencer ?"
Question bien complexe que celle-ci.
La plupart des jeux de la série se suffisent à eux-mêmes. L’avantage, c’est que vous n’avez certainement pas besoin de vous les farcir tous pour pouvoir apprécier l’histoire, vu qu’elle est indépendante à chaque fois quasiment. L’inconvénient, c’est qu’il est difficile de conseiller un jeu plutôt qu’un autre pour commencer. Tous les jeux ont une structure narrative et un gameplay de fond assez similaires, mais en même temps ont chacun leurs particularités qui les rendent unique et incomparables au sein de leur série. En cela, ils sont tous de merveilleuses portes d’entrées dans cet univers, à leurs façons.
J’ai donc décidé de vous les présenter un à un, et vous n’aurez qu’à choisir celui dont la petite présentation vous parle le plus.

Shadow Dragon and the Blade of Light (1990) :

Résumé

Le premier, celui par lequel tout a commencé.
Cent ans se sont écoulés depuis la bataille entre le héros Anri et le dragon noir Medeus sur le continent d’Akaneia.
Medeus a soudainement ressuscité, et le monde est à nouveau couvert de peur et de désespoir. Il a reconstruit l’Empire de Doluna, et s’est associé au prêtre Gharnef, qui a lui aussi l’ambition de conquérir le continent entier.
Cornelius, le roi d’Altea, descendant du héros Anri, se lance avec l’épée divine Falchion, comme l’a jadis fait Anri pour vaincre Medeus. Mais l’armée d’Altea est trahie par son allié Gra. Altea est détruite et Falchion est dérobée. Le prince Marth d’Altea, âgé de 14 ans à l’époque, réussit à s’enfuir vers le lointain royaume insulaire de Talys. Il est chaleureusement accueilli par les habitants de Talys et rêve du jour où son pays serait libéré.
Cependant, un jour, alors qu’il avait 16 ans, les pirates de Galder occupent soudainement le château de Talys. Marth s’y dirige avec la princesse Shiida, qui s’est échappée du château, et quelques soldats d’Altea.
Accessibilité : le jeu original n’est sorti qu’au Japon, sur Famicom (l’équivalent japonais de la NES). Il y a peu, Nintendo l’a traduit en anglais et l’a mis en vente sur l’eshop de la Switch, mais l’a malheureusement retiré il y a environ deux semaines. Il n’existe donc pas de moyen légal d’y jouer aujourd’hui si vous ne connaissez pas le japonais. Il existe bien sûr d’autres moyens, mais je ne me permettrai pas de les diffuser ici donc si vous êtes intéressé(e), faites-moi signe en privé.
Je vous le conseille si : vous avez envie de découvrir les origines de la série, vous n’avez pas envie de prendre trop de paramètres en compte, vous aimez les jeux qui sentent bon le vieux. Ce premier jeu n’est pas juste « rétro », c’est un vieux jeu qui a assez mal vieilli sur un peu tous les aspects.

Gaiden (1992) :

Résumé

Sur le continent de Valentia vivait deux divinités, frère et sœur. Le frère aîné, Duma, pensait que le pouvoir représentait tout, et la jeune sœur, Mila, rêvait de créer un véritable paradis. Après une lutte longue et acharnée, ils ont décidé de diviser le territoire en nord et sud, Duma régnant sur le nord et Mila sur le sud.
Des milliers d’années ont passé depuis. Au nord, l’Empire de Rigel, une terre de chevaliers si forts et robustes qu’ils en ont oublié la gentillesse, est né. Au sud, le Royaume de Zofia, une terre de culture si riche qu’elle s’est corrompue. Les deux pays se sont séparés, n’ont jamais violé le pacte de non-agression qui les régissait. Cependant, un jour, le pouvoir de Mila, déesse de la fertilité, disparaît soudainement, et la terre de Zofia perd sa richesse. En outre, l’ambitieux général de Zofia, Desaix, a organisé un coup d’état et tué le roi de Zofia. Profitant de la confusion, Rigel prévoit également d’envahir Zofia. Valentia, qui était restée paisible, est ainsi sur le point d’entrer dans une ère de guerre et de troubles.
Alm, petit-fils du chevalier Mycen, qui vit à Ram, un village de Zofia, est sur le point de quitter son village pour rejoindre l’armée de libération qui tente de renverser Desaix. Au même moment, Celica, qui a grandi comme une sœur pour Alm sous la tutelle de Mycen, part au Temple de Mila pour enquêter sur la cause du déclin du pouvoir du pouvoir de la déesse. Les destins d’Alm et Celica se sont mis en marche.
Accessibilité : Ce jeu aussi n’est sorti qu’au Japon sur Famicom dans un premier temps. Il est tout simplement impossible de le trouver officiellement traduit et jouable légalement aujourd’hui, donc je vous reporte à ce que je disais pour le premier jeu.
Je vous le conseille si : vous aimez les RPG classiques, vous aimez le vieux, vous aimez les bonnes musiques 8 bits. Gaiden est un Fire Emblem très différent des autres et emprunte beaucoup aux RPG plus classiques, comme des donjons, de l’exploration de villages, etc. Il peut être une bonne portée d’entrée si vous n’avez jamais touché à un Tactical-RPG et que vous êtes friand de RPG classiques, encore faut-il ne pas être rebuté par ses graphismes qui piquent.

Mystery of the Emblem (1994) :

Résumé

Ce jeu est divisé en deux parties. La première est une refonte du premier jeu sorti en 1990, avec une meilleure présentation et moins de personnages et de chapitres. La deuxième partie est la suite. Un an environ s’est écoulé depuis la « Guerre des Ombres », au cours de laquelle Marth a vaincu le dragon noir Medeus. Hardin, le héros d’Aurelis, annonce son mariage avec Nyna, la princesse d’Akaneia. Marth, qui est retourné au royaume d’Altea, annonce de son côté ses fiançailles avec la princesse Shiida. Le peuple reconstruit sa patrie déchirée par la guerre, et il semble que le monde a enfin retrouvé la paix.
Alors que Marth se prépare à son mariage, une lettre de Hardin arrive. C’est un ordre de réprimer l’armée rebelle du Royaume de Grust. Le chef de la rébellion est Lorenz, un ancien allié qui a combattu avec lui lors de la guerre des ténèbres. Marth, qui a juré fidélité à Akaneia, son alliée, mène ses troupes à Grust malgré ses doutes.
C’est le début d’une longue guerre qui sera appelée plus tard la « Guerre des Héros ».
Accessibilité : Toujours disponible uniquement au Japon sur Super Famicom (équivalent de la Super NES), le jeu n’est pas traduit et inaccessible légalement pour nous autres pauvres occidentaux.
Je vous le conseille si : vous voulez découvrir l’essence de Fire Emblem. Pour moi, ce jeu est le grand classique de la série, un peu comme Ocarina of Time l’est pour Zelda. Son scénario est prenant, son gameplay est efficace, son ergonomie fait que c’est un jeu plus facile à prendre en main que ses prédécesseurs, ses musiques et ses graphismes sont tout à fait corrects.

Genealogy of the Holy War (1996) :

Résumé

Il était une fois, le continent de Judgral était sous le contrôle de l’Empire de Lopto, dévoué au dieu sombre Loptyr. L’Empire de Lopto oppressa longtemps les autres, mais il fut finalement renversé par le frère de l’Empereur, Maira, et les Douze Croisés. Ainsi, le monde fut dirigé par les descendants des Croisés qui s’étaient dispersés dans le continent entier.
Le temps a passé depuis, nous sommes en l’an 757 de l’Ère Grannienne.
Le royaume de Verdane, envahit soudainement son voisin le royaume de Grannvale, qui a été mis à rude épreuve en raison de son expédition dans le royaume oriental d’Isaach. Le château d’Yngvi est envahi et sa princesse, Edain, est enlevée. Afin de sauver son amie d’enfance, Sigurd, le prince de la famille Chalphy qui descend du Croisé Baldur, lève une armée avec quelques hommes.
C’est le début d’une guerre qui secoue tout le continent de Jugdral, impliquant Sigurd, les descendants d’autres Croisés et leurs enfants.
Accessibilité : Ca devient une habitude, mais c’est la même chose que pour ceux d’au dessus : sorti sur la Super Famicom, il est officiellement et légalement inaccessible traduit, vous devez connaître le japonais.
Je vous le conseille si : vous aimez les intrigues complexes, vous aimez voir les conséquences à long terme de vos choix, vous aimez sentir que vous prenez part à une aventure à très grande échelle dont l’impact géopolitique est palpable directement en jeu. Ce Fire Emblem propose en effet des cartes de jeu absolument immenses, et dans chacune d’elles, plusieurs armées prendront part au combat et seront soit vos ennemies, soit vos alliées, soit neutres. Le jeu est composé de deux parties, et si je n’ai pas mentionné la deuxième jusqu’à maintenant c’est parce que si je le faisais, je serais forcé de spoil un élément très important de l’intrigue, ce qui retirerait une bonne partie du plaisir.

Thracia 776 (1999) :

Résumé

Au début de la guerre d’unification de Jugdral, plus tard connue sous le nom de « l’âge de la confusion », il y avait un héros à Lenster, un petit pays de la péninsule thracienne. Il s’appelait Quan, un prince qui avait hérité du sang du Croisé Nova.
Lui et sa femme, Ethlyn, ont mené une armée à Yied pour sauver leur ami Sigurd, qui était en grande difficulté. Dans cette bataille, connue plus tard sous le nom de « Massacre d’Yied », l’espoir de Lenster s’est éteint.
Thracia a alors attaqué le château de Lenster avec toute son armée. Le prince Leif, le fils de Quan, a survécu de justesse et, protégé par le chevalier Finn, s’est enfui à travers Thracia jusqu’à ce qu’il atteigne Fiana, un petit village sur la côte est.
En l’an 776 de la Grande Ère, Leif a 15 ans. Lorsque le village de Fiana, où il vit caché, est attaqué, Leaf, devenu adulte, décide d’agir. Il rassemble les personnes souffrant sous le règne oppressif de Grannvale, ainsi que ses anciens vassaux, et commence sa croisade pour reconstruire Lenster.
Accessibilité : Lui aussi sorti sur Super Famicom, c’est la même histoire que pour les précédents jeux. Courage, on a presque passé cette sombre période !
Je vous le conseille si : vous avez déjà joué à Genealogy of the Holy War, vous voulez découvrir le meilleur level design de toute la série, vous aimez la difficulté et la pression. Thracia 776 s’inscrit dans la continuité du précédent jeu et, pour le coup, je ne vous conseille pas de commencer par celui-ci car l’histoire de son prédécesseur est nécessaire pour comprendre tous les enjeux de ce Thracia 776. De plus, son ambiance est un peu austère et peut être repoussante pour un premier essai.

The Binding Blade (2002) :

Résumé

Dans le passé, les humains et les dragons coexistaient pacifiquement sur le continent d’Elibe. Cependant, il y a environ 1 000 ans, les « humains » et les « dragons » ont commencé à se battre pour la suprématie du continent. La bataille, connue sous le nom de « Purgatoire », s’est soldée par la victoire des humains, et les dragons ont disparu du continent.
Près de mille ans se sont écoulés depuis. L’équilibre du continent est maintenu par les deux grands royaumes d’Etruria à l’ouest et de Bern à l’est, et par les autres petites puissances. Mais soudain, Bern commence à envahir d’autres pays. L’empereur de Bern, Zephiel, utilise son écrasante puissance militaire et le pouvoir des dragons, censés avoir été détruits, pour prendre le contrôle des pays voisins à un rythme effréné. L’Alliance de Lycia, qui règne sur le sud du continent, forme alors une armée pour se préparer à l’invasion de Bern. Parmi eux se trouve Roy, le prince de Pherae, présent en l’absence de son père malade. Au cours de la guerre, Guinivere, la sœur de Zéphyr, lui confie le plus grand trésor de Bern, le sceau du feu, et Roy se rapproche enfin de la vérité sur le Purgatoire.
Accessibilité : Sorti sur GameBoy Advance uniquement au Japon, nous arrivons enfin au dernier jeu qui demeure inaccessible chez-nous !
Je vous le conseille si : vous voulez du classique Fire Emblem sans taper dans le trop vieux non plus, vous voulez assister à des animations de combat dynamiques et magnifiques, vous cherchez un gameplay rapide et efficace. Il reste malgré tout un jeu difficile et bizarrement équilibré, donc à ne pas mettre entre toutes les mains pour une première fois, à mon avis.

The Blazing Blade (2003) :

Résumé

Le scénario de ce jeu se déroule vingt ans avant les événements de The Binding Blade. Malgré cela, il est parfaitement jouable sans avoir fait le précédent jeu, car les deux histoires n’ont pas grand chose en commun.
Lyn, la fille du chef de la tribu Lorca qui vit dans les plaines de Sacae, dans la partie orientale du continent d’Elibe, aide un voyageur en détresse. Les deux individus parlent de beaucoup de choses et décident de faire voyage ensemble. La tribu de Lyn a été attaquée par des bandits et ses parents sont morts, elle veut donc améliorer ses compétences d’épéiste pour venger sa tribu, et le voyageur souhaite améliorer ses compétences de stratège militaire.
Pendant ce temps, dans la région de Lycia, une région puissante du sud du continent, le marquis de Pherae, un seigneur de l’Alliance de Lycia, a mystérieusement disparu. Eliwood, son fils, se lance à sa recherche avec son meilleur ami Hector, frère du marquis d’Ositia. Au cours de leur voyage, Eliwood apprend l’existence d’une conspiration visant à détruire l’Alliance de Lycia et l’existence d’une organisation d’assassinat appelée le Black Fang qui oeuvre dans l’ombre. Il rencontre une sœur et un frère mystérieux qui sont poursuivis par le Black Fang, et sont entraînés dans une sombre lutte pour récupérer le pouvoir des dragons.
Accessibilité : sorti sur GameBoy Advance sous le nom tout simple de « Fire Emblem », le seul moyen de l’obtenir en soutenant le développeur aujourd’hui est, à ma connaissance, de l’acheter sur la console virtuelle de la Wii U (peut-être de la Wii également, je ne suis pas sûr). Il coûte très cher en occasion alors si vous voulez y jouer, je vous conseille vivement de passer par ce moyen.
Je vous le conseille si : vous aimez les scénario type manga shônen, vous aimez vous sentir réellement aux côtés des personnages, vous souhaitez une valeur sûre d’un point de vue gameplay sans être trop demandeur d’un point de vue scénario. Ce jeu dispose en effet de quelques idées assez novatrices et intéressantes dans son gameplay qui ne seront jamais reprises par la suite.

The Sacred Stones (2004) :

Résumé

Dans les temps anciens, le continent de Magvel était menacé par un démon. Les gens ont trouvé la paix avec les cinq pierres sacrées qui ont scellé ce monstre. Le continent a été divisé en plusieurs territoires, et avec les pierres sacrées comme pierres tutélaires, ont chacun formé une nation. Pendant environ huit cents ans, le monde a maintenu une paix paisible.
Cependant, la situation a radicalement changé lorsque l’Empire de Grado, qui se targue d’avoir la plus grande puissance militaire, a soudainement commencé à envahir tout le continent. Face à cette attaque soudaine de l’Empire, un allié de longue date, le royaume voisin de Renais, n’a pas été en mesure de riposter, et un par un, des territoires clés ont été perdus. Le roi Fado de Renais, qui a réussi à faire s’échapper la princesse Eirika, est resté dans le château et a résisté jusqu’à la fin, mais est finalement tombé.
Eirika, ainsi que son chevalier Seth et plusieurs autres écuyers, se replient sur le royaume de Frelia. Bien qu’elle soit déconcertée par la réalité de la bataille, elle part pour l’empire de Grado à la recherche de son frère, le prince Ephraim, qui a disparu.
Accessibilité : exactement la même que pour le précédent jeu.
Je vous le conseille si : vous aimez les jeux qui proposent plusieurs points de vue différents, vous préférez un jeu qui n’est pas très difficile, vous aimez pouvoir XP entre deux chapitres. Ce jeu reprend en effet quelques éléments de Gaiden qui vous permettent de faire prendre des niveaux à vos personnages entre chaque chapitre.

Path of Radiance (2005) :

Résumé

Tellius, la terre bénie par la Déesse.
Deux races, les Beorc et les Laguz, s’y disputent le pouvoir depuis longtemps. Les Beork combattent avec les armes et la sagesse, tandis que les Laguz combattent en utilisant leur propre corps. Tout au long de leur longue histoire, ils n’ont cessé de se battre sans se réconcilier, créant leurs propres pays et vivant leur vie de leur côté. Et maintenant, avec sept nations occupant le continent, un équilibre délicat semble avoir été établi, et le continent entre dans une période de stabilité relative.
L’un des Beorc, Ike, fils du chef mercenaire Greil, acquiert de l’expérience au combat en accomplissant des missions telles que vaincre des bandits et combattre des pirates. Pendant ce temps, le royaume de Daein, dirigé par le roi Ashnard, commence soudainement à envahir le royaume de Crimea. Crimea tombe impuissante face à l’écart de pouvoir écrasant.
Ike et ses hommes se dirigent vers le champ de bataille pour évaluer la situation, et sauvent une femme en chemin. Il s’agit de la princesse de Crimea, Elincia, qui a été cachée au monde depuis sa naissance. Elle demande aux mercenaires de Greil de l’escorter, ce qu’ils acceptent.
Accessibilité : Seulement en occasion sur Gamecube, mais le jeu est assez cher et rare.
Je vous le conseille si : vous voulez du classique, une bonne histoire, un bon gameplay, une bonne diversité de personnages et d’objectifs, et que vous n’êtes pas rebuté par les jeux un peu lent.

Radiant Dawn (2007) :

Résumé

Ce jeu est une suite directe du précédent.
Trois ans ont passé depuis la guerre entre Daein et Crimea qui a secoué tout le continent de Tellius. Le royaume de Crimea, qui a vaincu Daein et récupéré le pays, rétablit Elincia, la fille orpheline du précédent roi, comme sa reine. Le royaume vaincu de Daein a été placé sous la domination de l’empire souverain de Begnion.
Cependant, dans l’ancien royaume de Daein, le règne oppressif de l’armée de garnison de Begnion tourmentait le peuple, et son mécontentement ne faisait que croître. Micaiah, une jeune fille aux cheveux d’argent qui possède la capacité de guérir et de voyance, se joint à un groupe de jeunes hommes qui ont échappé aux mains de l’Empire pour former la Brigade de l’Aube, afin de sauver le peuple injustement opprimé de Daein. Elle se bat pour libérer sa patrie bien-aimée de l’Empire. Cependant, la situation dans le pays continue de se détériorer en raison de la puissance de l’armée occupante.
Pendant ce temps, Micaiah et ses amis entendent une rumeur selon laquelle le fils orphelin de l’ancien roi Ashnard de Daein travaille à l’organisation d’une armée de libération dans le Désert de la Mort. Si le pays est uni autour de la famille royale censée le diriger, il sera peut-être possible de le libérer. À la recherche d’un indice d’espoir, Micaiah et ses amis pénètrent dans le « Désert de la Mort ».
Accessibilité : Malheureusement, il ne se trouve que d’occasion sur Wii et est horriblement cher et rare.
Pour le coup, je ne vous le conseille pas en tant que premier Fire Emblem. Avoir joué à Path of Radiance avant est impératif, puisqu’il en est la suite directe.

Shadow Dragon (2008) :

Résumé

C’est tout simplement le remake du premier jeu de la série, sur DS. Je n’y ai pas encore joué personnellement, mais apparemment il n’est pas très beau et peine à remettre le premier jeu au goût du jour.
Accessibilité : Le jeu original sur DS, traduit en français, est cher et rare d’occasion. Mais vous pouvez aussi l’acheter pour beaucoup moins cher sur la console virtuelle de la Wii U (et peut-être celle de la Wii, mais je ne pense pas).
Je vous le conseille si : vous voulez découvrir la toute première histoire de la série, sans le côté rétro du premier jeu. Seulement l’histoire, car le gameplay est pas mal changé comparé au jeu d’origine. C’est aussi un bon jeu si vous jouez en laissant mourir vos personnages, car le jeu en tient compte et vous propose des chapitres spéciaux pourvu qu’un certain nombre de vos personnages soient morts.

New Mystery of the Emblem (2010)

Résumé

Celui-là aussi est un remake. Celui de la deuxième partie du troisième jeu, en d’autres termes : ce jeu est la suite directe de Shadow Dragon. Malheureusement la licence Fire Emblem n’était pas au mieux de sa forme à cette époque, et ce jeu n’est sorti qu’au Japon, sur DS.
Il ajoute quelques éléments absents de Mystery of the Emblem, comme certains personnages, un avatar pour le joueur, et des chapitres bonus. Mais tout cela en fait finalement un jeu assez différent, qui ne remplace pas tout à fait Mystery of the Emblem dans l’esprit des joueurs, et qui fait même moins bien que son original sur certains points.
Accessibilité : la même que les premiers. Pour y jouer légalement, il faudra forcément passer par la version japonaise.
Comme Radiant Dawn, je ne vous le conseille pas en tant que premier Fire Emblem, car c’est juste une suite, contrairement au Mystery of the Emblem original qui proposait une revisite du premier jeu en plus de la suite.

Awakening (2012) :

Résumé

Là on arrive dans les jeux que vous connaissez peut-être.
Un monde gouverné par Naga, le dragon divin qui protège les humains, et Grima, un dragon maléfique qui les détruit.
Le protagoniste Daraen (avatar du joueur), qui a perdu la mémoire et est tombé malade, est secouru par Chrom, le prince du Saint Royaume d’Ylisse, et ses Veilleurs.
Le lendemain, Chrom et ses amis sont attaqués par les « Ombres » qui apparaissent soudainement, mais avec l’aide d’un mystérieux épéiste masqué, ils réussissent à se sortir de ce mauvais pas. L’épéiste se fait appeler « Marth », le même nom que le Roi Héros légendaire, et disparaît.
Afin de protéger la population des Ombres, Chrom et ses amis se rendent à Regna Ferox pour demander de l’aide. Il y croise le fer avec le fameux épéiste « Marth », qui détient la même épée que lui. L’épée « Falchion », qui ne devrait pourtant exister qu’en un seul exemplaire.
Chrom n’a cependant pas le temps de se poser de questions, car la menace du pays voisin de Plegia, qui vénère le dragon maléfique, est proche.
Daraen, Chrom et ses amis sont bientôt pris dans une grande lutte pour le futur.
Accessibilité : Cette fois, c’est vraiment pas bien compliqué. le jeu se trouve un peu partout d’occasion. Il est sorti sur 3DS.
Je vous le conseille si : vous voulez un Fire Emblem qui sent bon le récent, vous aimez les personnages hauts en couleur, vous voulez avoir un bon aperçu de la série dans son ensemble, vous avez peur de perdre vos personnages définitivement (un mode existe à partir de ce jeu et pour tous ceux qui suivent, dans lequel un personnage mort ne disparaît que pour le reste du chapitre).

Fates (2015) :

Résumé

Un monde où s’opposent le Royaume de Hoshido, épris de paix, et le Royaume de Nohr, qui entend étendre son pouvoir par la guerre.
Le protagoniste Corrin (avatar du joueur), un prince (ou une princesse) du royaume de Nohr, a vécu une vie d’emprisonnement dans une forteresse du nord, mais il est enfin autorisé à rencontrer son père, le roi Garon.
Sur place, le héros reçoit l’ordre de tuer des captifs du royaume de Hoshido, mais il refuse de le faire. En guise d’expiation pour sa désobéissance à l’ordre du roi, il se voit confier une mission de reconnaissance à la forteresse du domaine de Hoshido. Il y apprend une vérité surprenante : il est né dans la famille royale de Hoshido, et Nohr envoie des monstres pour envahir le royaume voisin.
Le moment vient enfin pour les frères et sœurs des deux pays de s’affronter. Que choisira Corrin ? Hoshido ou Nohr ?
Accessibilité : Très facile à trouver, sorti lui aussi sur 3DS, vous n’aurez aucun mal à vous en procurer un en magasin si vous souhaitez commencer par ce Fire Emblem. Le jeu existe en deux versions : Héritage ou Conquête. Si vous achetez Héritage, vous emprunterez la voie où vous soutenez Hoshido. Si vous choisissez Conquête, vous emprunterez la voie où vous soutenez Nohr.
Je vous le conseille si : vous préférez un gameplay aux petits oignons et n’êtes pas rebuté par un scénario très (trop ?) approximatif, vous voulez avoir une ambiance médiévale occidentale contre orientale. Si vous préférez la difficulté, choisissez Conquête ; si vous préférez un jeu tranquille, choisissez Héritage.

Echoes : Shadows of Valentia (2017) :

Résumé

Remake du deuxième jeu, Fire Emblem Gaiden. Et là par contre, c’est un excellent remake. Si vous êtes intéressé par Gaiden mais que vous êtes vraiment repoussé par l’aspect rétro, foncez vers Echoes sans hésiter, c’est un excellent jeu qui reprend parfaitement l’essence de son modèle pour le remettre au goût du jour dans une présentation impeccable.
Accessibilité : sorti sur 3DS, très facile à trouver un peu partout et pas très cher.
Je vous le conseille si : vous êtes peu regardant niveau gameplay, vous voulez être en immersion totale dans le jeu, vous voulez voir des personnages plus vivants et humains que jamais.

Three Houses (2019) :

Résumé

Enfin, le dernier jeu de la série actuellement.
Vous incarnez Byleth, le fils (ou la fille) d’un chef de mercenaires nommé Jeralt. Au détour d’une mission, vous vous retrouvez au monastère de Garreg Mach, grande institution religieuse qui domine le continent de Fodlan. L’archevêque remarque votre potentiel et vous demande de devenir professeur au monastère ; c’est un honneur d’autant plus grand que cette année, les trois héritiers des plus grandes puissances de Fodlan font leurs études. Edelgard, princesse de l’empire d’Adrestia, Dimitri, prince du royaume de Faerghus, et Claude, prince de l’Alliance de Leicester.
Chacun d’eux est délégué de classe d’une maison au sein de l’académie des officiers. Respectivement : les aigles de jais, les lions de saphir et les cerfs d’or.
Vous allez devoir choisir de quelle maison vous souhaitez être le professeur, et ce choix ne sera bien sûr pas sans conséquence pour l’avenir de vos élèves, ni même pour l’avenir du continent tout entier.
Accessibilité : sorti sur Switch, on le trouve partout tout simplement, neuf.
Je vous le conseillle si : vous aimez créer des liens avec des personnages, vous aimez les histoires moins manichéennes, vous voulez personnaliser le plus possible vos personnages, ou juste si vous voulez du récent.

8 « J'aime »

Coucou~

En voilà une jolie présentation de cette série de jeux que j’ai longtemps appréciée avec mon meilleur ami ! Complète en plus de cela.
Désormais, je commence à me détacher de la série mais j’ai tout de même joué à quelques jeux : Radiant Dawn, Awakening, Fates et Shadow of Valentia

Et oui, oui j’ai joué à RD sans avoir joué à PoR et ça s’est bien passé !
Et à ce jour il reste mon favoris.

Je n’aime pas trop comment la série évolue avec Fates puis 3H maintenant (qui a tout de même l’air de meilleure couture que Fates), donc je ne continue plus vraiment.
Ne me déteste pas mais quand je jouais je permettais à mes persos de revenir après le combat haha. En fait, je jouais à FE surtout pour le fun du combat et l’histoire, pas vraiment pour me prendre la tête, oups !

De bons souvenirs me sont revenus grâce à toi, merci :innocent:

1 « J'aime »

Est-ce que j’aime bien Fire Emblem? Je pense que ma main parle d’elle-même :wink: