Bon, alors, je sais que j’en avais déjà parlé dans le sujet « Quel est votre jeu du moment » (je crois, faut que je vérifie), mais vraiment, faut que j’exprime mon amour pour ce jeu. Evidemment, ce qui suit n’est absolument pas objectif.
Minuscule présentation
Sherlock Holmes Chapter One est un jeu de Frogwares, qui a notamment développé un bon nombre des jeux Sherlock Holmes , les plus connus étant : La nuit des Sacrifiés, Crimes et Chatiments, Devil’s Daughter. (Fin, du moins pour ma part, je connaissais que ceux là xD). Ils ont aussi sorti des jeux sur DS, mais un peu moins populaire. (j’ai commencé à jouer à l’un d’eux, mais le graphisme étant trop vieillot, j’ai abandonné, hum).
Ce jeu est sorti sur PC, X-Box series et PS5, et sortira prochainement sur PS4 et XBox One.
Quelques petits trailers
J’ai joué à Devil’s Daughter en 2016 et j’avais ce souvenir d’avoir vraiment apprécié ce jeu, bon après, je le trouvais parfois difficile, n’étant pas une « gameuse pro », fort heureusement mon copain, meilleur que moi, m’a grave aidé et il m’aide toujours, oui car j’ai décidé d’y rejouer.
Tout d’abord, Chapter One est « un préquel », la fiche wikipédia indique que l’intrigue se passe 10 ans avant les jeux précédents. Il présente la jeunesse de Sherlock Holmes, bien avant la rencontre avec le Dr Watson. Bon, je dois avouer que je suis perplexe tout de même, pour y avoir joué à nouveau à DD, j’ai pas l’impression que « ça précède ». En fait, ça peut être un autre univers alternatif, peut être que le graphisme et le chara design jouent énormément dans ma perception.
Un monde ouvert
Alors pourquoi Chapter One est mon préféré ? Déjà c’est un monde ouvert, et Dieu sait que j’adore les mondes ouverts, mais pas tous, malheureusement. J’ai un « traumatisme » qui fait que j’ai peur des « mauvaises rencontres » dans un jeu, je panique dès que je tombe sur un ennemi, raison pour laquelle j’ai horreur de jeux Zelda, sorry (Pokémon ça le fait pas, parce que c’est l’essence même du jeu si je puis dire).
Dans Chapter One, le monde est ouvert, on visite la ville, tranquille, sans stress et moi j’adore, ce qui n’était pas le cas dans DD où les quartiers étaient fermés et limités.
Le graphisme ne vaut pas Cyberpunk 2077 c’est clair, mais il a largement progressé par rapport à Devil’s Daughter.
J’ai adoré chaque pixel de ce jeu, pour vous dire, chaque lumière, chaque décoration, je suis littéralement tombé amoureux de ce jeu. Et en plus de cela, c’est Sherlock Holmes.
Le Gameplay
C’est un jeu qui veut tester quelques choses de nouveau et on le remarque bien de part son envie de rajouter un mode « combat », chose qu’il n’y avait pas vraiment dans DD. Pour le coup, je n’ai pas du tout aimé cette partie, car c’est toujours la même chose, ça change pas, on est pas vraiment « libre » de nos mouvements et il n’y a rien qui nous permet par exemple de gagner de la vie, enfin si, mais faut courir pendant 10 secondes pour atteindre la moitié de sa vie. Je vous trouve ça un peu dommage, ils auraient pu faire mieux. Ex : Sherlock Holmes dans les nouvelles est plutôt doué à la boxe, il n’y a rien eu à ce sujet.
Quand je joue à un joue, je joue en partie pour l’histoire, les personnages, la réflexion (ce qui n’est pas le cas de Pokémon, je joue parce que c’est mignon ptdr). Et mon Dieu, qu’est ce qu’il y a comme « réflexion », je veux dire parfois c’est tellement bien pensé ! Du génie, si je puis dire. Chaque enquête fut un plaisir extrême à résoudre. Le plus top c’est qu’on pouvait choisir « notre fin » et le jeu nous disait subtilement « il n’y a ni bonnes, ni mauvaises réponses ». On avait la réaction de Jon, le personnage qui accompagne Sherlock, qui avait parfois tendance à nous diriger vers une réponse « appropriée », mais si on l’oubliait, on pouvait créer notre fin, à notre façon. (Rappel : dans DD, on nous disait carrément si c’était le bon choix à la fin) Et en plus de cela, il y avait aussi les conséquences de nos choix, par le biais notamment des journaux mais aussi parfois carrément de la ville : ex, dans une enquête, j’ai fait un choix qui a déclenché une manifestation…qui a vraiment eu lieu.
Tout comme dans DD, il y a toujours cette dimension morale. On pouvait faire de Sherlock un être sans cœur, insensible et se fichait des êtres ou à l’inverse, lui donner un semblant d’humanité. Bien évidemment, le personnage de Jon jouait en ce sens et nous poussait à l’être.
Jon, notre compagnon de jeu
Si Jon est un élément essentiel au gameplay, il n’en reste pas moins un bon personnage dans son ensemble. En soit, il permet de reconstituer les scènes de crimes, de donner des défis et, comme j’ai pu le dire, de nous orienter vers des choix plus justes. Cependant, il apporte une certaine fraîcheur dans le monde sombre de Sherlock, réagissant de manières infantiles, qui nous fait esquisser un sourire. Dans l’histoire, il est l’enfant intériorisé de Sherlock. Comme vous l’avez sans doute remarqué, il est inspiré de John Watson, qui dans cet instant de son histoire, ne connait pas Sherlock.
Au début, j’ai quand même trouvé ça « lourd » d’introduire un personnage « pseudo John Watson », mais en fait, c’est totalement logique quand on finit par comprendre le jeu et découvrir l’histoire entier de Sherlock, et c’est comme ça que j’ai fini par adorer cette relation. Relation triste mais en même temps, incroyablement touchante.
L’histoire
Je ne vais pas spoiler et je pense en avoir un peu parlé dans un autre sujet. Dans ce jeu, on suit Sherlock sur les traces de sa mère, plus précisément, sur le mystère de sa mort. Sur toutes les histoires que j’ai pu lire ou voir, elle fait partie de celles qui m’ont le plus touché, expliquant le comportement de Sherlock, et cela en devient même une évidence. Ex : dans ce jeu, Sherlock est hydrophobe, au début, je pensais que c’était juste les développeurs qui n’avaient pas envie de faire nager Sherlock (bon, ça se trouve, c’est vrai ptdr), mais ils ont expliqué ça dans l’intrigue d’une manière tellement naturelle, que ça marche ! Et moi, j’adore !
J’en viens même à me demander si c’est l’intrigue qui fait que les dev’ n’ont pas voulu le faire nager, ou bien si c’est les dev’ qui ont donné l’idée aux scénaristes.
Bref, ce jeu peut se regarder comme un film. ça passe crème.
Mon amour pour ce jeu
Ah oui, c’est fort comme mot. Mais je suis tombée amoureuse de ce jeu dès le début. Je l’ai découvert par hasard en plus : sans faire exprès je suis allée sur twitch et j’ai vu que la chaîne de playstation joué à Sherlock Holmes, ça m’a intrigué et j’ai cliqué dessus pour voir le stream. J’ai vu que ce jeu sortait ce jour et bim, je l’ai acheté sur steam, j’ai passé trois jours à jouer.
Vous connaissez mon amour pour Sherlock Holmes (ou pas, mais je le dis quand même) et donc j’aime déjà de base ce personnage, mais dans Chapter One…c’était au delà de ce que j’attendais, au delà de ce que j’imaginais. J’abuse sans aucun doute et je ne le cache pas mais c’est ce que je ressens. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas eu un gros coup de cœur pour un tel jeu. La dernière fois, c’était pour Detroit Become Humain. (oui, j’adore les jeux à choix/narratifs).
J’ai pratiquement tout adoré dans CO : le graphisme, le gameplay, l’intrigue et la musique. D’ailleurs, j’en ai pas parlé de cette dernière, mais la musique rentre tellement bien, elle n’est pas angoissante et elle correspond bien à chaque évènement qu’on traverse. La seule chose que j’ai moins apprécié, c’est juste le mode combat, mais ce n’était pas obligatoire, le jeu a pensé à nous et on pouvait majoritairement passer ce genre de séquence.
Je vais pas vous mentir, mais le chara design de Sherlock a aussi beaucoup joué. Physiquement, il est parfait, je crois même que je le préfère à Cumberbatch, qui a été très longtemps mon top 1 de mes Sherlock Holmes préférés. Sherry (il se prénomme ainsi dans Chapter One) est un Sherlock qui correspond tellement bien à ce que j’imaginais de lui quand il était jeune et je n’ai jamais été aussi heureuse de voir enfin ce genre de version. En plus, il est gâté au niveau « garde-robe » et perso, j’adore personnaliser les persos.
Mot de fin
Voilà, j’avais vraiment besoin d’exprimer cette fougue que j’ai pour Chapter One et si jamais je suis encore inspirée, je vais ajouter quelques paragraphes. Pour tous ceux qui aiment les jeux narratives, comme DBH, je conseille, ainsi que ceux qui aiment Sherlock Holmes.
#IBelieveInSherlockHolmes