J’ai lu le premier tome, pour ma part.
Pour moi il n’y a aucune morale dans son roman (bien au contraire c’est je trouve un roman purement amoral) ni aucun réel propos (les persos ne sont pas travaillés du tout, donc ça n’aide pas), en plus d’être je trouve extrêmement mal écrit, à tel point que je dis souvent que ce n’est même pas écrit du tout.
Des gens la lisent et aiment ce qu’elle fait ? Je m’en fiche, ce n’est pas à moi d’en juger, ils font ce qu’ils veulent et heureusement qu’il y en a pour aimer ses livres et d’autres pour ne pas aimer. Moi ça ne change rien à ma vie donc peu me chaut, de même que mes critiques, je l’espère, ne changent rien à la leur.
Ça tombe bien moi aussi.
Tu extrapoles et manichéise mon propos mais soit. Et puis pour ma part, je doute que l’on puisse vraiment comprendre la complexité de la vie, des relations humaines et de l’esprit humain avec des intrigues aussi convenues et tout en blanc ou en noir.
E.L. James pour moi est un mauvais écrivain dont le succès m’apparaît incompréhensible. Et bien-pensance ou non (d’ailleurs la « bien-pensance » c’est un épouvantail argumentatif un peu facile), le problème c’est que son succès a fait que beaucoup ont idéalisé le personnage de Grey et l’ont vu comme un idéal masculin alors que c’est un stalker qui réussit à choper Anastasia à l’usure. Toute la presse a chanté ses louanges. Certes. D’un point de vue littéraire, ok ça passe. D’un point de vue éthique, non, absolument pas, surtout pas à notre époque. C’est de l’imposture et c’est hypocrite, point.
En littérature j’aime souvent des persos qui sont de très sales types, à savoir des tueurs. Pour autant, jamais je le les érigerais en modèles de vie, et leurs auteurs non plus. Sauf que Christian Grey, lui, a été mis sur un piédestal, par les fans, par James elle-même, par la presse qui en a rajouté une couche. Et tout le monde a suivi. On peut aimer le perso de Christian Grey d’un pont de vue littéraire. Mais je doute que beaucoup aient pris le recul nécessaire pour comprendre que ça reste quand même un personnage détestable (au moins dans le tome 1, je ne connais pas la suite) qui exerce un ascendant sur une jeune femme intelligente mais candide. Quand on se targue à travers ce bouquin de vouloir rendre leur liberté sexuelle aux femmes ça me fait doucement rire.
Non bien sûr que non.
Euh, je ne sais pas si c’est parce qu’il est tard et que je suis sous antalgiques qui shootent mais je n’ai pas compris ton dernier paragraphe.