Pour commencer, ma muse en ce moment serait : Muse du sentiment d’être naze Tous les points relevés dans le premier article écrit par Yahiko sont très intéressants. Pour ma part, j’en ai rencontré pas mal lors de l’écriture de mon défi actuel:
Les Incohérences : Apparaissent au fur et à mesure où j’écris
et
Les trous : Car je me suis lancée tête baissé dans l’écriture sans avoir travaillé le plan.
Cela dit, certain points soulevés par Euphemia comme la recherche du perfectionnisme, ont été mon cas. Comme solution proposée j’ai renoncé au texte en cours dont c’est le fandom qui je pense finalement me bloquait Puis je suis parti sur un autre fandom en recommençant le “processus d’écriture”(si je puis dire). Et c’est ainsi que j’ai réussi à pondre un texte pour le défi du mois mars.
Et justement quand nous n’en n’avons pas dans notre entourage, je trouve que ce genre de topic peut aider (Enfin s’il y a des gens qui veulent bien t’aider en donnant des avis ou des conseils )
D’ailleurs je tiens à remercier @OldGirlNoraArlani qui m’a été d’une grande aide dans l’écriture de mon défi !
Mes Muses les plus assidues ?
Je dirais “Débôrdia” (et sa jumelle et doublure-lumière “Mêhougeléankhorrangê”), “Prisdethête”(que, personnellement, j’appelle “Mêïvonpamlachélagrap”) et “Phlême” (enfin, cette dernière m’aide beaucoup … à chercher pendant 2 heures l’info que j’ai trouvée en 5 minutes mais pour laquelle je veux être complètement sûre de moi).
Par contre, j’ai mes “petits trucs” pour éviter de les laisser me bloquer trop longtemps. En voici quelques uns :
Ça peut aussi être dû à une saturation momentanée de l’intellect, un peu comme un burn-out. J’ai personnellement régulièrement ce genre de problèmes sur une série de fanfics à 2 mains que j’écris avec une amie. On se voit un samedi sur deux, pendant 3 ou 4 heures et on ne parle pratiquement que de ça. On travaille toujours les mêmes scènes en boucle.
Parfois, je dois même me disputer avec elle pour pouvoir parler d’1 de mes LuciFics (fanfics Lucifer) ou autres fics pendant + de 30 minutes … et elle est fan de la série elle aussi ! Alors, des fois, j’avoue, je sature un peu parce que, quand on discute de nos fics en commun pendant 3 heures, après, il me faut souvent 3 heures supplémentaires pour écrire quelque chose de potable dans un autre fandom. D’autant plus que, avec son caractère dominant, j’ai souvent l’impression qu’elle est l’incarnation d’“Autophlagèle” (en gros, que mes idées sont nazes).
Pour éviter d’être bloquée par ça, je profite de tous mes temps d’attente et/ou de transports en commun de + de 10 minutes pour poser mes idées de développements de fics sur mon iPad (j’utilise l’app “Mindly”).
Ça m’a permis à plusieurs reprises d’écrire des passages entiers (un “passage” = minimum 800 mots) moins de 2 heures après l’avoir vue (parfois même directement sur Mindly … et que je recopie après sur mon ordi, avant de les supprimer de Mindly).
Parfois, il peut aussi être utile d’avoir des ami(e)s avec des centres d’intérêts différents des nôtres pour combler nos propres défaillances ou méconnaissances dans un domaine. Par exemple, j’écris actuellement une fiction (pas fanfic) où le protagoniste masculin est patron de boîte de nuit (non, il ne s’appelle pas Lucifer … et, même si, physiquement, il ressemble beaucoup à Tom Ellis, ce n’est ni lui, ni son sosie … mais seulement le type d’homme dont j’apprécie l’allure générale … comme ma protagoniste féminine ).
Le seul problème, c’est que moi et mes 46 balais, nous ne sommes jamais allés en boîte … J’ai donc demandé à certain(e)s de mes amis de répondre à quelques questions pour m’aider à rendre mon personnage masculin, et le fonctionnement de sa boîte, un peu plus crédibles. Heureusement pour moi, l’essentiel de l’histoire ne se déroule pas sur place. Et mon personnage a des idées un peu originales, parfois (comme ses “Cartes VIP” qui offrent quelques beaux avantages à leurs possesseurs).
Là aussi, Mindly m’aide énormément.
Pour tous mes personnages de fics (de toutes mes fics, sans exception) ont leur fiche perso. Et, pour moi, une fiche perso ne se résume pas à un truc comme ça :
Nom :
Prénom :
Âge :
Métier :
Biographie (en 5 lignes) :
Père :
Mère :
Conjoint :
Enfants :
Non, ça, c’est seulement la première page de la fiche personnage, pour moi !
Après, je détaille sa biographie dans une fiche séparée, parle des évènements historiques (de son univers) qui ont marqué sa vie. Ses relations avec sa famille, ses amis et ses ennemis font chacun l’objet d’une fiche “séparée” (en fait Mindly permet de créer des fiches avec un développement arborescent).
Ça permet d’avoir une fiche ultra détaillée sur chaque personnage et de comprendre chacune de ses actions (et parfois, de comprendre la raison pour laquelle le perso a fait telle chose de telle façon à tel moment).
Exemple, pour mes Lucifics, j’ai une fiche pour la grande majorité des personnages principaux (apparaissant dans une majorité d’épisodes dans au moins 1 saison) et secondaires (apparaissant dans au moins 2 épisodes de la série) + les “pas sympas” (antagonistes pas forcément méchants) + quelques autres qui peuvent être utilisables dans mes fics.
Pour chacun d’eux, j’ai une fiche par saison qui contient une fiche par épisode de présence. Dans chacune de ces fiches “épisode”, j’ai un résumé de ce qui lui arrive, de ce qu’on apprend de nouveau sur lui/elle et éventuellement, des photos pour noter un “changement d’apparence” comme une tenue inhabituelle ou originale. Et en plus des fiches par saison, j’ai une fiche qui résume l’essentiel de l’évolution du personnage au fil de son histoire (dans l’ordre dans lequel les choses lui sont arrivées, pas dans l’ordre dans lequel on les a apprises).
Ce genre d’informations me permet généralement de savoir comment faire réagir ces persos dans mes fics en fonction de ce qu’ils ont déjà vécu dans leur histoire au moment où ce que je raconte leur arrive.
On peut faire pareil avec des post-its, d’après certaines personnes de mon entourage … mais je pense qu’il faut avoir une grande surface sur laquelle les coller et les organiser.
E tout cas, si ça vous intéresse, je vous explique ça juste en-dessous (si vous cliquez sur “Mindly, à quoi ça ressemble ?”, à la ligne suivante).
Le disque central (celui avec le smiley ) passe dans l’angle en haut à gauche après que j’ai “cliqué” sur celui avec le ballon de rugby (qui vient au centre dans l’image 2).
Il permet de ré-accéder au niveau supérieur de l’arbre.
Si vous regardez bien, entre chaque disque, on a de petits +. Ils servent à ajouter d’autres branches (disques) à ce niveau de l’arbre.
On peut modifier les titres, la couleur des disques et les icônes (1 seule par disque).
Mais parfois, il ne faut pas hésiter à laisser des moments de “blancs”, ils peuvent aussi permettre au lecteur de se dire “Là, il ne s’est rien passé d’important.” Ou permettre d’intégrer, dans une fic différente, une autre histoire qui n’a rien à voir avec celle qu’on raconte mais qui s’est produite pendant ce “blanc”. Elle n’a pas besoin d’être racontée là parce qu’elle pourrait ralentir l’histoire.
Là, j’avoue, je suis incapable d’aider … Mis à part en rappelant que, parfois, trop d’originalité tue l’originalité.
Rien de plus à dire, là non plus … Il m’est arrivé aussi de devoir raccourcir une histoire (ou un chapitre) et c’est vrai, c’est parfois très dur (surtout quand tout ce que vous avez écrit est important pour un autre passage de l’histoire, quelques chapitres plus tard). Dans ce cas-là, on supprime et on “demande” à un personnage de discuter avec un autre et lui “rappeler”, ou lui raconter, les éléments importants qu’on a dû supprimer au moment où ils seront nécessaires à la compréhension d’un autre évènement. Enfin … Il faut d’abord écrire le passage qui permettra de combler cette suppression puis, ensuite, supprimer … sinon, on risque d’oublier des éléments importants de notre histoire. Pour repérer les endroits où je fais (ou dois faire) des modifications, je mets mon texte en couleur (ou je le surligne, voire les 2).
Woaw ! Je suis vraiment étonné par le travail que tu accomplis !
Ca doit te demander un travail monstre non ? Mais “quand on n’aime on ne compte pas” comme on dis
Cela dit cette façon de faire pourrait grandement m’aidé pour les fanfics… Surtout pour mes deux longues fanfics, car le délai des défis est trop court pour que je puisse accomplir un tel travail…
(Avec un bébé de 1 an super méga actif, comment dire que trouver du temps c’est compliqué )
En tout cas merci d’avoir partagé toutes ces infos ou astuces je dirais même !
Je voulais vous faire un petit article sur Garder vos personnages IC !
Effectivement, créer des fichiers de police (ou de la DGSE) sur les persos est une solution de première main mais j’en ai d’autres qui vous permettront d’exploiter utilement les deux Faignasses Komparite et Phleme !
(Vous avez vu ce teaser ?)
PS: j’ai pas non plus d’amis patron de night-club ou policier…
Je voudrais vous partager ici (parce que je ne sais pas vraiment où le mettre) une astuce que je trouve à la fois toute simple et super pratique.
Elle concerne le blocage d’écriture mais précis, ponctuel, localisé.
On ne va pas parler de régler les causes plus ou moins existentielles du blocage (voir les posts ci-haut). Ici il s’agit d’un moyen de contournement.
J’ai lu quelque part – peut-être dans l’un des blogs des auteurs pleins de conseils que je lis quand il ne se passe totalement rien sur le forum – que l’important c’était de « continuer à écrire » et de ne pas s’arrêter dans son élan, ou de se laisser arrêter par une scène difficile.
Le panneau que j’ai trouvé est concis et va dans ce sens :
Pour les non anglophones, voilà ce que ça dit, en substance.
Vous êtes coincés par une scène et vous ne savez pas comment continuer ? Faites ce que font les pros.
Écrivez ce qui s’y passe entre crochets. [Notre héros échappe à la mort avec une solution futée]
Puis écrivez ce qui se passe ensuite. Conserver votre élan d’écriture, c’est la clé. Souvent, vous trouverez la solution plus tard en ayant continué sur votre lancée.
Ce conseil est là pour éviter de piler face à l’obstacle, parce qu’une fois que c’est fait, bonjour pour redémarrer ! Faut déplacer le curseur sur la timeline.
.
Par contre, si vous êtes du genre à écrire un chapitre et le poster immédiatement pour que les retours vous motivent, sans avoir trop de choses d’avance, ni savoir ce que vous allez faire après, ça vous semblera peut-être (et légitimement) pas terrible de laisser « entre crochets » au beau milieu du texte ce que vous n’avez pas su résoudre
C’est plus si vous aimez travailler sur une plus longue durée, en vous laissant le temps de peaufiner votre intrigue « à l’usage », si vous ne vous sentez pas de faire un plan précis.
Il m’est avis que ce topique intéressant pourrait être renommé en « Les causes des blocages dans le processus d’écriture » plutôt que dans celles de la page blanche. Personnellement je n’ai pas de problème avec la page blanche. Quand j’ai l’élan d’écrire c’est fluide, ça coule et puis c’est tout. Par contre, j’ai traversé une période de 3 mois où je n’avais justement pas cet élan d’écrire. Je savais exactement ce que j’avais à raconter mais je n’arrivais pas à rassembler l’énergie ni l’envie et c’était vraiment déstabilisant. J’ai eu peur pendant un moment de ne plus être en mesure d’aller au bout de mon projet qui me tient à cœur. En fait j’étais précisément dans la situation :
Qui ne me permettait même pas d’avoir envie d’écrire. J’ai du accepter cet état et prendre temps de trier mon bazar émotionnel et relationnel pour retrouver de la place dans ma tête et l’envie d’écrire à nouveau.
Pour ton astuce @OldGirlNoraArlani, ça rejoint ma stratégie qui consiste à résumer en quelques phrases ce qu’il va se passer ensuite. Je reporte ces projections de chapitre en chapitre ce qui m’évite de perdre de vue où je vais. Je n’ai donc plus qu’à faire le développement romancé de mes étapes
J’abonde !
Lorsqu’une scène résiste mais que les doigts fourmillent, passer à la suite !
Il arrive même que le passage laissé de côté disparaissent purement et simplement !
Exemple : Dans Les visiteurs du Cellier, des enfants (hobbits) se mettent en tête de capturer une ruche… Les enfants déballèrent leur matériel et contemplèrent le trésor convoité : une superbe ruche sauvage, jeune fief industrieux niché dans le giron d’un chêne centenaire, vieux roi affable et désœuvré trônant dans la clairière de bouleaux élancés.
Et là, le bug : comment vont-ils s’y prendre ?
Le passage épineux est laissé pour plus tard.
En y revenant (beaucoup plus tard), voilà ce qu’est devenu la description de la formidable entreprise :
Tout se déroula pour le mieux. Du reste, la lectrice ne devrait jamais douter de l’ingéniosité, de l’adresse et de la persévérance que peuvent déployer de jeunes hobbits devant de la nourriture, a fortiori une sucrerie !
@Alresha va certainement nous trouver une figure de style couvrant ce cas flagrant de refus d’obstacle éludant un paragraphe entier ?
Bon,
Je relance le débat ici parce que je suis bloquée, verrouillée, désespérée. Je sais ce que je veux écrire, je sais où je veux aller, mais j’arrive pas à m’y mettre. Quand j’y pense, j’ai juste envie de pleurer. Quand j’imagine abandonner, j’ai envie de pleurer aussi. Quand j’imagine relire mon premier tome et m’attaquer à la réécriture, je désespère et j’ai envie de pleurer aussi… Est-ce que quelqu’un a déjà vécu quelque chose de similaire ? Vous vous en êtes sortis comment ?
Tiens, on dirait moi avec la moitié (minimum !) de mes histoires…
Plus sérieusement, fais un break. ça sert à rien de te forcer si t’y arrives pas, tu vas juste réussir à te dégoûter de ta propre histoire. Et si tu veux pas perdre tes habitudes d’écriture, tente d’étoffer ton univers avec des légendes ou du worldbuilding, éventuellement pose tes idées sur papier tranquillement, sans rien rédiger… ou écris quelques fanfics ! La motivation finira par revenir, t’inquiètes pas ^^ force pas, si tu sens que ça veut pas laisse toi le temps de te poser avant d’y retourner ^^
Franchement, non. Mais je ne me suis jamais attaquée à un projet aussi pharamineux. Même si je repousse l’écriture de ma prochaine histoire parce que je n’arrive pas à me sortir de l’idée que ça sera la dernière, donc je prends mon temps. Mais c’est un autre sujet…
As tu pensé à demander un peu d’aide ? Quelqu’un qui pourrait t’aider à la relecture, ou simplement pour échanger, ranimer la flamme ? On passe toujours par des moments de découragement où la tâche paraît juste TROP tout.
Un petit break…
Ou bien est-ce que ton esprit est occupé par d’autres soucis ? La vie réelle est pas toujours rose et ça peut plomber l’envie d’écrire…
Quoiqu’il en soit, n’abandonne pas. J’ai beaucoup aimé le peu que j’ai lu de ta plume (certaines de tes fics allongent considérablement ma liste de lecture ^^ et j’espère avoir bientôt le temps…) donc, ne lâche rien
Oui, depuis que j’ai fait un plan pour mon tome 2.
Je sais ce que j’ai à écrire, je sais où je devrais aller… et je m’ennuie.
Le carcan du plan de l’intrigue bloque la venue d’éventuelles idées.
Les idées, c’est pas l’intrigue, hein ? On est bien d’accord ?
Pour ma part, il faut que je dépasse le grand ennemi : le racontage. Cela fait 8 jours que je suis dessus pour mon prochain chapitre. Je cravache, je réécris de plusieurs façons différentes.
La dernière fois que j’ai eu une idée sympa et impromptue c’était introduire un peu de « foreshadowing » (en français, semer des indices d’un événement futur à l’attention du lecteur pour recapturer son attention, et la mienne).
Une autre fois, ç’a été d’utiliser un monologue écrit qu’on appelle une lettre (qui ne sera pas envoyée, mais peut-être sera quand même découverte ) pour éviter un dialogue creux, un personnage qui fait la tête tout seul dans le noir.
Faire analyser un événement scénique par un tout jeune personnage (décalage de POV).
etc…
Dans mon cas, je dois trouver des angles et des procédés narratifs qui me bottent et les utiliser pour tout ce que je n’ai pas du tout envie d’écrire, mais qui logiquement doit figurer là pour rendre l’histoire intelligible.
Y a de ça, oui… Et un blocage émotionnel au niveau de ce récit, il a causé des discussions douloureuses avec la personne qui m’a donné envie d’écrire cette histoire… Et bien qu’il se soit excusé, je reste profondément meurtrie parce qu’il a exprimé comme rejet et blessure… Je n’ai pas réussi a reprendre depuis… J’étais même prête à revoir complètement mes personnages, voir la suprimer pour lui…
oh, ça c’est pas bon ! (euphémisme) Très dangereux pour la suite si tu « n’embaumes » pas cette blessure pour la soigner.
Pour l’avoir vécu, et avoir laissé une histoire sur le carreau, je ne crois pas que tu doives faire ces changements « pour quelqu’un », c’est un crève-cœur.
C’est toi qui écris, tu dois y trouver ton compte ; être suspendu à une approbation extérieure c’est le plus sûr moyen de ne plus rien faire quand cette approbation ne vient pas (public, si tu m’écoutes… ).
Ne remanie tes personnages que pour le travail habituel de l’auteur (psychologie, cohérence…) mais ne change pas leur essence.
Après, c’est normal d’être bloquée dans ces conditions. On en revient aux facteurs parallèles qui influent sur l’écriture (disponibilité, état émotionnel…).
Et là, le problème n’est pas l’écriture mais bien… toi-même qui dois entamer un processus de guérison. Là c’est pas magique, et tout ce que j’ai dit avant ne sert strictement à rien.
Bon, quoiqu’il en soit, je plussoie les mots de @OldGirlNoraArlani . Ne change rien à ton histoire, en tous cas, rien pour faire plaisir à quelqu’un d’autre. L’auteur, c’est toi, la capitaine de bord, c’est toi …
Après, je comprends complètement que tu te sentes perdue et blessée si cette personne à qui était destinée cette histoire ne l’a pas accueillie avec enthousiasme. C’est un coup (et un coût) émotionnel énorme.
Prends le temps nécessaire pour consolider ton idée, pour te consolider toi, pour couper avec cette "dispute ", en reparler si besoin avec cette personne, passer l’éponge ou tout simplement ne travailler que pour toi ou peut-être avec quelqu’un d’autre qui, cette fois, te soutiendra à 100%, … Aies confiance en toi et en tes choix narratifs.
Merci à tous pour vos messages. @OldGirlNoraArlani et @Angel-Dust, en fait je n’ai pas écrit pour lui mais inspirée par notre rencontre et, malgré mes nombreux avertissements, il s’est bien trop identifié au personnage principal et quand mon récit à pris une tournure différente de ce qu’il attendait, il a exprimé une vive détestation puis une blessure. J’essaie de tenir mon cap puisque le personnage n’est pas lui et que c’est mon histoire mais l’expression de cette blessure (dont je ne suis en rien responsable puisque ce sont ses propres projections) me fait mal aussi. Je ne veux causer de tort à personne…
C’est exactement la situation dans laquelle je suis depuis des mois pour continuer mon tome 2 sur lequel j’avais déjà eu une période similaire après les 2 ou 3 premiers chapitres. Cette première fois c’est écrire sur autre chose qui m’a redonné envie de m’y mettre et de continuer, changer d’univers et de personnages pendant quelques jours, sortir des pensées incessantes sur mon récit qui n’avance pas jusqu’à remettre en cause de sa qualité, sa profondeur, etc m’a vraiment fait du bien… Pour un temps.
Plusieurs fois j’ai eu la motivation et l’envie soudaine de reprendre l’écriture, que ce soit parce qu’une idée intéressante a traversé mon esprit ou parce que j’ai regardé un film inspirant sur un sujet que j’ai ou aimerai traiter, puis simplement ouvrir l’éditeur de texte suffit à faire fuir cette pulsion créative aussi vite qu’elle est venu.
Alors depuis quelques semaines je me suis mis en tête d’abandonner ce fichu tome 2 qui me déprime, exactement comme tu l’as décrit, pour jeter mon dévolu sur d’autres univers (Aion et Star Wars) sur lesquels j’ai des histoires à raconter mais il se passe la même chose : ouverture de l’éditeur de texte, blocage pendant quelques secondes sur la page où ne figurent que le nom et le numéro du chapitre, je le referme.
Comme le dit l’article partagé par @OldGirlNoraArlani , toutes ces astuces qu’on peut parfois trouver sous forme de tuto ou « top 10 » comme des recettes de cuisine n’aident pas vraiment et même si certaines peuvent fonctionner, je trouve que ça n’aide qu’à retrouver un semblant de productivité mais généralement sans le plaisir qui va avec et ça ne dure qu’un temps.
Je suis attristé par ce qui te bloque @ensorceleurisee et je te souhaite de guérir cette blessure et de retrouver goût à l’écriture. L’inspiration et, dans ton cas, l’adaptation n’exigent pas une reproduction fidèle et complète de l’histoire originelle pour pas mal de raisons et ont le voit régulièrement avec ces films tirés de bouquins à succès, la différence de média et de façon de raconter une histoire en est sans doute la première. Tout le monde peut avoir du mal à prendre du recul vis à vis d’une histoire et surtout d’un ou plusieurs personnages, que ce soit côté auteur ou lecteur, et se sentir trahi par l’accueil du public ou par la tournure des évènements pour un lecteur. C’est en partie ce qui nous a tous poussés à un moment à se tourner vers la fanfiction, je crois. C’est dur quand on fait quelque chose pour quelqu’un, qu’on veut lui rendre hommage, mais que ça ne fonctionne pas comme prévu surtout si ça mène à un malentendu mais comme @OldGirlNoraArlani et @Angel-Dust le disent, remanier tes personnages voire ton histoire pour une autre personne n’est pas bon et est très certainement un moyen de rapidement perdre le plaisir et l’envie d’écrire sur cette histoire avec l’impression de répondre à une commande… C’est clair que ça fait mal de voir qu’un choix narratif est mal accueilli mais tu l’as fait pour tes raisons, parce que tu le sentais comme ça et le voyais comme une suite logique. C’est sans doute bateau de le dire mais on ne peut pas plaire à tout le monde…
Je pense qu’il faut aussi se rappeler qu’écrire est avant tout un plaisir et un moyen d’expression, c’est quelque chose de personnel même si on le partage. Quand tu auras retrouvé l’envie et la motivation, comme ça a été dit plus haut, dis-toi que ce sont tes personnages et ton récit, ce qui compte c’est que tu aimes raconter leurs aventures et sois satisfaite devant le travail accompli.
Hmm, je suis navrée pour toi @ensorceleurisee.
J’ai tiqué beaucoup sur le fait que tu écrivais pour quelqu’un, mais
Me voilà quelque peu rassurée, mais… ouais, cette personne aurait dû être plus attentive.
Lors qu’on créée nos personnages, qu’on écrit sur eux et qu’on leur fait faire des choses, nous mettons forcément un peu de notre essences aussi bien sur le plan physique ou psychique, tout en lui donnant une personnalité bien propre. Et si nous ne mettons pas un peu de nous, nous puisons forcément sur ce qui nous entoure, en séparant bien le réel et le fictif.
Lors d’une lecture, qu’on puisse s’identifier à quelqu’un c’est normal, mais nous ne pouvons pas reprocher à l’auteur de lui donner un autre chemin de vie que la notre, au fond nous sommes assez unique en notre genre.
Je ne vais pas apporter grand chose de plus que ce qui a été dis plus haut…
Le plus important dans un récit, c’est avant d’écrire pour soi, se faire plaisir : en tant normal, le lecteur le ressentira implicitement.
Bref, quitte à s’éloigner quelque temps de l’écriture pour te recentrer sur toi même, fais le. En aucun cas tu abandonne, tu fais juste une petite pause. Le plus important c’est de pensée à soi et se sentir bien dans ses baskets, avant de penser aux autres. La période est plus ou moins longues, et il faut l’accepter : c’est vraiment la première étape avec le fait qu’il faut accepté que l’on ne soit pas bien pour avancer.
C’est frustrant de ne pas pouvoir toujours avancer à un rythme souhaité, mais c’est ainsi - et le fait de juste garder des idées en tête, ça permet toujours de faire mariner un peu et amener tout ça à maturation.
Le mieux, c’est de procrastiner ou faire d’autres activités qui te permettront de te changer les idées et revenir plus sereinement sur le domaine de l’écriture.