Je suis touchée que je vous inspire ainsi contre toutes attentes !
Je viens de lire votre contribution et je n’ai guère compris en quoi je vous ai inspiré, mais l’imagination est bien étrange parfois, jouant certaines caprices avec nous, les auteurs !
Pour être honnête, lorsque j’ai lu votre fiction « Monde incroyable, improbable, impossible », j’ai pensé à cette chanson… Seulement, il m’a fallu du temps de trouver toute l’histoire… J’attendais que l’inspiration arrivait… Et elle est enfin arrivée !
J’espère que cette réponse vous convient, car je ne peux pas en dire plus, puisque voilà longtemps que j’ai lu votre fiction.
L’inspiration m’est venue pour mêler Ghost Whisperer avec les contes de fées… En raison du défi du forum « Réécriture d’un conte ».
En cours d’écriture.
Titre : Réécriture de contes à la Ghost Whisperer
Fandoms : Ghost Whisperer et Contes et légendes
Type : Crossover
Genres : Surnaturel et spirituel
Personnages principaux : Melinda Gordon, Jim Clancy, Carl Neely-Chemise-Bleue, Brian Neely-Barbe-Bleue (esprit errant), un Observateur (personnage original), Blanche-Neige-Rebecca Cahill, la reine Joan Cahill, le roi Tony Cahill, les sept nains, Denis Asher (esprit errant), Philip Godwinson (vivant, personnage original) (s’il y en a d’autres, je les ajouterai au fur et à mesure de l’écriture des chapitres)
Niveau de connaissance des fandoms : aucun, puisqu’il y a des notes explicatives concernant Ghost Whisperer
Présentation : Voici un recueil de plusieurs contes de Charles Perrault et des frères Grimm réécrits et adaptés à la série Ghost Whisperer.
Merci à Beauvais et à B7B14 pour avoir écrit des fictions sur les contes slaves et russes, respectivement « Étrange Noël d’un dinosaure ailé », « Tous les chemins mènent à… Paris, Rome, Moscou » et « Ilia, Soloveï le Brigand et le Dragon ».
Chapitre 1. La Cendrillon de Grandview
En 5827 mots.
Résumé : Romance, famille.
Nous proposons une réécriture de Cendrillon à la Ghost Whisperer, en mêlant la version de Charles Perrault et celle des frères Grimm.
Avertissement : Les parents de Melinda sont out-of-character par rapport à la série, mais c’est voulu en raison du conte.
Voici les images pour le premier chapitre, images générées par Shedevrum.
Chapitre deux. La Barbe et la Chemise Bleues
En 9352 mots.
Famille, Side story et préquelle pour le conte et Ghost Whisperer.
Réécriture du conte de Barbe-Bleue, en mêlant les versions de Charles Perrault et des frères Grimm.
Avertissement de contenu sensible et de thèmes pour adultes.
Voici les images promotionnelles pour ce chapitre, par Shedevrum.
Chapitre 3. Rebecca Cahill et les sept nains.
En 6917 mots.
Side story, famille, amitié.
Réécriture du conte de Blanche-Neige, dans laquelle Rebecca Cahill est le personnage principal. Il y a un changement important dans la généalogie de Rebecca Cahill par rapport à Ghost Whisperer. Pour la série, réécriture du neuvième épisode de la troisième saison (« All Ghosts Lead to Grandview » ⁄ « Un don partagé »). Avertissement de langage un peu vulgaire.
Je suis très intriguée de lire le prochain conte réinterprété à la Ghost Whisperer !
Un adroit mélange des deux versions du conte avec la touche surnaturelle de la série, j’adore !
L’immense avantage des contes de Perreault et des frères Grimm est que tout le monde les connaît (plus ou moins). Ce qui fait en sorte qu’il n’y a pas la nécessité d’insérer trop de précision en rapport aux versions (contrairement à mon traitement des contes russes qui nécessitent maintes notes, parce que peu connus du public Et parfois, non, généralement, je m’oublie, mon défaut)… Et d’apprécier la touche d’originalité avec la série surnaturelle où des fantômes interviennent En plus de la Fée/marraine/Observatrice qui est une idée géniale !
En attendant la suite de ces contes qui pourraient bercé les prochaines générations !
Par ce présent message, je voudrais vous poser une question, qui est banale, mais qui m’aidera pour mes prochaines fictions.
C’est une question à vos commentaires de ma fiction « Uncaria Tomentosa » (merci, Madame OldGirlNoraArlani, pour le jeu de mots sur la page Facebook lors de la promotion de mon défi en y ajoutant un r, même s’il était absent du titre, car je n’ai repris que le nom latin de la liane du Pérou).
J’espère que vous avez compris que j’essaie de m’améliorer dans la rédaction de mes fictions. Je sais très bien que mon point faible est le réalisme et les émotions. Après, j’espère que vous pouvez comprendre que j’ai dû faire un choix et privilégier les pensées. Ce qui a pour conséquence de conférer une froideur aux personnages, telle n’était point mon intention…
Sinon, j’ai lu sur l’un des liens qui a été fourni par l’un des usagers lors de la discussion des émotions dans les fictions, que même les auteurs sont partagés entre le fait de raconter les émotions et les montrer. Ensuite, je me demande s’il y a vraiment des règles particulières quand on favorise l’une ou l’autre des formes.
Je l’avoue, je suis une idéaliste et une cynique, mais pas trop réaliste… Que me recommandez-vous pour pallier à cette difficulté ? De faire appel à un service de prélecture par un autre utilisateur ? Voire même demander un service de review ? Ou avez-vous vous-mêmes des conseils ?
Jusqu’à maintenant, pour être honnête, je ne fais appel qu’aux services de prélecture de B7B14 qui, elle, corrige mes fautes de français… Quant au côté réaliste, elle ne se prononce pas. De sorte que je considère comme correct ce que j’écris.
Sauf qu’avec vos commentaires, je ne comprends plus rien de ce qu’est le réalisme… Car pour moi, tout est possible, surtout depuis que j’ai lu différentes littératures (Emmanuel Swedenborg, Carl Gustav Jung, entre autres), ce qui m’a sérieusement fait remettre en question le réalisme…
D’ailleurs, pour me justifier, la froideur que vous voyez chez les universitaires dans cette contribution n’est qu’une transcription de leur arrogance (désolée si cela n’était pas explicite). Considérant que le professeur Payne est d’ailleurs plus âgé que Melinda, cette dernière doit être plus polie envers lui. Quant à la professeur Grogan, cette arrogance s’explique par le fait qu’elle est universitaire et chercheuse, et donc se considère comme supérieure à Melinda, qui n’est qu’une simple antiquaire.
D’ailleurs, je me demande bien comment il est possible de rendre un dialogue plus naturel ? Avez-vous des conseils ? Pour moi, la politesse des personnages est fluide et non-artificielle.
Aussi, pour rendre compte du réalisme d’une histoire, qu’est-ce qu’il faudrait ajouter ? une description des lieux ? une description des émotions des personnages ? Leurs expressions faciales ? Leurs gestes ? Leurs pensées ?
J’espère que c’est plus clair avec ces explications.
Mon commentaire avait pour but de vous livrer mon ressenti personnel en tant que lectrice, j’espère ne pas avoir été maladroite dans mes remarques.
Pour ce qui est de donner des conseils, j’ai toujours du mal à me sentir légitime de le faire mais je vais essayer. Je tiens à préciser que mon avis n’engage que moi, et qu’il contient certainement une part de subjectivité. Vous avez par ailleurs eu des retours très positifs sur votre texte, chaque lecteur est différent, ce qui plaît à certains ne plaira pas à d’autres et inversement.
La différence d’appréciation dépendra sans doute de nos attentes en tant que lecteur.
Pour ma part je ne veux pas qu’on me raconte une histoire. Je veux la vivre.
Le principal conseil que j’aurai à vous donner est celui-ci :
Collez à vos personnages. Mettez-vous dans leur peau.
Soyez Melinda dans sa boutique d’antiquité. N’a-t-elle pas des choses à faire en tant que gérante, même quand elle n’a pas de client, plutôt que d’attendre sans rien faire ? L’inventaire, la comptabilité ou que sais-je…
Soyez le Professeur Martin, cet esprit errant à qui on annonce qu’il est mort. Ressentez le choc que doit provoquer cette fissure dans le déni de sa propre mort.
Prenez les personnages dans leur ensemble avec leur caractère, leur façon d’être, leurs émotions, leurs préoccupations, leur passé, leur vie quotidienne… Vivez véritablement les événements de l’intrigue avec eux pour ensuite pouvoir nous le retranscrire au mieux.
Pour des conseils plus généraux :
Lire et se nourrir de ses lectures. Prenez des modèles, inspirez-vous de vos auteurs favoris. Qu’est-ce qui fonctionne à vos yeux dans ce que vous aimez lire ? Ou qu’est-ce qui ne fonctionne pas, dans les lectures qui ne vous ont pas convaincue ? Décortiquez vos scènes préférées pour comprendre leurs mécanismes.
Chercher des conseils d’écriture. Il en existe plein, des blogs, des vidéos youtube, il y a l’embarras du choix. Le forum dissimule des trésors, des conversations, des avis d’autres auteurs, des liens super utiles… Attention cependant, il peut être facile de finir noyé sous l’abondance de conseil. Certains sont même tellement rabâchés qu’ils deviennent trop résumés et finissent par manquer de nuance. C’est pourquoi, à mon sens, il est important de bien les comprendre pour les utiliser au mieux, quitte à en mettre certains de côté, s’ils ne vous conviennent pas.
Et puisque nous parlons de fanfiction, prenez aussi modèle sur votre fandom. N’hésitez pas à revoir l’épisode sur lequel vous vous appuyez avant de vous lancer dans l’écriture pour vous imprégner de la façon d’être et de s’exprimer de chacun des personnages.
Oui. Si vous faites référence à l’article que j’avais partagé, l’auteur précise dans quel cas privilégier le montrer ou le raconter :
Le fait de montrer les émotions est capital lorsque tu écris à la 3ème personne focalisée, car dans cette narration faire autrement crée une distance narrative qui nuit très fortement à l’immersion du lecteur dans le personnage.
Je vous recommande ces deux autres articles du même auteur pour aller plus loin, qui à mon avis vous parleront.
Plus que de réalisme, il s’agit surtout de vraisemblance. Il faut qu’un récit puisse sembler vrai.
Pour ce qui est de la politesse, je trouve intéressant le vouvoiement entre Melinda et Richard, alors qu’ils sont dit amis. Cela me renvoie l’image d’une relation de bonnes connaissances qui reste malgré tout plutôt formelle. A côté de cela des formules comme “Monsieur le professeur” me paraissent en revanche trop formelles. S’adresse-t-elle ainsi à lui dans la série ?
Je suis peut-être partie un peu trop loin avec cette phrase, qui était en réponse à vos interrogations quant au réalisme. C’est le concept de la « suspension consentie de l’incrédulité », que je ne maitrise pas bien mais qui semble passionnant. On en entend surtout parler pour le cinéma, mais ça doit s’appliquer pour n’importe quelle œuvre de fiction.
Il suggère que si un auteur réussit à insuffler un intérêt et une vraisemblance dans un récit fantastique, le lecteur suspendra son jugement à propos de l’impossibilité d’une telle narration.
Merci Wikipédia
Ça me donne envie de creuser ce sujet, tiens ! Je m’en vais fafouiner là-dessus.
Mais si vous n’êtes pas en accord avec cette phrase, faites-en abstraction.
Je pense vous avoir livré d’autres conseils.
oups ! Il n’était pas volontaire. C’était une inattention de ma part. Mais avec le recul, c’est vrai que ça prêtait à sourire.
C’est corrigé maintenant.
Je pense que le terme de « manque de réalisme » n’est pas quelque chose qui est une critique envers vous, pas du tout.
Ce sont certains des dialogues qui me paraissent manquer de réalisme. Ce sont les relations interpersonnelles entre les personnages du casting principal (les personnages secondaires, j’admets que je m’en fiche un peu).
C’est l’absence de « preuves tangibles » des émotions des personnages, qui devraient être bien plus présentes qui est embêtant.
La plupart des lecteurs (de fanfiction) lisent parce qu’ils sont attachés aux personnages (qu’ils aiment).
Or lorsque vous dites qu’on peut lire vos histoires sans connaître le fandom, il faut que vous ayez conscience que l’histoire que vous décrivez est relativement accessible, mais pas les personnages.
Pour les rendre accessibles, ou intéressants, il faudrait qu’ils soient bien « campés ». Et cela ne se fait pas qu’en décrivant leur apparence. Vous ne donnez pas à voir ils sont au delà de leur carte de visite, ni quel est leur état d’esprit à travers ce qu’ils disent et à travers leurs réactions et leurs échanges avec les autres personnages, à travers ce qui leur importe.
Leur paysage intérieur, leurs motivations, leurs enjeux à réussir (ou les conséquences à échouer), il y a tout un ensemble de choses nécessaires pour qu’on en vienne à s’attacher.
Mais faute de traiter leur dimension émotionnelle, leurs mobiles et leurs craintes, en ne mettant que leurs pensées, vous les rendez lisses et opaques pour des lecteurs extérieurs au fandom.
Il faudrait que vous connaissiez Melinda, son mari, ses amis sur le bout des ongles et notamment leur psychologie, leur caractère, leur personnalité… et transmettre tout ça dans votre écriture.
Il faudrait aussi qu’à titre personnel vous sachiez pourquoi vous les aimez (ou ne les aimez pas) et quel est le ressort qui vous donne l’envie inlassable d’écrire pour eux. Qu’est-ce qui vous attire ? Qu’est-ce qui vous retient (ce qui donc, pour vous, fait leur intérêt).
Si vous n’êtes pas à l 'aise avec cela, ce sera dur d’amener ces personnages à intéresser des gens hors-fandoms.
Car dans le cas d’une série sur la médiumnité, je gage qu’il y a vraiment très peu de lecteurs qui peuvent savoir réellement à quoi ça correspond, en tant que ressenti, vécu, challenges.
Il faut donc que sur d’autres aspects, les personnages soient tout à fait semblables dans leurs émotions, parce que tout le monde n’est pas infirmier ou médecin, tout le monde n’est pas policier, tout le monde n’est pas enseignant ou chercheur (et surtout tout le monde n’est pas un fantôme). La seule chose que tout le monde a (normalement) ce sont des émotions et des expériences émotionnelles.
Or vous admettez que c’est votre point faible.
Il y a une chaine Youtube qui pourrait vous intéresser et dont on a déjà parlé dans les discussions sur les personnages, c’est celle du Tropeur et notamment la saison 2 de sa série « La Page blanche » puisqu’elle est intégralement consacrée à l’élaboration de personnages.
Si vous souhaitez conquérir des lecteurs hors-fandom et qu’ils n’en aient pas « rien à faire » de vos personnages favoris, connaitre ce qui peut les rendre mieux caractérisés peut vous aider.
Mais encore une fois, en tant que fanfiqueuse vous vous adressez en priorité à des fans qui eux n’ont pas de problèmes.
Vous voyez bien que vous recevez des remarques sur les intrigues de la part des fans, et des remarques de forme de la part de ceux qui ne connaissent pas GW.
Quand on ne connait pas une série, en tant que lecteur, l’absence d’intérêt pour des personnages inconnus est un frein pour y aller, tout comme les faiblesses d’écriture sont un frein pour y rester / revenir.
Votre challenge est d’arriver à rendre vos personnages favoris dignes d’intérêt, par l’écriture.
Et ça c’est un travail bien plus ardu.
Or, problème, pour beaucoup, la fanfiction ne doit pas être vécue comme un travail mais bien un plaisir, un passe-temps, qui vide la tête…
Seulement que je n’imagine pas expliquer toute la généalogie et la passé de Melinda pour un si court défi Surtout quand j’ai précisé qu’il s’agit d’une réécriture de l’épisode, de sorte que je me laisse beaucoup de liberté dans la manière de voir les personnages, sans nécessairement respecter la manière dont ils sont présentés dans la série.
Est-ce que dans ce cas, il aurait fallu écrire un avertissement du genre « Les personnages apparaissant dans ce défi sont différents par rapport à la série originale » ? Je suis désolée de ne pas avoir étais assez claire.
Je pensais que c’était sous-entendu avec la mention de « réécriture »… À moins que ce soit moi qui ne comprends plus le sens des mots…
Je n’ai aucun problème à le préciser la prochaine fois. Toutes mes excuses.
Je suis désolée de vous embêtée avec mon commentaire.
Libre à vous d’y répondre.
Je vous prie d’agréer, Madame OldGirlNoraArlani, mes salutations distinguées.
« Réécriture » ou « déviation » de l’épisode xxx c’est bien suffisant, ça indique votre intention.
Mais non. D’autant que c’est plutôt moi qui ne suis pas comprise.
J’atteins mes limites, je ne sais pas comment vous expliquer mieux l’idée que je me fais d’une amélioration dans l’écriture de vos textes par l’utilisation de plus d’émotion et plus de naturel dans les personnages et leurs dialogues.
La seule autre alternative que je vois ce serait de regarder cette série et d’écrire pour vous montrer ce que je veux dire plutôt que de le raconter.
Mais honnêtement, les histoires de fantômes, ce n’est pas mon truc. Je les trouve bien trop effrayants.
Alors disons : tant pis ! Vous prenez plaisir à composer vos écrits, vous les faites relire, c’est le principal.
Pour vous rassurer concernant les histoires des esprits errants, elles ne sont pas du tout effrayantes… C’est l’effet cinématographique qui leur confère un aspect effrayant… Sinon, ce sont des scènes assez banales, comme une promenade en forêt dans la cinquième saison.
Je dirais que ce sont plutôt mes réécritures qui leurs confèrent un aspect sordide. Ceci s’explique probablement par mon cynisme.
Je ne suis pas tout à fait d’accord… Certains esprits de la série sont effrayants et horribles. Par contre, il est exact que l’effet spécial cinématographique donne un aspect particulier… Mais la plupart, si ce n’est même la totalité, des esprits sont tous passés de l’autre côté de l’existence (mort) par accident, par erreur, mais jamais le résultat d’un acte prémédité.
Pour la suite de la publication des autres chapitres de « Réécriture de contes à la Ghost Whisperer », je vous conseillerais de publier dans des messages différents. Ceci facilitera la lecture, surtout à cause des quantités importantes d’illustrations (d’ailleurs le visage étonné de Carl Neely en transformation de Chemise Bleue est bien drôle ).
De toute manière, chaque conte est indépendant, alors je ne pense pas qu’il y ait un problème à rédiger un autre message pour chaque nouveau chapitre. Au contraire, vous aiderez le lecteur à se retrouver plus facilement, sans alourdir le message initial.