Merci beaucoup, savoir que tu es passé par la c’est motivant, je ne suis donc pas une cause perdu… Allez hop allons continuer à écrire avec le sourire ^^
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Oh oui, ne t’en fais pas, on est tous passés par là, et rien n’est jamais perdu !
Moi-même, quand je regarde mon style actuel et celui que j’avais « dans le temps », je me rends compte combien j’ai évolué et combien les choses ont changé entre deux, alors ne t’arrête surtout pas d’écrire, même si tu peux te sentir un peu découragée par moments !
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Merci beaucoup, j’irai voir des que j’aurais un peu de temps.
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Tu as commencé à écrire il y a longtemps?
En tout cas, ils ont tous raison quand ils te disent que tu as dois continuer d’écrire ! D’ailleurs, chacun de tes chapitres doit être différent, et chacun devient meilleur que le précédent !
Petit conseil supplémentaire: Profite des défis proposés sur le site. En général, il y a des règles précises qui t’aident à t’améliorer. Par exemple des styles sur lesquels tu n’a pas l’habitude d’aller : Songfic, epistolaire. Des mots de vocabulaires difficile (ce qui t’enrichie). Etc. Ca aide pour ses textes par la suite.
Quant à l’imagination débordante, effectivement, moi je vois où ça peut être un problème. Parfois, on a l’impression que tout est net dans notre tête, mais pas dans le récit. Et comme je l’ai dis plus haut, hésite pas à te service de cette capacité, de cet outil (ou peu importe comment tu l’appelle) pour visualiser à nouveau une scène.
Visiblement tu imagine comme une série donc avec un plan fixe. Bah n’hésite pas à mettre sur « pause » un moment du récit, à tourner autour des personnages dans ta tête. A « écouter » le son de leur voix pour découvrir quelle intonation se cache derrière et pourquoi : Pourquoi il le dit avec ce ton là? La colère? La peur? La tristesse? La joie? Cela t’aidera à décrir au mieux tes scènes, les décors et les émotions de tes personnages 
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Non pas depuis longtemps c’est nouveau l’écriture ( bon les " poèmes " depuis un moment mais c’est pas la même chose. )
Merci je me sens moins seule XD Je vais faire de mon mieux pour suivre ton conseil et je te remercie d’avoir pris le temps de le détaillé.
( Je répond hyper tard mais je viens de tomber dessus; sans doute un problème de notifications )
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Je pense que lorsqu’on écrit, on est tous, un jour, plus ou moins confronté à ce problème : comment traduire en mots ce que l’on voit / ressent si clairement dans notre esprit fécond ??? Je ne peux que rejoindre ce qui a été dit plus haut : il faut travailler, acquérir du vocabulaire, varier la syntaxe, bref s’entraîner, s’entraîner, s’entraîner. Notre imagination nous montre des choses tellement belles qu’il serait dommage de ne pas les partager avec d’autres. Pour cela, les mots sont des outils délicats qu’il faut apprendre à manier…
Toute cette discussion est très intéressante (je l’avais ratée jusqu’ici) et ce qui me frappe, c’est la confusion qu’on (moi la première) a tendance à faire entre imagination et inspiration. Lorsque j’écris, mon imagination me fournit essentiellement des « scènes » (donc un visuel) et des dialogues (donc des interactions entre les personnages). Elle se nourrit nécessairement de tout ce que j’ai pu voir / lire / entendre / ressentir par le passé (scène marquante d’un film que j’ai aimée, personnage adoré dans tel ou tel livre, décors d’une de mes BD de chevet, dialogue plein de punchlines que j’adorerais avoir trouvées moi-même… sans oublier mes sentiments du moment, qui viennent souvent « colorer » l’action).
Puis notre esprit, consciemment ou non, nous permet d’associer des idées entre elles pour qu’elles forment un tout plus ou moins cohérent, mais il ne s’agit plus alors d’un travail d’imagination : il s’agit de donner forme à ce que l’on imagine (pour moi, ce sont très souvent uniquement des « bouts » que je dois relier pour que le lecteur y comprenne quelque chose). Et là, on passe à ce qu’on appelle « l’inspiration » : trouver une intrigue cohérente, présenter les personnages et leur interaction de manière psychologiquement intéressante, décrire le décor, rendre l’action plus vivante… bref, tout ce qui relève à la fois de la forme (comment c’est écrit) et du fond (quelles idées on veut véhiculer, quelle logique on veut donner à l’intrigue).
Autant mon imagination ne me pose jamais AUCUN problème (des idées de fics, des bouts de dialogues, des images, j’en ai littéralement plein la tête), autant l’inspiration… c’est une autre paire de manches. Probablement parce que la première implique de rêvasser, une activité pour laquelle je suis très, très forte 
, alors que pour la seconde, il faut travailler, réfléchir, recommencer, se tromper, reprendre, et… travailler encore.
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C’est vrai que c’est difficile de différencier l’inspiration et l’imagination tant ces deux concepts sont liés finalement ! Parce que je trouve que l’inspiration amène forcément à l’imagination ! Et sans elle, on ne peut pas imaginer quoique ce soit !
Mais il est vrai que ce sont deux choses différentes. Et à l’instar de toi, j’ai plutôt des soucis avec l’imagination qu’avec l’inspiration. Parfois je sais comment je fais faire les choses, mais j’ai dû mal à imaginer une scène cohérente avec le reste. Je vais du coup, essayer de me faire et refaire une scène, un dialogue, dans ma tête pour que le final soit cohérent !
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Aujourd’hui j’ai appris un truc.
Bon, je sais que la conversation date, mais à l’époque je n’avais rien trouvé de plus à répondre à « la capacité à former des images est juste là » que « euh… non ? », ce qui n’est pas très porteur (et en plus j’en ai un peu marre d’être toujours d’un avis contraire à tout ce qui ce dit).
En plus je me souviens bien que je m’étais surtout focalisée sur le fait que je ne vois pas les visages (je sais à quoi ressemble une forêt, c’est bon).
Mais bref.
Aujourd’hui, je suis donc tombée sur ça :
Outre le fait que j’aie pensé « quelle drôle de question », la curiosité m’a conduit vers les commentaires… « je la vois verte ! » (Ah ?) « je peux sentir son goût et sa texture ! » (euh… quoi ?)
Tout ceci me paraissant un tantinet exagéré, je suis allée voir les ressources.
Notamment par ici : Reddit - Dive into anything
(je mets le petit extrait de l’expérience dessous)
Try this: Visualise (picture, imagine, whatever you want to call it) a ball on a table. Now imagine someone walks up to the table, and gives the ball a push. What happens to the ball?
.
.
.
Now, answer these questions:What color was the ball?
What gender was the person that pushed the ball?
What did they look like?
What size is the ball? Like a marble, or a baseball, or a basketball, or something else?
What about the table, what shape was it? What is it made of?
And now the important question: Did you already know, or did you have to choose a color/gender/size, etc. after being asked these questions?
De toute évidence des gens sont en mesure de répondre à tout ça.
Personnellement j’ai décroché au moment où on m’a demandé de quelle couleur était la balle.
Du coup j’ai regardé la vidéo jointe.
Conclusion de tout ça, je peux maintenant répondre de manière argumentée avec la phrase exacte que je voulais initialement écrire :
Je ne manque jamais d’inspiration.
Mais je n’ai pas la moindre imagination.
Du tout.
Donc je ne l’utilise pas.
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C’est super intéressant, cette idée d’aphantasie, parce que je crois que je suis l’exact inverse. Dans l’image qui demande de visualiser une pomme, je suis incapable de me visualiser juste une pomme, comme ça, dans le néant. L’image qui me vient de base, c’est un verger avec plein de pommes, mais où je ne vais pas forcément visualiser les fruits en eux mêmes ; par contre, ça me fait entendre des criquets et sentir la chaleur du soleil sur ma peau. Pareil pour la forêt dont il était question plus loin. J’arrive à conceptualiser une forêt un peu floue, mais le coeur de « l’image », dans mon cas, c’est de sentir un craquement d’aiguilles sous mes pieds et d’entendre le chant des oiseaux dans les cimes. Donc c’est pas tant que je n’ai pas d’imagination, mais plutôt que cette imagination passe très peu par le visuel 
En ce qui concerne l’imagination dans le sens « capacité à créer des histoires », je suis très partisane de la façon de voir les choses de Colas Bim. Bon, plein de gens ont eu le même discours avant lui, mais c’est celui qui a le mieux articulé ce que je pense, qui est que l’imagination en elle-même, c’est avant tout la capacité à aller piocher très vite dans un paquet de référence que tu possèdes, pour les assembler et les agencer de telle façon que ça fait quelque chose de tout à fait inédit, un peu comme une construction en Legos dont les briques seraient les romans/films/jeu vidéos/etc mais aussi des bribes de notre vécu, de notre expérience du monde, qu’on colle ensemble pour faire du neuf.
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