Bonjour, Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs,
Par ce présent message, je voudrais simplement partager avec vous une réflexion sur l’insertion des langues étrangères dans les fictions, surtout dans les univers où une langue est prédéfinie. Par exemple, dans les films ou les séries télévisuelles, dans lesquelles les personnages parlent une langue (l’anglais ou le français). Nous considérons ici deux cas, à savoir lorsqu’il s’agit d’un seul univers et le cas du crossover.
Premièrement, nous considérons que les connaissances des langues autres que la langue « originale » du film ou de la série permettent d’augmenter en un certain sens le répertoire linguistique, afin d’insérer une pluralité culturelle plus réaliste. Il est tout à fait possible qu’un personnage sache une autre langue que celle qu’il parle devant d’autres personnages du film ou de la série. Il s’agit, à notre avis, d’un aspect plus réaliste, puisque dans notre quotidien, plusieurs individus connaissent plusieurs langues.
Par exemple, dans ma fiction intitulée Le détective Carl Neely , je mentionne des phrases en serbe, langue maternelle que je prête à Carl Neely, ou encore le gaélique écossais pour son arrière-grand-père paternel. (Heureusement que Google Traduction m’a aidé, car bien sûr je ne connais pas toutes les langues de ce monde…) D’autres exemples seront le français pour Jean Lefrançois (un esprit errant Français, nous pouvons bien nous en douter) dans ma fiction L’histoire de Rebbeca Cahill. Dans Généalogie alternative et histoires de famille , Melinda Eastman sait le russe, de même pour ses parents et ses grands-parents. De plus, son père, Paul Eastman, et ses grands-parents paternels connaissent l’allemand. De plus, sa mère, Élizabeth Eastman, et les ancêtres de la branche maternelle savent le polonais.
Deuxièmement, nous considérons les rencontres de deux univers. Pour un univers historique ou dans un univers étendu, il est plus réaliste que les personnages d’un film ou d’une série parlent une autre langue que celle d’origine. Surtout lorsque les personnages vivant aux États-Unis d’Amérique (p. ex. ceux de Ghost Whisperer) sont transportés dans un autre pays. Ainsi, si vous transposez les personnages de Ghost Whisperer dans la France médiévale ou dans l’URSS, il serait peut-être mieux que les personnages parlent l’ancien français ou le russe… Il est dans ces cas-là peu probable qu’ils sachent l’anglais. C’est une manière d’être cohérent avec les crossover, ou encore pour les Univers historiques alternatifs ou les univers étendus. Dans ma fiction Ghost Whisperers in Canada, tous les personnages connaissent aussi le français (puisque le Canada est officiellement bilingue et que le Québec est la seule province francophone). De plus, Paul Eastman, sa femme et sa fille et son gendre savent le russe.
Peu importe dans quelle figure de cas des langues étrangères sont insérées dans des fictions, il en ressort qu’il peut être intéressant de lire quelques phrases en d’autres langues… Évidemment, en y ajoutant la traduction, car tous les lecteurs ne peuvent pas connaître toutes les langues de ce monde… Et le tour est joué !
En espérant avoir un échange intéressant et constructif avec vous si la thématique vous intéresse.
Toutes mes salutations,
1950m