J’ai envie de vous partager une anecdote que j’ai écrite dans un chapitre de ma fic, sur l’hiver québécois. Je vais en changer les jurons, je veux pas que @OldGirlNoraArlani ferme mon nouveau sujet et terrain de jeu !
Citation de mon anecdote (chapitre 3 pour les curieux qui aime aussi les vilains mot XD) : Alors, il m’est venu à l’esprit, pendant que je m’ennuyais à nettoyer la vaisselle (Les tâches ménagères stimulent mon imagination comme méthode de fuite…) l’existence d’expression cocasses entre les endroits géographiques.
Au Québec, nous en avons une particulière qui laisse souvent les touristes relativement confus : Attache ta tuque avec de la broche
Je vais donc vous expliquer son contexte d’utilisation. Ici, l’hiver est affectueusement appelé La saison de la m…e blanche (par saison, je parle de sept $/*& de longs mois par année…) . Il est très fréquent qu’en une seule nuit, nous essuyons une tempête de neige qui nous engraisse de 30 centimètres de neige supplémentaire (Mais elle fond plus vite que la graisse au moins…).
Donc, en tant que gens dépendants d’une voiture pour se déplacer (Parce que ce n’est pas vrai que l’on se déplace encore en traîneaux à chien hein…), vous devez vous mettre dans la peau d’un travailleur, possiblement en retard, qui doit déneiger et déglacer sa voiture pour vaquer à sa vie (regardez une vidéo Youtube pour ceux qui se demandent comment déglacer une voiture, c’est drôle de regarder, pas de faire…).
Mais, pour pimenter l’expérience, imaginer aussi une forte poudrerie, qui accompagne souvent les tempêtes de neige (Non, pas une sorte de nuage de farine ou de sucre à glacer, mais de la neige si fine qu’elle t’agresse les yeux en voulant fusionner avec tes cils). Vous obtiendrez donc un québécois particulièrement maussade. L’expression, parce que c’est le sujet conducteur que j’ai passablement oublié, à plus un sous-entendu pour exprimer le courage que cela prend de sortir par pareil temps. Même si, passablement, bien attacher sa tuque pour ne pas la perdre dans le vent est aussi une bonne idée…
De plus, il y a une variable secrète que les québécois gardent généralement sous silence, plus par gêne que par fierté patriotique… C’est de bien se souvenir d’où, exactement, tu as garé ta voiture. Parce qu’avec les yeux collés, autant par les crottes d’yeux verdâtres du doux sommeil que par la glace, il est facile de déneiger la voiture de quelqu’un d’autre… Si cela vous arrive, ce n’est pas que les québécois sont particulièrement plus serviables que le reste de l’humanité, ça, c’est ce que l’on aime que les touristes croient…
Cela me laisse donc me demander si je serai responsable d’une potentielle crise économique dans le secteur du tourisme. Ha ! Et aussi de m’informer sur le mot scientifique pour nommer les fameuses « crottes d’yeux verdâtres », question d’échanger plus de trois phrases avec un interlocuteur de chair et d’os avant d’être catégorisée de folle…. XD