Oh bonne mère, que c’est compliqué !
Je n’ai pas ce découpage dans ma tête !
Je ne fais pas de fiction originale, alors « mes » protagonistes, ou « mes » antagonistes, cela fait moins sens. Au mieux j’ai des OC et ils ne sont presque jamais des figures de premier plan, donc peu développés. Pas la peine de lui réinventer tout son pedigree s’il fait partie du décor.
Protagonistes ou antagonistes, il faut que les personnages soient bons (càd bien c0nçus).
On a une branche sur « Comment créer un bon méchant » si ça intéresse.
En général, je n’ai pas à créer des antagonistes. Car ce n’est pas mon créneau la confrontation. J’emploie des héros qui se battent plus contre eux-mêmes que contre les autres.
Ce qui m’intéresse, c’est l’effort de rapprochement, la communication difficile. 65 fics et même pas une poignée d’empêcheurs de tourner en rond. Le peu de fois que je m’en sers, les méchants appartiennent au canon (càd déjà définis). Plus souvent, ils n’ont pas de visage, ils sont une abstraction.
J’ai créé un (seul) OC antagoniste (Lilith). A la fin, on est triste quand elle meurt, car on a compris d’où elle vient, pourquoi elle est comme ça et ce qu’elle cherchait à faire (pour compenser).
Est-ce que je préfère les antagonistes ? Non pas spécialement. Sauf quand il leur arrive de gros problèmes.
Je sais que « le méchant charismatique » qui vole la vedette au héros est rarement un vrai gros vicelard cruel irrécupérable (en tous cas pas dans les choses que je regarde). Il y a du bon en lui.
Quand j’aime un protagoniste ou un antagoniste c’est parce que ses problématiques personnelles trouvent un écho en moi. Parce qu’ils sont le symbole de quelque chose qui me touche. C’est très égocentré.