Bonjour, c’est Pointues !
Fut un temps à l’époque du collège et du lycée où la vie, tout insouciante qu’elle nous paraissait, nous laissait tout plein de temps pour écrire de la fanfiction. Aujourd’hui (pour ceux qui ont plus de 18 ans), c’est une autre histoire.
Les responsabilités du quotidien pour la plupart d’entre nous ne nous laissent plus autant de temps qu’autrefois pour fanfictionner comme on le souhaite (faut s’organiser !!!).
Pour ma part, je ne trouve malheureusement du temps pour écrire sur mes fandoms préférés que le samedi et un peu le vendredi en fin de journée. J’aimerais me trouver plus de temps mais je n’y parviens pas.
J’avais envie de créer un sujet pour partager des avis sur cette transition entre la « real-life » et la « virtual-life » en tant qu’auteurs de fanfiction, et comment vous vous organsiez pour garder un peu de temps libre pour cette dernière
Très bon sujet @OreillesPointues .
Personnellement, j’ai commencé à écrire sur le tard, donc je n’ai pas connue de période collège /lycée /fanfics .
Je suis tombée dedans après la naissance de ma fille aînée, puis j’ai eu deux autres enfants et j’ai tout lâché, faute de temps entre le boulot et les obligations familiales .
L’envie (le besoin) d’écrire est revenu lorsque mon dernier est entré à la maternelle .
Le temps d’écrire, quant à lui, est clairement revenu quand j’ai décidé de travailler de nuits , ce qui me dégage nettement plus de temps libre ! Classiquement, j’écris sur mes jours de repos et uniquement sur les horaires scolaires désormais.
J’ai trouvé le bon équilibre, mais il faut dire que l’écriture est mon seul « hobby » avec mes animaux quand je suis toute seule .
Comme @bucky1984, je suis tombée dans la fanfiction tardivement, quand mon aînée a approché les 3 ans. Au début, je bossais sur smartphone, n’importe où, n’importe quand. À présent, je me suis faite au confort du PC donc c’est plutôt le soir, quand elle est couchée ou l’aprem après le boulot, avant de la récupérer (parce que je suis à 70% avec mon temps grossesse). On verra comment ça se goupille avec numéro 2 mais j’ai certainement intérêt à terminer mon roman avant qu’il pointe son nez
Comment concilier ?
Eh bien moi, je ne concilie pas. L’écriture de fanfics est un hobby et en tant que tel, il passe après tout le reste des impératifs (vie pro, famille, santé…).
Résultat, j’écris très peu.
En tous car par rapport au temps où j’ai commencé (déjà adulte, il y a 9 ans).
Sans être ado, je disposais d’un temps libre considérablement plus élevé qui me permettait d’écrire deux heures par jour le soir.
Actuellement, c’est devenu une pratique totalement irrégulière. Je case la fanfiction dans les blancs aléatoires d’un agenda soumis à des variations imprévisibles.
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Au passage – et même si ce n’est pas le coeur de ta question – je ne suis pas d’accord avec l’utilisation erronée (que tout le monde adopte sans y penser) du terme « virtuel » (voir la définition).
Écrire des fanfictions est pour moi une activité concrète qui exteriorise tangiblement sa production et s’affiche sur un support magnétique matériel, accessible à des vraies personnes en chair et en os, qui éprouveront, si je suis assez douée, de vraies émotions.
En principe, comme beaucoup, c’est le soir que j’ai le temps d’écrire, mais l’activité intellectuelle le soir pour moi agit comme un stimulant qui me rend excitable, nerveuse, anxieuse et insomniaque donc… écrire le soir, j’ai oublié. Le matin ? Pas de bol, l’inertie physique et activité intellectuelle dès le matin me rendent d’office léthargique, du genre « J’ai envie d’aller me recoucher là. »
Bon alors, il nous reste quoi Gilberte ? L’après-midi. C’est l’idéal pour moi l’après-midi, mais il faut trouver le temps. Et là justement, c’est une autre paire de manches en effet. Mais le pire pour moi, ce n’est pas le manque de temps. Non. Le pire, c’est d’avoir du temps, même un tout petit peu, d’avoir l’envie de s’y remettre, mais d’avoir le moteur cognitif grillé par les soucis du quotidien. On a juste une heure devant soi, le désir réel de continuer, on sait ce qu’on veut pour la suite de son histoire, on trépigne d’impatience à l’idée d’écrire telle ou telle scène, mais c’est le brouillard complet dans le cerveau et on n’arrive pas à aligner deux lignes, et on sait qu’on va devoir momentanément faire une croix sur ce loisir, parce que « ça veut pas ». C’est la pire des frustrations je trouve.
Perso je résume ce que je veux écrire en quelques lignes dans le prolongement de mon texte pour éviter le brouillard. Je me sers aussi du Discord pour avoir de la compagnie impromptue et pas me disperser (sessions motivées).
Comme beaucoup, surtout le soir, après avoir couché les enfants. Par contre, j’y réfléchis régulièrement, à plusieurs moments de la journée (pour finalement me retrouver devant une page blanche que je n’arrive pas à remplir le soir ).
En vrai, ça doit donner vachement de souplesse. Mais bon, même sur WhatsApp, dès que j’ai un message un peu long à écrire, j’attends d’être devant un ordi. Je m’énerve trop vite avec le clavier tactile du téléphone ^^’
Tellement ! Voir cette heure devenir 30 minutes, puis 15, et éteindre son PC en ayant rien foutu…