Que signifie l'absence de commentaires sur une fic?

Mon homme les as tous faits, j’ai regardé de loin et aucune intention de les faire :wink: Je suis une geek, pas une gameuse :wink:

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4 messages ont été fusionnés à un sujet existant : [The Legend of Zelda] fanfiction « Les Suites du Fléau »

C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, crois-moi, et chacun n’a pas les mêmes attentes ni le même niveau de stress par rapport à ca.

Je me permets ici de témoigner de mon expérience, en tant que fanfiqueuse AO3 et bloggueuse en français et en anglais :

Quand je publie des fics en français ici ou sur AO3 (ngl, j’ai arrêté de publier ici pour le moment), je m’attends naturellement à ne pas avoir d’engagement, ou à avoir des chiffres qui se comptent sur les doigts de la main.

Quand je publie en anglais, je m’attends à avoir plus que des clopinettes.

Alors oui, j’ai déjà publié des fics ou des analyses en anglais qui sur mon blog ont fait de très beaux chiffres (on parle entre 100 et 200+ notes, ce qui pour des textes, et pas de l’art, est énorme), et des scores très acceptables sur AO3. Mais depuis quelques jours, c’est la douche froide : mon contenu ne génère pratiquement plus d’engagement, alors que je n’ai absolument pas changé de ligne éditoriale et que je propose de nouveaux angles d’analyses à chaque fois. En fait, le seul post qui a reçu beaucoup d’appréciation est celui que j’aime le moins… lol. Peut-être aussi que je devrais poster le soir car c’est là que je reçois le plus d’engagement, et pas le week-end non plus où forcément, les gens sont dehors. Sauf que je poste à l’heure où ça m’arrange le plus. Je me sens d’ailleurs forcée de préciser que je ne poste que des choses qui me plaisent et que j’ai envie d’écrire, je ne publie jamais rien par démagogie.

Cela étant, j’ai constaté une baisse de l’engagement en général sur les posts d’autres personnes, donc je pense que la baisse est globale. Reste que certains qui publient des trucs franchement pas terribles reçoivent plus d’appréciation que moi. Et je suis certaine aussi que si ce que je publiais l’était par d’autres bloggueurs aux contenus similaires aux miens, ils auraient du succès. Comme si ce qui comptait n’était pas le message, mais le messager… Ces mêmes bloggueurs avec le contenu desquels j’interagis activement, qui me soutiennent en retour que mon contenu est essentiel pour le fandom (nous sommes peu nombreux à écrire des analyses de qualité, vraiment), mais qui l’ignorent complètement par ailleurs. Hypocrites.

Il y a quelques mois, j’ai posté un truc qui, je le pensais, allait recevoir beaucoup de notes. Résultat : 9 en tout. Je ne comprenais pas, je ne pense pas non plus que j’avais été shadowban. Quelques jours après… une personne poste presque mots pour mots ce que j’avais écrit (c’est une idée que tout le monde pouvait avoir, mais le timing et la formulation de son propre post m’ont vraiment paru suspects) : plus de 100 notes en quelques heures. Wt*, comme on dit ? Je l’ai donc publiquement interpellée (car contrairement à beaucoup de gens sur la plateforme où je bloggue, je ne suis pas une lâche adepte du « vagueposting », à savoir critiquer publiquement un autre blogueur mais sans le nommer, en donnant toutefois assez d’infos pour que tout le monde puisse l’identifier, oui oui ! La toxicité sur cette plateforme n’est pas une légende). Sa réponse : « honnêtement je n’ai jamais vu ton post dans le feed général et j’ai demandé à mes « amis » de la plateforme : ils ne voient aucune similitude dans la formulation de nos posts respectifs. C’est donc juste une coïncidence ! Mais j’ai lu ton post et je l’ai adoré ! » [Ok mais tu l’as liké ? Rebloggué ? Non ? Hypocrite va, bis repetita. Arrête ton baratin…]

J’en suis restée là, c’est vieux maintenant mais ça me reste toujours en travers de la gorge.

Honnêtement, je ne comprends plus rien au truc. Je ne connais que trop bien les risques inhérents aux réseaux sociaux. Cette pression qui finit par s’installer à l’idée de recevoir des likes ou non. Même chez les meilleurs et les plus rationnels et stoïques, ça finit par s’installer et leur prendre la tête.

Parce qu’on ne va pas se leurrer : écrire, quelle que soit la langue, ça prend du temps. Mettre en forme et publier ça sur un site, aussi. Répondre aux éventuels commentaires (quand il y en a), aussi. Et que le propre des fandoms, c’est le partage. Quand personne dans ton entourage ne partage tes centres d’intérêts et qu’Internet te permet de peut-être trouver d’autres fans, eh bien, ça fait naître en toi des promesses d’interaction qui rendent ta vie plus belle. Mais quand tu t’aperçois que tout le monde ou presque s’en ■■■■, bah, c’est pas facile de vouloir continuer.

Après tout, oui, écrire doit être un plaisir, mais ça pourrait tout aussi bien rester dans notre tête. Si c’est pour ne pas rencontrer d’engagement sur nos contenus, à quoi bon écrire justement quand on pourrait vivre tout cela dans notre esprit ?

Bien sûr, il y a des personnes que le manque d’interaction n’affectera pas, et qui continueront à proposer leurs créations envers et contre tout. Et d’autres que ça touchera (et qui pensaient peut-être que ça n’arrivait qu’aux autres avant de faire eux-mêmes cette expérience désagréable. J’étais de ceux-là, avant) et qui tenteront de trouver, en vain, un juste milieu. Mais parfois, le dégoût est plus fort et l’emporte, et elles connaissent une panne d’écriture temporaire ou définitive. Nous sommes des animaux sociaux, les sociopathes derrière ces sites du diable l’ont bien compris qui exploitent cette faille en nous pour se faire du beurre sur nos anxiétés modernes. Certains d’entre nous échappent à ce besoin de validation par leurs pairs, d’autres non.

Pour ma part, je vais essayer de continuer à écrire et poster en anglais les analyses que j’ai encore en tête. Mon but depuis longtemps était de « descendre » ma liste de points à aborder avant de quitter mon blog et de revenir ensuite à la fanfic, en français (écrire de la fiction en anglais prendrait encore plus de temps que d’écrire des analyses dans cette même langue, ce qui me bouffe déjà un temps considérable), où je n’aurais pas d’engagement. Mais cela je le sais, et de fait, c’est quelque chose qui ne me dérange pas, car c’est le plaisir d’écrire qui prime avant tout. Il reste que le dégoût et le découragement s’insinuent en moi, et que j’ai envie de tout envoyer bouler.

Car une absence d’audience sur mon contenu en anglais, bah oui, ça fait mal. Oui, j’ai eu des posts avec de belles, de très belles même, statistiques. Et peut-être que l’extrême opposé que je vis avec mes posts actuels contribue aussi à mon dégoût… Tu surfes sur une haute vague et après pouf, la descente est brutale. Voilà aussi pourquoi je comprends le désarroi des personnes qui ne rencontrent pas d’intéractions : c’est encore l’effet pervers des plateformes sociales du web.

Ce que veut le public de fans ? Honnêtement, je ne sais pas. Je préfère ne pas le savoir. Je préfère essayer de ne plus me prendre la tête avec toute l’hypocrisie et la toxicité ambiantes qui règnent sur cette plateforme envahie de minots de 15-25 balais complètement déconnectés de la réalité (sans rire, il faut voir leurs « takes » sur le monde qui les entoure pour le croire… Certaines bulles de filtre et chambres d’écho leur ont complètement retourné le cerveau), mais c’est plus facile à dire qu’à faire, encore une fois. Et en attendant, la plateforme dont je parle reste la meilleure à ce jour pour publier le genre de contenus que je produis. Difficile donc de s’en passer, c’est un excellent complément à AO3.

Quand on est seul de son entourage à aimer ce qu’on aime avec passion, oui, on a envie de partager. Surtout quand on fait partie des vieux de la vieille, des fans qui étaient là quand l’œuvre est née plusieurs décennies auparavant et qu’on n’avait pas le web à l’époque pour partager. Des jeunes gens m’ont écrit pour me dire que mon contenu les avait aidés à comprendre le lore, alors qu’eux-mêmes découvraient tout juste l’oeuvre en question (vous me connaissez, je suis monofandom, si vous vous rappelez de mon œuvre de prédilection, ça n’a pas changé). Ce sont ceux-là, les quelques-uns qui me lisent et « likent » en toutes circonstances. Ils se comptent sur les doigts d’une main et je leur en sais gré. Mais, c’est horrible à dire, ca ne suffit pas, à l’échelle d’une aussi grosse plateforme (pas comme ici sur le forum et le site où, ramené à l’échelle d’une petite communauté, avoir 1 ou 2 lecteurs assidus c’est énorme :smiley_cat: ).

Quand on arrache du temps libre qu’on n’a pas au temps normalement consacré aux tâches domestiques et qu’on laisse celles-ci s’accumuler, pour finalement ne pas avoir l’engagement qu’on estime mériter (rappel : je publie des analyses sur l’œuvre, mais il faut croire que les headcanons nases sur des ships non canons ça fait plus vendre), oui, ça reste en travers de la gorge comme la vicieuse arête de poisson restée planquée dans la darne.

Oui, c’est vrai, de l’engagement, j’en ai eu, et au-delà de mes espérances. J’ai reçu des compliments dingues sut mon écriture. Mais là, en quelques jours, ça s’est effondré et je ne comprends pas pourquoi. Et je sais que si certains autres bloggueurs publiaient mot pour mot ce que je publie, ça ferait 10 fois plus de vues en un rien de temps. Je suis sérieuse. Je vais passer pour une Karen et je m’en fous. J’avais besoin de me défouler.

Je comprends donc pourquoi certaines personnes hésitent à reprendre l’écriture quand elles craignent, légitimement, de n’avoir aucun retour. Et face à cette angoisse, je n’ai pas de solution, parce qu’il n’y en a pas. C’est propre à chacun. Propre aussi au contenu que l’on produit (tel personnage, tel ship). À la langue dans laquelle on écrit, quoique même ça ce ne soit pas une garantie. Et aux retours que l’on va avoir ou non à tel ou tel moment de la journée, de la semaine, du mois, et en fonction de la plateforme où l’on publie.

Bref, pas une science exacte, mais des humains derrière qui peuvent voir leur rapport à leur loisir gâché à cause du manque de validation sociale à laquelle certains sont plus sensibles que d’autres.

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Citation C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, crois-moi, et chacun n’a pas les mêmes attentes ni le même niveau de stress par rapport à ca.

Ah ça j’ai jamais dis le contraire haha. J’ai également du mal de temps en temps quand je décide de regarder les différences entre toutes les plateformes que je publie. J’peux même dire ça par rapport à FF.fr vu que quelqu’un m’a dit que j’aurai bien plus « d’engouement » pour mes écrits ici que sur Ao3 par exemple.

Je n’en veux pas à la personne hein. Je m’en fous. J’ai vu qu’il n’y avait pas de différence entre les deux plateformes et j’étais en mode « Ouaisbah ok pas grave, la vie curly. »

Je décide si ça me touche ou non. Et je décide que non, parce que je veux pas que cette « non-réponse » touche mon désir d’écrire et partager.

Oui, la communauté fandoms - fanfic a eu une grosse baisse de retours comparé à y a plusieurs années. Oui, nous avons aujourd’hui une grand masse de lecteurs fantômes. Oui, beaucoup de nos écrits se perdent dans la masse voire sont très proches d’autres écris que ce soit pas la vibe, l’idée ou prompt de base ou même les résolutions.

Et alors ?

Pourquoi je m’arrêterai ? Pourquoi tu t’arrêterai ? Pourquoi tel-le auteur qui est génial-e mais ne reçoit pas grand chose devrait arrêter ? Je dis pas que ce n’est pas dur, de continuer malgré un manque énorme de reconnaissance ou de retour. Ca fait suer.

J’ai des grosses fics où je n’ai aucun retour. J’ai des OS où j’ai littéralement plus de 4K vu parce que c’est un OS pêche. C’est comme ça, c’est la norme maintenant.

Est-ce que je dois écrire que des OS de pêche pour autant et laisser tomber mes grosses fics ? Non. Aucune envie. J’écris pour moi. Je partage car je veux partager. Je pourrai totalement les garder pour moi comme tu dis, juste les avoir en tête et jamais les présenter au monde. Mais je n’y vois aucun intérêt. Mon but n’est pas de faire la une des journaux. Mon but est de partager une histoire.

Qu’elle soit lue ou non, cela ne dépend pas de moi. Que je reçois un like ou une review, ça ne dépend pas de moi. Je peux seulement l’écrire et la lancer dans le grand monde. Elle devra voler sans moi.

Je dis pas que c’est pas suant ou horrible. Je dis pas que c’est facile. Je dis que c’est un choix. Oui tu peux ne pas accepter que tu n’auras pas de retour énorme. Ou tu peux accepter que c’est comme ça et tu n’y peux rien.

J’écris parce que je veux m’amuser. Je veux avoir du fun en me défiant à des trucs débiles (j’ai un défi où je dois augmenter le nombre de kinks que j’écris dans mes textes, c’est littéralement stupide mais hé, je m’amuse). J’écris parce que discuter avec les autres personnes qui écrivent et échanger sur des idées donne des fois des monstres d’histoires ou des anecdotes ou des blagues.

J’ai peu de retour en général. Et je décide de m’en moquer. Parce que c’est pas mon but.

Et j’ai envie de dire à raison, parce que des fois t’as un lecteur fantôme qui va te laisser une review en mode « Ca fait x fois que je lis cette histoire et je mets jamais de review mais vraiment merci pour celle-ci, je l’adore. » Ou « Je mets jamais de review mais j’ai lu l’intégralité des histoires de ton profil plusieurs fois et je voulais te le faire savoir. »
Ou « Désolé-e, je laisse jamais de review mais je lis toutes tes histoires et je suis désolé-e de pas le dire plus. »

Et ça me suffit.

Parce que j’ai lu tellement d’histoires qui m’ont marqué et auxquelles je n’ai pas forcément mis de retour. Parce que y a des histoires qui me restent encore en tête aujourd’hui alors que je les ai lu y a 10ans. Parce que j’ai aussi été un lecteur fantôme pendant longtemps, parce que je savais pas quoi dire ou parce que j’étais peu sûr de moi à l’idée de mettre un commentaire.

C’est jamais facile. C’est pas censé l’être je pense. Mais c’est une décision de continuer, encore et toujours malgré tout.

Parce que les fanfic m’ont permis de comprendre tellement de chose sur mon genre et ma sexualité. Parce que les fanfic m’ont permis de comprendre tellement de chose sur moi et le monde qui m’entoure. Parce que les fanfic m’ont appris tellement de choses.

Que même si je n’ai pas de retour, je sais que sur certaines personnes, je risque d’avoir ce même impact.

Et franchement ? Ca me suffit.

Amplement.

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Pour moi ici, je vois surtout un biais cognitif de ta part. Comme je le disais dans mon post, il y a des personnes que ça va toucher, d’autres non. Parce que chacun est différent. L’erreur d’attribution à mon sens c’est de penser qu’on « décide ». Ce que je ne crois pas que l’on fasse vraiment. On pense qu’on décide de s’en ■■■■■■ parce qu’on s’en ■■■■ déjà naturellement à la base. Mais décider de s’en ■■■■■■ à coups de raisonnements pseudo-logiques quand on est sensible et que ça nous touche réellement, ça n’est pas donné à tout le monde, non. Il ne faut pas inverser la cause et l’effet.

Tes raisonnements sont basés sur de la logique pure encore une fois, et tu ne trouveras personne ici, même parmi les personnes sensibles, pour te dire le contraire. Mais au risque de me répéter, entre le rationnel et l’émotionnel, dans notre cerveau, il y a un fossé. Ceux qui s’en fichent déjà de base ne le comprennent pas et pensent qu’il faut juste se raisonner et se forcer pour que ça marche. Aussi, chez certains esprits sensibles ça va marcher à la longue (probablement parce que ce sera aussi l’évolution naturelle de leur caractère que de parvenir à plus de détachement), chez d’autres non. Pardon d’être désagréable, mais ce que tu avances me fait un peu penser à la méthode coué, à quelque chose du type « T’es triste ? Bah arrête. » Et ça manque d’empathie.

Quant à la baisse de retours oui, mais sur les sites de fanfictions purs. On n’en est pas à ce niveau sur la plateforme de blogging dont je parlais dans mon post, où les interactions entre fans se font dans un cadre et un format différents. Et crois-moi, l’absence d’engagement là-bas, ça n’a pas forcément le même effet que sur les plateformes de fanfics pures car l’échelle n’est pas la même, le fonctionnement du site non plus. En fonction des fandoms, et des personnages au sein d’un même fandom, l’investissement des fans ne sera pas le même, et peu même aller d’un extrême à l’autre en fonction des posts et des bloggeurs, et cela joue beaucoup sur le moral. J’en ai déjà vu, des gens qui avaient un nombre d’abonnés à 4 chiffres et des « fans » de tous les côtés, craquer pour moins que ça quand les chiffres redescendaient en flèche mais que d’autres bloggueurs produisant le même contenu eux continuaient de caracoler. Et quand à savoir ce qui était réellement la cause de la désertion des fans, va savoir, car c’est inexplicable. Peut-être le vent qui a changé de direction… Mais tu vas sans doute me dire que ces bloggueurs dépités et découragés n’ont pas eu le bon raisonnement, n’ont pas fait le choix de passer outre quand cela semble pourtant si facile. Alors même qu’on sait que les réseaux sociaux exploitent les faiblesses de notre besoin de validation sociale et que certains y sont plus sensibles que d’autres.

As-tu lu mon post ci-dessus ? Je ne disais pas autre chose. Moi aussi, je ne publie que ce que j’ai envie de publier, je ne fais rien par démagogie. Moi aussi, mon but est de partager. Il n’empêche que je réagis fortement au manque d’audience, c’est un fait qui n’entre pas en contradiction avec celui de produire et de publier du contenu qui soit authentique et pas « clickbait » juste pour attirer les foules.

Encore une fois, tu ne m’apprends rien. Mais non, ce n’est pas un choix, ou alors pas à 100% et il faut apporter de la nuance. Je me répète, mais il ne faut pas croire que les gens qui sont sensibles à l’audience et prompts à se décourager quand ils n’ont pas les stats qu’ils estiment qu’ils devraient avoir manquent juste de logique et n’ont pas fait le « bon choix », celui d’être indifférent au fait d’être ignorés.

De nouveau, ça dépend aussi de facteurs psychologiques et du type de plateforme sur laquelle on publie, car d’un RS à l’autre le format change complètement et donc les modalités d’interaction entre fans aussi. Comme je l’écrivais plus haut, je ne suis pas découragée de continuer à écrire et publier des fics en français parce que je sais que de base, je n’aurai pas ou pratiquement pas de retours. Cela va miner certaines personnes et je le comprends complètement. Pour ma part, ça ne me fait rien. En revanche, passer en anglais sur une plateforme de blogging instantané, là, ça va changer complètement mon rapport à la chose, et je vais réagir de manière plus forte au manque de retours. Peut-être aussi parce que ça me prend 2 fois plus de temps d’écrire dans une langue qui n’est pas la mienne, et que le cerveau est tel qu’il attend un retour sur investissement d’autant plus fort même quand il sait que ce n’est pas un droit et que c’est irrationnel d’exiger une telle chose (partie émotionnelle/partie rationnelle du cerveau, circuit de la récompense, tout ça, tout ça. À ce niveau-là, les réglages sont différents chez chacun d’entre nous). Comme quoi…

Oui, bien sûr. Et je pense que c’est notre cas à tous ici.

Là encore, tu ne m’apprends rien. Mais de nouveau tu ne sembles pas comprendre que face à ce constat, tout le monde n’est pas taillé pour réagir pareil. C’est super si cela ne te décourage pas, vraiment. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde et ici, ta vision préconçue et pseudo-logique n’est pas une solution universelle.

Pose-toi vraiment la question : as-tu décidé réellement de t’en ■■■■■■ et de « fake it till you make it » comme on dit en anglais, ou est-ce parce qu’au fond ton esprit était déjà enclin au j’en-****isme de manière générale ? C’est toujours bon de s’interroger sur nos biais cognitifs (on en a tous, et bien sûr qu’il y en a aussi dans mes posts mais que je ne peux pas voir).

C’est effectivement une décision que celle de continuer activement envers et contre tout. Mais la façon dont on va réagir au manque de retours, on ne la choisit pas activement, d’autres facteurs qui ne dépendent pas de nous entrent en jeu comme j’espère l’avoir démontré plus haut. Et là où forts de ce constat et sûrs d’avoir envie de continuer quand même, certains vont persévérer, d’autres qui auront eux aussi tenté de résister activement au découragement vont arrêter.

Grand bien t’en fasse. Mais de nouveau, cela ne s’applique pas à tout le monde. Dire ça peut sembler immodeste à souhait. Je crois pourtant que c’est encore ce besoin de validation sociale qui est plus fort chez certains que d’autres, indépendamment de la qualité réelle de ce qui est produit et proposé au reste du monde.

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Coucou, j’ai pas tout lu mais je pense que ça s’éloigne un peu du sujet. N’hésite pas à ouvrir un post dédié, si tu as besoin de décharger un sentiment d’injustice (c’est ce que j’ai cru voir en filigrane de ton premier poste) @Helios, on sera plus à même d’en échanger sereinement dans un espace approprié.

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Je pensais pourtant avoir été claire dans mon premier post. :person_shrugging:

Bon c’est pas grave, j’avais dit tout ce que j’avais à dire. Comprenne qui pourra…

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