Quelles difficultés rencontrez-vous le plus souvent?

Le pire, c’est quand tu as une idée de départ, tu te trouves géniale et tu as un max de motivation et d’inspiration, et tu te rends compte qu’en fait ton scénario n’a absolument aucun sens parce que [insérer raison idiote de chronologie ou autre par rapport au canon] et que tu ne veux pas faire un UA et oui ça m’est arrivé deux fois. Ou les idées qui ne marcheraient que dans un film ou une série et qui feraient juste n’importe quoi à l’écrit. Ça m’est arrivé aussi :rofl:

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Ooh comme je te comprends. C’est selon moi une des plus grandes difficultés lorsque l’on écrit une fanfiction. Toujours à se poser mille questions quand on tient quelque chose pour savoir si ça colle à l’univers, au tempérament du personnage, etc…

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Oui exactement ! Les OOC sont une des plus grandes peurs du fanfiqueur…

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Je ne suis pas sûre de ça ! :joy: :joy: :joy:

Le concept étant de « faire ce qu’on veut » avec les histoires et les personnages…

Un personnage pas fidèle n’a rien d’un problème.
Mais ceux qui l’assument (je veux dire, qui ne le font pas malheureusement de façon totalement involontaire) sont parfois capables de le justifier par des arguments légitimes, ou d’apporter des développements d’intrigue pour aller dans leur sens.

Par exemple, il m’est arrivé de modifier la personnalité de certains personnages « secondaires mais quand même importants » que je trouvais caricaturaux et sans épaisseur. Pour le coup, les rendre OOC c’est faire preuve de charité… :stuck_out_tongue_closed_eyes:

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Oui, je pensais plutôt aux personnages principaux, avec le bashing ou les gens qui veulent ABSOLUMENT que Katniss se mette en couple avec Cato même si ça veut dire que ce dernier va devenir super gentil et mignon. Personnellement je trouve plus intéressant de respecter le canon le plus possible en ne modifiant que ce qui est indispensable au récit (pas dans les UA bien sûr).

Mais bien entendu, tout le monde fait ce qu’il veut, c’est un peu la base de la fanfiction :grinning: En fait tout dépend comme toujours de la qualité de l’œuvre. Par exemple, LessWrong a décidé de faire complètement n’importe quoi avec le canon, et c’est pourtant une des meilleures fanfictions de ffnet (c’est pas moi qui le dis, c’est Wikipedia). Bon il faut quand même reconnaître les personnages, parce que parfois ils n’ont de point commun avec le perso original que leur nom (et encore pas forcément, coucou My Immortal). Oui je ne cite que des fanfictions Harry Potter parce qu’il n’y a que ça que je connais…

Je suis entièrement d’accord avec toi sur les personnages secondaires. Comme j’ai en ce moment une fanfic HP centrée sur les élèves de Serpentard, je REFUSE de faire des Crabbe et Goyle idiots et inutiles. Parce que personne n’est aussi caricatural que ça, et que bon les ressorts comiques ça va un moment (surtout parce que je ne sais pas du tout les faire :joy:)

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Absolument d’accord avec toi, sur ce point ! Je trouve ça plus gratifiant de réussir à insérer une histoire dans le canon établi, sans le dénaturer totalement, car c’est un exercice bien plus ardu. Bien-sûr, parfois, quelques modifications ou innovations s’imposent d’elle-même, mais je suis convaincu que c’est le meilleur moyen de rendre hommage à l’œuvre sur laquelle on écrit.

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Là, depuis que je suis sur le site et que j’entame mes fanfics sur fidelma, une des difficultés que je n’avais pas avant et qui actuellement me prennent pas mal de temps, ben ce sont les recherches pour éviter de dire des âneries.

Enfin, comme ce n’est pas mon métier, que je compte garder cela comme un plaisir et que je ne suis pas un perfectionniste, des âneries pas trop grosse pour une personne néophyte.

Par exemple, pour ma première fanfic sur le défi du lapin, trouver des plats qui existaient au VIIème siècle à Rome.
Ben trouver des infos sur la rome antique, ça va. Trouver des infos sur la Rome 3 siècle après, en français, c’est galère.

Là, pour le défi avec la potion, trouver des plantes qui existaient dans l’Irlande du VIIème siècle et leurs utilisation, je galère encore plus (heureusement que j’ai du temps).

Et sans compter que je me repaluche nombre de passage des romans pour trouver les bons noms, leur caractères, etc.

Oui, clairement dans les fanfics, pour l’instant, ce qui me semble dur et le plus ch… ce sont les recherches, historiques et dans le canon :slight_smile:

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Et c’est pour ça que les plus « control freak » d’entre nous travaillent avec des wikis.

Pour s’éviter des recherches trop chronophages, ce serait compréhensible que les fanfiqueurs qui ont un temps limité n’écrivent pas sur des romans historiques, ou des domaines professionnels trop précis. ou écrivent des âneries, ou choisissent d’écrire sur les sentiments…

Enquêtes sur des meurtres mystérieux + histoire : j’adore.
Mais écrire de zéro sans copier ni l’intrigue, ni le style, ni les détails véridiques ? Nah.
Ou alors c’est que le fandom ne m’a pas vraiment passionnée. Vraiment de chez vraiment.

Mais d’après mon expérience, écrire sur un fandom au lieu de se contenter d’en profiter « passivement », accroît considérablement les connaissances qu’on en a – pour autant qu’on ait un côté sérieux…

Si tu écris encore sur Sœur Fidelma d’ici quelques années, tu verras que tu auras préféré naturellement contraindre ton cerveau à retenir, plutôt que t’infliger de fastidieux repaluchages systématiques. :grin:

C’est en forgeant…

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Les difficultés je rencontre ont principalement à voir avec ma motivation (troubles anxieux obligent, il y a des fois où c’est la croix et la bannière pour être d’humeur à écrire trois pauvres lignes de texte) et avec la forme du récit. Je m’explique : je possède trois des habitudes les plus infâmes des écrivain.e.s travaillant sur leur premier jet.

  1. La « purple prose ». Vous aurez probablement remarqué que les adjectifs de couleur, mon cerveau n’a pas l’air de connaître. On parle de « cheveux d’or cuivré » (Kseniya), de « boucles d’argent pâle » (Ithsar), d’yeux « d’émeraude » (Blanche), etc. Ça doit venir du fait que j’ai lu, relu et re-relu les trois premiers tomes des Chroniques des Vampires étant pré-ado, qu’Anne Rice a le même type de problème (particulièrement flagrant dans ses derniers livres, ne me lancez pas là-dessus par pitié) et qu’un tel nombre de lectures d’un même texte n’a pu que m’influencer. C’est une véritable lutte pour corriger ce problème en phase de réécriture, parce que j’ai toujours peur que ça rende mon écriture « sans style ».

  2. Le « syndrome du remplacement ». Concrètement, ça se manifeste par des trucs comme « Clémence monta dans sa voiture comme tous les matins. La jeune femme prenait le véhicule pour aller travailler. La secrétaire du patron de Bozo S.A faisait deux heures de route. Mais cela rendait la rousse heureuse. » et c’est aussi un truc que je dois limite me forcer à ne pas faire. J’ai tout simplement un gros problème pour corriger mes anaphores, que ce soit dans mes fictions ou dans des rédactions que j’ai du produire pour l’école.

  3. Le dosage du lore. Soit c’est trop vague, soit je noie les lecteurices sous des détails dont il n’aurait pas été difficile de se passer. Je me rappelle distinctement que dans mon vieux roman de Space Fantasy qui n’a jamais abouti, j’avais passé trois paragraphes à expliquer la backstory de mon perso et quatre autres à expliquer les coutumes de sa planète, ce que tout bon écrivain aurait incorporé au fil de l’histoire, dans les dialogues par exemple.

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Je fais tout le temps ça… :sweat_smile:
Du coup je connais plein d’anectotes totalement inutiles (du style, le deuxième prénom de la tante moldue de Harry ou la date de naissance d’Evan Rosier).
Je suis donc une « control freak ». Oui, ça me convient assez bien maintenant que tu le dis…
(Je pensais que tout le monde faisait ça, mais bon apparemment…)

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