SERIE "Sherlock" (BBC)

Une série, qui, je pense pour la plupart que vous connaissez. Je pensais qu’il y aurait un sujet pour en parler, mais je n’ai vu que non, donc je me permets d’ouvrir le sujet.

Ah, Sherlock. Je le présente même plus.

Cette série que j’ai connu pour la première fois le 1er janvier 2011 sur France 4. A cette époque, Benedict Cumberbatch était un inconnu, un acteur discret, qui n’avait rien sur wikipédia. Je m’en souviens comme si c’était hier où j’avais cherché des photos de lui, des films ou d’autres choses qu’il avait fait, et la majorité de ces projets se réduisaient généralement à du seconde rôle ou bien à un rôle dans des séries anglaises.
Je priais pour qu’il connaisse le succès qu’il mérite (ptdr, j’étais une ado, je priais pour lui T-T) et aujourd’hui, ben, je suis pas déçue. On le voit …littéralement partout et tout le temps. Mais ne parlons pas de lui. Parlons de Sherlock.

Sherlock Holmes et moi, c’est une grande histoire d’amour. Mais Sherlock et moi, c’est…ce qui m’a permis de découvrir le monde, ça m’a…réveillé.

J’abuse certainement mais c’est totalement vrai. Sherlock, ça a été la révélation, ça m’a littéralement éduqué. J’ai grandi avec. De la fin de mon collège jusqu’à ma majorité, je pensais Sherlock, je mangeais Sherlock, j’écrivais Sherlock.

Sans Sherlock, je n’aurai pas écrit des fanfics. Sans Sherlock, je n’aurai pas rencontré des personnes qui m’ont influencé (en bien hein), des personnes qui m’ont permis d’aller de l’avant, des personnes qui m’ont ouvert l’esprit. J’ai accepté certaines choses qu’on m’avait appris à rejeter (l’homosexualité par exemple), j’ai appris qu’être différent, en fait, c’était normal, j’ai appris à faire mes propres choix, à ne pas avoir peur de choisir. J’ai appris à aimer et à détester, parce que grâce à Sherlock et à ce qui a suivi, j’ai étendu mes horizons.
J’ai découvert grâce à cette série de nombreux films et séries que je n’aurai jamais regardés et c’est cette succession de choses qui ont construit peu à peu mon chemin.

Grâce à Sherlock, j’ai découvert le Hobbit, grâce au Hobbit, j’ai découvert le Seigneur des Anneaux, grâce au Seigneur des Anneaux, j’ai rencontre mon actuel copain, grâce à cette enchainement d’évènement, ma vie est ce qu’elle est actuellement. Raison pour laquelle, je suis tellement attaché à cette série. HUM. Pardon, je me suis égarée.

Ma petite critique

Une étude en rose : Quand je l’ai vu pour la première fois, j’étais en train de faire la vaisselle et j’étais tombé sur un petit magazine de programme tv. C’est là que j’ai vu qu’une certaine série nommée « SHERLOCK » passer sur France 4. Bon, j’ai raté les dix premières minutes. La rencontre entre John et Sherlock, je ne l’avais pas vu. Mais, la première scène ça était quand Sherlock descend et dit à Mme Hudson « The Game is On », bon en français, ça donnait ça « C’est partie pour un tour, Mme Hudson. » Les frissons quand j’ai découvert la tête de Sherlock et sa réplique, je l’ai immédiatement adoré, j’ai pas réfléchi, j’ai même attendu la compréhension de l’intrigue pour aimer ce Sherlock Holmes. Mais dans l’ensemble, après l’avoir des milliers de fois, cette épisode est l’un des meilleurs et je pense que c’est en partie grâce à cela, que la série connait un telle succès. Ce premier épisode était magistrale.

La banquier aveugle : Ce n’est pas mon épisode préféré, en tout cas il ne fait pas partie de mes préférés. C’est une enquête presque banale si je puis dire où on voit Sherlock et John en plein enquête, on apprend pas véritablement grand chose, si ce n’est que leur relation est passé du stade à colocataire à amis. C’est un peu comme si on soufflait, avant de courir à nouveau.

Le grand jeu : eh bien, je dois dire que dans cette épisode, c’est haletant. Après s’être reposé dans l’épisode 2, on est enfin face au grand méchant de la série : Moriarty. Qu’est ce que j’aime cette épisode, je pourrai pas dire pourquoi parce que c’est ce cocktail qu’a fait les scénaristes qui est si délicieux à déguster. La fin la plus…frustrante et la plus longue. J’ai tellement attendu longtemps pour avoir enfin la suite. T-T

Scandale à Belgravia (lol à Buckingham) : Je préfère le titre en anglais. Déjà, j’aimais détester Irene Adler dans la nouvelle. Mais là, j’adore tellement la détester et en même temps, je l’aime aussi. Ce qu’elle fait à Sherlock (et à Mycroft), j’ai envie de dire…il le mérite. Autant en mal qu’en bien. xD Cela fait partie de mes épisodes préférés aussi.

The Hound of the Baskerville : Comme l’épisode 2, de la saison 1, ça ne fait partie de mes préférés. Le roman aussi d’ailleurs. Je n’ai jamais aimé l’horreur en général et je sais que Mark Gatiss, le scénariste de l’épisode, est un grand fan d’horreur, mais ça passe pas chez moi. xD Même si j’ai adoré voir Sherlock dans la peur, c’est pas mon truc. Bon épisode tout de même.

La Chute du Reichenbach : Episode qui fait partie de mes préférés, en tête de liste. Je pense. J’ai adoré voir cette épisode, qui « détruit » la réputation de Sherlock, pour le tuer par la suite. Pour moi, c’est un coup de maître, et puis, zut, j’adore voir souffrir les personnages, notamment Sherlock.

The Empty Hearse/ Le Cercueil Vide : J’ai été à la fois frustrée et heureuse pour cette épisode. Frustrée parce que je m’attendais à ce qu’on explique vraiment comment Sherlock s’en est sorti, mais heureuse parce que…ENFIN, on reconnait que John a fait un deuil de deux ans difficiles et que c’est compliqué de revoir un mort. Conan Doyle, il a fait ça à l’arrache, genre comme si c’était normal. xD

Le Signe des Trois : alors, je sais pas ce que j’ai, mais les épisodes 2, c’est jamais mon fort. xD Idem, ce n’est pas dans mes favoris, car ce qui m’embête c’est que tout est raconté en fait, le « montage » de l’épisode m’a un peu dérangé, mais ça reste un très bon épisode, que j’aime revoir car on voit Sherlock en témoin/best man. Et ça, c’est cool.

His Last Vow / Son dernier coup d’archet : Je trouve ça terriblement dommage qu’ils aient supprimé des scènes pour préserver les personnes sensibles. (je dirai pas quels scènes) mais ça expliquerait le dernier geste de Sherlock. Magnussen/Milverton est l’un de mes antagonistes préférés avec Moriarty et Culverton Smith, j’ai vraiment adoré voir Lars Mikkelson dans ce rôle. Il le joue si bien et la révélation est tellement étonnante. Un de mes préférés. Aussi.

L’Effroyable Mariée/The abominable Bride : encore de l’horreur, avec un peu de palais mental et de drogue bien assaisonné, mais j’ai adoré voir Cumberbatch et Freeman costume victorien et on en sait un peu plus sur la relation entre Sherlock et la cocaïn…euh, pardon, Mycroft.

Les Six Thatchers : Un épisode déchirant où j’ai failli verser une larme tellement c’était dur. Cela était prévisible car dans les nouvelles, on ne voit plus Mary à un certain moment donné, donc il fallait qu’elle parte. ça reste déchirant quand même, surtout dans la façon comment elle est morte.

The Lying Detective / Le Detective Affabulant : Contrairement aux autres épisodes 2, eh bien, celui là est un de mes préférés. J’adorais déjà la nouvelle « Le détective malade », vraiment, j’adorais le relire et tout. Et j’avais tellement peur d’être déçu de l’adaptation mais nan ! ça marche parce que il y avait même cette confrontation John et Sherlock, face au deuil de Mary. Et ça c’est excellent. (et puis Sherlock qui souffre, un délice).

The Final Problem/Le dernier Probleme : sans doute l’épisode le plus sombre que la série ait jamais connue. Du moins, pour ma part, il est très dur. Je l’ai revu aujourd’hui et comment vous dire que j’ai presque pleuré à chaque mort. L’épisode m’a pris par les tripes, les émotions, il m’a torturé tout comme il a torturé les personnages. Découvrir le secret de la famille Holmes était pour moi incroyable. J’adore cette épisode.

Classement de mes épisodes :

  1. The Last Problem
  2. The Lying Detective
  3. The Reichenbach Fall
  4. His Last Vow
  5. Scandal in Belgravia
  6. A Study in Pink
  7. The Great Game
  8. The Six Thatchers
  9. The Empty Hearse
  10. The Sign of Three
  11. The Abominable Bride
  12. The Hound of Baskerville
  13. The Blind Banker

Désolée. C’est la fan qui parle. :rofl:

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Ha mais je comprends tellement ça ! C’est pas la même histoire mais j’ai eu cet effet papillon avec Geralt en 2020 ! Il aura toujours une place dans mon coeur !

Parenthèse à part, j’adore ta présentation ! :heart:

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Comment ça « désolée c’est la fan qui parle » ? c’est un site de fans pour les fans qui écrivent… Pas besoin d’être désolée de ta fanitude.
.

A tous les autres,
Sherlock BBC qu’on désigne ainsi pour la différencier des maintes reprises télévisuelles en série, en téléfilm ou au cinéma de l’œuvre de AC Doyle… est une grosse claque. Un pavé dans la mare.

C’est un peu comme le Titanic. Vous avez des dizaines d’œuvres insipides sur le sujet (c’est pas faux) et puis vous avez le Titanic de J. Cameron.
Bah là… Pareil. Il y a les autres et puis il y a les éminences.

Et pourtant, j’avais tout de même bien aimé au cinéma l’interprétation de R. Downey Jr et Jude Law – qui changeait. (J’y étais plus allée pour les acteurs).

Là, justement, les acteurs on ne les connaissait pas, et très très vite, on s’est demandé pourquoi.
Ah oui parce que c’était des Anglais, et que les Anglais, ils font pas des séries américaines… Pas du tout. Du tout.

Si vous n’aimez pas le victorien, les costumes d’époque et le langage qui va avec, vous avez frappé à la bonne porte. On est dans une interprétation 21e siècle, une adaptation contemporaine.

Sherlock, c’est une tête à claques.
Si vous vous attendiez à un sympathique Anglais policé avec son thé, super british et « excentrique », il va vous recadrer vite fait.

En fait d’excentrique, il est plutôt égocentrique. En fait de sympa, il vous dira lui même avec dédain pour votre lenteur et votre stupidité qu’il n’est pas un psychopathe mais « sociopathe de haut niveau » et vous apprendrez la différence grâce à lui. :blush:

Dès le premier épisode, qui est effectivement virtuose, vous allez piger que ce type, imbuvable, et blessant, et malpoli (en s’en fichant vraiment que vous le trouviez comme ça), c’est un gros champion de sa race. :flushed: Mais loin devant. Très loin.

Watson, il est dans une pire position que nous, il n’a pas le choix. Va bien falloir qu’il le supporte, sinon il est à la rue.
Watson, c’est nous. Il essaie de courir derrière avec deux informations virgule cinq – quand Sherlock est d’humeur généreuse et daigne l’informer.
Il se fait balader, il se fait maltraiter, mais pourtant il n’est pas maso ! Alors pourquoi, oui pourquoi reste-t-il là, fasciné par cet olibrius mirobolant ? Hmm ?

Watson, il le fait parce qu’il s’est soudain mis à retrouver des shoots d’adrénaline comme jamais un vétéran ne peut le croire.
Et nous, parce qu’on est rendus accro à l’aventure, cinglés par cette petite ritournelle infernale narquoise du générique qui nous fait jubiler comme une promesse imminente de cavalcade.

Sherlock, il impressionne, rien à faire. Pas par son caractère dont on suit, miette à miette, la trop lente et toujours incertaine décongélation, mais par son talent éblouissant, son intelligence pure qui s’ennuie gravement et ne s’éveille que face à des abîmes de complexités retorses.

C’est le héros qu’on aime détester, puis qu’on finit par aimer tout court, probablement atteints par un bon gros syndrome de Stockholmes… :grin:

Ne fuyez pas, pauvres fous !
Il n’y a que 13 épisodes et vous aurez la chance de ne pas avoir à les attendre des mois…

5 « J'aime »

T’as totalement raison. :rofl: :sweat_smile:

Damn, tu parles si bien de Sherlock !!! J’aime !

Bon, alors vous m’en voudrez pas si je fais un top 5 de mes personnages préférés. xD
(La famille Holmes :heart_eyes: :star_struck:)

Top 5 de mes perso préférés dans Sherlock

  1. Sherlock Holmes :

alors non, ce n’est pas étonnant que le personnage principal de la série dans le number one de mon top. Mais comment dire…il est tellement bien joué par Cumberbatch, il est tellement bien adapté, respectant le Sherlock Holmes de Conan Doyle, que je ne peux que l’adorer. De plus, on constate une évolution entre la saison 1 et la saison 4, on avait un être arrogant, pratiquement imbu de lui-même et on le retrouve à la fin, comme…un homme bien, préoccupé par le bien-être de ses amis/de sa famille. J’ai adoré le découvrir tout au long de la série.

  1. Mycroft Holmes :


    alors, selon mes humeurs, Mycroft peut parfois obtenir la première place. Mycroft est sans aucun doute un des personnages les plus « mystérieux » si je puis dire, car on ne connait pas vraiment ces réelles motivations, du moins au début. Puis, tout comme Sherlock, il a une évolution intéressante, ou du moins, on en apprend un peu plus, chaque saison. C’est cette relation qu’il entretient avec son frère qui le rend fascinant, d’un côté on a un homme qui « est le gouvernement britannique » et de l’autre, on a un homme qui ne soucie de son frère (de sa famille?). On peut se demander qui sauvera-t-il si un jour, il devra faire un choix entre son pays et son frère.

  2. James Moriarty :

J’ai toujours aimé ce personnage, que ce soit dans les nouvelles que dans la série. Je trouve qu’il est bien présenté par Andrew Scott qui dépeint le nemesis de Sherlock comme un être fou mais à la fois très intelligent. (ne le sont-ils pas tous les deux ?) Quand on le voit, on sait que nos persos vont passer un mauvais quart d’heures.

  1. Eurus Holmes :

Son personnage m’a fait traversé toute sorte d’émotions : l’angoisse, la peur, la surprise, l’excitation et la joie. La soeur des Holmes est un perso qui m’a littéralement donné envie de pleurer et de casser ma télé, tellement elle donnait du fil à retordre. J’aurais pu la placer en troisième positions pour toutes les émotions qu’elle m’a donnés, mais d’un côté, je préfère Moriarty.

  1. Charles Augustus Magnussen / Culverton Smith :

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Je les ai mis ex-aequo car pour moi, les deux s’équivalent. Ils sont tous les deux effrayants et sont interprétés par des acteurs qui m’ont littéralement coupé le souffle. Si j’ai trouvé Moriarty, amusant et divertissant, ces deux là m’ont donné un sentiment de peur et de craintes, pour chaque mot qu’ils ont prononcé. C’est très fort, d’instaurer un tel sentiment de malaise à chaque réplique. Leurs épisodes m’ont marqué parce qu’ils ont su insufflé cette angoisse à travers l’écran. Et moi, j’adore.

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