[Sherlock BBC] Fanfiction "Il est avec moi"

Bonjour à tou(te)s,

Me revoilà avec une troisième histoire dans le fandom Sherlock BBC. Beaucoup moins sombre que la précédente, elle se situe au début de la colocation entre John et Sherlock, donc entre le premier et le deuxième épisode de la première saison. Elle s’inspire de la nouvelle de Conan Doyle « Le pont de Thor », qui est une de mes préférées post-Reichenbach (à savoir après la « résurrection » de Sherlock).

Je voulais explorer la question qu’on s’est tous posée à un moment ou à un autre : « Pourquoi John reste-t-il aux côtés de Sherlock alors qu’il est clairement imbuvable et qu’il ne lui explique jamais rien ? ». Le titre de cette fic est la phrase que prononce Sherlock lorsqu’il arrive sur la scène de crime dans le premier épisode de la série, sans daigner présenter John autrement qu’en répétant « Il est avec moi ». (Malgré le titre qui pourrait prêter à confusion, toujours pas de slash ni même de sentiments amoureux dans cette fic, dois-je encore le préciser ? :innocent:)

Petit résumé de l’histoire : Quand Sherlock est amené à enquêter à propos d’une tentative d’assassinat dans les toilettes pour hommes d’une petite maison d’édition londonienne, John le suit, comme il le faire depuis qu’il a emménagé au 221B. Pourquoi ? Ils ne sont pas collègues et ne se connaissaient pas deux mois auparavant. Quand il est question d’aller voler un dossier au Yard, il râle, mais il reste. Parce qu’il faut bien quelqu’un pour empêcher Sherlock de faire n’importe quoi…

Voici donc le chapitre 1 : Toilettes mortuaires, et le premier petit extrait :
Après tout, il connaissait un détective. Que risquait-il à passer un coup de fil à John pour lui demander un peu d’aide ? Cela faisait un peu plus d’un mois qu’il avait présenté son ancien ami à son étrange « collègue » de St Barts. Les deux hommes partageaient à présent un appartement (jusque-là, rien d’original, puisqu’il s’agissait de l’objectif même de leur rencontre), mais, si l’on en croyait le blog de John, ils résolvaient également des enquêtes ensemble (ce qui était déjà beaucoup moins banal). L’histoire que lui avait racontée Karen relevait-elle des cas qui intéressaient d’ordinaire Sherlock Holmes ? Il était, selon toute apparence, l’homme des situations désespérées…

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Je profite d’un moment d’inattention de mon ordinateur, qui a décidé depuis quelques jours que ce serait très marrant de s’éteindre de lui-même plusieurs fois par heures, pour poster le chapitre 2 : Association de bienfaiteurs.

Le petit teaser :
– Je n’imaginais pas qu’un meurtre commis dans les toilettes d’une entreprise était vraiment ton rayon, fit remarquer John.
Au moment où il posait cette question, il se demanda pourquoi il la posait, pourquoi même il s’intéressait, ne serait-ce que vaguement, à cette affaire. Sherlock était son colocataire, rien de plus. Les enquêtes qu’il menait avec lui depuis plus d’un mois à présent ne pourraient pas durer éternellement. Il devrait bien revenir à la réalité, dans ce monde civil et quotidien qu’il n’avait jamais pourtant jamais vraiment senti être le sien, à tel point qu’il l’avait quitté pour l’horreur de la guerre. Une belle erreur. Mais trouver un travail, se marier, avoir des enfants, prendre le métro pour aller au boulot, acheter un appartement… Sa vie était-elle vraiment là ? N’était-ce pas également une belle erreur ?

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