Bonjour à tou(te)s,
Voici une deuxième fanfic Sherlock BBC que je dépoussière et poste ici : The drugs don’t work. Il y sera question des frères Holmes et de leur relation pour le moins particulière, à un moment où Sherlock n’est pas au mieux de sa forme puisqu’il vient de faire une overdose qui a bien failli lui coûter la vie. Le premier chapitre, L’obscur Ennemi, m’a servi pour le défi « L’omnibus des frangibus ».
Je poste aujourd’hui le chapitre 2 : J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans.
Je préviens qu’il s’agit d’une fanfic classée M, non parce qu’elle est violente ou contient beaucoup de grossièretés, mais parce qu’elle brasse des thèmes qui me semblent un peu « durs » (drogue, relations familiales complexes, autodestruction, dépression). Le but est d’essayer de construire / décrire / visiter le palais mental de Sherlock, une idée de la série que j’adore et à laquelle j’ai essayé de donner vie dans cette histoire. Il est très difficile de faire visiter à quelqu’un quelque chose qui n’existe pas vraiment, mais pour les frères Holmes, rien n’est impossible…
Un petit teaser :
Il tenait son frère par la main, et son frère le suivait, l’air perplexe et désorienté, comme s’il ne parvenait pas à comprendre où il se trouvait. Sherlock lui désigna obligeamment du menton l’immense scène où ils venaient d’apparaître. Tout autour, depuis les gradins illuminés, des centaines de spectateurs les fixaient. Mycroft hocha la tête. […]
– Quoi ? s’écria-t-il sur un ton qu’il ne put s’empêcher de rendre agressif. Ca ne te plaît pas, c’est ça ?
– Je ne sais pas de quoi tu parles, répondit son aîné sur un ton plus neutre. Je ne sais pas où tu es précisément en ce moment.
7 « J'aime »
… Et voilà le chapitre 3, qui m’a donné pas mal de fil à retordre parce que ma première version n’était pas très satisfaisante, ni très canon (la saison 4 est passée par là entre la première version et celle-ci) : Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
J’ai bien conscience que la symbolique que j’ai choisie pour le palais mental de Sherlock est un peu grossière, voire parfois tirée par les cheveux… mais c’est bien ancré au fond de mon esprit, et je n’arrive pas à m’en détacher.
Pour donner envie (peut-être) :
– Ca ne te plaît pas, c’est ça ? demanda Sherlock, l’air embêté, presque triste.
– Ce n’est pas ça, mais…
Comment lui dire qu’ils n’étaient pas dans le même endroit ? Comment lui faire comprendre, sans le faire revenir totalement sur terre de manière brutale, que lui-même était resté dans cet hôpital blanc, lisse et froid, tandis que Sherlock arpentait son domaine immatériel ?
– Je me doutais bien que ça serait trop pour toi. Après tout, tu n’as jamais vraiment aimé… tout ça.
Tout ça ? Tout ça quoi ? Mycroft se creusait désespérément la cervelle pour comprendre où ils se trouvaient. La liste des « choses que Sherlock aimait et que son frère n’aimait pas » était trop longue pour pouvoir l’étudier de manière rationnelle en aussi peu de temps. Car il fallait bien répondre quelque chose.
2 « J'aime »
Bonjour à tou(te)s,
Le chapitre 4 est consacré de nouveau au point de vue de Sherlock, et ce dernier ne comprend vraiment pas pourquoi son frangin s’inquiète pour lui… Il s’intitule Au fond du gouffre mais on ne descend toujours pas dans la cave : ce sera pour le prochain chapitre !
Le teaser du jour :
Le rez-de-chaussée était largement peuplé de toutes ses connaissances. Il était possible, outre Molly, de croiser au premier étage quelques professeurs et spécialistes scientifiques dont les cours ou les conférences avaient marqué Sherlock durant ses études. Mycroft et Mrs Hudson se partageaient le deuxième étage – mais là-haut, sous les toits, Sherlock était seul. Si un accident survenait, qui l’entendrait ? Qui viendrait à son secours ? S’il restait prisonnier de l’une de ces pièces merveilleuses, comme cela avait failli lui arriver plus d’une fois, que se passerait-il ?
Il ne s’était jamais posé la question auparavant. C’était son frère qui lui mettait en tête ces idées noires, ces idées de mort et de destruction…
2 « J'aime »
Bon, ben voilà : une petite visite du sous-sol avec le chapitre 5 : Un autel souterrain au fond de ma détresse (sympa, comme titre, non ?
).
Pour donner envie (ou pas) :
Combien de fois n’avait-il pas éprouvé le besoin, lui aussi, de se protéger d’une carapace si solide que rien ni personne, jamais, ne pourrait la percer ? Combien de fois ne s’y était-il pas réfugié avec soulagement ? Il s’imaginait parfaitement l’endroit créé de toutes pièces par son frère, un puits profond, une cellule percée de meurtrières qui laissaient passer la lumière et rien d’autre, et par lesquelles il pouvait, le cas échéant, se défendre. Un sol dur et froid, des murs renforcés, une porte blindée, et rien d’autre. Rien qui pût laisser prise aux sentiments, aux émotions, à la souffrance. Le vide. Le néant.
Oui, Mycroft comprenait.
1 « J'aime »