The crow (1993)

Une petite analyse du film « The crow » que j’ai écrit il y a un petit moment maintenant, j’espère que ça vous plaira pour les curieux qui liront :blush:

« Il y a longtemps les gens croyaient que quand quelqu’un meurt, un corbeau emporte son âme jusqu’au pays des morts. Mais il arrive parfois, quand des choses trop horribles se soient passées que l’âme emporte avec elle une immense tristesse et qu’elle ne puisse pas trouver le repos, et quelque fois, mais seulement quelques fois, le corbeau peut faire revenir cette âme pour que le bien reprenne son droit sur le mal. »

C’est lors de la nuit du Diable, la veille d’halloween qu’un corbeau passe au dessus de la ville où l’on entend une voix de jeune fille parler : Sarah. Qu’est ce que la nuit du Diable tout d’abord. C’est une nuit où tous les malfrats s’unissent pour mettre à feu et à sang la ville. Le début se passe dans un appartement sans dessus dessous. On y voit une jeune femme en train d’agoniser après s’être faite violer et torturer, autour d’elle sont postés des ambulanciers , quant au futur mari, il a été criblé de balles et s’est fait défenestrer, ce futur marié n’était autre que Eric Draven joué par le fabuleux Brandon Lee. Un an plus tard, lors de la nuit du Diable, Eric est ressuscité par un corbeau qui va lui permettre de mener à bien sa vengeance et restaurer la paix dans son âme mais aussi de prendre sa revanche sur la perte de son être aimée, Shelly.

Il renaît et sort de sa tombe totalement désorienté et perdu mais suit le corbeau qui va le guider dans tous les endroits où il se DOIT d’aller, le corbeau est un peu une boussole en soit, un point de repère. Il va tout d’abord retrouver son appartement où il se fera un maquillage que bon nombre de personne de la culture gothique se fait , un masque de la « tragédie » cachemire je dirais sur un fond sonore de la chanson « Burn » de The cure. (c’est l’une de mes scènes préférées désolée). Après cela il se rend compte en touchant son chat rescapé qu’il a certains pouvoirs.

Il va donc errer dans la ville à la recherche de la clic mené par l’homme au cigard pour tous les évincer et à terme arriver jusqu’au réel meneur de tout cela, la nuit du diable, à Top Dollar. Cela dit il ne va pas être seul pour ce dur labeur. Le sergent Albrecht ayant mit en lumière que Eric, par une magie inconnue, est revenu à la vie va l’aider à accomplir sa vengeance et donc par la même occasion venir à bout de Top Dollar. Mais ce sergent ne sera pas le seul à savoir que le musicien est revenu à la vie. Sarah, la jeune fille dont la mère est une droguée se réfugiait souvent chez lui et Shelly. Ils avaient donc tous les deux un lien étroit. Elle va le reconnaître lorsqu’il va lui sauver la vie en disant une parole de l’une de ses chansons. La mort de Shelly et Eric va faire naître une amitié entre Albrecht et la jeune Sarah

À présent ça y est la course contre la montre a réellement commencé, l’un des membre du gang, l’adepte des armes blanches a légué son manteau à Eric, il va les avoir un a un. Mais entre temps il se rend dans une petite boutique de revente d’objet où l’un des voyou y a déposé la bague de fiançailles de Shelly. Par la récupération de cette bague il enverra un message à Top Dollar comme quoi il est revenu à la vie pour les tuer un à un. L’homme apportant cette nouvelle à ce baron de la drogue regarde la boule à neige que son père lui a offert en disant une phrase très marquante : On cesse d’être un enfant quand on comprend qu’on est mortel.

Suite au message que Draven a fait passer Top demande a son assemblé une réunion qui a pour but de mettre encore plus la ville à feu et à sang. Quelques uns ricane lorsque la sœur de Top dit « J’adore la lumière que donne les flammes ». Le dernier rescapé du gang perd son dernier souffle à cet instant. Mais entre temps Eric a eu le temps de s’occuper d’un bon nombre de tueurs et de restaurer la petite voix dans la tête de la mère de Sarah : « Maman » est le premier nom de Dieu dans la bouche de tous les enfants.»Cependant la soeur de Top étant « branché » paranormal explique à Top qu’il peut accéder aux pouvoirs de Eric grâce à une seule chose. Ils décident donc tendre un piège à Draven qui est en compagnie de Albrecht. Et la magie opère Eric perd ses pouvoirs, bien que le corbeau n’ait pas dit son dernier mot et s’en prend à Myca, la sœur et amante de Top. S’en suit une bagarre entre Top et Eric qui en sortira « indemne ». Au final, retournant sur sa tombe il retrouve son aimée.

Avis:

The Crow est un film tristement culte, notamment à cause de la mort de Brandon Lee qui est décédé d’une balle, dans une arme normalement chargée à blanc. L’adaptation de ce comics est une petite pépite pour la communauté gothique. L’histoire d’un couple tué alors qu’il devait se marier le jour d’Halloween y est pour beaucoup. Mais « The Crow » n’est pas QUE ça, c’est une œuvre poétique, une histoire d’amour qui, je pense, fait rêver beaucoup de couples. La manière dont est présentée l’œuvre, qui en soit est violente de part le contenu qui est présenté, est apaisé par le jeu des acteurs qui sont vraiment à fond dans leurs rôles. Eric devient un vengeur l’espace d’une nuit pour rendre justice à ce qui lui a été pris par une façon horrible : sa fiancée. Il fera tout pour y arriver et y ce sera non pas sans aide, car il sera accompagné et fort heureusement. Un « héros » a toujours besoin de son acolyte n’est-ce pas ? Mon avis est que l’œuvre est tellement torturée que cela se ressent au fil des secondes qui s’écoulent dans cette heure et quarante deux minutes. Comme si l’on ressentait les émotions des personnes, leurs douleurs aussi bien physiques que mentales bien que de nos jours, cela soit représenté avec plus d’aisance qu’avant, dans l’univers cinématographique. Pour finir sur une note d’espoir, après « 30 heures » de souffrances rendue à qui le méritait… « L’éclaircie vient après la pluie. »

En hommage à Brandon Lee, fils de Bruce Lee 1965-1993

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