Un top 10 (ou 5, ou 3, ou 1) de livres qui vous ont marqués?

Ah, je ne retiens que ce titre par erreur, mais celui que j’ai lu en vrai, c’est « Le grand livre » (tome immédiatement précédent). Aussi un livre qui m’a marquée. A relire en ces temps de pandémie.

Il est mieux que « Les prisonniers du temps » de… je ne sais plus qui… Ah Michael Crichton, zut, il est un peu connu, ce zozo. Le livre est meilleur que le film.

[Et suuuuuper mieux qu’Outlander (dans ta face, la Gabaldon, dondon ! :smiley: ). Dommage de ruiner un bon sujet de voyage temporel, plus fantastique que science-fiction, par autant de sexe inutile… ad nauseam. La série est… Pfff. J’ai pas d’autre mot. Fidèle sans doute en tout cas, grâce à elle, je n’ai jamais lu le tome 2.]

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En effet. Une ville en quarantaine à cause d’un virus grippal inconnu, avec, en marge, des personnages secondaires qui s’inquiètent de la pénurie de papier toilette. Le livre date de 1992.

Je vous ai fait un petit panel illustré, avec une sélection parmi mes 2 sagas fétiches, et les livres de ma bibliothèque qui m’ont marquée. Les trois derniers sont des BD, tout à fait.

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Je suis en train d’avancer dans la série du Disque-Monde, récemment découverte (et que je ne suis pas loin de passer dans mon top 10 aussi) : 14ème tome achevé il y a deux jours… hélas, je n’ai pas le 15ème et je ne peux pas l’acheter !!! (J’adore Mémé Ciredutemps. Et, par-dessus, tout, La Mort.)

Quant aux Indes Fourbes, je ne peux que le conseiller à tout le monde : c’est absolument génial. Avec le dessinateur de Blacksad (autre BD culte pour moi) et le scénariste de De cape et de crocs… Juste génial.

Merci à tout le monde pour ces partages et ces conseils. Je me fais une liste de livres à trouver en période de post-confinement.

4 « J'aime »

Par contre il faut bien connaître « les Ménines » pour comprendre à quel point la dernière phrase de ce livre est splendide (c’est d’ailleurs cette phrase-là qui m’a marquée).

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1 Tara Duncan de Sophie Audoin-Mamikonian
2 Harry Potter
3 Indiana Teller de Sophie Audoin-Mamikonian
4 Divergente
5 Twilight

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Je suis une piètre lectrice. Si j’achète régulièrement des livres, ceux-ci s’entassent sur mon bureau et ma table de chevet, attendant vainement que je quitte YouTube ou Netflix pour que je me consacre à eux. Mais parfois j’y arrive, je lis un livre en 6 mois et j’en parle sans cesse après.

Après je n’ai jamais rechigné à lire les livres obligatoires pour les cours donc je suppose que ma liste en sera composée :

  1. La saga Millénium. Comme j’en ai déjà parlé dans un autre topic (SAGA “Millénium” - Présentation), je suis une fan en puissance de cette histoire, étonnement les longs chapitres pleins de détails ne m’ont jamais dérangée.
  2. Les Misérables. Ouais, basique. Mais je suis si fière de dire que j’ai fini la version originale (en sautant quelques pages par ci par là, je l’admets). La version abrégée que j’avais achetée en 4ème est et sera toujours sur ma table de chevet, prête à être lue à chaque instant.
  3. Alors. Twilight. ATTENDEZ ! Je vous explique. Il ne s’agit pas d’un topic sur nos livres préférés (si ça avait été le cas, j’aurais préféré mettre la saga Harry Potter), mais sur ceux qui m’ont marquée. J’avais 11 ans. Ne lisais pas du tout. Faisais la gueule quand ma mère me supprimait ma DS lite bleu clair pour m’obliger à lire. Puis elle m’a acheté ça. J’ai tout lu, tout. Je les ai dévorés. Encore et encore. Si maintenant les tomes se cachent derrière d’autres, la nostalgie qui m’envahit quand je décide de changer l’ordre de ma bibliothèque est incontestable. Il s’agit tout de même de mon premier amour littéraire. Alors oui, la saga Twilight fait partie de ce poste.

Pour la raison évoquée en tout début de poste je ne ferai qu’un top 3, mais le topic autorise cette possibilité.

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« Les livres qui ont marqué »,… c’est quand même difficile. Je lis énormément et je ne pense pas avoir tant de livres marquants finalement. Mais lançons-nous !

  1. L’oeil du loup, de Daniel Pennac
    L’histoire d’un enfant orphelin qui raconte sa vie et ses rêves à un loup borgne dans un zoo. C’était ma « première vraie lecture » étant enfant. Il m’a donné envie de découvrir le beau monde des livres. J’ai usé ce livre, mais toujours avec beaucoup de plaisir.

  2. Cœur d’encre, de Cornélia Funke
    Ainsi que le reste de la saga : Sang d’encre et Mort d’encre. Un univers où les mots ont du pouvoirs et où les lecteurs passionnés peuvent faire surgir les personnages des romans dans le monde réel ou à l’inverse, entrer dans les livres. Cette fantaisie de mon adolescence m’a apaisée dans une période très difficile et m’a donné l’envie d’écrire. Encore une fois, un de mes livres usés mais toujours près de moi.

  3. Bérénice, d’Edgar Allan Poe (attention, suite logique en approche)
    Après avoir découvert le recueil des Contes Macabres, j’ai lu cette nouvelle à un age assez jeune. Loin d’être ma préférée aujourd’hui. Elle fût autrefois traumatisante ! Ces dents blanches m’ont suivi pendant plus d’une semaine. Mais tout ceci m’a fasciné en même temps. Et si je détestais l’horreur de façon général, cette forme-ci ma poussé à en lire plus !

  4. Marche ou crève, de Stephen King (vous commencez à voir un fil rouge ?)
    Dans la lignée du point n°3, cette nouvelle passion pour la fantaisie d’horreur a fini par définir le genre littéraire qui serait mon favori. Et plus que ça, ça a beaucoup participé à définir ma façon d’écrire et de dessiner. Oui, mais ceci s’applique à tous les Stephen King ! Alors pourquoi celui-ci ? et bien parce que ces gens qui marchent à en mourir m’a pris par les trips. Le ventre crispé, un petit malaise et pourtant impossible de s’arrêter ! Et finalement, je m’attache à tous les personnages même si je suis sûre qu’ils ne verront jamais la ligne d’arrivée.

  5. L’appel de Cthulllu, H.P Lovecraft (et là ? c’est mieux ?)
    Alors là, c’était la clef qui a verrouillé la porte derrière moi quand j’étais entrée dans les univers fantastiques sombres. Ce livre m’a fait découvrir tout l’univers de Lovecraft, aujourd’hui, que ce soit par un jeu vidéo, jeu de plateau, film ou peu importe, c’est une atmosphère dans laquelle j’aime me trouver. On m’avait offerte une version illustrée par François Baranger, c’était ma-gin-fi-que ! Un plaisir à lire et à voir qui m’a encore une fois, sortie d’une mauvaise passe.

Et voilà pour la liste des livres qui m’ont vraiment marqué, souvent parce qu’ils ont fini par définir mes goûts et mon univers que ce soit dans l’écriture ou le dessin ! Ils m’ont même permis de trouver mon compagnon de vie, alors je suis bien reconnaissante !
Bon, après, bien sur, je pourrais ajouter :

  1. Le Seigneur des Anneaux, J.R.R Tolkein
    Ainsi que toutes la clique avec le Silmarillon, Le Hobbit, les contes et nouvelles oubliées, etc… Il y a rarement un jour où je ne fais pas un lien avec l’une de ses lectures. C’est d’ailleurs suite à Le Retour du roi qu’est né mon premier et seul personnage originel. La fin de la lecture avait laissé un manque, cet espace à permis à mon premier personnage et à son monde de germer. J’ai du mal à définir ce qui me marque dans le récit, peut être le groupe de personnage et leur lien, ou le petit vent d’espoir qui règne, mais maintenant c’est ma cabane refuge en cas de très très mauvais jours !
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Ah, mais ça tombe très bien. Bien que je lise beaucoup (moins ces temps-ci, parce qu’avec les cours en ligne et mes ennuis de santé, le mood n’était pas présent), il y a quelques livre qui s’écartent de la masse à mes yeux. Voici donc mon top 5 des livres marquants pour moi.

5 (pas vraiment des livres puisque c’est un ensemble de novellas, mais oh well) : le Cycle d’Elric, de Michael Moorcock. Et de manière plus générale, une grosse partie de son Multivers.

Michael Moorcock, je le stan. Déjà parce qu’il est féministe, ce qui est carrément honorable pour quelqu’un qui est né en 39 (même plus un boomer donc, la génération encore avant). Ensuite, parce qu’il n’y a pas que l’écriture dans sa vie : il a aussi fait pas mal de musique rock en tant que parolier, guitariste et…mandoliniste ? Mais aussi et surtout, pour ses écrits de Fantasy, puisqu’il est l’un des plus grands auteurs de la mouvance « on fait de la High Fantasy mais version Dark Sasuke » qu’il y a eu dans les années 70 à 90.

Alors, comment vous expliquer les aventures d’Elric ? C’est un ensemble de novellas, écrites dans le désordre, mais heureusement remises dans l’ordre chronologique lorsque l’intégrale est sortie sous forme de livres (dont j’ai la version Pocket, avec des couvertures vachement sympas).

Petite note pour les fans de FMA qui ont probablement fait oui de la tête : il semble que le nom de famille d’Edouard et Alphonse soit bel et bien une référence à ce personnage.

Ça raconte l’histoire d’Elric (nan, jure). Elric, un p’tit gars albinos qui s’habille tout en noir, est l’empereur de Melniboné, une île où l’inceste, la torture pour le lol, le cannibalisme et l’esclavage, c’est normal. Par exemple, ils ont des esclaves dont on a opéré les cordes vocales pour qu’ils ne chantent parfaitement qu’une seule note. C’est douloureux pour eux, mais tout le monde s’en fiche parce que c’est joli à entendre.

Tout le monde ? Non. Parce qu’Elric, il a une santé très fragile qui fait qu’étant enfant, il devait rester cloîtré au palais et passait son temps à lire. À force de lire, il a développé un certain sens de la morale, ce qui est assez embêtant quand on est appelé à gouverner un endroit avec des moeurs infâmes. Du coup, maintenant qu’il est adulte, régner, ça l’ennuie.

Quand Yrkoon, son cousin (imaginez Gaston dans la Belle et la Bête, mais donnez-lui un titre de noblesse, et vous aurez un large aperçu du comportement du monsieur), essaie de le renverser, c’est le début des péripéties d’Elric, que je ne vous spoilerai pas mais qui conduisent bien vite sa vie à partir en cacahuète.

Alors, pourquoi j’ai bien aimé ? Parce que le fait que les novellas aient été écrites à différents moments de la vie de Moorcock fait que l’ambiance oscille entre le sombre et cynique (pour celles écrites quand il était jeune) et le ton plus classique de la High Fantasy (pour celles écrites plus tard). Et parce que l’oeuvre de Moorcock exploite un concept original : le Multivers. En gros, on a une sorte de héros mythique, le Champion Éternel, dont Elric est l’incarnation, ainsi que les autres héros de Moorcock comme Hawkmoon et Corum. Vu que tout se passe sur Terre, on nous dit également que des personnages extérieurs à l’imaginaire de l’auteur, comme Ulysse, étaient également des incarnations du champion éternel. Ils sont voués à faire de grandes choses, à perdre celle (ou celui) qu’ils aiment, même s’ils ne le veulent pas, ce qui fait qu’on a un grand questionnement sur la condition humaine.

4 : Les Rois Maudits, de Maurice Druon

Ah, si vous avez lu mes autres interventions sur ce forum, vous l’attendiez, celui-là. Mais vous vous attendiez peut-être aussi à ce qu’il soit plus haut dans mon top, vu le degré auquel j’ai tendance à m’en inspirer et à y faire référence.

Eh bien non, parce qu’entre guillemets, il ne fait « pas assez Fantasy » pour que je le place dans mon top 3 en tant qu’autrice de SFFF, puisque c’est de l’historique.

Je vais faire un rapide rappel de l’histoire, parce que bon, vous êtes d’expression francophone et c’est une série assez connue et souvent élevée au rang de classique, donc c’est comme si je devais vous expliquer Les Misérables.

La série part d’une légende. Suite au procès des Templiers (je simplifie beaucoup, mais Philippe IV, qui régnait sur la France à l’époque, est le premier roi médiéval à avoir vraiment voulu centraliser le pouvoir autour du trône, ce qui fait qu’il appréciait moyen d’avoir un ordre de chevaliers commandé par le Pape, une autorité extérieure, sur son territoire, et qu’il a donc cherché à s’en débarasser par tous les moyens possibles, les accusant d’hérésie et démarrant sept ans de procédure judiciaires à leur encontre), l’ancien grand-maître de l’ordre, Jacques de Molay, est brûlé sur le bûcher. Il AURAIT maudit le roi de France, le pape et le gardien des sceaux, Guillaume de Nogaret, les « citant à comparaître au tribunal de Dieu » dans l’année. Dans la vraie vie, Guigui était déjà mort et la pape est mort d’un cancer très peu de temps après et était donc probablement malade depuis un bail.

Dans le tome 1, on assiste donc aux prémices de cette malédiction, et la famille du roi se retrouve bien vite dans la tourmente lorsqu’on découvre que deux de ses trois fils sont cocus. C’est le début d’une longue galère pour les descendants de Philou, qui les mènera jusqu’à la guerre de Cent Ans.

Alors, pourquoi ça m’a tant inspirée ?

Déjà, parce que la place des personnages féminins dans l’histoire est franchement importante, compte tenu du décor médiéval. Bah oui, on compte Isabelle de France (AKA la Louve de France, une marrante quoi) parmi les protagonistes et elle est loin d’avoir un rôle passif dans cette histoire.

Ensuite, parce que le côté réaliste est tout simplement impeccable, appuyé par un style qui, à côté de ceux de Barjavel et de Tolkien, est l’un des trois seuls que je n’hésite pas à qualifier de travail d’orfèvre. C’est un bijou d’écriture, vraiment.

3 : Haut Royaume, de Pierre Pevel

Il faut aussi que je lise les Lames du Cardinal du même auteur, qui a l’air ben chouette.

Pierre Pevel, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un gars qui a l’habitude d’écrire de l’uchronie de Fantasy. En gros, on prend des évènements historiques dans notre monde et on rajoute des éléments de Fantasy. « Les Lames du Cardinal » nous offre par exemple une histoire où on trouve Richelieu, des mousquetaires et des dragons. Ouais.

Fait rare, Haut Royaume est une œuvre 100% originale, donc de la Fantasy « pure ». Elle se déroule dans l’univers du JDR Nightprowler, à la création duquel Mr. Pevel a participé sous le pseudonyme de Pierre Jacq. Ce JDR , je vous le conseille, déjà parce qu’il vous permet d’incarner une multitude de profils de bandits là où D&D se limite à une classe pour ça, et surtout parce qu’il est aujourd’hui plus accessible que son cousin inspiré des Lames du Cardinal, car ce dernier a été édité…par Sans-Détours. Je ne reviendrai pas sur les démêlés judiciaires de la société et de son MERVEILLEUX patron, mais je ne sais pas s’il a été repris et remis sur le marché depuis lors. J’attends surtout un signe de vie de celui qui a été basé sur Aventures. BREF.

Haut-Royaume raconte l’aventure d’un joyeux luron festif nommé Lorn. Lorn, on le sort de la prison où il était jusque-là enfermé parce que le Haut-Royaume éponyme est bien dans la m*rde. Je m’explique : le roi est un vieillard affaibli, façon Uriel Septim dans Oblivion, mais en plus mou et sans la voix de Patrick Stewart. Et quand je dis mou, c’est très mou. Au point que la rébellion menace sérieusement le Trône d’Onyx. Lorn est donc nommé chevalier, tout va très bien Madame la Marquise.

Sauf que Lorn, tel un personnage de GOT, a une idée derrière la tête. En mode total abus de pouvoir, il compte profiter de son nouveau rang pour se venger des gens qui l’ont mis en prison.

Je ne vous spoile pas la suite, mais je conseille à quiconque aime la Dark Fantasy. Pierre Pevel est probablement l’un des meilleurs auteurs de SFFF à la française. Bon, par contre, c’est un livre Bragelonne. Dans le climat actuel qui règne sur la société grâce à toutes les casseroles que traîne le directeur général, ça peut en refroidir certain(e)s.

2 : Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R Tolkien
Encore aujourd’hui, la Fantasy est un genre de niche, mais fut une époque où c’était vraiment galérien. Pendant la première moitié du vingtième siècle, la plupart des œuvres du genre se trouvaient dans la pulp. En gros, la pulp, c’était un peu le Wattpad de l’époque, mais en version papier. Et, comme son nom l’indique, imprimée sur du papier de basse qualité fait de résidus de fibre de bois (« woodpulp » en anglais). Vu la réputation de littérature de gare qu’avait la pulp du fait du prix très bas des revues du genre, la Fantasy n’avait que très peu d’adeptes.

Et puis, en 1954, arriva un roman écrit par un petit professeur de littérature anglaise, inspiré par la mythologie nordique (notamment le récit de Beowulf et celui de l’Anneau des Nibelungen). Ce roman, c’était le Seigneur des Anneaux. Et sans le savoir, John Ronald Reuel Tolkien avait écrit l’œuvre qui propulserait la Fantasy au rang de genre populaire chez le grand public.

Aujourd’hui, nous savons tous et toutes que ce roman un grand classique de la SFFF, qu’il est très commun de voir cité parmi les œuvres favorites de quelqu’un. Mais pourquoi une telle popularité, et pourquoi est-ce que je l’aime tant ?

Déjà, parce que c’est un exemple mondialement connu de Worldbuilding bien fait. On voit un paquet de romans de Fantasy trop creux, ou avec un WB bancal, mais Le Seigneur des Anneaux a réussi à plonger les lecteurices dans un véritable monde, avec ses peuples, sa mythologie, son histoire, ses langues, sa religion, … au point que désormais, nous avons toute une franchise qui s’y déroule, avec des possibilités infinies d’histoires, de personnages, d’intrigues. Il y a les jeux vidéo dont le MMO, la future série, les romans gravitant autour de l’œuvre originelle comme le Silmarillion, et toute la palanquée de fanfictions à univers étendu trouvables sur le net.

Ensuite, parce qu’il a fondé la Fantasy telle que nous la connaissons aujourd’hui. D&D, The Elder Scrolls, Dragon Age, Le Sorceleur, tous ces représentants majeurs ont un peu de l’ADN du Seigneur des Anneaux.

1 : Berserk, de Kentaro Miura

C’est assez difficile pour moi d’en parler maintenant. Je suis toujours dévastée par la mort de l’auteur, surtout au vu du poids qu’a eu cette œuvre dans ma vie et a vu de son influence sur mon écriture. Mais je vais faire l’effort pour ce sujet.

Berserk, c’est un manga seinen, pour l’instant en 40 volumes et inachevé (même si on parle d’une éventuelle fin grâce à l’assistant de Miura et même si un tweet dudit assistant semble aller dans ce sens), dont la publication a commencé en 1989. Soyons honnête dès le départ : pour une première lecture, je recommande chaudement de commencer par la fin du volume 3 pour connaître l’histoire dans son ordre chronologique correct, d’autant plus que le début de l’œuvre (en terme d’ordre de publication) n’est clairement pas sa partie la plus qualitative. Certains le qualifient même de « faux départ ».

Aussi, je déconseille fortement aux moins de 18 ans et/ou aux âmes sensibles. Parce qu’il y a énormément de gore et certains thèmes peuvent potentiellement réveiller des traumatismes chez certaines personnes.

Je mettrai le résumé en spoiler. TW : Viol et Meurtre.

Résumé

Le manga raconte l’histoire de Guts. Guts, on l’a trouvé alors qu’il venait de naître. Le problème, c’est qu’il est né après la pendaison de sa mère, et donc qu’on l’a trouvé sous le cadavre. Ça commence BIEN. Il est recueilli par des mercenaires menés par un type appelé
Gambino, qui lui apprend à manier les armes.

La relation père/fils se dégrade considérablement le jour où Gambino vend, pour une nuit, Guts à un homme appelé Donovan, qui en abuse, le traumatisant à vie. Guts comprend donc que Gambino n’en à jamais eu grand-chose à faire de lui en tant que personne et finira par le tuer, puis partir sur les routes en tant que mercenaire.

Il se bat sans vraiment chercher de sens à sa vie pendant des années, jusqu’à ce qu’il rencontre Griffith. Griffith, c’est probablement l’un des meilleurs antagonistes que nous aient donnés les mangas, avec Johann Liebert de Monster. C’est un jeune gars qui mène un groupe de mercenaires, la Troupe du Faucon, et qui a un rêve pour lequel il serait prêt à tout : devenir roi. Suite à un duel perdu, Guts doit bosser pour lui. Guts rencontre aussi Casca, une jeune femme un peu « garçon manqué » qui se bat aussi dans la Troupe du Faucon, et ils finiront par tomber amoureux.

D’année en année, avec Guts de leur côté, les Faucons remportent un bon paquet de batailles et entrent dans les bonnes grâces du Roi de Midland, un pays puissant de la région. Griffith obtient même la main de Charlotte, la fille du roi.

Seulement voilà, un jour, tout part en vrille. Guts surprend Griffith littéralement en train d’expliquer son ambition de vie à Charlotte, et réalise que ce dernier considère ses « amis » comme de simples pions sur son échiquier. Ce que Guts ne sait cependant pas, c’est qu’il est le seul à qui Griffith n’applique pas cette logique, le considérant même comme un égal. Mais le mal est fait, Guts demande à quitter la Troupe, Griffith lui dit non, Guts le provoque en duel afin de pouvoir partir (parallélisme avec le duel qui l’a MIS dans cette histoire), gagne et se casse.

Griffith nous fait donc un BSOD, fait n’importe quoi et couche avec Charlotte histoire d’oublier la souffrance d’avoir perdu la seule personne en qui il voyait un ami. Le problème est que ça se sait, que le roi est un pervers incestueux souhaitant absolument se faire le gardien de la virginité de sa fille et que Griffith est envoyé au donjon pour se faire torturer.

La suite ? Je ne vous en parle pas. Mais comme vous l’avez vu, c’est très sombre et on comprend effectivement pourquoi ce manga est une œuvre majeure de la Dark Fantasy.
Les deux qualités majeures de l’œuvre sont le dessin et la construction des personnages. Regardez les détails de ces planches :



Au niveau des personnages, Guts est un personnage qui redéfinit l’idée qu’on se fait d’un personnage « fort ». Au premier abord, on pourrait croire en un monsieur un peu bourrin façon Conan, surtout en voyant la grosse épée qu’il utilise et l’air renfrogné qu’il arbore généralement sur les couvertures des volumes. Mais quand on connaît la backstory du perso, on se rend compte qu’à l’époque, il prenait totalement à contrepied les codes du héros de Fantasy.

Pareil pour Griffith : le personnage entier est très clairement une référence au Lucifer de la Bible. On a face à nous quelqu’un qui a l’apparence d’une sorte de créature androgyne, à la frontière de l’humain vu sa couleur de cheveux (blanc argenté) qui évoque un ange, et qui est souvent représenté avec une imagerie évoquant la lumière. Sauf qu’à ce dehors angélique s’oppose l’esprit d’un véritable démon : le gars est beaucoup trop ambitieux, incapable de remords, et surtout sans limite pour servir ses propres intérêts, motivé par son orgueil.

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Que de livres ici ! Et je vois que mes chouchous qui m’ont marquée ont déjà été cités :
1 - en tête de liste, Coeur d’encre de Cornelia Funke sans hésiter. Je l’ai découvert en sixième, et même des années après, il reste mon coup de coeur et celui qui m’a le plus fait rêver… et m’a convaincue du pouvoir des mots. La suite m’a moins marquée, sans doute parce que je l’ai lue un ou deux ans plus tard, mais Coeur d’Encre, c’est vraiment lui qui m’a appris le pouvoir de l’écriture, des mots et m’a donné envie de maîtriser moi aussi ce pouvoir spécial qui permet de faire surgir des choses des livres… ce que j’essaye de faire en écrivant, quelque part :thinking:
2 - Le Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien. Honnêtement, même sans être parvenue au bout, l’auteur m’a marquée avec son style… pas que en bien, malheureusement, puisque je n’ai jamais su terminer un livre de Tolkien :sob: mais il n’empêche que l’univers m’a plongée dans la fantasy classique, avec les elfes, les magiciens, les nains, les quêtes épiques… L’air de rien, c’est en partie à lui que je dois mon plongeon dans l’écriture du Dragon des Mers :pleading_face:
3 - Le Monde de Narnia de CS Lewis. Le livre qui m’a poussée à garder mon âme d’enfant, juste dans l’espoir d’un jour pouvoir découvrir le pays d’Aslan ^^
4 - En tant que fan inconditionnelle des vampires, qui serais-je pour ne pas citer le plus grand vampire de tous les temps, Dracula ? Dévoré au collège (faudra que je le relise, d’ailleurs…) pour découvrir ce mystérieux personnage qui emplissait déjà mes rêves, transposé dans des livres et dessins animés d’enfants, je dois avouer qu’il m’a laissée une bonne impression, et n’a fait que renforcer mon attrait pour ces créatures mystérieuses et merveilleuses aux crocs pointus et à l’immortalité maudite…
5 - Réparer les Vivants par Maylis de Kerangal. Lui, je le hais. Cordialement. Pour ses phrases à rallonge qui peuvent remplir plus d’une page sans la moindre marque de ponctuation !!! Bon, il m’a aussi poussée à la réflexion sur tout ce qui est don d’organes.

Voili voilou^^

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Dracula, c’est clairement un classique du genre. Moi, c’est Castlevania qui m’avait donné envie de le lire ^^

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Faut que je m’y mette à Castlevania…

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Je crois que tout ce que j’ai lu dans mon enfance m’a marqué, de manière inconsciente. Il est sûr que mes jeunes lectures, donc je ne me rappelle de rien pour la plupart, sont présentes par micro-billes dans ce que je fais aujourd’hui.
Les films, les BDs également.
Impossible d’en extraire un spécialement.

Par contre, dans mes lectures récentes, j’ai beaucoup plus de recul et peux dire qu’ils m’ont impactés, de manière directe. Je n’avais lu que des classiques connus jusqu’à tard… Mais récemment…

Numéro un et de loin, Terry Pratchett que je n’ai découvert il n’y a que dix ans (je lis depuis 30+ ans). Je n’avais rien lu de pareil, ça m’a tout retourné. C’est grâce au disque-monde que j’ai pu créer le manga Hémisphères qui contient de la douce parodie d’héroïque fantasy.
Et j’embête tout le monde avec la série du disque-monde.

Aussi j’ai lu de plus en plus de roman francophones que je décrirai sans la moindre méchanceté comme « fantasy pour adolescente » avec des filles aux super-pouvoirs dans des mondes divers. Tara Duncan, Animae, Ewilan et pleins d’autres. J’adore ça. De l’aventure, simple, positive, on est emporté. Je veux écrire ça. (c’est sur la longue liste, quand j’aurai fini d’autres trucs et si je perds pas trop de temps à écrire du Zelda)

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Beaucoup de mes favoris ont déjà été cités ici et n’ont de toute manière nul besoin d’être présenté d’avantage (je pense au Seigneur des Anneaux, au Silmarillion, au Monde de Narnia ^^)

@AuBe_in_Arcadia a cité pour sa part Stalker (dont le titre complet est Stalker : Pique-Nique au bord du Chemin ) , des frères Strougaski, qui compte aussi pour moi mais qui mérite, je pense, une petite présentation :

Beaucoup d’œuvres se sont amusées à imaginer les contacts que l’humanité pourrait avoir avec les extraterrestre : Il y a les gentils extraterrestre à la E.T, les extraterrestre destructeurs façon Guerre des Mondes. Ou à l’inverse, nous qui allons les détruire comme dans Avatar. Ils peuvent être moins avancés technologiquement que nous ou au contraire, nous surpasser largement dans ce domaine. Ils peuvent êtres humanoïdes, insectoïdes façon Starship Troopers ou vert avec de grands yeux…

Pour sa part Stalker a choisi d’imaginer un premier contact alien dans lequel il n’y a en réalité aucun contact : les extraterrestres arrivent sur Terre, mais ne nous calculent pas. Et ils repartent presque aussitôt. Et ils sont en réalité si différent de nous que les humains ont été incapable de les percevoir, de communiquer, même d’appréhender leur apparence. Leur existence s’est simplement matérialisée par les traces qu’ils ont laissé, les phénomènes qu’ils ont produit. Les zones où ils se sont posées sont maintenant remplies d’objets et de phénomènes qui dépassent absolument la compréhension humaine et dépassent la physique telle qu’on la concoit. La Visite a eu des conséquences dramatiques pour la population locale, tandis que les artéfacts abandonnés bouleversent la technologie mondiale et sont avidement recherchés.

La métaphore qui donne son titre au livre, c’est que les aliens se sont comportés comme des pique-niqueurs de l’espace : Ils sont arrivé en voiture, se sont posé dans un coin de nature, on mis de la musique sur la radio. Ils posé une nappe, écrasé des insectes en s’installant, ont mangé, joué et sont repartis. Ils ont laissé derrière eux leurs déchets : des emballages, des piles usagées, un ballon de foot crevé. Puis les fourmis sont arrivées. Elles ont trouvé les restes de nourriture, les objets abandonnés. Elles se servent d’une boite de conserve pour installer un nid, un oiseau emporte un bijoux perdu qui brille. Mais aucun de ses animaux n’a la moindre idée de ce à quoi ça pouvait servir en réalité.

Quand à Stalker, c’est le nom donné aux chasseurs de trésors qui risquent tout les dangers pour sortir des diverses Zones où se sont posé les aliens les précieux artéfacts qui sont revendus à prix d’or. Ils doivent braver non seulement les phénomènes surnaturels qui polluent l’endroit, mais aussi les gouvernements qui cherchent à isoler les zones pour s’en réserver l’exclusivité.

Ce n’est pas vraiment un livre d’action : le ton est plutôt posé. C’est un réflexion philosophique, sur la place de l’homme qui n’est rien dans l’univers et dont les connaissances sont insignifiantes (le même thème que Lovecraft), la foi, le capitalisme qui pousse à vouloir s’approprier les richesses de la zone et pas mal d’autre choses. On pourrait aussi y voir une mise en garde contre la pollution. Il y a pas mal de parallèles entre les effets de la Visite et ceux du nucléaire : le livre a été écrit en 1972, soit bien avant Tchernobyl en 1986. Pourtant il y a assez de moins communs entre les zones de Stalker et la zone d’exclusion de Pripyat pour que quand le livre soit adapté en jeu vidéo, l’action soit transposée à Tchernobyl, sans extraterrestres, donc. (S.T.A.L.K.E.R : Shadow of Chernobyl, très bon jeu en passant, quoique plutôt angoissant par moment)

En tout cas, Stalker a beaucoup inspiré la science-fiction et le post-apo. Le mot Stalker est réutilisé dans d’autres œuvres comme Métro 2033 pour désigner des baroudeurs qui s’aventurent dans des endroits dangereux pour les piller.

Je le conseille vraiment : c’est un petit livre qui se lit vite, avec quelques nouvelles successives qui suivent un personnage sur plusieurs années : Redrick Shouhart, alias « le Rouquin », habitant de la zone canadienne devenu stalker suite à la Visite.

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Alors je vais essayer un top 10 des livres qui m’ont marqués.
Ce ne sont pas forcément mes favoris, mais ils ont tous marqué une évolution dans mes lectures.
Vous verrez que c’est souvent des « premiers ».

Il n’y a pas de classement particulier.

-Marche ou Crève de Richard Bachman (Stephen King).

Un livre que j’ai lu ado, que je n’ai put reposer avant de l’avoir fini. Et qui m’a laissé un profond sentiment de malaise en le reposant. Du lourd, mais du bon.

-Druss la légende de David Gemmell

Mon premier Gemmell, celui qui m’a fait découvrir l’auteur et rentrer dans son monde.

-Les 7 serpents de Steve Jackson.

Mon 1er LDVELH. Le livre qui m’a fait entrer dans le monde des JDR après.
Ma vie n’aurait sûrement pas été la même sans ce livre que l’on m’a offert.

-Monster de Naoki Urasawa.

Mon premier Seinen et un vrai choc.

-De l’inconvénient d’être né d’Emil Cioran.

Je ne suis pas sûr que ce livre fût une bonne chose dans ma vie vu le pessimisme qui se dégage de ces aphorismes.
Mais pour te mettre un coup au moral, il y a pas mieux.
Pas à faire lire à une personne dépressive.

-Iznogoud et le tapis magique de Goscinny et Tabary

Mon premier Iznogoud(?) et mon entrée dans l’univers des calembours foireux et décomplexés de Goscinny.

-5 petits cochons d’Agatha Christie.

Le premier polar où j’ai réussit à découvrir le coupable et ses motivations avant la fin.
J’en ai été pas peu fier pour un Agatha Christie :slight_smile:

-La ferme des animaux de George Orwell

Encore un livre d’un pessimisme morbide mais tellement juste…

-Absolution par le meurtre par Peter Treymane.

Le premier Fidelma que j’ai lu dans l’ordre. Du bon (mais vous vous en doutiez, non? :stuck_out_tongue: )

-Les pirates de Gor de John Norman

Gor est une série qui m’a marquée ado.
C’est une série qui maintenant me laisse divisé.
Autant la philosophie machiste primaire sur la condition féminine qu’il développe, parfois dans des tomes entiers, me gonfle maintenant profondément.
Autant cela reste un formidable conteur et l’un des auteurs qui réussissent à me faire aimer des descriptions.
Ce tome est celui où Tarl de Koroba devient Bosk de Port-Kar. Celui où celui qui se croyait un « paladin » se rend compte que finalement il ne vaut pas mieux que les autres et qui acte sa déchéance morale. C’est un changement puissant dans la saga.

6 « J'aime »

Alors alors… Le premier livre qui me vient à l’esprit va tous et toutes vous faire lever les yeux au ciel. Je suis sûre que maintenant vous avez deviné de quoi il s’agit.

  1. Harry Potter de JK Rowling. Je crois que mon entourage aurait aimé que je ne les aie jamais lus. Maintenant je les fais souffrir avec des références nébuleuses à tout bout de champ et des gloussements continus parce que « han mais c’est comme dans Harry Potter ».
  2. Des milliards de tapis de cheveux (oui oui des TAPIS de CHEVEUX), Maître de la matière, Jésus vidéo, L’affaire Jésus et L’or du Diable de l’écrivain de SF allemand Andreas Eschbach. Tous ces livres sont partis de très bonnes idées, le style est si différent à chaque fois qu’on se demande si c’est le même auteur, l’intrigue est en général intéressante. Vraiment, je vous conseille.
  3. 1984 et La Ferme des animaux de George Orwell. Je viens de les finir et ils m’ont tous les deux fait voir l’Histoire d’une façon différente (= plus cynique et plus déprimante).
  4. Niourk de Stefan Wul.
  5. Euh… Des BD ça marche ? Parce qu’alors je dirais Thorgal.
  6. Si on accepte les BD, alors les mangas aussi, sinon c’est de la discrimination. Donc Moriarty (que j’ai lu sans avoir lu Sherlock Holmes, je sais, c’est un crime, je devrais être fusillée… XD), et Death Note de Takeshi Obata et Tsugumi Ohba.
    Comme je n’en vois pas d’autres, je suppose que ce ne sont que ceux-là qui m’ont « marquée ». Voilà voilà. Sujet intéressant, par ailleurs :slightly_smiling_face:

P.S. Oui, je commence mes posts par « Alors alors » et les finis par « Voilà voilà ». J’AI LE DROIT. Pas de commentaires à ce sujet s’il vous plaît :joy:

9 « J'aime »

Le nombre de traumatismes que je dois à cette bande-dessinée… (#lemalbleu #ivanoe) c’est sûr que ça m’a suffisamment marquée pour justifier une place dans un top 10 haha !!
C’est un exercice difficile que de faire un top des livres qu’on préfère/qui nous ont le plus marqué…J’ai vu dans les listes pas mal d’auteurs/de livres que j’ai apprécié - c’est vraiment intéressant de voir ce que chacun choisi !
Je viens de passer cinq minutes à contempler ma bibliothèque… C’est vraiment dur de faire un choix :joy: mais après une intense réflexion de cinq minutes, donc, voilà ce que je dirais :

  1. Crime et châtiment / l’idiot - Dostoïevski
    Impossible de choisir entre ces deux, je les aime pour des raisons différentes et ils m’ont atteinte de façon différente aussi. Ils sont à la fois désespérant, plein d’espoir, humains et cruels. Je pense sincèrement qu’il s’agit de lectures dont on sort différent.
  2. Lolita - Nabokov
    La progression de ce livre tient du génie. C’est paradoxalement l’une des pire choses qui m’ait été donné de lire et l’une des meilleures. Chaque phrase glace plus le sang que la précédente le tout en étant extraordinairement bien écrit. ça aussi - je recommande à 100% la lecture même si il faut être prêt à vivre une expérience… malsaine.
  3. MacBeth - Shakespeare
    Je pense que cette pièce parle pour elle même :rofl:
  4. Une vie - Maupassant
    J’aime beaucoup Maupassant et je me souviens avoir ouvert ce livre en pensant y retrouver le style ironique ainsi que la légère cruauté que j’affectionne. Holy ■■■■ je n’étais pas prête pour la claque magistrale que j’ai prise en lisant ce roman. Je n’avais pas atteint ce degré d’insignifiance et de vacuité depuis que j’avais lu je ne sais plus quel roman latin (ça devait être pensée pour moi-même de Marc-Aurèle). C’est assez court, ça se lit en quelques heures mais l’impact que ça a encore sur moi des années plus tard… je ne peux que tirer mon chapeau.
  1. (Steinbeck, Austen, Gaskell, Milton, Blake, Byron, Dickinson, Wilde, Verlaine, Rimbaud, Homère, Dumas, Dante, Hugo, Balzac, Baudelaire, Camus, Sartre, PROUST, Tolstoï, Gogol, Atwood, Morrison, Joyce :sob:)
    Je suis en train de remettre tout mon classement en question ahah
8 « J'aime »

Le mal bleu ça va, mais j’ai fait des cauchemars d’Ivanoe (en plus de n’avoir quasi rien compris, je crois que j’étais trop jeune) !! J’ai surtout eu peur de la Mort, je ne sais plus c’est dans quel tome, mais tu sais avec Shaniah qui reste coincé derrière les barreaux, et quand il y a les fils de la vie avec l’espèce de momie-zombie-truc vert dégoûtant qui se moque de Thorgal quand il veut sauver Aaricia, bref, ça m’a traumatisée…

3 « J'aime »

Tu viens de faire ressurgir des souvenirs que j’avais complètement réprimés… ! J’étais beaucoup trop jeune pour lire cette BD haha. Et oui, exactement ! je pense que ce qui faisait si peur dans Ivanoe c’était cette incompréhension totale et morbide et comme on était apparemment les deux des gosses … ça a du nous atteindre particulièrement
ça me donne presque envie de la relire pour voir si ça me fait le même effet vingt ans plus tard haha!

4 « J'aime »

Enfin quand je dis trop jeune, c’était il y a cinq ans… Je l’ai relu récemment et la première question que je me suis posé c’est « pourquoi il a des cheveux verts ». Ce n’était pas forcément ma première préoccupation la dernière fois…

4 « J'aime »

Ça fait très longtemps que je voulais faire mon classement. Très longtemps. Mais aujourd’hui j’ai enfin trouvé de quoi le remplir, car je ne souhaitais pas y mettre des livres ayant touché mon amour pour le fantastique (et ils sont nombreux !) mais bien au contraire, des livres m’ayant marquée sur le plan émotionnel. Allons y !

  1. en premier, un livre que je viens de terminer : "L’étrange garçon qui vivait sous les toits",de trois auteurs : Charlotte Bousquet, Christine Féret-Fleury et Fabien Fernandez. On y parle d’une part de la crise sanitaire que nous traversons en ce moment et de l’autre part, de la Seconde guerre mondiale. (je mets la dernière phrase du résumé) : un récit poignant qui évoque les heures sombres de la collaboration française à travers une histoire d’amour naissante.. Mon avis ? Si la confusion mène au début, elle laisse peu à peu place au suspens, à la tristesse, et parfois même à quelques petits moments d’humour. L’histoire est courte mais elle n’en reste pas moins bouleversante.
  2. Des fleurs pour Algernon, de Daniel Keyes. Je suis à peu près sûre que tout le monde connaît de près ou de loin l’histoire, mais je la résume tout de même : deux scientifiques testent leurs expériences sur une souris, nommée Algernon. Du fait de leur réussite, ils décident d’employer leurs méthodes sur un employé de boulangerie, très simple d’esprit. On découvre par la suite la progression de ce dernier, que ce soit dans son comportement ou dans sa manière de parler. Et mon avis : j’ai dévoré ce récit du début à la fin. J’hésitais tout d’abord à le lire, parce qu’il était au programme de français cette année, et que si on n’en avait pas parlé en cours, c’est qu’il y avait une bonne raison. Mais lorsque je l’ai vu dans la bibliothèque chez moi… Franchement, je ne regrette pas de l’avoir lu. Vraiment.
  3. L’élue, de Lois Lowry. Voici un résumé : Kira, une jeune fille orpheline de père, vit dans un monde de violence. Lorsque sa mère meurt à son tour, elle se retrouve seule… Et n’est sauvée de la mort par ce qui la rend vraiment heureuse : la broderie.
    Ce livre m’a vraiment touchée, de par son originalité et sa puissance. Un incroyable roman jeunesse.
  4. 28 jours, de David Safier. Prisonnière du ghetto de Varsovie, Mira, seize ans, enfreint chaque jour les règles pour nourrir sa mère et sa sœur. Elle décide de rejoindre la Résistance. 28 jours pour résister, vivre et aimer. C’est un roman vraiment déchirant, qui relate au mieux les atrocités vécues par les juifs.
    5)Une fille au manteau bleu, livre de Monica Hesse. Encore un livre sur la Seconde guerre mondiale. A cette époque tragique, on demande à Hanneke, une jeune fille qui passe au marché noir pour livrer des commandes, de retrouver une jeune juive disparue. Un récit poignant.
    Et… Je vais m’arrêter là. J’ai lu quantité d’autres livres, mais ces cinq là sont vraiment ceux qui m’ont le plus marquée.
    PS: j’ai lu attentivement tous vos classements. On dirait bien que je viens de trouver deux ou trois idées :-)!
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