Vos recommandations FanFiction.net

Bonjour à tous,

étant donné que nous devenons « souples » avec le temps, et en raison de précédents existant dans ycette branche et auxquels nous n’avons pas dit « non », il est possible de créer une branche pour LE grand concurrent multinational de nous-mêmes…
(Non, pas Wattpad, malotrus ! :smiley: Moi vivante, ça jamais !)
… FanFiction. net.

J’allais dire qu’on ne le présente plus, mais sans rigoler, si vous avez besoin qu’on le présente, je veux bien étoffer.
Il s’agit d’une plateforme de publication de fanfictions. Elle a son propre spin-off avec FictionPress (pour les fictions originales).
Il y a des milliers de fandoms, elle est bourrée de fanfics, et existe depuis des temps immémoriaux :smiley: (je rigole), et vous pouvez même réviser vos cours de langues étrangères avec.

Ne vous attendez pas trop à trouver (facilement) des fics « Adultes », officiellement le rating n’existe plus depuis… 2012 ?
La discipline n’étant pas le point fort chez les auteurs… officieusement tout le rating M (+16) est gangrené. :frowning:

Je vous laisse donc remplir, car je sais que longtemps, des membres ont rongé leur frein.

Nous vous remercions de suivre le modèle de la fiche pour la présentation.

3 « J'aime »

J’aimerais présenter un auteur de fanfiction. net.
Son pseudo est Dolphinheart99, mais c’est un auteur anglais, il faut donc la traduction pour lire ses fanfictions.

Fandom : Jurassic World
Titre : « La petite fille et les dinosaures »,
Auteur : Dolphinheart99
Type : préquelle, puis multicrossover tous azimuts
Genre :
Rating :
Etat :
Connaissance du fandom :
Personnages : Owen Grady, Valentina

Résumé : Owen Grady, un peu avant les évènements du film, doit recueillir sa nièce, Valentina, surnommée Val, dont les parents sont décédés. Vivant à Jurassic World, Val se met à communiquer avec les dinosaures, devenant amie avec eux, aussi bien Blue et les raptor que le T-rex, et même l’indominus, qu’elle élève toute petite. Mais une mystérieuse organisation semble vouloir capturer la jeune fille et sa nouvelle famille tentera tous pour la protéger, humain comme dinosaure…

Après, on part dans un multi-crossover, où Val et les nombreux amis qu’elle se fera rencontreront différents personnages : le dragon Smaug, spider-man et le shield, les dinobots et les predacons, les xénomorphes, les personnages de la nuit au musée, Victorious, Big Time Rush ou même Godzilla.

Avis : Et le pire dans tous ça, c’est que ça marche, donc si vous voulez lire, allez-y. Je peux vous dire que ses histoires sont incroyables à lire.

3 « J'aime »

Coucou c’est Pointues !
Voici une fanfiction Game of Thrones que j’ai lu maintenant il y a plusieurs années que voilà ! (2019, ah oui quand même…)
Elle compte sans doute parmi ce que j’ai lu de mieux en ce qui concerne la fanfiction, alors pour tout admirateur de la série TV ou des romans, voici ma critique :slight_smile:

Les Fleurs du Mal

Auteur : Éléa Telmar
Genres : Fantasy, Romance, Drame
Rating : M, éléments MA+
État : fanfiction, non terminée
Connaissance du fandom : tout à fait accessible, quand bien même on n’a absolument pas lu ni vu l’oeuvre de Martin !

Résumé :

« Je sais seulement qu’elle fût la seule chose que j’aie jamais voulu. Quelqu’un me l’a enlevée…et les Sept Couronnes ne pouvaient pas combler le vide qu’elle a laissé derrière elle… » Ils étaient le feu et la glace. A cause d’eux, tout Westeros entre en guerre.

Avis
Pouvant être considérée comme une Side Story ou Univers étendu, il s’agit pour le dire simplement de l’histoire d’amour interdite de Rhaegar Targaryen et de Lyanna Stark. Comme beaucoup d’autres fanfictions narrant exactement la même histoire, elle se revendique donc canonique.
Mais de tout ce que j’ai pu lire de cette même histoire, celle-ci est la mieux à mes yeux.

Sur la forme :

  • peu de chapitres
  • chacun étant très volumineux (mon format préféré)
  • on sent tout l’amour de l’auteur dans les personnages, dans chaque phrase. Les tournures et la syntaxe sont complexes, et étant donné que l’auteur publie une fois tout les deux ans, on sent que l’écriture d’un seul chapitre a demandé un travail de fou

Sur le fond :

  • Nous sommes du point de vue des deux amants et l’effet de réel est frappant : on sent tout l’enjeu de cette histoire d’amour, le désastre politique qui serait engendré, le dilemme que cela leur pose. Les deux sont consciencieux tant de leurs sentiments débordants d’avoir rencontré le véritable amour, tant de leurs places dans la haute. Il y a un vrai sens du devoir pressenti, tout comme le raconte Martin dans ses romans. Les personnages ne sont pas libres, et ça les ronge. Le drame et l’émotion est fortement présent
  • bon, là je risque d’être quasi pas objective mais LA VACHE LYANNA ET RHAEGAR SONT ADORABLES ! (Vous l’aurez compris, ça déborde de Fluff :smiley: :+1:) Beaucoup de moments romantiques et de tendresse. Une jolie affection inconditionnelle que Rhaegar voue envers Lyanna, il l’aime comme elle est simplement, et ne lui reprochera jamais quoi que ce soit :slight_smile: (et c’est beau ça !! :sneezing_face:)
  • uen formidable écriture du prince Rhaegar. Personnage si emblématique de la saga ; on en revient toujours à lui (alors qu’il est mort depuis des années, à se demander si c’était pas un type super important). Essentiellement source de commérages, le lecteur n’étant donc jamais de son point de vue, puisqu’il appartient donc au passé, le jeune homme semble « inatteignable ». Vu comme un héros, on sait qu’il avait « une personalité si secrète ». Même de son vivant, personne ne le connaissait réellement (et ça, ça attise la curoisité !). Oser écrire de son point de vue, c’est une belle prise de risque ! Et pour le coup, c’est un plaisir à lire, on retrouve exactement comment il est défini dans les romans de Martin : silencieux, mélancolique, rêveur, et surtout très, très amoureux :wink:
  • bon, malheureusement, un seul défaut que j’ai trouvé, et il est costaud (puisqu’aucune fanfiction ne peut être parfaite) : Lyanna. Le personnage est touchant, y’a pas à dire. Seulement voilà : elle n’est pas du tout comme Martin le laisse sous entendre. Il la définissait comme quelqu’un d’indomptable, têtue, « mal née », qui aurait été plus heureuse si elle n’avait pas été de la haute et si on lui avait permi de se battre comme un homme ; Lyanna était tout sauf une lady. Là, elle en est le portrait craché. Elle se contient constamment, mais la Lyanna Stark de Martin aurait envoyé valdinguer ses convenances et n’aurait compté que sur son tempérament glacial, et ce serait bien fichu du regard des autres. C’est en ça que j’aime le personnage. Ici, il n’en est rien malheureusement.

Pour conclure, en somme : chapeau à l’auteur :pray:
Pourquoi ? Parce que Martin maîtrise merveilleusement l’art du sous-entendu dans l’écriture. Contrairement à ce qu’on peut croire, énormément de choses n’ont pas été confirmé officieusement et officiellement dans l’histoire ; dont cette relation adultère. Tout ce que nous savons n’est qu’un point de vue externe : une récolte de témoignage de plusieurs personnages, dont aucune source n’est parfaitement viable, puisque les personnages n’ont que des commérages sur lesquels se baser. Certains éléments donnent du sens, mais jamais nous n’avons eu confirmation.
Lorsque l’on nous raconte des commérages, en vérité c’est notre cerveau et notre imagination qui fait le reste.
Mais est-ce que le prince héritier et la fille du gouverneur du Nord ont jamais été liés d’amour ? La vérité : on n’en sait rien.
Alors partir du principe qu’on a envie d’écrire sur un sujet de l’univers dont on n’a aucune véracité des faits officiel, mine de rien, c’est un pari. Mais quand j’ai lu cet effet de réel et cette vraisemblance, cette prise de parti pour des personnages qui semblent dans le canon « inatteignables », l’émotion dans chaque personnage et la compassion qu’on éprouve pour eux, tout simplement, je dis bravo ^^

Allez lire, c’est super,
Pointues.

2 « J'aime »

:computer_mouse: Zweisamkeit (le truc avec l’arbre)


Auteur : AuBe in Arcadia
Genre : Science-fiction / Aventure / Hurt-Comfort (et une minuscule touche de :heart:)
Rating : T
État : Terminée - 11 chapitres

Fanfiction centrée sur les personnages de : Albator, une sylvidre
Connaissance du fandom : pff ? pas la peine ? (ou alors pas beaucoup)

Teaser de l’auteur :
Combien étaient-elles ? Cinq, peut-être dix ? Guère plus, s’il en jugeait la fréquence des tirs. Le capitaine évalua les risques : ils étaient faibles. L’affaire d’une poignée de minutes, estima-t-il. La routine. Autant laisser les gars se défouler.
.
.
Pourquoi lire cette fic ?
Le teaser ne vous éclairera pas trop. :smiley:

Je ne sais pas si je vais parvenir à donner des arguments au delà de « je la trouve géniale ». Tentons l’impossible.

D’entrée de jeu, le point épineux qui peut faire hésiter : Faut-il connaître Albator ?
Cela fait plusieurs années que je lis AuBe avec 0,2 souvenirs, j’ai donc tendance à penser que c’est parfaitement superflu.

Pour un simple test de l’auteure voulant sortir de sa zone de confort, c’est très réussi. Comme l’annoncent les genres ci-haut, c’est une histoire tout bonnement palpitante, voire haletante, un petit bijou d’humour distancié, de répliques qui claquent, de poncifs jubilatoirement détournés… Et le coco, il morfle, mais quelque chose de bien.

On démarre au cœur de l’action (in media res), les explications viendront plus tard en leur heure, et on s’en fiche parce qu’on ne s’ennuie pas : on n’a carrément pas le temps. Si vous n’aimez pas les cliffhangers, vous n’allez pas être à la fête.

Cette histoire n’est pas habituelle (pour AuBe) parce que noyée dans le reste de ce tambour battant, se trouve sertie une dose infinitésimale de flirt (hétéro) tellement pudique, inassumée derrière des petits coups de griffe verbaux, bien planquée dans l’entre deux du non-dit et du tacite (dont l’usage est assez virtuose dans cette fic).
Harlock en devient touchant… par moments seulement. Le reste du temps, on a juste envie : soit de le jeter hors du radeau, soit de le secouer pour qu’il ne meure pas – ou pas maintenant !

.
Il est très rare que je me laisse aller à dire d’une fic que je l’ai adorée. :smiling_face_with_three_hearts:
Peut-être que ça vous fera réfléchir. Ou pas.

Pour moi c’est un zéro faute, dans tous les sens du terme.

Lu et approuvé (et très chaudement recommandé)


PS : mais alors le titre, il voulait dire quoi ? Et bien c’est tout mignon, et tellement inattendu. Les traductions sont multiples (surtout si vous allez voir sur Linguee) mais elles tendent toutes à fusionner vers la même… unité au sein de la dualité.
.


Edit du 22.11.2022 : La plupart des fics (trop cools) de AuBe ayant disparu du site, j’ai mis ci-haut le lien vers FFNet où on peut encore la lire.
On y trouve étalement les suites comme « Le truc avec les tentacules » et autres petites merveilles.

4 « J'aime »

Ah oui, j’abonde, je surenchéris, je plussoie !

La mauvaise foi du duo enchaîné est parfois surréaliste. Juste un commentaire sur le vif, pour illustrer :

Je connaissais le coup du baiser pour urgence médicale, mais voici la pelle pour impératif de survie ! Royal ! Avec la circonstance aggravante d’un ergotage sur les principes, mitonné avec art ! J’aime cette planète !

1 « J'aime »

C’est vrai que je n’ai pas donné d’avis des lecteurs… parce qu’on était deux à commenter. Comme j’écris déjà la reco, je ne vais peut-être pas m’auto-citer… en plus. :smiley:

La dynamique du tandem est piquante en effet, au delà du kissou. Il est simplement typique.

Pour ceux que ça indiffère, il reste ce côté tendu Action / Suspense quand à la survie. C’est quand même intéressant de pouvoir s’inquiéter pour le perso alors qu’on sait qu’il ne va pas mourir (les héros ne meurent jamais, c’est contre productif). Comment diable va-t-il s’en sortir alors que ça empire toutes les minutes et qu’il y a une ennemie embarquée dans la même galère ? Cerné, à moitié conscient, blessé mais toujours capable de se moquer de lui-même. Ce n’est pas donné à tout le monde. :smiley:

1 « J'aime »

Bon ben j’suppose qu’il faut dire merci, hein… En plus c’est pratique, je l’ai illustrée celle-là. ^^

Après on pourrait disserter sur l’écart entre les objectifs initiaux et la perception finale, mais j’avais identifié le problème au montage et pris en compte le fait qu’il faudrait faire avec.
L’œuvre échappe à son auteur à partir du moment où les yeux d’un autre se posent dessus, de toute façon…

1 « J'aime »