Avez-vous des rituels d'écriture?

Je ne sais pas si je peux enchaîner sur cette question ici (quoiqu’elle me semble à propos) mais… Quels sont vos rituels d’écriture ? Si tant est que vous ayez le temps d’en avoir évidemment ! :wink:

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Je pense qu’on a tous nos petits rituels d’écriture.

Pour ma part, je commence toujours par faire le tour des sites sur lesquels je publie, pour voir si ce que j’ai déjà publié plait et si j’ai des retours. Parfois, ils sont constructifs et s’il y a des erreurs cela évite de les répéter dans le chapitre suivant.

Ensuite, j’allume la télévision. Je met un programme sur netflix qui ne m’intéresse pas, ou peu, et de préférence en VO pour ne pas l’écouter. J’aime écrire et avoir du bruit autour de moi, quand j’ai des absences, bizarrement, cela m’aide à me concentrer.

Ensuite, je relis ce que j’ai écris, puis je me lance !

Et toi?

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C’est là tout le problème : je peine à la trouver, ma routine d’écriture. Concernée par tant de muses de la non inspiration citées plus haut, j’ai du mal à me réfugier dans ma bulle, hormis quand je suis… au boulot ! :laughing: Pas l’endroit le plus évident pour se poser et écrire ! C’est ahurissant : quand je me sens “empêchée”, les idées affluent, mais quand j’ai un moment à moi, paf ! Je procrastine, je m’éparpille, je reporte…

Mais je te rejoins sur le bruit de fond qui, dans mon cas, est toujours, toujours de la musique.

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Euh, moi j’ai eu du mal à comprendre quel était le sens de la question… Je crois que ça en dit déjà long. :smiley:

Je ne sais pas si je peux dire que j’ai une routine. C’est seulement quand c’est possible !
Ce serait trop simple si mon inspiration pouvait arriver sur commande parce que des circonstances seraient réunies…

Il y a des facilitateurs à mon envie d’écrire. Mais ils ne garantissent rien !

Je ne suis pas sûre qu’ils soient intéressants à connaître, vu qu’en général je ne fais rien comme tout le monde. :smiley:

Pour ne donner qu’un seul exemple, commencer la publication d’une histoire non terminée sur laquelle je n’ai pas dix quinze chapitres d’avance est le meilleur moyen de me démotiver et de faire en sorte qu’elle me prenne 2 ans au lieu de quelques mois, hors-ligne (sur mon disque dur ou un cloud) ; tout ça à mon rythme.
Plus jamais je ne publierai de chapitre sitôt rédigé sans savoir où je vais ni quand je serai à nouveau disponible. Ce sera l’intégrale publiée une fois finie, ou rien.

En fait, je n’ai de problème de blocage que quand je suis plus obnubilée par le rythme de parution que j’arrive pas à tenir, que par la qualité de l’intrigue et du texte.
Bosser sans publier de suite me supprime de la pression et me permet de m’ajuster aux tracas de la vraie vie.
Je vais absolument revenir à ça et sortir du piège “je publie direct quand j’ai fini un chapitre” où je me suis bêtement laisser entraîner par des demandes de lecteurs qui voulaient des suites à des textes qui n’ont toujours été prévus que pour être des one-shots. :smiley:

De cette façon, j’éradique les dates butoir et les lecteurs qui “attendent” (et c’est fantastique), je retrouve un plaisir d’écrire (et plus souvent, sur les fics que je veux).
Cela vaut bien qu’on m’oublie dans les fandoms pendant quelques mois. :slight_smile:


Edit : en lisant la réponse d’Izumi ci-dessous, je réalise que si j’ai une routine ! Relire le chapitre en cours y faire des modifications (souvent étoffer les descriptions trop peu nombreuses), avant de le poursuivre.
Le but est de “reprendre le fil décousu” et me replonger dans l’histoire.

Cela explique souvent que le début d’un chapitre est beaucoup plus travaillé que la fin car il a souvent disposé de multiples relectures-réécritures ; tandis que la fin, juste quelques unes. C’est particulièrement vrai pour les textes où il y a la pression d’une remise à date (Défis, ou fics à chapitres avec rythme mensuel).


Pour ceux qui sont intéressés, d’autres branches proches de ce thème :

:computer_mouse: Écrire en musique

:computer_mouse: Le temps de repos d’une pâte à crêpes d’un chapitre

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@MissGreen Effectivement c’est problématique quand l’imagination n’est pas au rendez-vous au moment opportun !
Personnellement, j’en ai trop ! J’imagine toujours des tas d’histoires, et j’ai des idées qui vont dans tous les sens. Pour mieux me recentrer, j’écris les grandes lignes à la fin de mes chapitres et je supprime au fur et à me mesure ce que j’ai déjà fait. Comme ça, quand je ne suis un peu perdue, cela m’aide à écrire sans m’éparpiller. Et je pense que cela pourrait te servir aussi mais dans le sens inverse. Conserver les idées que tu as durant ton travail pour avoir la possibilité de les retranscrire plus tard !

@OldGirlNoraArlani Effectivement, la pression de la publication peut se faire ressentir ! Et si cela bloque, je pense que tu as raison de ne publier qu’une fois toute l’histoire terminée !

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Pour moi concernant ma routine d’écriture, si je suis un peu bloqué j’aime bien me remettre un peu à l’écriture sans avoir la pression du fait d’écrire tout de suite, en débutant par relire le début de ma fanfiction, relire mes fanfictions plus anciennes, relire certaines de mes notes en partie (Chez moi c’est toujours le fouillis énorme donc relire tout…), ou reprendre mes notes en les complétant, les effaçant, les modifiants…

Concrètement je mets à jour des listes de question-réponse comme “Comment le héros sera t’il changé par l’épreuve … ?” “Qu’a pensé telle personne de telle événement? N’en a telle pas eu une vision faussée, car elle est arrivée un peu tard?” “Que change la technologie … dans la vie quotidienne?” ainsi que des descriptions d’endroits, des idées de personnages sympas, des descriptions de certaines technologies ou systèmes politiques. Bon après j’utilise rarement tout honnêtement, mais ce n’est pas grave, tant que je me suis amusé.

Et bon, parfois j’écris aussi directement selon mon envie du moment. Parfois même sans relecture de plan ou du reste, cela m’ennuie trop.

Enfin dernière technique, si tu dois écrire un passage qui t’ennuie profondément sur le moment, essaye de ne pas écrire la suite directe… mais de faire un petit saut en écrivant une partie en avance qui t’inspire plus, comme une scéne de combat, la scène du héros en larme lors de la mort de son meilleur ami…

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Ton idée de question réponse je trouve ça tout à fait intéressant ! C’est vrai que cela peut te permettre de mesurer l’impact d’une action ou d’une décision sur lui sans l’oublier ! Je crois que personnellement, j’y réfléchis toujours à : Comment telle ou telle personne à vécu tel évenement. Qu’est-ce qu’il a pu en tirer? Mais je ne le fais pas que sur le héro, je le fais aussi sur toutes les personnes dans la fiction l’ayant vécu également. Cela permet d’avoir une histoire où tout le monde a son point de vue.
Cependant, je n’ai jamais songé à l’écriture. Et je pense que cela peut permettre de développer un peu plus ces points de vue… à méditer donc !

Oh, voilà une question intéressante. Et je vais remonter le sujet encore une fois. x)

Pour ma part, je m’impose pas, en fait, quand j’écris quelque chose, c’est après avoir longuement réfléchi. Je vous donne un exemple.

1er étape : Je découvre une série/film/livre, j’en deviens fan et je suis frustré parce que le personnage que j’apprécie n’a pas été « utilisé » comme j’aurai aimé qu’on l’utilise.

2ème étape : je l’imagine dans une situation que j’aurai aimé voir. (Note : j’imagine ça avant de dormir, pendant que je marche, bref à chaque fois que je ne fais rien)

3ème étape : je mets cette situation dans un contexte pour qu’elle ait un sens, idem, je fais ça avant de dormir, quand je marche, etc…

4ème étape : je recommence à refaire la 2ème et la 3ème étape plusieurs fois dans ma tête, je change certaines choses, imagine d’autres cheminements, il y a plusieurs versions dans ma tête du coup. x)

5ème étape : Si je suis obsédé par cette histoire, je l’écris.

6ème étape : Quand j’écris la fanfic, cela devient un mélangé de ce que j’ai fait à la 4ème étape. Le résultat final n’est pas du tout à ceux à quoi j’avais imaginé pendant la 2ème à la 4ème étape.

7ème étape : L’évolution de la fanfic si elle est longue. Avec le temps, j’évolue et ma fanfic aussi. Ce que je voulais écrire au début soit ne me convient pas, soit je me rends compte que ça devient « n’importe quoi ». Mais au final, rien ne correspond à ce que j’attendais.

8ème étape : Dans l’le cas où la fanfic dure dans le temps, il arrive que je sois à court d’idée. Donc je fais une pause. ça peut être trois mois, comme trois ans. Je ne me force jamais à écrire et quand je le fais, je déteste l’histoire, je peux jusqu’à supprimer, même deux ans après, ce que j’ai publié.

9ème étape : Quand la fanfic se termine, c’est un déchirement et il m’arrive de vouloir en faire une suite. x)

Note : la 2ème, la 3ème et la 4eme étape, c’est ma vie quand je ne fais rien. xD Je peux pas m’empêcher d’imaginer des histoires de tous genres avec mes personnages préférés.

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(j’aime bien quand d’autres osent upper les sujets, puisque je n’ose pas moi-même le faire)

@Hal c’est assez marrant puisque tes 8 étapes de « rituel » me rappellent grandement les miennes ! :smiley: Comme quoi, on fonctionne sûrement tous un peu de la même façon !

Pour ma part, je n’ai pas de rituel à proprement parler. Ou plutôt, j’en ai eu, mais je ne les ai plus.
Par exemple, il y a deux-trois ans, pendant mes deux premières années de licence, comme j’avais environ 45/60min de tram pour aller de chez moi à la fac, je sortais mon téléphone et écrivais mes chapitres sur une appli, somnote ; puis, chez moi, je synchronisais la version téléphone avec la version web, et je mettais mes documents odt à jour. À cette époque, j’avais donc une heure et demie environ par jours pour me livrer à l’écriture ; à chaque fois j’étais assise dans un coin, écouteurs ou casque crachant la musique pour me bercer et m’inspirer.

Maintenant, je vis à deux pas de la fac donc c’est plus compliqué d’avoir un rituel similaire.
Mais quand me vient l’envie et la motivation d’écrire, je me pose, sur le canapé ou à mon bureau, lance le document word/odt et… je laisse faire :smiley: Bon, en vrai, soit je suis extrêmement motivée et ni mon copain ni mon chat ne me gênent, et donc j’avance beaucoup, soit j’ai un peu la flemme et donc je me contente de relire le ou les chapitres précédents.
Mais j’aime bien relire quelques pages plus tôt pour me remettre dans le bain, ça me permet de me rafraîchir la mémoire, notamment quand ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit.

Je fonctionne exactement pareil ; c’est en marchant, faisant le ménage, la vaisselle, en m’endormant, et parfois même en rêvant que j’ai mes meilleures idées qui viennent. Des fois c’est aussi en discutant avec une amie qui m’a fait découvrir le fandom sur lequel j’écris une de mes fics que me viennent des idées. Ca part souvent d’un message du genre « ôte-moi d’un doute, le personnage X il aurait pas ce trait de caractère-là ? » et on discute un peu autour de ça et ça me permet de développer une petite idée qui avait germé.
Ou parfois c’est en lisant ou regardant des séries ou en jouant à des jeux que me vient une idée impromptue. « Pas mal cette réplique, je la verrais bien dite par [personnage de fic] », par exemple.

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Waouh ! Même si vous n’appelez pas ça des « rituels », vos expériences d’écriture font réellement sens je trouve ! En tous cas, elles ont le mérite de me rassurer sur ma globale désorganisation quant à l’écriture. Beaucoup d’auteurs « publiés » estiment que l’écriture, au-delà du plaisir de créer, se doit d’être assortie d’une discipline assez rigoureuse, (quasi) quotidienne. Je sais que, pour ma part, ma tendance naturelle à la procrastination ne m’aide pas à tenir mes objectifs… :smirk:

Alors ça, c’est récurrent ! Je crois qu’on a tous été, à un moment ou à un autre, frustrés par la façon dont sont exploités (ou sous-exploités plutôt!) nos personnages fétiches… qui ne sont pas toujours les héros d’ailleurs ! C’est toujours une bonne source d’inspiration.

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Oh… Pour ma part, je me mets dans le noir, seule, et ma concentration vient toute seule !

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  • Le soir : je note “ce qui passe” à ma portée (une phrase, un mot, une idée) dans un livre, un film, une conversation avec des amis…
  • Avant de m’endormir, je reprends mon histoire où je l’ai laissée et je tente de visualiser la suite.
  • Vers 13h direction bureau : consultation des “offres” Pinterest du jour, recherche (si je me suis heurtée à une question lors de mon rituel d’avant dormir) pour, par exemple, éviter anachronismes *, lourdes erreurs historiques, données géographiques… * le pied avec Da Vinci’s Demons, c’est que l’on peut s’en permettre un ou deux tellement il est génial ! Ben oui, il vient d’inventer la machine à vapeur plus de 200 ans avant l’heure :joy:
  • Vers 15h (selon la longueur des recherches) premier jet À LA PLUME - jamais de clavier pour commencer - puis ordi et… on oublie que le repas est à préparer,
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Je me force à manger des fois ou je mange carrément pas ! ça m’embête tellement de me lever pour aller au toilette, quand je suis en train d’écrire sur mon ordi. :face_with_hand_over_mouth:

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Ma vie, parfaitement décrite. Est-ce qu’en plus tu parles en marchant dans la rue, histoire que les gens pensent que tu es complètement fou ? Moi oui. Et je croise souvent d’anciens élèves et plein de gens que je connais car j’habite dans une ville relativement petite. :sweat_smile:

En ce qui concerne les rituels d’écriture, c’est intéressant de voir qu’ils sont différents pour chacun d’entre nous. Pour moi, il y a deux choses essentielles : 1) la « création » se fait pour 80% en marchant et 2) J’ai besoin d’un fond musical pour écrire, même si je n’écoute pas vraiment la musique.

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Non, moi je suis très expressif et dès qu’une idée formidable émerge dans mon esprit, je le montre xD, je peux donc sourire dans le métro oklm sans aucune raison (pour les autres) ou je m’exclame tout à coup ou encore j’agite mes mains. xD

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Comme mon Leonardo ! :smile: