Avez-vous des rituels d'écriture?

Euh, moi j’ai eu du mal à comprendre quel était le sens de la question… Je crois que ça en dit déjà long. :smiley:

Je ne sais pas si je peux dire que j’ai une routine. C’est seulement quand c’est possible !
Ce serait trop simple si mon inspiration pouvait arriver sur commande parce que des circonstances seraient réunies…

Il y a des facilitateurs à mon envie d’écrire. Mais ils ne garantissent rien !

Je ne suis pas sûre qu’ils soient intéressants à connaître, vu qu’en général je ne fais rien comme tout le monde. :smiley:

Pour ne donner qu’un seul exemple, commencer la publication d’une histoire non terminée sur laquelle je n’ai pas dix quinze chapitres d’avance est le meilleur moyen de me démotiver et de faire en sorte qu’elle me prenne 2 ans au lieu de quelques mois, hors-ligne (sur mon disque dur ou un cloud) ; tout ça à mon rythme.
Plus jamais je ne publierai de chapitre sitôt rédigé sans savoir où je vais ni quand je serai à nouveau disponible. Ce sera l’intégrale publiée une fois finie, ou rien.

En fait, je n’ai de problème de blocage que quand je suis plus obnubilée par le rythme de parution que j’arrive pas à tenir, que par la qualité de l’intrigue et du texte.
Bosser sans publier de suite me supprime de la pression et me permet de m’ajuster aux tracas de la vraie vie.
Je vais absolument revenir à ça et sortir du piège “je publie direct quand j’ai fini un chapitre” où je me suis bêtement laisser entraîner par des demandes de lecteurs qui voulaient des suites à des textes qui n’ont toujours été prévus que pour être des one-shots. :smiley:

De cette façon, j’éradique les dates butoir et les lecteurs qui “attendent” (et c’est fantastique), je retrouve un plaisir d’écrire (et plus souvent, sur les fics que je veux).
Cela vaut bien qu’on m’oublie dans les fandoms pendant quelques mois. :slight_smile:


Edit : en lisant la réponse d’Izumi ci-dessous, je réalise que si j’ai une routine ! Relire le chapitre en cours y faire des modifications (souvent étoffer les descriptions trop peu nombreuses), avant de le poursuivre.
Le but est de “reprendre le fil décousu” et me replonger dans l’histoire.

Cela explique souvent que le début d’un chapitre est beaucoup plus travaillé que la fin car il a souvent disposé de multiples relectures-réécritures ; tandis que la fin, juste quelques unes. C’est particulièrement vrai pour les textes où il y a la pression d’une remise à date (Défis, ou fics à chapitres avec rythme mensuel).


Pour ceux qui sont intéressés, d’autres branches proches de ce thème :

:computer_mouse: Écrire en musique

:computer_mouse: Le temps de repos d’une pâte à crêpes d’un chapitre

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