Comment écrivez vous?

C’est amusant de voir les points commun dans les methodes :slight_smile:
Perso je laisse mûrir une idée, si elle reviens dans ma caboche, si elle est tenace, j’écris quelques lignes, si la sauce prend, j’établis un plan (ça motive de savoir où on met les pieds). Le plan peut être modifié en fonction de l’humeur et des idées, mais au moins on sait où l’on va :slight_smile: En fonction de l’univers avoir une playlist ça aide (ma fic’ Sos Fantômes c’était un passage obligé, la musique est une partie importante de la narration des deux premiers films). Pour la fic’ X-files sur laquelle je suis en ce moment, pas besoin de musique pop, c’est pas l’ambiance (m’v’voyez).
J’écris parfois deux phrases par deux phrases, voir carrément le chapitre d’un bloc (le vrai problème pour ma part c’est le temps.
J’ai donc mon petit dossier sur mon vieux pc (je suis un dinosaure), dans lequel se trouve mes fichiers textes, mes chansons (si besoin), quelques photos références de lieux, de personnages ou de mode. J’utilise énormément google map et le street view, j’aime savoir où je met les pieds géographiquement :stuck_out_tongue:
Je ne suis pas très régulier dans mon travail mais mes histoires tournent toujours beaucoup dans ma tète avant de finir (après incorporation dans le plan) mises par écrit.

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Ça aide. A l’origine, je faisait beaucoup de jeu de rôle, notamment des « murder » entre ami. En tant que « maître de jeu », il m’incombait de faire des « fiches » pour chaque joueur. Et je devait donc toujours me souvenir des liens entre les joueurs. La démarche est la même pour une fanfiction, sauf que je suis le « maître du jeu » et les « joueurs » (dans une certaine mesure).

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C’est là que je me rends compte que j’ai commenté à l’époque mais absolument pas répondu à la question lol.

Comment j’écris ? Déjà sur Google Drive sur smartphone et sur PC, ça me permet de toujours avoir mon récit sous la main et de voir pour une plus belle mise en forme etc, quand je passe sur PC. J’écris n’importe où et n’importe quand pour peu que j’aie quelques minutes devant moi.

Tout ce qui est OS ou défi je pars bille en tête sans plan et j’écris comme ça me vient (ça a été aussi le cas pour ma fic longue, j’avais juste mon point d’arrivée.)

Pour mon roman en cours j’ai une trame grossière, avec un certain nombre de jalons, que je complète au fil de l’inspiration, une fiche lieux et une autre pour les persos (histoire,
tempérament, caractéristiques physiques, équipement) ça m’assure cette cohérence à laquelle je tiens.

Pour le reste c’est au feeling en partant de la psychologie des personnages parce que c’est réellement ce qui m’intéresse.

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Moi j’ai une idée de départ et après j’écris comme ça me plait.
Je me relis et là je poste.
Mes idées je les mets pas souvent sur papier et quand je le fait je soigne beaucoup ce que je fais.
Parfois, mais pas beaucoup j’écris l’histoire au complet et ensuite je rajoute les détails et les descriptions.
Je fais surtout ça pour les one-shot.

5 « J'aime »

Personnellement, j’écris mes histoires via mon ordinateur portable sur un document microsoft word ou open office. Je les mets aussi dans ma clé USB au cas ou je peux travailler ou montrer mes récits sur un autre ordinateur (Pendant ma pause de midi au travail ou chez un ami par exemple). J’écris dés qu’une idée me parvient ou lorsque j’ai du temps, généralement le week end et parfois le soir en semaine en rentrant du travail.

Quand je commence une nouvelle histoire, je connais plus ou moins comment je souhaite modeler la trame principale et quels personnages utiliser. Evidemment, ces idées peuvent changer au fil du temps. C’est pour ça que j’entretien aussi un document « idées » ou je note grossièrement les grandes lignes que je conserve ou supprime plus tard.

Vu que j’écris des histoires sur des franchises qui me plaisent, je connais déjà les personnages, leurs personnalités… Ce qui me facilitent parfois la tâche. Mais cela ne m’empêche pas de me renseigner sur internet par rapport à des lieux géographiques comme par exemple les temples Thaïlandais « Ayutthaya » pour ma fanfic MK ou encore des végétaux ou animaux comme « L’Alexandrae d’Australie » pour Crash Bandicoot. Ce qui permet à la fois d’enrichir mon récit et ma culture personnelle.

Une fois qu’un chapitre est terminé, je le relis plusieurs fois pour éviter un maximum de faute. Si je peux, je n’hésite pas à me faire relire par un proche.

Voila voila comment j’écris mes fanfiction :slightly_smiling_face:

6 « J'aime »

Encore un topic qui m’avait échappé. C’est assez drôle qu’il ressorte en ce moment car je comptais créer un sujet se nommant « Vous aussi vous écrivez quand vous avez le moral dans les chaussettes ? » Parce que moi oui.
C’est l’unique condition à mon écriture. Alors je sais que ça ne répond pas totalement au sujet, mais c’est vrai, je n’ai autrement aucune routine d’écriture. Parfois je fais un brouillon, d’autres fois je me lance sans aucune idée de la fin de mon chapitre. Certains jours j’écris le matin, d’autres la nuit. Parfois je me mets de la musique, d’autres fois je m’enferme dans le plus grand des silences.
Ce n’est jamais pareil. A une chose près : le moral dans les chaussettes.
Bien sûr, j’écris aussi quand je vais bien. Enfin non. Je relis, corrige, modifie ou supprime quand je pète la forme. Mais l’inspiration ne me vient que lorsqu’au travail c’est pas la fête, lorsque je me sens seule, lorsque je m’ennuie de m’ennuyer (oui, oui).
Et cette unique condition rend mon écriture très instable. Je peux écrire 10 jours de suite si c’est pas la fête et puis ne pas en ressentir le besoin pendant 5 mois.
Par exemple, je suis l’une des rares à avoir adoré le confinement qui m’avait sauvé d’un mauvais séjour en Allemagne. Les mois de mars, avril et mai ont donc été d’un vide exceptionnel. Je n’ai pas écrit un seul mot en 3 mois.
Aujourd’hui j’ai écrit un chapitre entier en 1h20 alors que depuis le 11 février je n’avais fait que des corrections.
Du coup je me demande s’il y a des humeurs plus propices à votre écriture ? Ou si je suis la seule dans ce cas… ?

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Sur quel support ?
Un ordinateur, que ce soit celui de la maison ou celui du travail. Soit sur Word ou depuis mon mail, si je suis pas sur mon propre ordinateur.
J’ai essayé sur mon téléphone mais ça ne va pas du tout !

Dans quelles conditions?
J’ai pas de conditions particulières, ça dépend de tout. Au début, j’écrivais toujours en musique, ça me motivait encore plus et ça me mettait dans l’ambiance. Maintenant, j’ai l’impression que ça me « dérange » plus qu’autre chose… (et dire que je pensais ne jamais pouvoir écrire sans musique, c’est loupé haha)

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le pc du salon au milieu de la nuit ?
Me lancer à l’aveugle avec une vague idée en tête, oui c’est même de là qu’est partie ma fiction :smiley: Mais pas forcément au salon au milieu de la nuit :wink:

Préférez vous faire un plan détaillé sur votre téléphone depuis votre canapé ?
Absolument pas nécessaire pour moi ! Sachant que je finirais par dévier complétement, donc autant ne pas perdre de temps pour ça :wink:

Avez vous une routine d’écriture ?
Quand j’ai commencé à réécrire au mois de décembre, j’écrivais pratiquement tous les jours jusqu’à pas d’heure, tellement j’étais au taquet ! J’ai peu profiter de 3 longues semaines à limite ne faire que ça, c’était magique.
Mais ça c’est peu à peu dissipé… j’écris plus que les week-end maintenant à défaut de le faire quand j’ai du temps libre. Et encore, c’est quand j’arrive à tout mettre sur papier ! Non pas que la motivation et les idées me manquent, mais j’y arrive tout simplement pas/plus (et ça me frustre beaucoup trop !)
Parfois ça me rend triste de voir comme c’est plus autant intense qu’au début :sweat_smile:
Et j’arrête pas de me mettre une pression monstre pour rien, j’ai ce constant besoin d’écrire, que l’envie soit là ou pas. Et du coup, je passe des heures devant mon ordi sans rien écrire, ou écrire des trucs qui ne me conviennent pas du tout.

Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?
Non mais j’écris sur les notes de mon téléphone, quand une idée me vient en pleine nuit avant de l’oublier à tout jamais :yum:

9 « J'aime »

Hey :slightly_smiling_face:
Je me permets de dépoussiérer ce sujet que j’ai trouvé super intéressant !
Je me suis lancé il a quelque temps maintenant dans la rédaction de ma toute première fanfiction, et autant dire que ça a été un véritable parcours du combattant ! Je suis passé par plusieurs étapes cruciales, dont la plus importante est sûrement la phase préparatoire.

1- La préparation : Je suis un acharné de la cohérence. Ma première action a été de me faire un doc avec tous les évènements chronologiques de mon fandom, et de les dater, afin de ne rien laisser au hasard et de ne rien oublier.

2- L’introduction de mes personnages : Ma fanfiction intègre des OC, je voulais qu’ils puissent avoir une place dans la chronologie et les évènements de mon fandom, le tout, sans altérer le déroulement de l’histoire originelle. Comme j’écris une suite, cette notion de background qui s’intègre parfaitement à l’univers était primordiale pour moi. Cela m’a permis également de mieux cerner mes personnages et de leur offrir une fiche descriptive complète et cohérente. En bref, je maitrise mon sujet.

3 - Le plan : Cela demande un petit travail de projection, mais c’est un travail que j’ai trouvé hautement bénéfique. Avec la rédaction d’un plan pour mon histoire, je sais ou je vais, je garde une ligne directrice. Je résume grossièrement les évènements qui vont se dérouler chap. par chap. Même si j’ai parfois des surprises (des chapitres plus longs que prévu, ou une mauvaise estimation de la longueur d’une scène par exemple) mais c’est pas grave du moment que je sais ce qui se passe ensuite, le reste est facilement adaptable.

4 - L’écriture : J’écris exclusivement sur Google Doc, comme ça, j’emporte mes écris partout avec moi, ou que j’aille et qu’importe le support. Même si j’écris uniquement sur pc dans mon cas. Même mes notes, mes plans ou mes commentaires sont sur mon Drive, c’est mon espace de travail privilégié. Pour ce qui est des conditions, il me faut du calme, souvent je m’isole pour écrire. Le moindre bruit me déconcentre. J’écris parfois avec de la musique, parfois sans, car il me faut une musique qui suive la thématique que j’écris, sans être trop omniprésente pour autant (un vrai casse-tête, des fois je passe plus de temps à trouver LA musique qu’à écrire :joy:). Enfin, je ne pense pas avoir de routine me concernant, ma productivité est très aléatoire. Quand je suis inspiré, je vais pouvoir écrire tous les soirs de la semaine pendant 4h d’affilée de manière frénétique. Puis, quand l’envie me passe, je peux rester plusieurs semaines sans écrire une ligne. Pour ce qui est de ma méthode, souvent j’écris à "l’instinct’’ : je saisi une émotion et je la pose par écrit, sans me soucier de la tournure et de l’orthographe au début, l’important pour moi est de saisir et coucher le message que je veux faire passer. Après avoir laissé reposé le texte, je reviens dessus pour soigner le style et essayer de me corriger un maximum. Fait "amusant’’, après avoir validé ma dernière relecture, il m’est souvent trèèèès difficile de revenir sur ce que j’ai écrit. Je suis très exigeant et critique envers mon travail, aussi, quand je reviens dessus plus tard, j’ai tendance à trouver mon travail minable et vouloir tout recommencer :laughing: J’ai vraiment pris sur moi par exemple avant de poster mes deux premiers chapitres, ils ont quand même 4ans alors il y a beaucoup de choses qui ne me plaisent plus aujourd’hui. Mais j’apprends à lâcher prise, je pense que ça fait partie de mon travail d’apprentissage dans l’écriture :slightly_smiling_face:

Cette petite touche plus perso me semble être parfaite pour une conclusion ! Alors je vais m’arrêter là, en espérant que cela pourra aider d’autres qui débutent comme moi !

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Merci pour ton témoignage c’était intéressant à lire et inspirant.
Tout comme toi, je suis exigeant et assez perfectionniste, ce qui m’amène à repousser en permanence la parution de mes chapitres car je ne suis pas satisfait de mon travail d’écriture.

Pour ne rien vous cacher, je suis toujours dans l’étape de préparation, j’ai pour l’instant sorti uniquement un incipit et un prologue à mon histoire. Pour structurer mes idées, ce qui n’est pas une mince affaire, je m’aide d’un wiki. Cela permet de bien apréhender l’univers, de m’assurer de ne pas contredire l’histoire de l’œuvre originale.

Je suis comme coincé dans l’établissement de la trame scénaristique, je me perds dans les détails et je rature et j’efface et je récris des passages entiers. Tout cela me prend un temps fou et finalement, ma continuation ne semble pas avancer bien vite.

Contrairement à @choco_ethan il m’arrive rarement d’écrire plus d’une heure d’affilé. Pour écrire, je me repose sur mon imaginaire débordant. Si j’essaie de me concentrer il ne ressort rien.
Au contraire, si je me dis : « tiens j’aime bien tel vêtement de tel personnage dans telle scène » (Je travaille sur une continuation de Harry Potter, j’ai les images du film bien présentes en tête et cela m’aide), je lance une folle machine mon imagination s’auto-alimente en sautant d’une idée à l’autre par association. Cette imagination, une fois lancée difficile de l’arrêter, mais contrôler la direction qu’elle choisit est encore bien plus compliqué.

Et hop, je saute du coq à l’âne du sweet-shirt à capuche d’Hermione, je passe au visage de Giny, puis au saul cogneur et donc au terrier, au loup, à Lupin et hop je passe à l’idée de voleur. Ma plume ricoche sur le papier, sans jamais perdre de vitesse et sa prochaine destination est imprévisible.

Vous comprenez bien que très rapidement, je perds contrôle de mon imagination et il m’arrive de partir dans des songes éveillés d’où je m’émerge difficilement et reste étourdit. Je prends alors du recul sur ce que j’ai écrit et je constate amèrement que ça part dans tous les sens.

Donc j’ai mis au point un système un peu particulier, je n’écris pas de chapitre, j’écris des phrases qui me sont inspirées, dictées par mes pensées. Je leur associe un titre et je les classe dans une catégorie : ‹ idée ›, ‹ personnage ›, ‹ événements ›, ‹ intrigue ›. Cela m’aide à organiser mes pensées et donc mes écrits. J’ai bon espoir qu’à un moment inattendu émergera de tous ces extraits épars une belle histoire, riche de toutes mes idées connectées de manière logique et fluide, enfin je l’espère.

Je prends tous les conseils que vous avez ^^.

À bientôt, Adrien.

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Coucou!
Je viens de découvrir ce sujet et j’y réponds avec plaisir :slight_smile: J’avoue aussi que je me sens moins seule au vu de vos réponses (non, je suis pas la seule à courir après le temps et à systématiquement oublier mon carnet^^)

Dans quelles conditions?
Chez moi ou dans des cafés (j’avoue que j’ai de la peine avec le silence, @BakApple je t’approuve donc à 200%). J’écoute volontiers des musiques de film adaptées au ton du chapitre que j’écris. Certains airs m’inspirent aussi énormément, puis je réfléchis plus sérieusement à mon idée de scène et je me dis… hum, en fait non.

Sur quel support?
Mon ordi portable.

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le pc du salon au milieu de la nuit ?
Pour ma fic actuelle, j’ai tenté de faire un plan. Sincèrement. Mais disons qu’il y a eu beaucoup de dérive, et les personnes font parfois des choses imprévues^^ Pour la deuxième fic que j’ai commencée à écrire, j’ai essayé de me préparer davantage. J’ai mûri l’histoire dans ma tête pendant des mois, comme @HawthorneAbendsen en testant plusieurs versions possibles, pour essayer d’avoir un plan en béton.
Le plan en question est un tableau world avec plusieurs cases: déroulement du chapitre/personnages/lieu/ton, etc… J’ai aussi soigné chaque fin de chapitre, avec moult rebondissements. On verra bien si ça marche :stuck_out_tongue: alea jacta est, comme dirait l’autre! Parallèlement, je me documente sur les sujets que je connais le moins comme la gestion des troubles du stress post-traumatique ou l’architecture d’un palais oriental. J’utilise aussi régulièrement Street View.
Et si je veux vraiment voir si une scène fonctionne, j’essaie de la visualiser, mais j’aime beaucoup l’idée du rôleplay de @Fahliilyol :slightly_smiling_face: J’ai aussi fait des fiches personnages.

Avez vous une routine d’écriture ?
J’essaie de m’y mettre dès que j’ai le temps, c’est à dire surtout les week-end ou les vacances! En semaine, j’avoue que moins je vois d’écrans après le boulot, mieux je me porte. Un problème récurrent est que le moment où je suis le plus inspirée est souvent le moment où j’essaie de m’endormir. Je vous laisse deviner le débat intérieur: j’écris vite le passage que j’ai en tête avant que l’inspiration s’en aille? Mais ça veut dire rallumer la lumière et en même temps, il faut dormir… RAH! ça vous arrive aussi?
Je relis souvent le chapitre que j’ai écrit avant de commencer le suivant. ça m’aide à me remettre dans le bain et je peux ainsi corriger les imperfections… avant les 10 relectures suivantes :stuck_out_tongue: Je suis parfois lente au démarrage, et d’autres fois, quand j’arrive une scène que j’avais hâte d’écrire, tout coule de source; il a généralement très peu de choses à changer lors de relectures =)

Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?
J’ai un carnet que j’oublie systématiquement, sauf quand je fais des randos. Du coup, je m’en sers pour écrire des descriptions quand les paysages m’inspirent.
Comme j’adore dessiner, je crayonne aussi souvent des décors, des situations, des personnages. ça m’aide à mieux me représenter les choses.

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Comment écrivez-vous ? Plus précisément dans quelles conditions ?

ALORS. Ma vie à la maison est un foutoir sans nom ni visage, ce qui fait qu’à moins d’écrire très tard, quand tout le monde dort, et de me lever vers midi le lendemain (ce qui n’est possible que le week-end), bah je n’ai pas vraiment la possibilité d’écrire chez moi. Heureusement, maintenant que je suis à la fac, j’ai accès à la BU, qui est devenue mon lieu de prédilection pour allumer Spotify et écrire.

Du coup, vous aurez aussi deviné que j’écris toujours avec de la musique : pour Iyashir, j’ai une grande playlist rassemblant aussi bien du Natacha Atlas que les OST de Dune, de Game of Thrones ou de Gladiator, et pour ma fanfic Oblivion (qui arrive, promis juré comme chez Stromae), j’écoute les OST du jeu en question, mais aussi un peu celles de Dragon Age ou des autres jeux TES.

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le PC du salon au milieu de la nuit ?

C’est ce que je TENTE de faire croire, on aimerait tous avoir l’air de vivre dans les méandres de la création géniale.

Mais le fait est que ma trilogie de Fantasy en cours d’écriture possède un lore très vaste, que j’ai créé de A à Z avec des sources d’inspirations dont l’éventail est assez large (ça va de Morrowind à l’Égypte ancienne), et qui prendrait probablement 800 heures à raconter (le pire étant que j’en parle littéralement tout le temps). Donc, j’ai obligatoirement dû passer par une période où, avant d’écrire quoi que ce soit, j’ai dû réfléchir aux bases de mon univers, mais aussi à l’identité des personnages, etc.

De manière générale, je planifie toujours le tome entier (avec un Truby + un résumé complet de l’intrigue avec mes propres mots), si pas la saga complète, avant de m’atteler à l’écriture. Comme ça, je sais où je dois en arriver dans mon premier jet, et je laisse le soin aux personnes qui lisent ce premier jet sur Internet de relever ce qui ne va pas selon elles, afin que je puisse me dire « Maintenant que l’intrigue est racontée, que je me suis raconté l’histoire à moi-même, qu’est-ce que je peux faire pour la raconter correctement aux autres ? »

Avez vous une routine d’écriture ?

HAHAHAHA. Ahem. Pardon.

Oui, alors, à propos de ça… je combine ENTP (lire « je procrastine et je m’engage dans des débats philosophiques sur Discord à minuit au lieu de bosser »), ennéagramme 4w3 (« je suis un artiste, mais du genre extraverti et hyper concentré sur l’image plutôt que déprimé et nihiliste, et j’ai un égo de la taille du Canada ») et neuroatypie, soit la trinité parfaite pour ne strictement rien glander au niveau écriture.

Ma « routine » est donc tout sauf viable. Déjà parce que là, maintenant, tout de suite, j’ai dix WIP en cours d’écriture à des stades variés (dont trois « principaux »), et ensuite parce que j’ai la faculté incroyable de toujours trouver le moyen de faire autre chose. Comment ça, avancer dans mon urban fantasy ? Nan, je vais plutôt prendre l’éventail à ma gauche et aller l’agiter devant le miroir sur Vogue de Madonna.

Donc bon, j’ESSAIE d’écrire tous les jours, mais dans la réalité des faits, ça se fait très, très, très clairement au feeling.

Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?

Oui ! Et le fait est qu’il se remplit très bien, parce que j’ai globalement vraiment beaucoup trop d’idées.

8 « J'aime »

Aaaah l’OST de Dune est incroyable :heart_eyes:

2 « J'aime »

Salutations
Je déterre ce sujet après toute la discussion sur le multi crossover géant en réalisant qu’il manque une réponse à la question de base :

Comment écrivez-vous ?
Toute seule ! :relieved:
Je reconnais que j’aime être « seule maîtresse à bord » et que ma pratique de la fanfiction n’est pas collaborative. Je ne pourrais sans doute pas écrire à plusieurs mains sans ressentir la même intense frustration que j’ai ressentie alors que j’étais « penchée sur le Cadavre ». :rofl:
C’était intéressant mais c’était dur !

Je veux pouvoir aller… là où je veux aller :grinning_face_with_smiling_eyes: et tergiverser à mon rythme.

Mais si j’avais eu des expériences positives d’exposés écrits collectifs durant mes études, je serais peut être moins « perso » aussi. :yum:

13 « J'aime »

Eh mais j’avais pas répondu ici non plus !

Moi aussi, pour la partie « écriture » (c’est une activité tellement, tellement, tellement personnelle pour moi), mais pour la partie « recherche d’idées », je parle énormément avec mon compagnon qui me propose des tas de possibilités qui partent dans tous les sens.

Sur ordinateur beaucoup, généralement le soir. Sur de petits cahiers, je note des idées, des bouts de plans que j’ai peur d’oublier, ou bien le plus souvent un premier jet de scènes que j’ai envie d’écrire.

Le plan est généralement bien ancré dans mon esprit mais je l’écris rarement. Je « compose mentalement » en marchant. Et pas seulement mentalement puisque je parle beaucoup… La marche est un élément fondamental dans l’écriture, ce qui explique pour quelle raison le confinement et le masque m’ont complètement bloquée pendant près d’un an et demie.

Comme je le disais, souvent le soir, de préférence en écoutant de la musique (pas toujours la même chose, mais des albums que je connais par cœur afin de ne pas vraiment prêter attention à la musique ni aux paroles).

C’est intéressant de voir que nos pratiques divergent…

11 « J'aime »

C’est clair ! Personnellement, je suis incapable d’écrire en musique parce que je ne peux m’empêcher de chanter en même temps. Par contre, je suis capable de guider une relaxation et d’écrire en même temps (même si je suis moins efficace, évidemment !)

7 « J'aime »

Bonjour à tous,

Je trouvais intéressant de répondre à ce post parce que ma manière d’écrire à beaucoup changé il y a deux ans environ. Donc je vais parler un peu de la manière dont j’écrivais avant et maintenant.

Dans quelles conditions ?

En général j’ai besoin d’être confortable. Dans mon lit, sur mon canapé sur le gros pouf de ma mezzanine… mais rarement à mon bureau par exemple. L’idéal est d’être en pyjama et d’avoir assez devant soi pour ne pas regarder l’heure mais ça n’est pas toujours possible. Comme beaucoup, je mets de la musique. N’importe quelle musique que j’apprécie à ce moment-là fait l’affaire. Cela sert juste à faire une sorte de barrière entre moi et le reste du monde.

Sur quel support ?

Sur l’ordinateur, mais si pour une raison y ou x il n’est pas à porté de main, je peux écrire sur la papier. Quand j’étais au lycée, ( il y a longtemps donc) j’écrivais à la main pendant les cours et je recopiais le soir.

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le pc du salon au milieu de la nuit ?

C’est un des plus gros changements dans ma manière de faire. Avant, plus le temps passait et plus je voulais faire des recherches, des plans des fiches de personnages et je décidais à quel moment j’allais me lancer à l’avance. Maintenant j’ai lâché prise et si j’ai besoin de faire un plan, quelque part c’est que je ne suis pas suffisamment inspirée parce que je veux écrire. Si c’est compliqué et que j’ai besoin de faire un plan, c’est souvent que c’est inutilement compliqué justement et que je passe à côté de ce que je veux vraiment écrire. Évidemment c’est ce qui marche pour moi. C’est sûr que si vous écrivez de la hard SF peut-être que c’est mieux de faire un plan et quelques recherches.

Avez vous une routine d’écriture ?

J’en ai eu pendant longtemps mais là encore j’ai abandonné. J’ai eu utilisé un site internet qui vous propose d’écrire 750 mots par jour et qui trace votre progression, les jours avec et les jours où vous oubliez, le but étant d’avoir le plus de jour d’affilé. J’ai fait le NanoWrimo (challenge qui consiste à écrire 50 000 mots en mois). Je me suis fixée des objectifs avec Scrivener qui permet de définir un objectif de session. Je me suis rendue compte que ça ne marchait pas nécessairement. En fait, quand ça fonctionne vraiment, je ne fais juste plus attention à combien de mots j’écris. Si je commence à regarder le compteur, c’est qu’il faut s’arrêter.

Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?

Je l’ai eu fait, mais là encore j’ai laissé tomber. J’ai décidé de faire confiance à ma mémoire. Si vraiment l’idée est bonne cohérent et qu’elle me permet de révolutionner mon histoire alors de fait je m’en souviendrais. Sinon? C’est que ça n’est sans doute pas une grosse perte.

Voilà, je trouvais intéressant de partager ces changements, parce que pas mal de réponses vont dans le sens de prévoir, organiser… ou alors si ce n’est pas le cas ça à l’air d’être un peu culpabilisant comme ici

Quand je vois ça je me demande? Pourquoi ne pas juste abandonner l’idée d’une routine alors? Pourquoi vouloir se contraindre à écrire tous les jours? En ce qui me concerne je me suis mise à écrire beaucoup plus depuis que je ne m’y oblige plus. Si j’ai plusieurs projets que je veux à tout prix finir, je n’avance sur aucun. Si je n’ai rien à écrire parce que tout est fini alors je commence à en éprouver le besoin naturellement. Peut-être que des fois on peut juste se laisser la place et le temps de voir renaître cette envie?

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Sur quel support ?

En principe, sur un cahier dédié dans lequel je mélange absolument toutes mes histoires, en cours comme définitivement abandonnées. Je préfère écrire à la main, je sens que ma pensée et la vitesse à laquelle j’écris s’accordent plus. Cela a toutefois un inconvénient : il faut ensuite tout recopier sur un fichier Word et s’y retrouver dans le bazar des histoires mélangées, des ratures, des passages entiers barrés, des mots écrits à la va-vite de manière illisible… Et puis cela demande un petit investissement, mine de rien : des mines de critérium, des gommes, des souris correctrices si j’écris au stylo. Je déteste les ratures et les phrases entières rayées en principe, même proprement à la règle, et même un cahier de brouillon doit être nickel chrome pour moi, ce qui rend la chose d’autant plus chronophage et coûteuse. Aussi, face à ce constat qu’écrire à la main n’était pas le plus pratique quand bien même c’était ce que je préférais, j’ai essayé d’écrire sur l’application Notes de mon smartphone : bingo, et je crois bien que cela a fini par surpasser mon goût pour l’écriture manuscrite et que c’est ce que j’aime maintenant le plus. Passés les premiers inconvénients comme la taille de l’écran et les taquineries du T9 (que je ne me résous pas à désactiver car il y a plus de bon que de mauvais à en tirer), c’est ce qui me semble être le meilleur compromis : une fois ce que je voulais écrire terminé, je fais un copier-coller et m’envoie le texte par mail. Je le récupère ensuite sur mon PC, le transfère sur Word et peux faire les dernières corrections et la mise en page tranquillement. Je n’aime pas du tout écrire un texte de A à Z sur mon PC. Je l’ai déjà fait mais je ne sais pas pourquoi, c’est en fait très désagréable je trouve. Aussi le PC me sert surtout à finaliser, fignoler mes écrits, pas à les produire dans leur entièreté. C’est aussi bien sûr via mon PC que je publie ensuite ce qu’il y a à publier sur fanfictions.fr.

Dans quelles conditions ?

Dans l’idéal, et je le dis en bonne obsessionnelle-compulsive que je suis non sans rire de ma propre bêtise : parfaites. C’est-à-dire qu’il me faut le silence absolu, une disponibilité mentale intacte et, surtout, un environnement irréprochablement en ordre. Le ménage doit être fait, les courses aussi, la paperasse, réglée et rangée, les relations familiales ou amicales actualisées jusqu’au prochain contact. Aucun imprévu de quelque sorte qu’il soit ne doit venir gripper la machine, sous peine de me faire exploser de colère ou de m’abattre complètement. Et, s’il y a la moindre chose qui dépasse autour de moi, une miette qui traîne, un cadre un peu penché, je ne me sentirai pas tranquille et ne pourrai écrire ou alors, m’empêcherai de m’y mettre au motif que tant que je n’aurai pas viré cette crasse ou bien réaligné ce bibelot je ne pourrai pas écrire aussi bien que je le fais d’habitude. Mon plein potentiel sera bloqué, en quelque sorte, par ce petit pois sous le matelas qui me chatouille et m’agace. Ces considérations, ces actes et ces réactions relèvent du TOC et j’ai fait un peu de chemin depuis, même si ça reste difficile. Par exemple, ça fait quelques jours que ma maison est dans un bazar pas possible. C’est horriblement inconfortable, le sentiment sensoriel d’incomplétude propre aux TOC m’étouffe intérieurement mais je n’ai pas eu d’autre choix dernièrement que de laisser le chaos s’installer pour cause de maladie. Je me sens mieux aujourd’hui et voudrais me forcer à tout nettoyer même si je n’en ai pas envie, pour ensuite me mettre à écrire avec ce faux sentiment d’apaisement sans lequel j’ai toujours pensé que je ne pourrais rien faire de beau ni de bon. Avant, je me forçais sans problème, le manque d’envie était ignoré, mais je ressortais ironiquement de tous ces épisodes d’efforts au détail près épuisée, de telle sorte que je n’avais plus la force, ensuite, de m’adonner à mes loisirs. Et, si je laissais la paresse domestique m’envahir, a contrario, je ne m’autorisais pas à ne serait-ce que lire une page d’un livre en guise de remplacement, car l’inconfort et la dissonance cognitive qui en découlaient étaient alors trop forts. Mais ce faisant j’étais stérile, ma vie n’était que contrainte ou procrastination, mais en aucun cas plaisir ni création.

Depuis quelque temps j’essaie d’inverser la vapeur (c’est d’ailleurs l’un des traitements préconisés pour les TOC). D’accepter l’inconfort atrocement angoissant d’un environnement en désordre qui peut bien encore attendre un peu. D’accepter que ça ne m’empêchera pas de prendre du plaisir à faire ce que j’aime véritablement et que mon potentiel créatif ne sera pas miné par ce même désordre, et que c’est bien plutôt croire le contraire qui est délirant (les TOC sont du délire de toute façon). Je n’aime pas ça, mais je sais que c’est le seul chemin vers la création.

Donc, ce jour même j’essaie de faire l’inverse de ce que j’ai toujours fait : écrire enfin mon 3ème chapitre qui attend depuis Dieu sait combien de temps (aussi parce que j’étais bloquée dans l’intrigue) et, une fois ce poids déchargé de mes épaules, faire tout le reste. Demain. Ou pas.

In fine, je dirais que comme tout un chacun, je ne peux écrire que dans de bonnes conditions. A ceci près que j’ai le sentiment (et je dis bien : le sentiment) que mon standard en la matière était si extrême qu’il m’a rendue incapable d’écrire véritablement pendant des années, et encore aujourd’hui.

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le pc du salon au milieu de la nuit ?

Non, jamais. Disons que quand j’ai des idées, je les teste mentalement pendant un bon bout de temps et je vois comme ça si ça tient. Si l’idée devient de plus en plus floue voire disparaît, je ne l’essaie pas. Sinon, je la garde en tête et essaie d’écrire un bout ou deux. Et c’est là que je vois vraiment si ça va tenir ou pas, je veux dire, définitivement. Ça m’est arrivé pour certains défis : je commençais à écrire, j’allais même loin parfois, mais je finissais fatalement par laisser tomber parce que je m’apercevais que ça ne m’inspirait peut-être pas autant que je ne l’aurais cru de prime abord.

Voilà. En principe donc, c’est un processus qui prend du temps chez moi. Sauf pour mes 2 fanfics en cours dont les idées me sont apparues sous le coup d’une inspiration soudaine il y a presque un an maintenant. Sans rire, j’étais comme en état de grâce ! Et je le suis toujours un peu, quand j’y pense. C’est signe que ce sont des idées qui tiennent et qu’après tous ces longs mois, je ne veux surtout pas les lâcher. Maintenant, il est vrai que certaines trouvailles propres à ces fics m’ont valu quelques bonnes insomnies. Non pas que je me levasse en pleine nuit pour les retranscrire sur un support physique, mais bien parce que je les trouvais tellement géniales (mes chevilles vont bien, je vous rassure :rofl: ) qu’elles me titillaient et que je les tournais et retournais dans ma tête dans tous les sens, me faisant déjà le film complet de mes histoires en imagination, ce qui est bien plus grisant je trouve que l’acte d’écrire. Le langage sera toujours insuffisant et castrateur. Il nous faudrait être télépathes bien plutôt qu’écrivains.

Préférez vous faire un plan détaillé sur votre téléphone depuis votre canapé ?

Non plus. Ça me coupe dans mon imagination. Alors forcément, ça peut être à l’origine de petits (gros ?) problèmes au niveau de l’intrigue. On peut être obligé de revenir sur des chapitres déjà publiés (si on a le malheur d’écrire au compte-goutte et de publier en feuilleton parce que l’impatience est notre seconde nature) et d’en modifier certaines parties si on veut être sûrs de pouvoir raccorder les wagons, pour être certain que l’intrigue tienne, ne souffre pas d’incohérence ni de faux raccords. En espérant que les lecteurs (si on en a) ne s’en rendent pas compte. Malgré tout, je préfère pour ma part encore ce risque, aussi enquiquinant soit-il, que de me forcer à faire des plans qui risqueraient de me dégoûter de mes propres histoires. De toute façon, je n’ai aucune espèce d’idée de comment on fait un plan.

Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?

Jamais, pour des raisons quasi similaires à celles de la question précédente. Tout noter serait, pour reprendre le terme qu’Oldie a appliqué à sa réponse à la question précédente, un tue-l’amour. Je préfère que mes idées restent en tête. Il est sûr que je vais en oublier certaines et que je serais momentanément frustrée si je m’en rappelais après coup, c’est-à-dire une fois le moment où je prévoyais de les insérer initialement dans l’histoire écrit. Mais je considère que si je ne m’en souvenais pas, c’était que, bien que pas mauvaises, il n’était sans doute pas nécessaire qu’elles soient retenues. Trop d’idées, du moins pour une fic donnée (et pas « trop d’idées de fic »), peut surcharger le texte final.

[Édit : à la question oubliée de savoir si nous avons une routine d’écriture, eh bien, me concernant non, je n’en ai aucune, et c’est bien dommage.]

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Je vois que je n’ai jamais répondu à ce sujet fort intéressant.

Sur quels supports ?

Quasi exclusivement sur ordinateur, je dis quasi parce que même si je le fais de moins en moins, je faisais régulièrement des brouillons de dialogues sur du papier quand des bonnes répliques me venaient à l’esprit et que j’ai peur de les oublier sans les noter. Je ne prends pas la peine de le faire pour la partie narrative et c’est un tort, car j’ai finalement plus de mal avec les descriptions et c’est justement ce que je devrais noter quand j’ai un « bon » texte en tête.

Dans quelles conditions ?
Autrefois, j’écrivais le soir, parfois le weekend et pendant les vacances beaucoup plus, quand j’avais plusieurs heures devant moi. Je m’installais devant mon ordinateur fixe et j’avais ainsi un poste bien adapté avec en plus un bloc note sur le côté, des dossiers numériques remplis d’illustrations et d’infos utiles.

En partant faire mes études, j’ai dû changer mes habitudes. Je suis passée sur PC portable et je n’avais plus autant de confort mais ça allait quand même, j’ai pris d’autres habitudes. Malheureusement j’avais moins de temps pour écrire.
Me mettre en couple par contre ça a chamboulé toutes mes habitudes et je n’ai rien écrit pendant plus de cinq ans. Je n’avais plus de temps pour moi, surtout pas de temps isolée pour me concentrer et mon conjoint se fiche royalement de ce que j’écris, alors on n’en a jamais parlé. Enfin si, à de très rares occasions mais - un - ça ne l’intéresse pas, - deux - parfois il se moque car c’est dans son caractère, il ne sait pas faire autrement que de taquiner les autres. Or pour des tas de trucs ça passe, mais pour l’écriture j’ai zéro tolérance pour ce genre d’attitude.

Bref, j’ai recommencé à écrire en thèse parce que je prenais le train souvent et j’ai pris de nouvelles habitudes : écrire dans le train. C’est dans le train principalement que j’ai écrit « Une étourvol dans une cage dorée », « Sentaï Scoop » et « Maud et le lutin maléfique ».

Depuis un peu plus d’un an, je me suis mise à écrire dans le lit ou le canapé avec le PC sur les jambes. C’est pas optimal surtout pour le dos et ça tient chaud, mais avec le déménagement je n’ai plus de bureau et les autres sièges de la maison sont inconfortables. Mon conjoint ne me dérange pas la plupart du temps, il lit ses BD ou il va jouer sur la console (et là j’ai intérêt à mettre la musique à fond et fermer toutes les portes sinon je ne peux pas me concentrer tellement il beugle sur ses jeux).

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le pc du salon au milieu de la nuit ?

Ça m’est déjà arrivé, du moins de me relever pour noter des trucs. Je n’ai jamais rien écrit d’abouti en pleine nuit et sur un coup de tête. Mais quelques scènes et des idées globales que se sont développées (ou pas) ça oui. Ce qui fait que je croule sous les brouillons de toutes sortes.

Préférez vous faire un plan détaillé sur votre téléphone depuis votre canapé
Pourquoi sur téléphone ?
Je n’écris jamais sur téléphone, la seule chose que je fais sur téléphone c’est noter les corrections à faire quand je relis mes chapitres une fois postés pour « lire en situation » et vérifier que c’est lisible et à peu près fluide.

Pour le plan, je ne fais de plan que pour les histoires longues et quand je dis longue, je parle de ma saga Pokémon dont le seul tome dispo sur ce site est les Train Twins, mais tous les autres volumes ont des plans détaillés, avec table des matières, chrono etc.
Pour les histoires courtes, je met parfois des titres des chapitres en point de repère en utilisant l’outils niveau hiérarchique dans Word et je fais la structuration dans ma tête. Pour les intrigues, j’ai une très bonne mémoire, je peux garder les fils conducteurs dans ma tête sans soucis et les scènes clefs. C’est pour la rédaction que je suis plus embêtée, car je ne sais pas retenir/apprendre par cœur les phrases. Si j’ai un bon paragraphe descriptif en tête ou un bon dialogue je dois le noter immédiatement.

Avez vous une routine d’écriture ?
Pas vraiment. Je suis obsessionnelle et monomaniaque, donc si j’ai envie d’écrire je ne vais faire que ça pendant des jours, des semaines, des mois, pendant tout mon temps libre et ça va même empiéter sur mon travail et ma vie de famille. De fait, je m’adapte au contexte. La fatigue venant plus vite que dans ma jeunesse, je ne peux plus écrire systématiquement dans le train. Parfois je suis trop fatiguée. J’écris quand je peux ce qui exclue l’idée de routine.

Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?
Pas spécialement pour l’écriture mais j’ai toujours du papier sur moi, souvent un carnet oui, pour noter des trucs. Parfois ça sert à l’écriture de (fan)fiction. D’ailleurs en ce moment je n’ai plus de petit carnet, il faut que j’en sorte un neuf. J’en ai plusieurs d’avance mais dans le bazar du déménagement je ne retrouve plus mes petits.

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Mais il est très chouette ce topic ! Ça met à l’honneur tous les efforts qu’on met dans l’écriture ! Et puis ça n’intéresse pas forcément les copains ou les collègues de travail :grin: Et c’est un exercice intéressant de revenir sur sa propre pratique je trouve !

Sur quels supports et dans quelles conditions ? Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?

Comme beaucoup d’entre vous visiblement, quasi exclusivement sur ordinateur. Plutôt assise à mon bureau, sans musique, très scolaire donc. C’est idéal pour avancer, comme ça j’ai toutes mes notes sous la main, tous mes fichiers, l’accès à internet pour regarder plein de synonymes et trouver plein de jolis mots, du silence puisque mon appart est seulement peuplé d’un copain discret, respectueux et lui-même très occupé. Mais quand je n’ai pas mon ordi sous la main (métro, camping, voyage, rando vélo), je peux écrire un peu sur n’importe quoi : dans les Notes de mon portable (ça c’est quand j’ai un accès irrépréssible d’inspiration O:) ), sur des dizaines de carnets avec un bic, et ça peut se faire dans le métro, dans le train, dans un café, allongée dans l’herbe… Je me concentre assez facilement et j’aime bien noircir des pages et des pages (même s’il faut tout recopier après et que j’écris comme un cochon).

J’ai des souvenirs assez marrants de séances d’écriture à la bibli au moment des révisions d’un énorme concours, l’été dernier. Je travaillais beaucoup sur mon ordinateur, il était donc très tentant de « switcher » vers l’écriture… Au milieu de tous mes potes maxi stressés, je ne pouvais pas m’en empêcher, je notais des idées, je relisais un passage que j’avais aimé écrire (parfois pendant des heures…). Je pense que certains camarades qui scrutaient les écrans des autres (au secours) devaient se demander ce que je pouvais fabriquer à trois semaines du concours sur mon fichier Word à écrire des pavés ou à surfer sur Wiki Harry Potter… Hihihi

Avant j’avais honte d’écrire dans le train, par peur que mon voisin ne lise mes trucs, mais maintenant je m’en fiche, limite j’aime bien, je me dis que ça doit intriguer les gens tous ces titres de chapitre qui font référence à Harry Potter. :smiley:

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le pc du salon au milieu de la nuit ? Est-ce que vous faites un plan détaillé ?

Je ne me lance pas à l’aveugle. Pour ce qui est de mon gros projet de fanfic du moment, c’est plus un « texte à trous » : je suis partie d’une idée, puis j’ai brodé, brodé, j’ai eu plein d’autres idées, j’ai écrit des flashbacks, mais les flashbacks étaient trop longs donc je suis revenue en arrière, j’ai remis en ordre, bref, ça partait un peu dans tout les sens mais j’ai réussi à organiser tout ça, et maintenant c’est plus une suite de chapitres bien définis avec une idée précise de ce qu’il s’y passe, avec des passages à écrire ou à développer. Après je me lève parfois pour noter une ou deux phrases qui sonnent bien ou une idée fulgurante qui m’a traversée, mais plutôt sur mon téléphone et pas sur mon ordi. Ensuite je m’envoie mes notes par Messenger et je centralise tout.

Et parfois, je vois des trucs tellement horribles à l’hôpital que je suis obligée d’écrire un truc dessus, pour évacuer un peu, et donc ça me fait un recueil de mini textes écrits à chaud et pas très marrants. Mais c’est une démarche bien différente.

Avez vous une routine d’écriture ?

Hé bien c’est simple : presque tout mon temps libre y passe. Je n’ai pas d’enfants, pas d’autres hobbys, je suis assez monomaniaque depuis que j’ai commencé mon projet de fanfic ( :sweat_smile: ), donc tous les moments où je ne vois pas mes copains ou mon copain, hop, je m’y mets. La motivation ne manque jamais, j’ai plutôt l’impression de ne pas avoir assez de temps à y consacrer !! (et ce, malgré un travail plutôt tranquille et l’absence de contraintes familiales…)

Je ne réagis pas à ce que j’ai lu plus haut mais ça m’a intéressée de voir vos pratiques !!! :smiling_face_with_three_hearts:

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Ca fait des mois que je veux répondre à ce topic et puis j’oublie. :sob: Donc je ressors de la tombe pour enfin participer ici à nouveau… Coucou! :wave:

Sur quel support ?

J’écris principalement sur téléphone. Oui je sais ça fait peur! Mais j’ai beaucoup de difficultés à rester concentré sur l’ordinateur. Pourtant j’arrive à me concentrer sans aucun soucis pour le dessin, mais il faut dire que j’ai de nombreuses années de dessin sur ordinateur derrière moi, donc je pense que ça contribue… Ceci dit je peux me « forcer » à rester concentré en faisant des sprints par exemple, mais je sais d’expérience que même dans ces conditions j’écris plus/plus efficacement sur téléphone.

On me dit souvent « comment tu fais, c’est trop petit, le clavier je peux pas » etc. Personnellement mon téléphone est relativement grand (sans être déraisonnable non plus) et j’écris sur Google Docs qui a une taille de texte fort acceptable. Pour le clavier j’avoue que non seulement j’ai l’habitude mais en plus j’ai le correcteur du téléphone et de GDoc pour m’aider. Je pense sincèrement que j’ai un rythme d’écriture plus rapide sur téléphone, après c’est sûrement aussi une question d’habitude. Avant j’écrivais sur Evernote et je laissais toutes les fautes, ce qui était très peu fun.

Par contre pour tout ce qui est correction et relecture sérieuse je fais ça sur ordinateur en général.

Dans quelles conditions ?

Souvent le soir/la nuit ou le matin. Parfois sur un coup de tête, parfois parce que j’ai prévu de le faire (je me suis dit « ce soir/demain j’écris. ») Parfois parce qu’il y a un sprint sur le serveur et je me dis « tiens, pourquoi pas! » J’essaie de maintenir un rythme mais j’avoue que c’est pas toujours évident, même si j’écris beaucoup plus et beaucoup plus vite à force.

SI j’écris sur téléphone c’est dans le silence (enfin, je n’écoute rien quoi.) Si j’écris sur ordinateur par contre je mets de la musique relativement souvent. Ma grande tristesse c’est de ne pas pouvoir écouter quelque chose avec des gens qui parlent (podcast, vidéo YouTube) comme je le fais quand je dessine… Ca me déconcentre trop…

J’écris souvent allongé aussi. (Avec le téléphone donc.) Je crois que j’ai créé trop d’associations dans ma tête, assis au bureau = dessiner, couché dans le lit = écrire… Je sais pas si c’est très malin mais bon ça fonctionne (la plupart du temps…)

Est-ce que vous vous lancez à l’aveugle avec une vague idée en tête sur le pc du salon au milieu de la nuit ?

Je dirais que ça dépend!

Le mois dernier je me suis lancé dans un challenge d’écrire des fics relativement courtes (je dis relativement parce qu’à la base je devais rester sous 1k et quelques et au final j’en ai quelques unes qui sont dans les 3k…) en suivant des mots clés. Pour ça je fais plutôt au feeling, des fois j’ai quelques idées que je note et puis je me lance. Pour moi ça fait partie du challenge.

Par contre, pour tout ce qui est fic plus longue, avec scénario plus poussé etc je vais y réfléchir plus sur le long terme. Je cherche des pistes, des idées, des intrigues que je veux explorer. Après ça m’arrive de faire un mix aussi; pour un autre challenge en juin dernier je me suis retrouvé à écrire 20k en une semaine parce que j’étais totalement plongé dans mon idée alors que je n’avais quasiment rien préparé… Ca a donné une fic que j’affectionne beaucoup d’ailleurs, comme quoi.

D’une manière générale, je tourne et retourne les idées dans ma tête. Je pense beaucoup (certains diront trop.)

Ca m’a beaucoup libéré de me dire que je peux revenir sur ce que j’ai écrit. Avant j’avais beaucoup de mal avec ça, mais ça s’est dissipé quand je me suis lancé dans ma réécriture de ma longue fic que j’ai fini fin 2021. Je me suis vraiment rendu compte que ce que j’écris est fini uniquement quand je l’ai décidé et qu’en attendant je peux tout changer comme je veux. Ca m’aide à moins stresser quand j’ai beaucoup de mal avec une scène (surtout qu’en vrai les 3/4 du temps je me rends compte en relisant que c’était pas si mal…)

Préférez vous faire un plan détaillé sur votre téléphone depuis votre canapé ?

Je ne fais jamais de plans détaillés. Le plus que je fais c’est noter des idées pour ne pas oublier quelque chose qui m’est venu plus ou moins spontanément. On m’a dit que le type d’écriture que je pratique c’est l’écriture « lampe torche », en gros je visualise ce qui arrive comme ce qu’on peut voir dans le noir à la lumière d’une lampe torche. Je ne sais pas exactement où je vais, mais je vois le chemin qui m’y mène, en gros!

Généralement je me dis « je veux qu’il se passe ça et puis ça » et j’essaie de voir comment y arriver. Ca m’a plutôt bien réussi pour le moment mais ça veut dire que des fois je me rends compte en plein milieu que j’ai aucune idée de comment ça va finir… Mais on arrive à quelque chose au final!

Ca m’arrive aussi de prendre des notes à la fin d’un document quand j’ai une idée soudaine. Parfois c’est un bout de scénario, parfois c’est un dialogue. Je le garde tout à la fin pour ne pas oublier. Mais sinon j’ai un document « notes » où je… prends des notes, comme le nom l’indique. Ca peut être pour des projets en cours ou pour des projets futurs.

Je suis comme Oldie, chaque fois que je me dis « je vais pas oublier ça » j’oublie. Donc maintenant j’essaie de me souvenir de noter, au moins… (Des fois quand c’est le soir c’est dur, mais justement le soir c’est le moment où on oublie le plus les idées, c’est super cruel!!)

Avez vous une routine d’écriture ?

Je m’allonge. Je me dis « je vais écrire. » Des fois j’écris. Des fois non. C’est passionnant.

En vrai non, je n’ai pas vraiment de routine dans ce sens-là… mais comme je l’ai dit j’essaie de garder un rythme du mieux que je peux, parce que je trouve que ça a un vrai impact pour le coup. C’est difficile de s’y remettre quand on a rien écrit du tout ne serait-ce qu’en une semaine… mais il faut bien se reposer un peu de temps en temps…

Avez vous toujours un petit carnet sur vous pour noter vos idées à toute heure ?

Comme dit plus haut j’ai un document « notes. » Ca m’arrive de prendre des notes sur mon téléphone dans l’appli prévue à cet effet mais c’est plutôt pour les dessins pour le coup!

J’aime vraiment trop ces topics où on parle de nos rapports avec l’écriture. :pleading_face: Désolé de poster si peu, je vais essayer de me rattraper.

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