Comment ne plus avoir peur des retours?

Avoir des retours, c’est toujours un moment un peu particulier parce que, comme tu le dis, on ne sais jamais trop ce qu’on va nous dire et parfois, une simple remarque peut suffire à gâcher une journée, voire pire. Maintenant, de mon côté, je suis toujours assez contente d’avoir des retours, quels que soit leur nature et pour les dédramatiser, surtout quand ils sont mitigés voire négatifs, il faut se poser une simple question : « Est-ce que ce retour est pertinent ? »

Parfois, un commentateur va te dire qu’il n’aime pas et là, il y a deux solutions. Soit il te reproche quelque chose de relativement objectif : une orthographe douteuse, des personnages OOC, une intrigue un peu trop téléphonée. Dans ce cas-là, je préfère toujours demander un deuxième avis à quelqu’un que je sais sincère. S’il me confirme cette remarque, je me repenche sur mon texte pour le corriger. S’il me dit que non, il ne trouve pas que ce commentateur avait raison, je garde la remarque dans un coin de ma tête pour la relecture mais je ne m’en fais pas outre mesure.

Mais assez souvent aussi, tu vas avoir le commentaire du « c’est nul parce que j’aime pas ». C’est « nul » parce que « c’est un texte trop méditatif, il se passe rien, il faut que ça bouge » ou parce que « y en marre à la fin de vos romances, écrit de la bagarre un peu » ou parce que « C’est trop déprimant, lire c’est fait pour rêver et s’évader, pas pleurer » ou encore parce que « t’as mis Bidule avec Truc alors que Bidule est clairement fait pour être avec Machin, tu abuses ». Ces avis-là, ce sont avant tout des questions de goût et, dans ces cas-là, eh bien… il n’y a rien que tu puisses faire. Ce n’est pas ton travail en tant qu’auteur.e de répondre aux petits caprices de tous le monde si ça ne correspond pas à ce que tu fais. Et dans ces cas-là, tu lui réponds juste « Ah bah, c’est ballot » et tu l’oublies.

Avant de réagir à une critique, surtout quand elle est négative, accorde-toi un moment pour « refroidir ». C’est normal de se sentir blessé dans son ego quand quelqu’un descend ton travail, c’est complètement humain. L’important est de ne pas le prendre trop à coeur et de ne pas réagir à chaud.

C’est plus facile à dire qu’à faire, surtout au début, mais si tu postes sur Internet, il y aura forcément un moment où tu vas avoir des retours et parfois (rarement, en vrai, si ça peut te rassurer) ils seront négatifs et du coup, c’est mieux de s’y préparer pleinement, ne serait-ce que pour sa propre santé mentale.

5 « J'aime »

Je suis tout à fait d’accord avec toi.
En réalité, j’ai suivi le parcours d’une autrice qui est un peu comme moi, et qui, après la publication de son livre, a fait une dépression à cause des commentaires qu’elle recevait. Les négatifs la minaient davantage, ce que je peux tout à fait comprendre, étant moi-même hypersensible et en manque de confiance.
Néanmoins, je ne suis pas contre le commentaires, à partir du moment qu’ils sont constructifs. S’ils ne le sont pas comme le fameux « C’est nul », j’aurais tendance à songer, que non, ce n’est pas nul ; nul signifie, objectivement, qu’il n’y a aucun travail de fait, car nul = 0. Le simple « C’est nul parce que je n’aime pas », n’est pas recevable également puisque les goûts et les couleurs ne se discutent pas : la simple question d’aimer quelque chose ou non est subjective, et donc difficile à critiquer. Seulement, lorsque le commentaire a une tournure telle que « Je n’aime pas car + énumération des points nuancés », là j’accepterai sans doute davantage.

Honnêtement, écrire des fanfictions a toujours été une crainte pour moi, comme un bonheur intense. Une crainte car bien souvent on va me lire sans me commenter alors que je vois des tonnes de commentaires sur d’autres fanfictions du même rang, et qui parfois me paraissent mal écrites (fautes d’orthographe et/ou de conjugaison affreuses, par exemple. /!\ Je ne dis pas que je maîtrise la langue française à la perfection, car je sais que je fais de très nombreuses fautes, d’autant plus que je ne me relie presque jamais car je ne supporte pas de relire ce que j’ai écrit. /!\ )

Bref, je pense qu’il y a des types de commentaires sur lesquels on peut facilement passer, alors que quand on est face à une personne de type « reviewer » ou « critique », on a plus tendance à flipper, car là on se dit : « Ok, là tu viens de passer dans la cour des grands, ma cocotte! » xD

(Et voilà, encore un pavé… Je me désespère…)

7 « J'aime »

Haha je n’ai pas encore eu le temps de te lire mais je te préviens, je commente tout ce que je lis :sweat_smile: donc si tu vois que c’est moi tu peux t’attendre à un commentaire gentil lol

En fait je n’ai pas peur des commentaires puisque je suis contente de ce que j’écris. Je ne sais pas si je serais aussi confiante sur une review :sweat_smile:

3 « J'aime »

Il y 5/6 ans, j’étais comme toi. La moindre notification de commentaires me faisait ultra peur et j’allais même jusqu’à fuir le PC ou supprimer les mails pour ne pas les lire. Et puis je me suis inscrite sur le forum Jeunes Ecrivains et je me suis fait massacré mon roman. Mais quand je dis massacrer, c’était vraiment un massacre : fond, forme, personnages, intrigues, tout s’est fait démonter. Je n’ai plus touché à ce roman pendant très longtemps et j’en suis même venu à renier son existence. Il traîne dans un de mes tiroirs, et voilà.

Ce qui a changé ma vision de la critique, c’est lorsque je suis devenue rédactrice en chef pour le journal de deux vidéastes. On faisait plusieurs milliers de lectures chaque mois, et dans le tas, on se tapait de temps en temps quelques haters et retours très négatifs non-justifiés. La première fois, ça fait mal, mais il y avait quelque chose là que je n’avais pas à l’époque de mon roman : une équipe pour en parler. On s’est tous senti mal dans l’équipe de rédaction, mais on a fini par se rassurer nous-même et passer au-dessus, mois après mois. Je t’avoue qu’après deux ans, on y faisait même plus vraiment attention tellement c’était juste pathétique et motivé par de mauvaises intentions. Mais grâce à ça, j’ai commencé à prendre beaucoup plus de recul sur mes textes, et sur les critiques que je recevais sur mes propres histoires.

Forcément, ça fait toujours mal de voir son bébé découper en morceau. Le premier conseil que je peux donner c’est que, si une critique fait mal, il ne faut pas se sentir obligé d’y répondre immédiatement. A chaque retour négatif, je laisse toujours passer deux ou trois jours pour ma part. Notre cerveau voit surtout le très négatif d’un commentaire, mais parfois, avec le recul, tu réalises que ce n’était pas méchant et que c’est simplement toi qui a eu un coup de chaud.

Ensuite, il faut faire la différence entre critique et avis, comme dit au-dessus. Une critique est neutre, un avis ne l’est jamais, aussi argumenté soit-il. On reconnait une critique par le fait qu’un point apparait souvent dans plusieurs commentaires. Un avis, ça peut-être quelqu’un qui va vous dire pourquoi ce personnage est bien tandis qu’un autre vous fera un monologue pour dire le contraire. Il faut toujours prendre les commentaires des lecteurs avec des pincettes parce que dans 90% des cas, ce sont des avis et non des critiques.

Après, j’estime aussi que l’auteur doit faire un minimum de travail. Par exemple quand il donne au lecteur un texte non-relu alors qu’un simple passage sur Word pourrait corriger la plupart des erreurs, ça fait vraiment grincer des dents et je trouve que c’est juste un manque de respect. On peut avoir des problèmes, je dis pas, mais passer son texte sous un correcteur en ligne, je vois pas où est la difficulté là dedans.

Ensuite, pour ce qui est du nombre faible de retours, il faut savoir que sur le net, c’est donnant-donnant. Tu veux être lu ? Bah lis les autres, tout simplement. Interviens, répond, participe à la vie de la communauté, à des exercices d’écriture, sur les réseaux sociaux, fais des échanges d’avis. Il y a des tas de moyens d’être lus si on s’en donne un minimum les moyens, vraiment. Il ne faut pas oublier non plus qu’une communauté met plusieurs mois voire années à se former, il ne faut donc pas s’inquiéter si on n’est pas lu tout de suite. De plus, il faut avoir à l’esprit que le net c’est 99% de lecteurs passifs et seulement 1% de lecteurs actifs et qui se manifestent :slight_smile: C’est à vous de vous mettre en scène, de vous rendre sympathique, de poser des questions, de faire connaissance pour faire pencher la balance !

8 « J'aime »

Du coup j’ai fait la curieuse et ait voulu voir sur quels fandoms tu as écrit sauf que je n’ai rien trouvé :sweat_smile: As-tu un pseudo différent sur le site ?

3 « J'aime »

Eh bien non, du tout. C’est sur Pokémon, attends… https://fanfictions.fr/auteurs/13439_a_pro_dreamer.html
Tiens si ça peut t’aider. ^^

2 « J'aime »

Hello A pro dreamer

Ce qui serait cool, ce serait une sorte de petit panneau « no comment », ou une option… qui désactiverait les commentaires. :smiley:

Techniquement parlant, tu peux déjà faire en sorte de ne pas autoriser les commentaires de lecteurs « non inscrits » (déjà). Cela t’enlèverait une partie du poids.

Pour les lecteurs inscrits, si tu dis sur le forum dans ta présentation que tu ne souhaites pas être commentée, crois-moi, on va t’écouter et suivre tes préconisations mais sans discuter ! :smiley:

Je voulais te montrer cette capture que j’ai faite, en supprimant la mention du fandom parce que ce n’est pas cela qui est important. C’est un auteur qui explique que son but n’est pas de progresser et que c’est OK avec lui-même. Son challenge n’était pas là.

Nota : cela répond à un commentaire où il n’y avait… aucune note.


C’est compliqué dans la fanfiction parce que beaucoup d’auteurs parlent de « partage ». Qu’est-ce qui est partagé au sens premier du terme si en fait il ne s’agit que d’un don ?
Un auteur qui ne veut pas être commenté n’est pas dans le partage, ni dans le donnant-donnant. Il est juste… dans le donnant. :smiley:

Il n’y a absolument rien de mal à ça !
Mais il faut reconnaître que ce n’est pas très fréquent.
Une petite note dans le profil, un signalement glissé ici ou là, cela devrait t’ôter du stress.


Quand j’ai été reviewée une fois, j’ai découvert que mon écrit n’était pas mal mais… pas terrible. En tous cas en dessous de ce que j’attendais. :smiley: C’est la vie. Je reste contente de mon texte, je connaissais mes intentions, je savais ce qu’il représentait comme défi tout personnel.

Heureusement, cela n’arrive pas tous les jours de recevoir une longue critique argumentée point par point, loin de là. :smiley:
Je ne te conseille pas d’essayer de te détendre par rapport à ça. Simplement quand ce sera fait, d’y revenir… plus tard, même beaucoup plus tard. Bien au calme.

6 « J'aime »

Bon, je m’inscris en faux contre cette affirmation qui est en réalité quelque peu biaisée.
En effet, s’il est vrai que sur les plateformes d’échange (forums, discords et autres réseaux sociaux), on croisera essentiellement des gens qui sont là pour échanger (notamment parce que si tu n’es pas là pour échanger, tu te retrouves rapidement en déphasage avec tout le monde ce qui peut parfois s’avérer un peu pesant, je dois le reconnaître), en revanche sur les plateformes d’archives (comme Archive Of Our Own, ffnet ou le site-mère de ce forum), on trouve également une proportion non négligeable de gens qui sont là… pour archiver.

Cette différence de perception se retrouve tout particulièrement dans les débats récurrents sur le mythe du « commentaire constructif ».
Sans détailler tous les sens que l’on peut donner à l’expression « commentaire constructif », le dernier débat que j’ai vu passer sur le sujet posait peu ou prou la question : « est-il judicieux d’envoyer à l’auteur une critique argumentée sur un de ses textes si celle-ci n’est pas sollicitée ? »
Ceux qui étaient pour arguaient de cette formidable opportunité offerte pour retravailler son texte et l’améliorer, réécrire les paragraphes pointés comme étant un peu faibles, étoffer un personnage ou des descriptions mal comprises…
Pour les autres, c’est une démarche qui n’a tout simplement… aucun sens, parce qu’un texte posté n’a pas vocation à être retravaillé. Quand je poste un texte c’est que j’ai fini de travailler dessus - et le meilleur des « commentaires constructifs » qui expliquerait en détail quels sont les points à retravailler pour l’améliorer encore n’y changerait rien. Parce que c’est trop tard, en fait.

5 « J'aime »

Bonjour tout le monde ;D

Je trouve ce débat très intéressant, parce qu’à ce jour je n’ai jamais été confronté à un retour négatif (j’ai eu au contraire des commentaires mitigés qui étaient constructifs).

Et si cela peut te rassurer @a_pro_dreamer on a effectivement rarement des commentaires, et encore moins des négatifs. La plupart des lecteurs, même s’ils aiment l’oeuvre, n’ont pas envie de commenter souvent parce qu’ils n’ont pas grand chose à dire (lorsque je n’étais que lectrice, je publiais rarement des avis. Et si je n’avais rien d’autre à dire que j’ai bien aimé bah je ne disais tout simplement rien). Pourtant, cela ne veut pas dire que ta fictions ne plait pas. Et comme disait @myfanwi et @harleyawarren il ne faut de toute façon pas trop prêter attention aux commentaires négatifs qui ne sont pas appuyé.

Il faut penser, que nous ne sommes pas des écrivains professionnels et que nos oeuvres ne sont pas parfaite. Donc forcément, on peut avoir des critiques justifiées ou non. Si elles sont justifiées, elle nous aide à progresser. Si ce n’est pas le cas, cela ne sert à rien de perdre du temps dessus !

Bref, tout ça pour dire que cela ne sert à rien de stresser. les retours sont rares, et pour ma part, ils ont toujours été positif ou constructifs :smiley: Le forum ici est bienveillant, et il est vrai que la plupart des avis sont rédigés par des auteurs avec lesquels on prend l’habitude d’échanger. Donc ils sont souvent bienveillant et indulgent !

3 « J'aime »

En réalité, pendant très longtemps c’était l’absence de commentaires qui me perturbaient davantage. Mais lorsque je fus confrontée aux premiers commentaires de mes fics, là je suis entrée dans une panique incroyable, sans réellement savoir pour quelle raison. Généralement, je fais en sorte de fuir les commentaires, c’est à peine si je les lis. C’est pour cela qu’il me faut prendre une énorme inspiration avant de me plonger dans la lecture de ceux-ci. Tout comme toi, je n’ai jamais été face à des commentaires négatifs, même pas des mitigés (ce qui devrait me donner confiance en moi, mais non…) et pourtant, j’en garde une angoisse quasi traumatisante.

Ensuite, je l’admets, je ne suis pas celle qui commente énormément non plus mais j’essaie tout de même de le faire afin de « rassurer » les auteurs sur leurs écrits. Je sais combien de temps cela peut prendre d’écrire un texte et combien cela peut être angoissant de le partager avec d’autres sur un site ou un forum. Alors je fais tout mon possible pour les « aider » bien qu’ils n’en aient pas nécessairement le besoin.

J’avoue également qu’écrire un roman est pour moi, un rêve de gosse, mais je ne m’en sens pas capable. Déjà; je ne fais pas d’études littéraires en rapport avec l’écriture, je ne suis que formée pour les dissertes et les commentaires de textes historiques. Mais diffuser ses travaux sur un site de fanfictions, ou d’écriture en tous genres, je suppose que c’est un bon début pour toutes les personnes qui partagent cette passion commune qu’est la plume.

J’ai eu ma review et j’avoue que je me suis fait du mouron pour rien, puisque ma note était surprenante, et le commentaire également. Cela m’a même confortée à reprendre l’écriture. En réalité, je suppose que tout est psychologique, et tout peut venir d’un manque de confiance en soi. Cette review m’a aidée à comprendre que je ne suis pas aussi nulle que je ne pouvais le penser, et je crois que tout le monde devrait mériter d’avoir ce genre de commentaire constructif et bienveillant (ce qui, je le conçois, est impossible compte tenu du nombre de fanfictions diffusées ici.)

En bref, merci à toutes et tous pour vos avis et vos partages, cela reste intéressant à lire et à prendre en compte! ^^

6 « J'aime »

Reviews, commentaires, évaluations, etc…il faut se dire que ça fait parti du jeu lorsque l’on publie un écrit sur internet.

Ici pour le moment je n’ai eu qu’un seul commentaire et il s’est avéré positif, ce qui m’a plu bien entendu, mais au fond ce n’est pas pour ça que j’écris. J’invite les gens à laisser des commentaires si ils le souhaitent car chacun a le droit d’avoir son avis et de le donner. La liberté d’expression quoi.

Après il faut effectivement être prêt à faire face à la critique, on ne peut pas plaire à tout le monde. Notre style d’écriture n’est pas forcément passe partout, le fandom que l’on traite peut-être trop dénaturé aux yeux de certains, les personnages que l’on utilise peuvent être trop différents aux goûts d’autres, etc.

En ce qui me concerne j’ai toujours vu les commentaires comme un petit plus. Si le commentaire est positif, c’est vite fait, ça me rend heureux, me conforte et je continue à écrire. Si il est négatif, ou tout du moins critiquant un ou des points précis, c’est l’occasion pour moi de me remettre en question. Je peux soit modifier certaines choses, parfois même me rendre compte de certaines erreurs ou incohérence que je n’avais pas envisagé. Les reviexs sur le net ne sont pas différents d’une lecture irl. Un ami, un proche, ou un inconnu donnant un avis sur l’un de vos écrits papier sera peut-être même plus dur avec vous.

Je n’ai donc rien contre les reviews, même négatives, à la condition qu’elle soit un minimum constructive. Si quelqu’un débarquait pour simplement dire « C’est nul ce que tu écris, tu ferais mieux de te mettre à la peinture ! », je me dirais simplement, avec du second degré, « Si tu n’as rien de mieux à commenter, tu n’as qu’à simplement pas me lire. »
Mais si l’on vient me pointer des fautes d’orthographe ou de grammaire, une mauvaise ponctuation, des tournures de phrases hasardeuses, alors j’en serais ravi. Car l’écriture n’est un exercice solitaire qu’au début. Si l’on vient à parler de publication il ne faut pas oublier qu’un manuscrit sera étudié et relit plusieurs fois, corrigé voir même un peu modifié selon les cas.

En somme, j’y vois du positif et je laisse de côté les simples « haters » qui n’ont rien de mieux à faire que critiquer des inconnus sur le net. (Ces mêmes haters n’étant généralement pas capable décrire une page Word sans faute et qui soit cohérente.)

4 « J'aime »

Donc, en lisant ce sujet, je me dis « tiens d’ailleurs, c’est bizarre que AO3 n’ai pas une option pour désactiver les commentaires ».

Je fais une recherche et j’apprends qu’il y a eu une mise à jour dans ce sens, littéralement le mois dernier !


(j’aurais préféré savoir ça avant de tout virer…)

Maintenant, me concernant, je fais partie de la catégorie des « auteurs » peu nombreux qui sont dans le « don » (pour reprendre les termes de @OldGirlNoraArlani).

Les commentaires, je préfère quand il n’y en a pas. Mon cas est sûrement assez particulier, mais ça me met très mal à l’aise de me dire que des lecteurs donnent de leur temps pour me laisser un com’ alors qu’il pourrait (le temps des lecteurs :laughing:) être utilisé plus efficacement ailleurs, par exemple, à commenter les auteurs qui, eux, veulent des commentaires.

Quant à dire de but en blanc qu’on ne veut pas de com’ c’est toujours… délicat. J’ai peur de passer pour quelqu’un d’orgueilleux, ou quelque chose du style.

Je pourrais le marquer dans mon profil, mais est-ce que quelqu’un les lit vraiment ? Quant à bloquer les commentaires des non-inscrits, il va fatalement y avoir un effet Kiss Cool assez liberticide et autre « effet de secte » (je grossis volontairement le trait), puisque seuls ceux qui sont inscrits pourront commenter.
(Bien sûr, les bloquer totalement entraîne le même genre de problématique, mais je pense qu’avec un message qui explique la démarche derrière, ça pourrait aller).

Tout ceci a pris un aspect tellement stressant ces derniers temps que j’ai quasi-tout viré de ce qui traînait sur les sites de fanfic’, tellement ça me donnait des sueurs froides de penser que de nouveaux lecteurs puissent « perdre » du temps à me laisser un com’.

Je n’ose même plus réellement poster pour les défis ; j’ai beaucoup hésité pour le dernier et avec le recul c’était bel et bien une erreur.

D’autant que j’ai cru comprendre (mais je peux me tromper) que certains auteurs commentent dans l’espoir d’être commentés. Je ne critique pas la démarche, mais moi, je ne suis pas là pour ça !

Je ne fais même pas (d’autres) pubs pour mes écrits, parce que je sais que ça va être pris pour un appel à commentaires, alors que je cherche seulement des lecteurs ! (quant à dire de but en blanc qu’on ne veut pas de commentaires, je vous renvois au point déjà évoqué plus haut. Non, ce post n’est absolument pas structuré :sweat_smile:).

Bref, dans un monde idéal, « chercher des lecteurs » serait différent de « chercher des commentaires », on pourrait demander un avis sur ses textes sans avoir l’air de « réclamer » et on pourrait tout aussi bien vouloir « juste donner », sans que ce soit pris pour de l’orgueil (ou quoi que ce soit pour quoi c’est pris).

Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
(oui, ce post se finit comme ça)

4 « J'aime »

Je vais répondre rapidement au risque de me répéter (puisque j’ai déjà dit mon avis dans d’autres sujets de la sorte, il me semble ! xD), nous sommes les premiers lecteurs de nos propres écrits, les premiers commentateurs, les premiers spectateurs. En me basant sur cela, je n’ai pas peur des retours, car ce que j’écris me plait et peu importe la personne/ les personnes qui me diront « je n’aime pas / c’est mal écrit / c’est pas mon style », à partir du moment, où ça me plait ou j’ai le plaisir de me relire ou d’écrire, peu importe les commentaires ou l’absence de commentaires, ça me passe au dessus.

Voilà. (je n’ai pas eu le temps de lire les réponses des autres, sorry).

2 « J'aime »

Ah, je reviens
Si la question est « comment ne plus avoir peur ? » la réponse ne peut pas être … en n’ayant pas peur. :smiley:

Je le dis sans condescendance – parce que j’aurais été la première à signer des deux mains si cela avait été possible dans la vie – si « t’as qu’à t’en ficher » était une réelle soluce, on n’aurait pas besoin d’ouvrir un fil de discussion.

Si on est capable de passer par-dessus, de relativiser, de négocier des petits arrangements… OK, ça passe.

Mais si c’est une « vraie » peur persistante, que l’expérience n’amenuise pas, plutôt qu’un truc un peu déplaisant… eh bien, toutes les peurs qui handicapent la vie, font souffrir, entretiennent le sentiment d’être isolé ou à part… se règlent de la même façon, si on veut les régler.

A un moment, il faut décider si on reste avec sa peur (qui nous pourrit notre groove de l’Empereur – réf. Cuzco), ou si on s’en occupe sérieusement pour qu’elle n’en soit définitivement plus une.
Ce mouvement là, personne ne peut le faire pour nous.

Et là on est d’accord que ma réponse déborde largement du cadre de la fanfiction, hein ? :sweat_smile:

4 « J'aime »

Ah oui, j’ai remarqué ça parce que sur un certain fandom, le nombre total de fics est descendu de 99 à 98, ce qui veut dire qu’il me reste encore deux fics au lieu d’une à écrire pour atteindre 100, je suis frustration.
Puisque c’est comme ça je retourne jouer avec mon pélican.

Eh bien moi il m’arrive d’écrire des trucs qui ne me plaisent pas. Les retours dans ce cas-là nécessitent… un certain détachement. Mais j’ai heureusement beaucoup progressé sur la question.

4 « J'aime »

Ce qui peut arriver, certes. :smile: Mais perso, je fais simple, je publie carrément pas ou je suppirme, car quoi qu’on me dise, ça me plait pas xD (il m’est arrivé de supprimer une fanfic malgré les commentaires positives !)

2 « J'aime »

Je faisais ça il y a 10 ans mais j’ai arrêté. Ça gêne les gens qui ont fait une recommandation dessus, en général.
Et puis il faut bien distinguer le côté subjectif du côté objectif. Ce n’est pas parce que ça ne me plaît pas (d’un point de vue subjectif) que je ne trouve pas le texte objectivement bon (d’un point de vue technique). Donc s’il est bon techniquement, subjectivement il peut plaire à d’autres…

3 « J'aime »

Je suis entièrement d’accord avec toi. L’essentiel est que cela nous plaise à nous avant de plaire aux autres. Je pense que si c’est le cas, effectivement, on aura moins de mal à encaisser des commentaires et on aura moins peur d’en avoir. Je pense qu’on revient à la question de la confiance en soi évoquée par @a_pro_dreamer. On peut aimer écrire, mais ne pas aimer ce que l’on écrit.

Je suis aussi d’accord avec ça. Parce que ce qu’on écrit aujourd’hui, sera moins bien que demain. L’écriture fait que l’on progresse tous les jours. Les textes ont moins de fautes, des tournures plus jolies, un contenu plus profond… Bref, ils sont meilleurs. Aussi, relire des anciens textes ça fait toujours drôle de se dire: J’ai écris ça? Et pire encore je l’ai publié? Et de ce fait sur ceux là les commentaire sont un peu plus anxiogène ! Pourtant, il faut savoir s’en détacher et se dire: oui effectievment ce texte n’est pas le meilleur que j’ai pu faire. Mais un texte est-ce que ce texte devient "mauvais " pour autant? Je ne pense pas. Car il aura des lecteurs à qui cela va plaire, et c’est ça le plus important finalement.

Je ne pense pas que le fait de ne pas vouloir de commentaire soit orgueilleux. Au contraire, cela cache probablement de la peur, ou au pire, du désintérêt. C’est peut être juste se dire: J’ai fais au mieux de mes capacités actuelles pour ce texte. Si cela plait tant mieux, si cela ne plait pas tant pis. Lisez le si vous le souhaitez, mais je ne veux pas avoir de retour car j’ai besoin de me concentrer sur mon oeuvre suivante.

en tout cas, personnellement, des retours me font toujours plaisir surtout quand ils sont positifs. Cela boost l’égo, et on se sent galvanisé !

2 « J'aime »

Oui alors ça c’est le syndrome des « vieilles fics », même si je ne serais pas aussi catégorique (demain il me sera toujours possible de me vautrer sur un texte qui sera donc moins bien qu’aujourd’hui - ou d’être plus laxiste dans sa rédaction, ce qui m’arrive fréquemment). Mais bon, pour ma part, la fic plus symptomatique de ce cas de figure c’est Stargate Arcadia, qui me plait mais qui est techniquement médiocre. J’évite de m’en approcher.

En revanche ce que je suis également capable de faire, c’est d’écrire une fic qui ne me plaît pas - au moment où je l’écris, pas après coup une fois qu’on se relit.
La plus symptomatique de ce cas de figure-ci, c’est Zweisamkeit. J’ai conçu son scénario en sachant que je n’aimerai pas, je l’ai écrite et je n’ai pas aimé, je l’ai terminée et je ne l’aime toujours pas. Mais elle est techniquement très bonne.
Après c’est clair que ça nécessite de s’accrocher sur un scénario qu’on n’aime pas, ce qui demande une certaine ténacité. Et d’autres objectifs également.

5 « J'aime »

Ce n’est pas faux xD

Là par contre, je te tire mon chapeau. Personnellement, je serais incapable d’écrire une fiction qui ne me plait pas ! Je ne pourrais pas trouver la motivation d’y consacrer du temps si le scénario ne me plait pas. Je trouve ça incroyable de réussir à produire quelque chose de bien sans pour autant aimer ce que l’on a fait !

3 « J'aime »