Des sessions d'écriture pour se motiver!

Tu peux encore nous rejoindre hein :wink: On n’en lance pas qu’une en général, elles se suivent ^^

5 « J'aime »

Et allez, c’est parti pour les extraits d’hier soir ! Y’avait du monde, c’était très sympathique ^^ Encore une fois je bossais sur un compte-rendu donc je ne mettrai pas mes extraits puisque bon, ça n’a pas vraiment sa place ici ^^"

Et on commence avec le premier extrait de la soirée, de @themistocles :

Le lendemain, j’émerge des bras de Morphée, adossé contre le mur d’une bâtisse. Je crois que j’ai perdu le compte des kylix que j’ai engloutis durant le symposion… Il faut dire que je ne m’en souviens plus très bien. Je secoue légèrement la tête : quelle erreur ! Aussitôt, une forte migraine me foudroie sur place et me réveille complètement. Je ne peux m’empêcher d’émettre un grognement tout en passant une main moite sur mon front recouvert de transpiration. Puis, la douleur s’estompe petit à petit pour laisser place à une envie de régurgiter mon dernier repas. Je lève les yeux avant d’être ébloui par le soleil qui commence à poindre à l’horizon.
Progressivement, je m’habitue à la forte luminosité avant de regarder autour de moi : beaucoup d’autres personnes dorment encore à poings fermés un peu partout. Je souris intérieurement à la pensée que la gueule de bois les guettera bientôt au réveil. Quelques rares villageois, tout juste debout, débutent le nettoyage de la place centrale ou recherchent un ami encore assoupi. Soudain, le souffle d’une brise me fait frissonner. Les nuits sont encore fraîches et, déjà, sous l’effet des premiers rayons d’Hélios, un léger brouillard se lève. Mon attention finit par se fixer sur un aspís koilè, appuyé contre un arbre. Ce bouclier rond, prisé par les hoplites, est d’une très bonne facture. Mesurant trois pieds de diamètre, il se compose d’une armature de bois recouverte par une large plaque de bronze qui, elle-même, est soigneusement décorée d’un épisème.
La vue de cet emblème me remplit d’une telle fureur que je peine à contrôler mes tremblements. Le fier lambda rouge sur fond doré de Sparte trône en face de moi, comme pour me narguer et me briser encore davantage. Tout me revient en mémoire. Je revois la destruction de ma communauté comme si c’était hier, je revis l’agonie d’Aspasia jusqu’à son dernier souffle et, surtout, je me rappelle les dernières paroles du Lacédémonien Ampélidas : « Je demanderai aux kryptoi de s’occuper de ce foutu village ! ».

L’extrait suivant nous a été proposé par @Alresha :

Stanislas fronça les sourcils, visiblement déstabilisé.
-Cette idée ne m’était même pas venue à l’esprit. Je me faisais juste la réflexion que l’art est un centre d’intérêt plutôt marginal parmi les in, et je m’interrogeais sur ce qui vous y avait amenée. Pardonnez-moi si je vous ai offensée. Telle n’était pas mon intention.
La jeune femme secoua la tête en signe d’excuse et se rendit compte que son ton volontairement agressif tranchait dans cet univers feutré et constituait une impardonnable faute de goût. Elle n’était pas arrivée depuis dix minutes et commettait déjà son premier faux pas. Cela n’augurait rien de bon pour la suite.
-Je suis désolée, je…
Mais Stanislas avait déjà levé la main pour l’interrompre.
-Vous n’avez pas à vous excuser. Le sujet est sensible pour vous et je ne l’aborderai que si vous le souhaitez.
Lucie regarda plus attentivement l’invité qui se tenait en face d’elle. La tenue était stricte, le maintien irréprochable, les cheveux coupés avec une régularité martiale, mais au fond des yeux clairs brillait un je-ne-sais-quoi d’espiègle, de facétieux, d’enfantin, bien loin de la rigidité morne de tous les autres jeunes gens qui se pressaient là non pour admirer l’esthétique de l’hôtel, mais pour se montrer les uns aux autres, guetter la moindre faute dans la toilette des filles, les erreurs de danse dans les pas des garçons, et surtout, surtout, se trouver là un époux ou une épouse qui correspondrait à tous les critères fournis par les parents, bien sous tous rapports, en un mot, le gendre ou la bru idéal(e).

Ensuite, un extrait de @BakApple :

「そういえば、あなたは十六代に手が届くんだろう?」と、ガレスは口を継いだ。「あなたが生まれたとき、古龍は、世界で最も偉大なハンター—誰もではなく、初の竜人族のハンター!—が生まれて来たので、あいつらを一体ずつ倒さないように逃げなければならないと自身に言いたか?」
メールルは、このジョークが確かに楽しかったことを認めなければならなかった。彼の肩が震えた。そして彼の喉から逃げ出したよく通る笑いを抑えることができなかった。人差し指と親指の先で目をこすって、武器のハンドルで四本の指で握った。

« Dis-moi, tu atteins la soixantaine, pas vrai ? Ce serait pas au moment où tu es né que les Anciens se sont dit que, le plus grand des chasseurs – un Wyvérien en plus, pas n’importe qui ! – étant venu au monde, il leur fallait fuir pour ne pas que tu les décimes un à un ? »
Il fallut à Merle admettre que cette plaisanterie-ci était bien amusante. Il ne put retenir le rire clair qui s’échappa de sa gorge tandis que ses épaules se secouaient. Il frotta ses yeux du bout de son index et du pouce, avant de resserrer ses quatre doigts sur le manche de son arme.

C’est ensuite @ensorceleurisee qui nous a proposé un extrait :

– Vas te mettre en sécurité mais d’abord prends ça.
– Ton sabre ?
– Oui. Il va me gêner plus qu’autre chose. Mon couteau de chasse suffira.
– Tu es sûr ?
Kogan lui lança un regard éloquent, levant les yeux au ciel avant de lui désigner un promontoire rocheux en retrait de la rive. Elle pourrait y voir ce qui allait se passer sans risquer un mauvais coup. Néala s’y installa en poussant un soupir, soulagée de ne pas avoir à participer à la mise à mort de la créature. Même si elle se trouvait complice d’y assister, la décision de Kogan d’agir seul la mettait plutôt en paix avec son ambivalence. Elle se prépara néanmoins à recourir à un de ses pouvoirs si cela devait s’avérer nécessaire.
Kogan avait décidé de s’arranger pour éloigner le caïmandile de l’eau dans laquelle il aurait tous les avantages. Il se faufila discrètement de façon à arriver derrière la bête avant de sortir la viande du sac pour la déposer à quelques pieds du saurien, vers les terres. Il connaissait l’ouïe fine et l’odorat développé de ce type de créature. Aucun doute que l’animal avait repéré sa présence mais il espérait que son terrible dernier déjeuner soit suffisamment ancien pour qu’il soit tenté par cette nourriture facile.

L’extrait suivant a été posté par @themistocles :

Je n’ai besoin que d’un instant pour me lever et prendre la direction de la maison du chef de Filisia. Discrètement, je récupère mes armes laissées dans le dépôt externe de la bâtisse. A tâtons, j’arrive à retrouver mon arc, mes deux carquois emplis de flèches rachetées la veille, mon xiphos et mon couteau. Tout en effectuant ces actions, une petite voix dans ma tête commence à répéter en boucle :
Tue les kryptoi. Extermine-les. Envoie-les rejoindre les abysses du Tartare !
Une fois que j’ai retrouvé toutes mes affaires, je me dirige vers l’une des sorties du village en tentant de ne pas me faire repérer. Sur le chemin, les funestes instructions résonnent encore une fois dans mon esprit.
Tue-les. Extermine-les. Envoie-les rejoindre les abysses du Tartare !
Alors que je suis sur le point de m’évanouir dans la brume, une voix familière m’apostrophe :
– Vous nous quittez déjà, Diodotos ?
Je me fige sur le champ avant de me retourner lentement. Briséis, son père ainsi qu’un jeune homme que je ne connais pas me font face. La jeune fille semble particulièrement mécontente. Je ne peux pas lui en vouloir.
– Les choses ont changé, lui réponds-je. Je me dois de partir.
– C’est un peu vague, comme explication, renchérit son père.
– Pourtant, je pensais que l’on vous avait bien accueilli, poursuit l’adolescente. Et voilà que vous disparaissez en plein milieu des festivités d’hier soir et que l’on vous voit récupérer vos armes avant de partir comme un voleur au petit matin. Heureusement que mon frère vous a repéré, d’ailleurs…
Je pousse un soupir. Visiblement, je vais leur devoir quelques explications. Je prends une grande inspiration avant de débuter :
– Je ne vous ai pas encore parlé de mon passé, n’est-ce pas ? En vérité, je ne pense que vous voudriez l’entendre.
– Comment ça ? s’indigne l’adolescente. Vous êtes un criminel ? Vous avez tué quelqu’un ?
– Briséis, calme-toi… lui enjoint son père.

L’extrait suivant est de @deniellefervelle :

Il faisait froid dans l’avion. Il faisait froid et la cabine était plongé dans le silence le plus lourd que j’avais ressenti depuis que j’avais croisé Steve et Bucky lors de notre retour à Winchester&Gamble, des mois auparavant. C’était d’ailleurs cette même agence qui m’inquiétait. Notre mission était sûre de les voir impliqué, d’une manière ou d’une autre. Après tout, lorsque les U.S.A ne pouvaient plus faire confiance à leurs propres services, qui restaient-ils ? Nous. Enfin, eux. Que la Section Scientifique de Recherche soit possiblement infiltrée ne m’étonnait pas plus que ça. Après tout, nous l’avions techniquement infiltré pour Hydra, Schmidt n’avait eu qu’à nous remplacer.
Je suspectais que Dan restait mutique pour la même raison que moi. Ça et les brefs regards jetés à la cabine du pilote où se trouvait Stark étaient assez indicateurs de l’éventuelle seconde raison. C’était bien ma veine. S’il restait distrait comme ça, nous étions bons pour le ramener à l’hôpital d’ici le début de la mission. Bref, logiquement, Peggy ne parlait pas, car elle était en train de passer en revu tous les éléments qu’elle pouvait sur la SSR; Steve devait être inquiet pour elle et Bucky pour Dan. Yay.

Ensuite, un nouvel extrait de @Alresha :

C’est la vie, se dit-il avec un haussement d’épaules. On ne fait pas toujours ce qu’on veut. Il y a des impératifs.
La vérité n’en demeurait pas moins : au fil des ans, il était devenu quelqu’un d’ordinaire. Quelqu’un qui ne découvrait plus rien, pas même ce que les autres avaient déjà trouvé. Quelqu’un sur qui Anna, au sein d’une foule, ne daignerait pas jeter un coup d’œil. Quelqu’un qu’elle ne considérerait pas plus intéressant que les « fantômes » de ses rallyes. Elle s’était mariée, avait dit la copine d’Alexandra. Qui avait-elle fini par épouser ? se demanda Andrea en insérant un DVD, pris au hasard dans sa collection, dans le lecteur. Un type extraordinaire, un vrai peintre, quelqu’un avec qui elle pouvait discuter d’art à longueur de journée ? Ou bien s’était-elle fait rattraper par les impératifs de sa propre existence ? Avait-elle cédé à ses parents, choisi un de ces types « bien sous tous rapports », gendre idéal, qui ne s’intéressait pas à la peinture, bien lisse, ■■■■■■ comme la pluie ? D’une certaine façon, cela l’aurait rassuré. Ou plutôt dédouané.
Il avala un morceau d’omelette en regardant distraitement, en pilote automatique, les premières minutes de La dame de Shanghai, qu’il connaissait de toute façon par cœur. Le cinéma : l’unique passion qu’il n’avait pas abandonnée. Parce qu’il est toujours plus facile de s’installer devant un film et de consommer passivement que de s’acharner sur un tableau plus ou moins réussi, et de « vingt fois sur le métier remettre son ouvrage », aurait dit Alexandra, qui avait toujours des citations toutes prêtes pour toutes les circonstances de la vie. Et encore, se dit Andrea dans un petit rire sans joie, il n’allait même plus au cinéma : il s’était constitué au fil des ans une immense collection de films, il était abonné à toutes les chaînes possibles, et disposait d’un accès illimité à tout ce qui était sorti plus de trois mois auparavant, sans avoir besoin de quitter son appartement.
C’est beau, la modernité.

Puis un extrait de @ensorceleurisee :

Il prépara un nœud coulant sur la corde et la suspendit de façon à ce que le caïmandile soit amené à passer le museau dans la boucle pour se saisir de la viande. Le piège était rudimentaire mais devait faire l’affaire. L’homme s’installa sur une légère hauteur et attendit.
Sur la rive, le caïmandile surveillait les deux humains de son oeil jaune et fendu. Il les avait vus se séparer et l’individu mâle avait déposé de la viande. Ça sentait bon, il n’avait pas vraiment faim mais ça pouvait être intéressant. La présence des humains l’incitait néanmoins à la prudence. Il les connaissait bien depuis le temps : goûtus mais dangereux. C’est la raison pour laquelle il préférait la chair tendre des jeunes. Oui, cette viande était tentante mais il n’était pas pressé. Il ferma les yeux et reprit sa somnolence, profitant de la chaleur des rayons du soleil.
.oOo.
Néala s’éveilla en sursaut, ankylosée. Depuis combien de temps attendaient-il après ce fichu saurien ? Elle ne comprenait même pas que Kogan, impulsif comme elle le connaissait, n’ait pas encore agi pour faire bouger les choses. Elle tendit le cou pour voir ce qui l’avait tirée de sa torpeur. Le caïmandile était toujours au même endroit mais quelque chose s’agitait là où Kogan avait déposé la viande. Elle découvrit, le cœur serré, qu’un jeune renard était pris au collet et tirait sur la corde, paniqué.
L’agitation de l’animal pris au piège attira également l’attention du monstre qui somnolait au bord de l’eau. Il ouvrit un œil puis tourna lentement la tête vers la proie vivante qui s’agitait. De la viande vivante en plus de la morte, voilà qui devenait intéressant. Il avait bien fait de ne pas se précipiter. Le caïmandile fit tranquillement demi-tour pour se diriger de son pas pesant vers le renard empêtré.
Kogan assistait impuissant à la scène. Il savait qu’il ne devait pas bouger sous peine d’échouer à tuer le saurien mais était déchiré de voir le jeune renard en danger de mort. Il lui rappelait terriblement la petite créature qui l’avait sauvé de la famine et lui avait apporté la douceur dont il avait besoin quand il errait dans la forêt. Il s’obligea à garder le silence et l’immobilité, laissant le caïmandile s’approcher toujours plus de l’animal devenu appât.

Et enfin, pour clôturer la session d’hier soir, un nouvel extrait de @BakApple :

ガレスのほうは、よく大剣で狩りをしていた。彼の動きは時々遅いかもしれないが、それにもかかわらず、彼はモンスターの手足を切り、モンスターの強力な攻撃をガードした最初の人だった。一方、コーネルはハンマーの他の武器が使用できなかった。素手で相手に構わず殴りまくることは選択肢ではなかったので、彼は最も重く鈍器の使用を専門としていた。メールルはいつもセアフラが太刃を持っているのを見ていた。素晴らしい刀、飛竜を材料した刃。暇なときに倦むことなく研いでいた。

Gareth, lui, se battait souvent à l’épée lourde. Ses mouvements pouvaient être lents par moments, il était néanmoins le premier à trancher les membres des monstres, et à parer leurs puissantes attaques. Cornell, quant à lui, ne pouvait qu’utiliser un marteau de guerre ; foncer dans le tas à mains nues n’était pas une option, alors il s’était spécialisé dans l’utilisation des armes les plus lourdes et les plus contondantes du catalogue. Merle avait toujours vu Séafra accompagné d’une épée longue, un beau katana, une lame wyverne dite « feuille » qu’il aiguisait inlassablement dès lors qu’il n’avait plus rien à faire.

Et voilà pour la session d’hier soir ! J’en profite pour vous proposer une nouvelle session ce soir, à partir de 21h30 ! N’hésitez pas à venir nombreux !

11 « J'aime »

L’extrait de @themistocles est passé bizarrement :wink:

4 « J'aime »

Woups oui, bizarre ça :thinking:

2 « J'aime »

Etant toute mourue pour cause de jardinage intense au soleil, je vais passer mon tour ce soir et regarder un film pas trop prise de tête… Ecrivez bien !

6 « J'aime »

ah, bon repos à toi alors ^^

5 « J'aime »

Hello,
si vous en faites d’autres (en organisant des sessions quasi quotidiennes), dites-le, je modifierai mon post épinglé sur FB en conséquence.

6 « J'aime »

Je pense qu’on va en faire d’autres, ouip^^ peut-être ce soir, peut-être demain, à voir :thinking: et d’ailleurs faut que je poste les extraits de la session d’hier !

6 « J'aime »

Bonbonbon. J’ai un peu de retard dans les publis d’extraits, alors je m’y mets !
En premier lieu, la session du 24 avril 2021. et on commence avec un extrait de @Mikolas !

Il y avait du monde à la taverne ce soir-là. Comme tous les jours, j’aidais Enri à tenir le bar pendant que lui s’occupait, en cuisine, à préparer de bon petit plat pour les clients. Petit était un euphémisme puisque les usagers étaient tous des chasseurs avec des appétits d’ours. Pendant que je préparais une boisson pour l’un d’eux, j’aperçus un groupe d’habitués traverser les portes de la salle. Entré en premier, un homme à la peau marquée par les nombreuses quêtes qu’il a pu entreprendre, c’était le chef et pourtant, il avait un air gentillet comme le montrait les traits de son visage. En second, vint une femme à la silhouette fine qui contrastait avec la guitare imposante qu’elle portait dans son dos, souriante comme à son habitude, ses cheveux raides portés en couettes de chaque côté de sa tête virevoltant avec le petit courant d’air que provoquait leur entrée. Suivit de prêt par le dernier compagnon de voyage, un autre homme mais celui-ci était beaucoup plus baraqué avec une armure tout aussi imposante et était plus grand que toutes les personnes dans la pièce, son visage froncé s’ouvrit à la vue du monde qu’il y avait et à la pensée de ce qu’il allait boire. Le petit groupe se séparait en deux, les garçons s’assirent à une table pendant que la jeune femme alla retrouver ses camarades musiciens.
« Eh bien, dit le meneur du groupe à son compagnon à deux têtes de plus que lui. On peut dire que cette journée est bien remplie, une expédition avec trois gros monstres en même temps, je pense que l’on a bien mérité une boisson rafraîchissante.
— T’as bien raison. On a pas chaumé. En plus, j’ai trouvé de beaux trésors dans ces lieux abandonnés. ­­»
Il sortit de son sac de voyage une dague, un long bâton avec une drôle de forme ainsi qu’un petit boîtier avec de petits boutons sur l’une de ses faces.

Ensuite, extrait de @kitsune-aux-amandes !

-Je n’ai jamais vu ton nom de famille dans les registres de Sang-Pur. Es-tu une Sang-Mêlée ? Ne me dis pas que tu es une Sang-de-Bourbe ? Quelle honte ce serait pour la noble maison Serpentard d’avoir une telle engeance en son sein.
Le silence se fit immédiatement à la table. L’élève qui venait de parler était une première année, brune, avec un visage de pékinois hautain, encadré par un carré court. Son regard dédaigneux était posé sur Alyénor, en attente d’une réponse. Si elle avait observé un peu les visages autour d’elle, elle aurait remarqué que certains anciens s’étaient crispés à l’entente de l’insulte. Mais personne n’osa la reprendre. Alyénor, quant à elle, sentit son estomac se nouer à nouveau. Elle n’ignorait pas ce que signifiaient tous ces termes. Les Nés-Moldus étaient considérés comme impurs de la part de la plupart de cette maison. Il n’y en avait jamais eu auparavant. Elle était la première qui allait fouler le sol de la salle commune la plus froide de Poudlard. Elle allait côtoyer les fils et filles des grands de ce monde. Mais Alyénor n’était pas naïve. Côtoyer ne signifiait pas se lier d’amitié. Aucune chance que ces héritiers de noble lignée acceptent de la voir autrement que comme un déchet qu’ils devaient se coltiner.
-Ton silence est éloquent. Serpentard a donc une Sang-de-Bourbe à sa table. Le Choipeau devient sénile. Salazar n’aurait jamais accepté ça. Une Sang-de-Bourbe…

Ensuite, un extrait de @Elias_of_Keliwich :

Et puis Montoya exagérait : bien que mignonne, le sous-lieutenant n’avait rien d’une beauté fatale. C’était une grande perche filiforme, doté d’un visage allongé, d’un sourire timide perdu et de grands yeux ronds et timides. Sur son crâne coiffé d’un képi posé de travers, ses cheveux raides et pâles s’arrangeaient en un chignon serré. Les bourrasques de pluies avaient trempé sa vareuse malgré le parapluie qu’elle portait, tout comme la boue maculait ses brodequins et mouchetait ses bas.
« Mais qué céla né vous empêche pas dé révénir m’apporter lé prochain boulettin météo, hein ! » ajouta Montoya, rieur, qui accompagna ses mots d’un discret clin d’oeil. « Yé vous attendrais avec impatience, liéténant… ?
« A… Amelyvia… » bredouilla la jeune fille lorsqu’elle eut compris qu’il lui demandait son nom.
« Eh bien, à très bientôt liéténant Amelyvia. »

J’en profite pour poster l’unique extrait de la session du 25 avril. On n’a pas eu beaucoup de monde, et moins encore d’extraits, du coup :pensive: j’en avais un, mais je n’avais pas envie de le poster toute seule, alors je ne l’ai pas mis… bref, voici donc un extrait de la part de @Alresha !

Résumé

Bond se tordit le cou pour observer l’ordinateur portable que tenait le jeune homme sur ses genoux. Oui, le lapin était bel et bien dans cette rue. Il trottinait paisiblement, si l’on en croyait le petit point rouge qui se mouvait lentement sur l’écran. Mais il n’apparaissait nulle p…
– Rassurez-moi, Q, cette ■■■■■■■■■ ne peut pas se rendre invisible ?
Les yeux du quartier-maître s’agrandirent d’effroi, mais il ne répondit rien. Avec Baskerville, tout était possible.
Ils finirent par garer (mal) la voiture pour tenter d’élucider ce mystère. Q, l’ordinateur dans les mains et l’air aussi peu détendu qu’un agneau devant le couteau du sacrifice ; Bond, prêt à dégainer son revolver et à faire feu sur tout ce qui, visible ou non, essayerait de lui grignoter les mollets.
Cependant, il fallait se rendre à l’évidente : les deux hommes se trouvaient à l’endroit exact où bougeait, sur l’écran, le petit point lumineux représentant le lapin, et non seulement ils ne voyaient rien, mais ils ne sentaient rien. Ce qui ne leur laissait qu’une possibilité…
– Il se balade dans les égouts.
Le point rouge passa sous l’immeuble voisin, prouvant la justesse de l’hypothèse ainsi avancée. A moins que la bestiole soit capable de passer à travers les murs, ce qui semblait somme toute peu probable. 007 ressentit un bref moment de vague compassion envers les rats qui évoluaient dans le monde souterrain de Londres et qui s’étaient potentiellement heurtés à Bluebell.
– Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demanda Q d’une voix blanche.
Son coéquipier haussa les épaules. Lui non plus n’avait aucune envie d’une balade dans les égouts. Il avait beau être agent secret, il y avait des choses qu’il n’avait pas envie de faire. Et, d’une manière générale, il n’avait rien envie de faire du tout dans une situation qui impliquait un lapin carnivore et dément. Encore moins dans des tunnels étroits, sans visibilité, et au milieu d’une faune déjà passablement peu amicale.

Voilà voilà !

5 « J'aime »

Et maintenant, les extraits de la session du 26 avril ! Il y a eu plus de monde, cette fois, et le bal commence avec @kam-chan !

Malgré l’uniforme de l’armée Nortaise qu’il arborait en cet instant, Seven maintenant une certaine distance avec les soldats qu’il épiait. Il parcourut de nombreux couloirs à travers ce quatrième sous-sol du bunker, passant devant plusieurs portes fermées. Derrières celles-ci se trouvaient des pièces dont l’utilité était pour l’instant inconnue à l’assassin.
« Je ne m’attendais pas à ce que leur truc soit aussi gigantesque… » pensa-t-il en se cachant derrière un mur et en longeant la tête pour observer les faits et gestes de ceux qu’ils suivaient. Les militaires s’étaient arrêtés dans un corridor composé de plusieurs cellules à barreaux. De véritables prisons. Ces gens comptaient vraiment enfermer cette marmaille comme des criminels ? Pour l’instant, les trois gardes semblaient échanger quelques mots, probablement pour se décider de la répartition des enfants dans ces cachots. Le tueur à la longue chevelure de jais en profita pour analyser la situation: ces enfants, dont la moyenne d’âge ne dépassait pas la dizaine d’années, étaient au nombre de huit. Les sortir des griffes de leurs ravisseurs étaient une chose. S’évader du bunker avec eux sans paraître suspect en était une autre.
« Est-ce que je tue ces enflures maintenant ? Devant tous ces gamins ? » se demanda Seven, ne sachant pas réellement comment s’y prendre pour mener à bien ce nouvel objectif qu’il s’était fixé. Mais il secoua rapidement la tête en signe de négation. Il ne pouvait pas infliger un tel spectacle d’horreur à ce groupe d’enfant qui avait déjà suffisamment souffert depuis leur capture à Pyrh.

L’extrait suivant est de @deniellefervelle :

Je n’aurais rien eu contre les lieux si l’entrée n’avait pas immédiatement donnée sur un immense aigle avec l’acronyme ‘S.S.R’. S’il y avait quelque chose que je ne comprendrais jamais des soi-disant quartiers secrets, c’était l’idée d’y placer partout le ■■■■■■ de logo de leur agence ! Alors, autant, les initiaux, d’accord. Mais un ■■■■■■■ aigle ?!
“Arrêtes de te plaindre.”
Je lançais un regard noir à James. Ce dernier marchait à côté de moi alors que nous suivions Dan, Peggy et Steve dans le couloir. Visiblement, il avait deviné ce à quoi je pensais.
“J’ai encore rien dit, j’attends d’avoir le boss en face de moi.” répliquai-je en haussant les épaules, “Crois-moi qu’il ou elle m’entendra, ça pourrait être dangereux de faire ce genre de chose !
-Des fois, je me demande sérieusement pourquoi toi et Steve n’êtes pas ensemble… ” soupira le brun en secouant la tête, désabusé.
Je le regardais fixement pendant une trentaine de secondes. Est-ce que j’aurais dû lui dire ? Parce que, croyez-moi, sur le moment, j’avais une phrase en tête (“Ça s’appelle être bisexuel chéri et avoir un type”). Mais je me contentais d’un bref ricanement :
“You wish Barnes, you wish.” *rétorquai-je avec un clin d’œil et un rapide baiser au coin des lèvres avant de rejoindre mon frère.
Ce dernier me jeta un regard désabusé en me maintenant la porte ouverte :
“T’es insupportable, tu le sais ça ?”

L’extrait suivant est de @kitsune-aux-amandes :

Les Serpentaux descendirent un nombre incalculable d’escaliers, prirent de nombreux virages. Plus ils s’éloignaient de la Grande Salle, plus les couloirs devenaient sombres, les seules sources de lumières étant les quelques torches disséminées ici et là. Malgré cette atmosphère angoissante pour certains, la plupart des nouveaux venus ne cillaient même pas. Comme si ces enfants de onze ans avaient l’habitude d’arpenter des corridors glaciaux. Enfin, au bout de plusieurs minutes, le petit groupe s’arrêta devant un mur qui, de prime abord, paraissait totalement comme les autres. Néanmoins, deux grandes torches étaient accrochées sur ses côtés, et diffusaient une lumière verte. Le préfet qui les accompagnait prononça d’une voix claire “Nobilitatis”. Le mur s’effaça alors pour laisser les étudiants entrer dans leur nouveaux dortoirs.
La salle commune de Serpentard était une longue pièce aux murs et au plafond de pierre. La pièce était aux antipodes de ce que l’on pourrait qualifier de “chaleureux”. Alyénor avait lu dans L’Histoire de Poudlard qu’elle se situait sous le Lac Noir. A travers les quelques fenêtres, les élèves purent apercevoir le fond du lac, et son eau verte éclairait l’endroit de cette même couleur. De temps en temps, un poisson ou une sirène passait le long des vitres, et Alyénor crut même apercevoir le bout d’une tentacule. Au plafond pendaient des lampes rondes, qui diffusaient elles aussi une lumière verdâtre. De nombreux meubles anciens étaient posés ça et là, et donnaient à la pièce un aspect encore plus froid. Les seules couleurs présentes étaient le vert et l’argent, sur les deux grandes bannières qui s’élevaient de chaque côté. Au centre trônaient des canapés et des fauteuils eux aussi verts, regroupés autour de tables basses en bois sombre. Mais le plus impressionnant restait l’immense cheminée qui faisait face à la porte. Sur son manteau finement ouvragé, on distinguait de nombreuses figures compliquées.

Ensuite, un nouvel extrait de @deniellefervelle :

Je me contentais de l’ignorer et d’entrer dans la pièce. Celle-ci était un bureau sobre, glacé et où, derrière l’une des cartes accrochées, j’apercevais une large tâche d’humidité. Toutefois, ce ne fut pas ce détail qui me fit grimacer. Comme vous vous en souvenez peut-être, Dan et moi travaillions pour une société privé d’espionnage nommée Winchester&Gamble. Ce dernier était celui avec lequel nous traitions le plus souvent, étant chargé de toute la partie administrative. Mr. Winchester, au contraire, nous ne l’avions croisés qu’à deux reprises. Aussi étais-je des plus surprises de le voir ici, et surtout peu rassurée. Frederick Winchester était un homme à peine plus petit que notre très cher Captain, la peau halée et des cheveux noir de jais qui ne laissait pas facilement deviner son âge. S’étendant de son menton jusque sur sa gorge se trouvait une longue cicatrice blanchâtre jurant sur un visage émacié qui aurait été parfaitement symétrique autrement.
À ses côtés se trouvait le Colonel Phillips, l’air toujours aussi heureux.
“Je dirais bien que je suis heureux de voir vos têtes, mais j’ai bien peur que le contexte ne laisse pas de place aux effusions de joie.” nous accueillit-il une fois que la porte se fut refermée derrière James, “Hale, Allen, je pense que vous avez déjà rencontré l’agent Winchester ?
-Nous nous sommes croisés.” confirma ce dernier avec un bref hochement de tête, “Je suis chargé de l’enquête interne pour trouver et détruire la taupe.” se présenta-t-il ensuite pour les autres, “Nous avons que la section de recherche a été infiltrée par Hydra grâce aux documents que votre équipe a retrouvé en Europe. Schimdt a eu accès à des plans d’armements en cours de construction et qui pourrait donné l’avantage aux Alliés.
-C’est Howard qui va être content… ” murmura Dan tandis que Steve acquiesçait.

Ensuite, un nouvel extrait de @kitsune-aux-amandes :

Lorsque le préfet les laissa à la porte de ce qui allait devenir leur chambre pour sept ans, Alyénor était presque excitée de la découvrir. Leur chambre était du même acabit que la salle commune, sombre, avec des fenêtres donnant sur le Lac. Trois grands lits à baldaquin se partageaient l’espace, des tentures vertes et argents cachant aux visiteurs le matelas en lui-même. Trois grandes commodes étaient disposées à côté, une pour chaque occupante. Les murs étaient encore nus, si ce n’étaient les lampes qui éclairaient faiblement la pièce. Dans un coin, une porte s’ouvrait sur une grande salle de bain en marbre. La brunette prit d’office le lit le plus proche de la porte, sans rien demander. Peu contrariée, Alyénor regarda son autre voisine afin de savoir si elle avait une préférence. Cette dernière lui sourit à nouveau avant de s’exprimer pour la première fois d’une voix douce.
-Si ça ne te dérange pas, j’aimerais prendre le dernier lit.
Timidement, Alyénor acquiesça. Elle ne voulait pas prendre le risque de la contredire. Qui sait ce qu’il pourrait se passer si ses camarades prenaient ombrage d’une de ses paroles ou actions, et se liguaient contre elle. Elle avait parfaitement compris qu’elle n’était pas la bienvenue, mais elle espérait pouvoir avoir au moins un peu de tranquillité dans son dortoir. L’autre fillette s’assit alors sur son lit et commença à défaire sa malle. Alyénor l’imita, soulagée. Son lit était moelleux, malgré sa rudesse apparente. La commode était assez grande pour contenir plus de vêtements qu’elle n’en possédait, et avoir le lit du milieu lui permettait de bénéficier du plus de lumière possible venant du Lac Noir. Le silence régna encore quelques instants, seulement coupé par le bruit de tissu que l’on manipule, de livres que l’on déplace. Puis, la blondinette reprit la parole, toujours avec une voix aussi douce, et s’adressa à la Née-Moldue:
-Au fait, je m’appelle Daphnée. Daphnée Greengrass. Et elle, c’est Tracey Davies.

Puis un extrait de @deniellefervelle :

“Quelqu’un de discret, probablement apprécié par ses collègues et qui a un rôle de transition. Hydra n’aurait pas pris le risque d’envoyer un réel expert en sciences ou en armement pour une mission aussi risquée. La dernière fois, ils y ont laissé leur meilleur tueur.”
Bien qu’il n’y ait aucune animosité dans sa voix, juste les faits tels qu’ils étaient, je n’eu pas besoin de regarder Dan pour savoir qu’il s’était, lui aussi, tendu. Pourtant, nous aurions dû être habitué. Après tout, le terme ‘tueur’ aurait pu être ajouté sur notre CV dès notre adolescence. Toutefois, ça restait toujours comme une accusation. Personnellement, je n’en avais plus rien à cirer depuis des années.
Soyons honnêtes, Dan était le visage administratif généralement. Une femme espionne, soit, je n’étais pas la première. J’étais cependant peut-être la moins loyale du lot. Avoir Dan, c’était plus simple à gérer. Sauf chez Hydra, j’étais la plus utile là-bas, je posais moins de questions, j’avais le profil parfait pour quelqu’un qui n’avait rien à faire du genre tant qu’on faisait bien son travail. Il y avait toutefois un goût amer lorsque cette partie de notre CV était mentionné devant les autres. Sans doute parce que nous ne savions que trop bien ce que Steve avait lu dans notre dossier.
“Il ou elle aura quand même un niveau de connaissances certain dans les deux champs d’activité, il faut bien qu’il sache ce qu’il doit voler comme informations.” finis-je par préciser.

Puis un extrait de @ensorceleurisee :

Néala somnolait. Le vent rabattit soudainement sa capuche, laissant la pluie lisser ses cheveux devenus dégoulinants. Cela la ranima et lui offrit l’opportunité de découvrir l’accès principal de Vieillespierres. Elle resta bouche bée devant la dimension de la ville, la hauteur des remparts et la monumentale porte aux ferrures ouvragées. Une exclamation lui échappa quand elle vit la statue d’obsidienne ornant la tour de guet. Elle se tourna l’air ébaubi vers Kogan, qui lui répondit avec un sourire :
– C’est une merveille n’est-ce pas ? C’est une représentation du dieu Sokar à ce qu’on m’a dit. La dernière fois que je suis venu, je n’ai pas eu l’occasion de me pencher sur la question.
– Tu n’est donc jamais revenu depuis… ?
– Non jamais. Tu te doutes que je vais avoir une visite ou deux à rendre. L’avantage c’est que j’ai un excellent prétexte pour voir le chef de la milice, ajouta-t-il en tapotant la tête du caïmandile, je me demande si leur justice est toujours aussi « juste ».
– Perspective réjouissante, se rembrunit Néala. En attendant, j’aimerais beaucoup voir cette statue de près, je suis sûre qu’on pourrait apprendre des choses intéressantes.
– D’accord, nous en profiterons pour fouiner un peu.
– On arrive, annonça Balek, mettant fin à leur échange.
L’attelage s’était arrêté au pied des douves en attente de l’ouverture du pont levis.

Et, pour terminer, un extrait de @sexyspectrum :

Il était une fois, il y a très longtemps et dans un pays fort lointain (notion relative selon l’emplacement géographique du lecteur), un jeune homme commettait une terrible ■■■■■■■■. Assoiffé de pouvoir, ivre de ceux qu’il possédait déjà, il lui vint la grandiose idée de devenir immortel. Ce n’était évidemment pas la première fois que cette notion traversait l’esprit d’un homme mais, pour donner du crédit au jeune homme en question, c’était la première fois que quelqu’un tenait - pour ainsi dire - le bon bout.
Il est vrai que jusqu’à présent, tout ceux qui s’y étaient essayé avaient lamentablement échoué. Comme quoi, boire des potions étranges ou faire des pactes avec des créatures surnaturelles n’amène jamais rien de bon. Le jeune eut donc une idée tout à fait révolutionnaire : séparer son âme en sept fragments distincts, fragments qu’il dissémina ensuite dans le pays tout en se congratulant pour son audace, son intelligence et sa fougue.
À l’époque, il était indéniablement fougueux.
Ce que l’on ne peut nier, c’est que cette grandiose idée porta ses fruits. Pendant de très longues années (particulièrement pour les habitants du pays), le jeune - ou plutôt l’homme - régna en maître. Terrorisant tout un chacun, abattant ceux qui se dressaient sur son passage, il se hissa au pouvoir où il resta pendant de très, très très longues années.
C’était l’apogée de sa gloire personnelle et le périgée de son peuple (c’était devenu son peuple pendant l’une des révolutions). Il était l’empereur du mal, le maître du chaos, ainsi que beaucoup d’autres quolibets qui, s’il fallait tous les lister, noirciraient des pages entière, dépassant de loin les encyclopédies de l’époque. Elles étaient tout de même beaucoup moins conséquentes que les nôtres, gardons en tête ces proportions.

Et voilà !

9 « J'aime »

Merci pour ton travail Fah’, ta motivation à poster tout à chaque fois dépasse mon entendement :joy:

8 « J'aime »

Hey hey, y’a eu quelques sessions ces derniers temps et je n’ai pas eu le temps de poster les extraits plus tôt :pensive: Les voici donc !
Nous commençons avec la session du 28 avril 2021 avec un extrait de @thalia (pas présente ici, tiens :thinking:) :

Ils mangèrent dans un silence pesant et, pour une fois, Nora préféra ne pas les laisser seuls et resta déjeuner avec eux après être passée à la cafétéria pour prendre un plateau repas. Lorsqu’elle eut fini, elle dut retourner travailler et ce fut donc un après-midi placé sous le signe de l’angoisse qui commença pour les quatre enfants.
De son côté, avant de retourner travailler, Nora décida qu’un passage dans le bureau de celui à qui elle avait parlé le soir de l’accident s’imposait. Il lui avait pratiquement assuré que le risque d’infection était nul, et aujourd’hui sa fille était peut-être en train de perdre son bras. Elle frappa plusieurs fois, sans réponse. À court de patience, elle finit par demander à une infirmière qui lui répondit que le Docteur Nox était en vacances pour la semaine. Elle soupira. Évidemment. Le jour où elle voulait lui passer un savon, il était absent. À croire qu’il l’avait vu venir.

Le suivant nous est proposé par @Alresha :

Crowley avait le mal de mer. Ce qui, pour un démon, est non seulement stupide, mais ridicule. Bien évidemment, la plupart du temps, contrairement à bon nombre de ses congénères et à bon nombre de ses adversaires, Crowley adorait avoir un corps humain. Un corps était source de plaisir dans bon nombre de circonstances, une chose tout aussi étrangère aux anges qu’aux démons. Mais en d’autres occasions, il serait volontiers redevenu un pur esprit.
La traversée dura une éternité (la relativité de la notion du temps inhérente à l’incarnation était un autre problème) et la sollicitude de son compagnon de voyage n’arrangea rien. S’il s’était agi d’Aziraphale, le vrai, les choses auraient probablement été différentes, mais l’ange qui lui prodiguait des mots de réconfort sur le pont de ce bateau de ■■■■■ qui oscillait d’une vague à l’autre… n’était pas l’ange qu’il connaissait depuis 6022 ans. Il ne lui avait pas offert d’eau bénite, qui, même s’il l’ignorait, allait lui sauver la vie plus d’un siècle plus tard. Il n’avait pas élevé avec lui le faux Antéchrist – ni le vrai, d’ailleurs. Il n’avait pas, du fond des enfers, demandé à Michel une serviette.
– Les côtes sont en vue. Je suis certain que tout ira mieux une fois à terre.
Le démon fit de son mieux pour acquiescer, mais il ne pouvait pas dire à son coéquipier à quel point la suite de leur voyage lui semblait hasardeux. Parce que la pierre philosophale, il en était certain, n’existait pas. On n’était pas dans Harry Potter, mais dans le monde réel. Un monde où « Nicolas », malgré la légende tenace qui lui collait aux os plus de cinq cents ans après sa mort, n’avait jamais manipulé le moindre athanor ni produit la plus petite goutte d’élixir de longue vie ni que dalle.
Nicolas. Bien sûr, Nicolas. Nicolas Flamel.

Et, pour terminer, un extrait de @ensorceleurisee :

Mettant un couvercle sur sa rage, Kogan décida d’aller d’abord déposer leurs effets à « La Patate Eméchée » puis de partir en quête d’un acheteur pour la peau. Les rues lui semblaient moins colorées que dans ses souvenirs, moins grandes aussi. Faisant confiance à sa bonne mémoire visuelle, il s’orienta facilement dans le quartier des marchands, reconnaissant les lieux qui n’avaient, malgré les nombreuses années écoulées, que très peu changé.
Néala le suivait distraitement, le nez en l’air, se repaissant de chaque détail. Elle était émerveillée par les dimensions du lieu, la variété des formes des maisons et des matières composants leurs toitures. Elle prenait note mentalement de tous les végétaux qui poussaient devant les habitations et sur les murs.
Ils n’avaient pas parlé de son intervention dans la tour du dragon. Tout en profitant de la balade malgré la pluie, elle ruminait l’attitude du gradé à leur égard et la teneur de ses accusations vis à vis d’Amoric que Kogan tenait tellement en estime. Elle comprenait sa rage, légitime, qu’elle percevait encore, bien qu’atténuée, dans son attitude tendue.
Elle détestait avoir dû user à nouveau de son pouvoir pour empêcher Kogan de partir une fois de plus en vrille. Elle soupira consciente qu’elle ne pourrait pas toujours empêcher l’homme de suivre son instinct guerrier. Était-elle prête à assister au genre de scènes qu’il lui avait décrites ? Rien n’était moins sûr…

Et c’est tout pour cette date ! Les prochains extraits datent du ** 30 avril 2021** et le premier d’entre eux est signé @kitsune-aux-amandes :

Le cours de Sortilèges était fascinant. Flitwick était véritablement un professeur passionné, et passionnant. La théorie était facile avec lui. Puis vint le moment de la pratique. Le sortilège que les premières années apprenaient aujourd’hui était le sortilèges de lévitation. Hésitante, Alyénor prononça une première fois la formule, mais rien ne se passa. Déçue, elle tenta une seconde fois, sans succès. Perplexe, elle regarda alors le reste de sa classe. De nombreux élèves s’acharnaient sur leur plume sans parvenir à les faire léviter. A ses côtés, Malefoy faisait des mouvements de plus en plus brusques, au risque de blesser quelqu’un. Soudain, Alyénor croisa le regard de Daphné, dont la plume s’élevait à quelques mètres du sol. La blondinette lui sourit gentiment, et, à la plus grande surprise d’Alyénor, mima discrètement le geste à faire de son autre main. Se concentrant à nouveau sur sa baguette et sa plume, Alyénor imita le geste de sa camarade, en prononçant d’une voix claire “Wingardium Leviosa”.

Le suivant, toujours de @kitsune-aux-amandes, est cette fois écrit dans le cadre du défi en cours, donc sous balise spoiler :

Résumé

Harry courait. Enfin il pensait courir. A vrai dire il n’était pas trop sûr de ce qu’il faisait en ce moment-même. Sa vision s’était certes considérablement élargie - pratique la vue à 360°, il fallait l’avouer - mais en revanche, ce qui lui servaient de pattes avaient considérablement raccourci. Il ne savait pas encore s’il devait bénir ou maudire Ron. Comme à son habitude, son meilleur ami avait lancé une formule au hasard, sans regarder les effets indésirables. Et ces effets avaient atterri… sur Harry. Parce que oui, il avait beau être le Garçon-qui-a-Survécu, le Sauveur du monde sorcier, il aurait tout aussi bien pu être nommé l’Homme le plus malchanceux de toute l’Histoire de Poudlard. Sérieusement, avait-on déjà vu un élève vivre une scolarité comme la sienne ? Sept ans d’affilée poursuivi par un mage noir et ses sbires qui lui étaient complètement hostiles, pour une raison qui dépassait la logique (en quoi était-ce la faute d’Harry s’il était né le 31 juillet ?) . Ca devenait un peu lassant. Harry avait donc espéré pouvoir passer une huitième année sereine (si on excluait Hermione et ses révisions, ainsi que Ginny et ses projets d’avenirs). Mais c’était sans compter sur la chance légendaire d’Harry. Donc, voilà que suite à une lamentable erreur de Ronald, il se retrouvait transformé. Dans le corps d’un animal. Cela aurait pu passer s’il s’était transformé en lion, ou en panthère. C’était de beaux animaux. Majestueux.Typiquement Gryffondor. Mais en lapin ? Y avait-il animal plus inoffensif qu’un lapin ? Vraiment, Voldemort devait bien rire depuis là où il était de le voir comme ça. Harry Potter en lapin. C’était à se tordre de rire.

La session suivante date du ** 1er mai 2021** et, une fois encore, nous retrouvons un extrait balisé de @kitsune-aux-amandes :

Résumé

Fronçant délicatement son petit museau, il sentit une odeur étrange lui parvenir. un mélange subtil de poussière et de sueur. Oh. Magnifique. Il était non loin du bureau de Rusard. Il n’y avait plus qu’à espérer que Miss Teigne ne se trouvait pas dans les environs, où il pourrait dire adieu à sa jolie petite queue blanche. Reprenant sa course faite de petits bonds gracieux, Lapin Harry repartit dans la direction opposée, aux aguets. Il ne voulait pas se faire surprendre par l’horrible chatte. Il n’avait pas plus l’intention de servir de dîner. Durant quelques minutes, le petit animal déambula dans les couloirs, le nez froncé. Comment les animaux faisaient-ils pour supporter cette affluence d’odeurs ? Certes, il y en avait qui sentaient très bon, mais d’autres… Harry se fit la note mentale de dire à Seamus qu’il fallait qu’il enlève de son sac les boules puantes qu’il devait transporter depuis plusieurs jours. C’était une véritable infection pour son petit nez délicat. Alors qu’il gravissait péniblement les hautes marches menant à la tour des Serdaigles (mais par Merlin, les quatre fondateurs n’avaient-ils pas pensé à leur compagnons à quatre pattes, lorsqu’ils avaient eut la brillante idée de mettre Gryffondors et Serdaigle en haut des tours? ), des pieds apparurent soudainement devant lui.

L’extrait suivant est de @themistocles :

Ce n’est que lorsque le soleil atteint son zénith que je trouve la position idéale. Situé en hauteur à un peu plus de six stades du village, cet emplacement m’offre une vue imprenable sur Filisia et une grande partie du chemin principal qui le dessert. Il est localisée à la frontière entre la forêt et un important maquis, ce qui me garantit une discrétion à toute épreuve. Satisfait de ce nouveau poste d’observation, je pars trouver rapidement de quoi me sustenter dans les bois.
Je n’ai eu à patienter que trois jours après le départ des Spartiates avant de repérer quelques mouvements suspects. Alors que Séléné vient tout juste d’apparaître dans le ciel étoilé, deux silhouettes se positionnent dans le maquis, au sommet d’une petite falaise d’une dizaine de pieds de hauteur qui domine la route menant à Filisia. De là où elles sont, je suis sûr qu’elles peuvent observer le paisible village à loisir.
Je m’approche avec prudence, me dissimulant à travers les hautes herbes et les arbustes du maquis. Petit à petit, les silhouettes prennent forme humaine sous la lumière lunaire. Arrivé à un peu moins d’un stade de leur position, j’arrive à distinguer leurs habits. L’attitude que les deux hommes arborent ne laisse guère de place au doute : face à moi, deux kryptoi semblent procéder à des repérages. Si je n’agis pas rapidement, je suis sûr qu’un drame surviendra dans les prochains jours.
Mon cœur bat la chamade. J’attends ce moment depuis si longtemps et voilà, qu’enfin, apparaissent mes premières proies. Tandis que je déploie mon arc à double courbure, j’adresse mentalement une prière à la déesse de la chasse :
Ô Artémis, puisses-tu guider mon bras et m’aider à accomplir ma vengeance. Et si jamais j’échoue, si jamais je me retrouve au-devant d’Hadès, puisses-tu m’accorder ton pardon.

Le suivant, pour une fois, est… de moi !

— Je connais encore d’autres cris, intervient Fah pour désamorcer la bagarre qui menace d’éclater.
— Tu en aurais un pour laver la vaisselle ? demande Saga.
Une série de petits rires empêche mon moucheron de répondre. Elle-même esquisse un sourire léger, amusé par la question de l’adolescente.
— Pour la vaisselle, je ne peux malheureusement pas t’aider, souffle-t-elle une fois le calme revenu.
Ses yeux pétillent de malice.
— En revanche…
— JÖRGEN !
La porte d’entrée se fracasse avec violence contre le mur au moment où un nordique de bien deux mètres de haut entre dans l’auberge. Mon pauvre cœur manque de s’arrêter, et un vague couinement surpris quitte mes lèvres. Il est, par chance, noyé par les cris des mômes terrifiés par cette interruption inattendue. Mon moucheron se relève d’un bond et se place sur le trajet du nordique pendant que son auditoire s’enfuit dans la direction opposée. Seul un môme de quoi, dix ans tout au plus, reste vautré au sol, le regard posé sur l’homme qui vient d’entrer.
Une fois remise de mes émotions, je détaille le nouveau venu. Son pas lourd, maladroit, fait trembler les murs. Ses muscles puissants sont contractés par la même haine que celle qui lui déforme le visage et fait ressortir une veine sur son cou large. Ses yeux ne sont que deux fentes injectées de sang. A sa démarche chancelante et la rougeur de son visage, j’en déduis qu’il a dû abuser de l’hydromel en plein soleil. Il s’avance vers le gamin, pousse d’un geste brusque le moucheron qui va s’écraser contre le mur deux mètres plus loin. Il attrape ensuite le môme par le bras.

Le suivant est de @kitsune-aux-amandes, toujours sur son défi donc toujours sous balise spoiler :

Résumé

l n’était pas un lapin de cirque. Pas plus qu’un lapin tout court d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, une étape intermédiaire venait de s’ajouter au plan initial pour retrouver son humanité: échapper à la dernière des Weasley.

Se hérissant pour se rendre plus intimidant (tout en ayant parfaitement conscience que ça ne marcherait pas - a-t-on déjà vu un lapin intimider quelqu’un ?), Lapin Harry tenta une esquive vers la gauche. Manqué. Deux bras le saisirent pour le soulever et le caler contre une poitrine opulente. Son nez se fronça à nouveau. Il n’avait jamais remarqué à quel point le parfum de Ginny empestait. Encore quelque chose à rajouter à sa liste de ce qui ne l’attirait pas chez elle. Plus le temps passait, plus la liste s’allongeait. Toujours est-il qu’il se retrouvait actuellement coincé. Et que fait un lapin quand il est acculé ? Il griffe. Fort.

Ginny cria de douleur en le lâchant. Ni une ni deux, Lapin Harry repartit à toute vitesse (en essayant d’omettre que ses bonds pas très droits lui donnaient l’air d’un lapin ivrogne).

Le suivant est de @themistocles :

Je me rapproche encore davantage avant de me placer à l’ombre d’un arbuste. Je dois être maintenant à un peu plus d’un demi-stade de mes cibles. Ces dernières ne m’ont pas encore repéré. L’un des kryptoi est debout, portant son regard scrutateur au loin sur le village hilote. Prenant mon courage à deux mains, j’encoche une première flèche. Puis, je vise un peu au-dessus de sa silhouette en tendant mon arc au maximum. Je tente de me concentrer sur ma cible et de faire abstraction de toutes les sensations qui pourraient me perturber : la fraîcheur de la brise, l’odeur persistante de ma sueur ou les sons de la nature nocturne.
Je diminue le rythme de ma respiration. Bientôt, mes tremblements d’excitation cessent aussi. Le temps semble ralentir autour de moi. Mon esprit est à l’affût du moindre mouvement. Je pousse un profond soupir avant d’ouvrir mes doigts.
Le trait part à une vitesse vertigineuse. Il disparaît en un instant dans l’obscurité profonde de la nuit tout en émettant un léger sifflement. Le kryptos n’a pas le temps de réagir. La flèche se fiche dans son dos et lui transperce le thorax, le faisant choir sur le chemin poussiéreux en contre-bas de la falaise.
Pris de panique, son comparse s’allonge dans les hautes herbes. Étant légèrement en hauteur par rapport à sa position, je n’ai aucun mal à suivre ses mouvements. J’arrive même à discerner l’expression de terreur sur son visage à la lueur de la lune presque pleine. Enhardi par le succès de mon attaque, je lui lance :
– Alors, petit kryptos, tu es perdu ? Tu ne sais pas ce qu’il t’arrive ? Dis-moi, qu’est ce que ça fait de se retrouver traqué à son tour ?
Le jeune homme ne me répond pas. Il se contente de ramper lamentablement pour se cacher derrière un buisson. S’il croit pouvoir m’échapper, il se trompe lourdement. Une fois de plus, je sens la colère monter en moi tel un orage qui tonne en plein hiver et, avec elle, j’entends résonner dans mon esprit des mots qui me sont désormais familiers.
Tue le kryptos. Extermine-le. Envoie-le rejoindre les abysses du Tartare !
Est-ce Némésis qui me chuchote ces paroles ou encore Arès qui me somme d’accomplir mon serment ? Dans tous les cas, je sens que les dieux sont avec moi. Tout comme la moindre parcelle de mon être, ils crient vengeance pour l’extermination de ma communauté. Et cette vengeance, par le Styx, ils vont l’avoir !
Je jette un coup d’œil à l’astre lunaire. Dans quelques instants, un imposant nuage passera devant lui. Bientôt, il deviendra impossible d’y voir quoique ce soit. Je dois faire vite. J’encoche une deuxième flèche avant de viser légèrement au-dessus du fuyard. Ce dernier se traîne lentement sur le sol. Le kryptos est à trois cents pieds environ et seules quelques parties de son corps me sont dorénavant visibles. J’ai beau être confiant en mes talents d’archer, la tâche se révèle extrêmement ardue dans la semi-obscurité.

Le suivant est de @BakApple :

「後でわかるよ。」と竜人の肩に手を置いてガレスは優しく言った。二人は広大な砂浜を歩いていた。「四十年で、この謎が解かれて、あなたはもう一度ここに戻って、海を楽しめるはず。この新大陸をそれほど好きになって、もう帰りたくなくなるのでなければかな。」
男は笑った。 メールルの声は冷静に彼に伴って響いた。
「さぁ、」友人の背を軽くたたいて、ガレスがささやいた。「帰ろう。別れ会のみんなは俺達を待ってるから。」

« Tu verras, dit-il doucement en posant une main sur l’épaule du Wyvérien tandis qu’ils parcouraient la grande étendue de sable, dans quarante ans, ce mystère sera résolu, et tu reviendras ici pour profiter à nouveau de la mer. À moins que ce nouveau monde te plaise tant que tu ne voudras plus le quitter ? »
L’homme se mit à rire. La voix de Merle l’accompagna sobrement.
« Allez viens, souffla-t-il finalement en tapotant le dos de son ami, rentrons. Les autres nous attendent pour fêter le départ. »

Puis un nouvel extrait sous spoiler de @kitsune-aux-amandes :

Résumé

Lorsqu’elle aperçut Terence, elle lui sourit, de son sourire si éthéré.

  • Bonjour Terence. Que fais-tu ici ? Je croyais que tu avais terminé ta scolarité depuis plusieurs années.
  • Bonjour Luna. Je suis venue à la demande du Professeur Slughorn pour devenir son assistant. Tu m’as vu en cours de potions, tu ne te souviens pas ?
  • C’est possible. Les Nargoles et les Joncheruines ont tendance à m’embêter durant les cours. Pourquoi tiens-tu un lapin ?
    A ce stade de la conversation, Lapin Harry en était à se demander depuis quand un Serpentard appelait Luna par son prénom. Mais bon, il décida qu’il n’était plus à ça près. Il avait vu bien assez de choses étranges pour la journée pour ne plus s’étonner. Il avait enfin atteint son but, c’était le plus important. Se dressant sur ses pattes arrières dans les bras de Terence, il leva son petit museau vers Luna. Cette dernière se pencha vers lui, l’observa, et lui sourit.
  • Bonjour Harry. Belle journée pour se promener. Est-ce ta forme Animagus ?

Puis un nouvel extrait de @Alresha :

Si on lui avait offert cette vie, en aurait-il vraiment voulu, après avoir lu ces pages qui dépeignaient un monde dépourvu de chaleur et d’humanité ? Plus jeune, il en avait voulu à sa mère qui ne comprenait pas ses ambitions. Pire, qui en avait eu bien trop pour lui – des ambitions différentes, fondées sur l’argent et la reconnaissance sociale. Il s’était imaginé que ces disputes n’existaient que dans des familles comme la sienne. Non, il avait voulu croire qu’il en était ainsi.
La lecture de ces carnets lui remettait en mémoire, vifs et brûlants, les souvenirs des trop fréquentes disputes qui s’étaient élevées entre lui et Anna. Lorsque cette dernière laissait entendre que son enfance avait été loin de celle, idéale, qu’il imaginait, il haussait les épaules et lui demandait, non sans véhémence, si elle avait dû faire des petits boulots dès quatorze ans. Si elle avait eu à partager une chambre avec sa mère durant toute la période peu riante et pas qu’un peu embarrassante de l’adolescence. Si elle avait eu peur de se faire expulser de son appartement minable à chaque fin de mois, pendant des années. Si elle avait vu les huissiers saisir les rares objets de valeur appartenant à sa mère, reliques d’un passé auquel cette dernière s’accrochait pour ne pas sombrer. Et comme, évidemment, Anna ne pouvait rien répondre à cela, elle n’avait pas eu la possibilité de lui raconter tout ce qu’il ne pouvait imaginer, et qu’il découvrait au fil de ces pages : la froideur de son père, la possible dépression de sa mère, la séparation avec un grand frère adoré, la nécessité de rentrer dans le moule, de suivre le chemin tout tracé pour elle, sans autre possibilité de sortie qu’un saut terrifiant dans l’inconnu.

Puis un nouvel extrait de @kitsune-aux-amandes :

Résumé

Oui. Bien sûr. Harry avait parfaitement tout compris. Il ignorait que les lapins étaient censés comprendre l’italien. A vrai dire, il ne pouvait certifier qu’il s’agissait de cette langue. Et il était incapable de traduire ce qu’elle lui avait dit. Mais visiblement, Luna n’avait aucun problème avec ça. Il aimait bien Luna pour cette capacité justement. Celle de ne voir que le côté positif et décalé des choses. C’était rafraichissant.

Luna refit donc le chemin en sens inverse. Elle aussi sentait bon d’après Lapin Harry. Pas de parfum entêtant. Pas de paroles infantiles. Juste Luna, ses cheveux bouclés qui lui chatouillaient le museau, et les paroles d’une chanson qu’elle sifflotait dans une langue inconnue. Pour un peu, Lapin Harry se serait endormi dans ses bras. Pelotonné contre elle, il savourait l’instant. Il avait vu Luna nourrir des Sombrals à la main, caresser des Hippogriffes, et il était presque certain qu’elle avait une fois au moins passé du temps avec Fumseck. Il s’était toujours dit qu’elle avait un don avec les créatures. Il en était certain désormais. Apaisé par son chant, il ferma les yeux. Son épisode lapinoïde allait enfin prendre fin.

Puis un extrait à moi :

— Alors comme ça, tu veux m’apprendre à éduquer mon fils ? me demande-t-il. Tu vas voir un peu, la puante, si j’ai besoin de ton avis.
Puante ? Moi ? Il s’est senti, le taureau, avant de parler ? Je n’attends pas pour lui balancer mes phalanges serrées dans la mâchoire. Le choc lui arrache un grognement de douleur, tandis qu’il perd l’équilibre. J’en profite pour lui coller un second coup, cette fois dans le nez, histoire de lui remettre les naseaux en place. Puante, et puis quoi encore !
Il bascule en arrière et glisse au sol. Sa tête heurte le plancher avec un claquement sourd. Un juron lui échappe. Il gesticule, tente de se redresser, mais mon pied, pour une fois décidé à coopérer, se pose sur son thorax pour le forcer à rester au sol.
— Sale vermine… crache-t-il avec effort.
— Un peu de respect envers la Dovahkiin, espèce de vieil ivrogne, grondé-je. Quelle honte de se présenter aussi imbibé devant deux héroïnes !
— Héroïnes, mon ■■■, rétorque-t-il. Une bâtarde d’elfe et son chien maladroit, c’est tout ce que vous êtes !
— Zii, Drem, hahnu !
Une puissante vague énergétique frappe le nordique. En une fraction de secondes, ses muscles se détendent, ses yeux papillonnent et un bâillement colossal lui échappe.

Ensuite, un nouvel extrait de @Alresha :

Résumé

Et puis, après tout, se raisonna Bond, ce n’était qu’un lapin.
Un lapin potentiellement anthropophage, mais juste un lapin.
Fort heureusement, tout était parfaitement calme dans l’animalerie à l’angle de Camden et Rochester Road. Quelques clients, quelques enfants, trois vendeurs en tablier vert, et tout un tas de bestioles. En cage. Rien à signaler, pas de lapin tueur en vue.
– Q, vous avez son signal ?
Le quartier-maître jeta un coup d’œil à son portable.
– Il devrait être là. S’il est passé par les égouts, il doit être au sous-sol.
Les deux hommes hésitèrent : ils se voyaient difficilement évacuer la boutique et réclamer une perquisition pour un lapin. Dire la vérité était bien évidemment hors de question. Provoquer une panique ne servirait à rien et attirerait inutilement l’attention sur eux. James soupira.
– Venez, on va passer par-derrière.
Si le quartier-maître avait une quelconque intention de protester, il la ravala bien vite et suivit l’agent jusqu’à une petite ruelle située derrière le magasin. Trois voitures, une poubelle, un mur de brique, des fenêtres à deux mètres de hauteur, personne et pas de vis-à-vis gênant. Une porte blanche, discrète. Serrure un peu complexe, mais rien de bien méchant. Bond fit jouer la poignée, s’agenouilla, tira de sa poche intérieure un petit crochet et commença à jouer avec les goupilles.
– Le lapin est toujours là ?
– Sous l’animalerie, confirma Q. Il ne bouge pratiquement pas. Il a dû trouver les stocks de croquettes ou… ou d’autres choses que mangent les lapins.
Ou une femelle, ajouta mentalement son coéquipier. Il ignorait si l’on stockait des lapins ou autres bestioles au sous-sol des animaleries. Il ne s’était, pour ainsi dire, jamais posé la moindre question sur le stock des animaleries. Pour être tout à fait honnête, il se foutait complètement de tout ce qui, de près ou de loin, concernait les animaleries.
La porte s’ouvrit dans un petit cliquetis joyeux. Ou ironique.

Et, pour terminer, un extrait de @themistocles !

Du coin de l’œil, j’aperçois l’ombre du nuage, plongeant dans le noir complet le paysage environnant, qui s’approche à toute vitesse. Je n’ai pas le temps de bien ajuster ma visée : je tire avant de ne plus pouvoir distinguer ma cible. Le trait siffle à travers la nuit avant d’atteindre le Spartiate à la cuisse. Le kryptos pousse un hurlement de douleur. Puis, dans un geste désespéré, il se hisse au bord de la petite falaise et se laisse tomber sur la route de Filisia, une dizaine de pieds en contre-bas. L’instant d’après, tout autour de moi disparaît dans l’obscurité, comme si le néant a décidé d’absorber l’univers entier pour laisser place au Chaos.
Il me faut un long moment pour que mes yeux s’habituent à la faible luminosité. Mais, même ainsi, il m’est impossible de voir quoique ce soit à plus de vingt pieds. Sans réfléchir, je me précipite à mon tour au sommet de la petite falaise en essayant de ne pas trébucher sur les différents végétaux du maquis. Je me répète, en mon for intérieur :
Il ne doit pas s’échapper ! Il ne doit pas s’échapper !
Après un temps qui m’a paru être aussi long qu’une journée entière, j’arrive finalement au bord de la falaise. Dans ce noir presque complet, je ne distingue même pas le chemin qui doit s’étendre, en théorie, juste sous mes yeux. Je me concentre sur mes autres sens. En tendant l’oreille, j’arrive à discerner les plaintes d’un homme qui souffre le martyre.
Te voilà donc, charogne ! pensé-je.
Les faibles gémissements du kryptos et les bruits qu’il provoque m’indiquent qu’il essaie de s’éloigner en rampant comme une larve. Très bien : j’ai tout mon temps. A tâtons, j’encoche une troisième flèche avant de viser l’endroit d’où proviennent ses complaintes de douleur. Patient, j’attends le moment opportun pour frapper.

Et voilà ! J’en profite pour vous proposer une nouvelle session ce mercredi 03 mai à 21h30. Bien sûr , des sessions sauvages peuvent aussi se lancer entre-temps :grin: Si vous êtes intéressés, ça se passe toujours sur discord !

4 « J'aime »

Tu es au courant qu’elle a sorti son défi ?
Et qu’Alresha écrit également des défis qui sont hors balise spoiler ? :stuck_out_tongue:

6 « J'aime »

C’est juste que, à l’issue des sessions d’écriture, certains préfèrent mettre leurs extraits sous balise spoiler ! Notamment pour éviter le spoil de leurs défis ou autres !
Mais tous ne prennent pas cette peine, c’est vrai ! :grin:

5 « J'aime »

Oui, j’ai juste posté tel que c’était sur discord :pensive:
(et je sais, mes extraits aussi sont du défi… sans balise et c’est volontaire parce que ça spoile pas grand chose :stuck_out_tongue_closed_eyes:)

4 « J'aime »

Ah non mais en fait c’est que je ne savais pas comment faire et que je n’y ai absolument pas réfléchi. Je m’étais dit que je le ferais, et puis j’ai complètement oublié. Tant pis… Ca spoile quand même pas mal mes deux défis, mais bon, je vais partir du principe que ça fonctionne comme un teaser !!! :roll_eyes: Non mais en fait je suis complètement à la masse.

4 « J'aime »

T’inquiète, j’ai à peine survolé pour conserver un peu de fraîcheur à l’événement :stuck_out_tongue:

3 « J'aime »

je peux le modifier si tu veux ^^

2 « J'aime »

Oh ben maintenant c’est un peu trop tard non ? (Mais si en fait je veux bien, merci !!!)

2 « J'aime »

Et hop, normalement c’est bon ! ^^

1 « J'aime »