Des sessions d'écriture pour se motiver!

Oh mais voilà qui semble très intéressant ! Je ne sais pas si je serai dispo mercredi mais je vais surveiller ça :smiley:

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Oui ! Les gens qui y ont participé ont l’air d’avoir aimé ces multiples sessions sur Discord. Pour ma part, je n’ai pour l’instant été qu’un observateur lointain, attendant de trouver l’occasion d’y prendre part. Avec mon retour à l’écriture de ma fanfiction récemment, j’espère pouvoir y participer enfin ! :blush:

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Les sessions sont toujours d’actualité, je n’ai juste pas eu le temps de mettre les extraits les plus récents (qui s’accumulent, donc la motivation en prend un coup :pensive:) ici^^ mais si vous voulez venir, n’hésitez pas !

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Bonsoir, tous et toutes !

Ca fait un petit moment qu’on a pas mis à jour ce topic, malgré les quelques sessions d’écriture qu’on organise de temps à autre sur le Discord !

Petites sessions à plusieurs ce soir, dont voici les extraits !
Bien que @deniellefervelle et @Zed3Et soient présents, ils n’ont pas proposé de petits aperçus de leurs écrits, alors ce sera majoritairement du @DreamingGreenHat et du BakApple ! :stuck_out_tongue:

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1ère session :
@DreamingGreenHat, qui écrit un OS sur Bleach !

Lors d’une énième nuit blanche passée devant la lune sous son châle nuageux, une réalisation frappa Orihime de plein fouet. Morts. Les Shinigamis étaient morts. Rukia, avec son corps svelte, ses mèches rebelles et son visage d’adolescente, était une personne décédée. Quel âge avait-elle réellement ? Avait-elle perdu la vie il y a quinze ans, lors d’un accident de la route ? Avait-elle failli au combat lors des guerres féodales ? Jamais ses questions n’étaient venues perturber la détermination d’Ichigo, mais elles étaient essentielles aux yeux de la jeune femme. Elle voulait comprendre, voir la profondeur de l’humanité qui demeurait dans ces spectres devenus leurs amis.

Puis moi-même, qui écrivais un chapitre d’une fanfiction sur The Elder Scrolls :

L’homme discuta longuement avec l’individu gardé à l’écart du groupe. Un marginal, peut-être ? Quoi que ces deux-là pussent se raconter, Cicéron ne pouvait en comprendre le moindre mot. Les yeux plissés, il scrutait leurs visages, espérant saisir quelques mots sur leurs lèvres, en vain. Il remarqua, cependant, que la personne qui gardait son dos appuyé contre le mur, et dont la coule masquait le visage, était une femme, à l’horrible balafre striant le côté droit de son visage. Cinq cicatrices parallèles, rougeâtres, signe d’une violente altercation ayant laissé d’effroyables traces. Il sentit un frisson lui parcourir le dos. Cette femme lui inspira, en cet instant, une terreur viscérale.
Il croisa son regard. Et elle chancela, s’agrippant d’une main au bras de son camarade, portant l’autre à son visage. Des gémissements et des pleurs lui parvinrent ; le silence se fit dans les environs, tous restèrent à l’affût, les yeux tournés vers elle.
« Je me demande ce que ça sera cette fois encore, murmura quelqu’un.
– Reste à savoir si elle en parlera à Livius, et s’il nous partagera l’information, » ajouta une autre voix.
Combien de temps restèrent-ils tous ainsi ? Le visage de la femme se creusa violemment, les veines de son visage se firent visibles, violacées, et rendirent les cicatrices plus atroces encore.

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2ème session :
J’ai inauguré les extraits, toujours avec cette même fanfiction :

Le cercle d’assassins s’ouvrit, formant une arène dans laquelle aurait lieu l’affrontement. Tous restèrent silencieux, il n’y eut pas même le moindre murmure, la moindre réflexion émise. La femme – Aemillia, c’est bien ça ? – s’approchait lentement, et semblait prête à lui trancher les membres et les chairs aussi facilement qu’elle ne respirait.
Cicéron inspira un grand coup, et tenta de se reprendre. Il devait faire de son mieux. Ne voulait-il pas aller de l’avant ? Affronter son passé ? Et accepter cet étrange sentiment qui se faisait plus prenant, plus poignant, et semblait l’entourer de ses bras pour ne plus jamais le relâcher ? Était-ce donc cela, l’envie de meurtre qui les animait eux aussi ? Il serra ses mains autour de son arme de fortune, et se mit à son tour en position. Il essaya d’observer l’attitude de la femme, la manière dont elle se préparait à attaquer. Mais il n’y connaissait diablement rien. Comment allait-il bien pouvoir se tirer de ce guêpier ?
Par Stendarr, pourquoi avait-il fallu qu’il fît ces choix insensés ?

Puis @DreamingGreenHat, toujours sur Bleach :

L’ancienne Shinigami faisait face à un tableau assez inédit. Depuis le cadre de la porte, elle découvrit leur visiteur. Les longs cheveux orange d’Orihime étaient trempés, ils tombaient lourdement sur ses épaules et l’eau gouttelait depuis les pointes qui se dressaient ici et là.
Derrière les mèches collées à la peau claire de son visage, les doux yeux verts d’Orihime fixaient intensément Yoruichi. Avec son accoutrement surprenant, l’ancienne Shinigami aurait pu penser qu’elle était perdue, mais il y avait bien trop de détermination dans les yeux de la jeune femme.
Sans saluer celle qui se trouvait devant elle, Orihime parla franchement et se libéra finalement du poids qui pesait sur elle:

« Comment êtes-vous morts ? »

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Edit : et voilà donc l’issue de la troisième session, qui n’aura accueilli que @ensorceleurisee et moi-même. Toujours mieux que rien ! :stuck_out_tongue:

@ensorceleurisee nous a offert un petit extrait de sa fiction originale, Ombre et Lumière, acclamée par toutes les critiques :

C’était une journée d’hiver ensoleillée, sur une mer d’huile parfaitement transparente laissant voir les hauts fonds. Je ramais, guidé par Aïmiro. Nous venions de remonter les premiers casiers, chacun indiqué par une vessie de poisson gonflée d’air et teinte en rouge, pour y trouver quelques trop rares crustacés : un crabe et deux langoustes sur les quatre pièges remontés.

Les suivants avaient été disposés de l’autre côté du récif, dans des eaux plus sombres et profondes. La nasse que je devais remonter était coincée. Aïmiro m’a alors demandé de plonger pour aller la chercher. J’avoue que je n’en avais aucune envie. L’eau est loin d’être mon élément depuis que j’ai failli me noyer dans la rivière lors de mon évasion mais il me fallait obéir, c’était un contrat entre lui et moi, chaque occasion était vouée à ma formation.

L’eau était glaciale. J’ai pris une pincée de piment feu-de-dragon et recouru à mon ki pour contrer le froid. J’étais au moins content de savoir gérer ça. C’est là qu’il m’a fallu descendre en m’accrochant à la corde reliant la vessie à la nasse. J’vais pas mentir : mon cœur battait à tout rompre quand j’ai dû me forcer à mettre la tête sous l’eau. C’est tellement… contre nature ! »

Kogan s’ébroua en prenant une mine si dégoûtée, nez froncé, narines palpitantes et bouche grimaçante, que Néala ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire en cascade. Elle avait tellement de mal à comprendre une telle détestation pour ce qui était son élément, sa source de pouvoir. Constatant l’air outré de l’homme, elle essaya de contenir son hilarité en faisant mine de tousser puis se racla la gorge en rougissant :

– Excusez-moi, j’ai été surprise par votre mimique. Reprenez, je vous prie.

Puis moi-même, à nouveau, toujours sur les vieux parchemins :

Cicéron voulut s’asseoir un instant. Incapable de réaliser ce qui venait de se passer, il avait besoin de reprendre son souffle, de prendre l’air, bien que cela fût difficile en se trouvant sous terre, sous la ville et ses fondations, terrés comme des ragnards. Ses poumons se gonflaient et s’affaissaient rapidement, bien trop rapidement, et son cœur s’emballait. La peur le reprenait à nouveau. Mais il ne devait rien laisser paraître. Oh, pourquoi son esprit oscillait-il autant ? Ne pouvait-il pas rester brave un peu plus longtemps ? Il avait trouvé le courage de prendre en filature ces deux assassins, et s’était présenté au reste de leur groupe. Il avait énoncé sa requête – il ne parvenait toujours pas à y croire, il l’avait vraiment fait – et on l’avait entendu, on l’avait écouté. Sans se moquer, sans railler. Personne n’avait fait de plaisanterie au sujet de son nom si risible, de sa petite taille indécente. Non, ils l’avaient écouté, et ils l’avaient mis à l’épreuve. Et il avait réussi. Cela voulait-il dire qu’il deviendrait lui aussi un assassin ? Le voulait-il vraiment ? Voulait-il vraiment tuer ? Tuer comme il avait voulu tuer son père ? Trop de questions l’assaillaient.
La voix de Livius le ramena à la réalité, chassant toutes ces pensées agressives et oppressantes.

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Ce sont de beaux extraits. Je ne sais pas si la correction fait partie de a session mais c’est presque parfait.
2 orthographe ici, une syntaxe là… Bravo.

Mais je suis partiale, j’aime les descriptions. Et quand elles transmettent au passage l’émotion ou l’état d’esprit du personnage qui en est à l’origine… Ah, trop de bonheur !

Repart essayer d’en mettre dans son OS en surpoids

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Pour ma part je suis sur de la relecture / réécriture donc si tu vois des points d’amélioration, je prends :slight_smile:
As-tu jeté un œil à mon nouveau prologue ? Je serais contente si tu pouvais me faire un retour concernant les points qui te semblaient compliqués à démêler :slight_smile: .

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Est-ce que tu en es bien sûre ? :smile: As-tu bien-bien réfléchi ? Peut-être seras-tu moins contente après…

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Il y a toujours de gentilles âmes pour rectifier les quelques erreurs présentes quand on partage nos extraits ! Quelques fois, certains d’entre nous profitent d’un petit cours de grammaire ou de conjugaison. Un plaisir ! :smiley:

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Oui, ces extraits denses, charnus, montrent que les scènes ou les décors se construisent avec détail et clarté dans l’esprit des rédacteurs !

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J’ai proposé des extraits plusieurs fois précédentes, hein :yum: Mais là je vais être obligé de plonger dans les arcanes de Star Wars (aka le wiki) pour me documenter avant de reprendre les sessions ^^

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Hello tout le monde !

L’été est fini, demain c’est l’automne qui commence, la rentrée est passée pour (à peu près) tout le monde… et donc vient le retour des sessions d’écriture avec un poil plus de monde que les deux-trois têtes habituelles ! :stuck_out_tongue:

(pour ma défense, avec le boulot à l’usine j’étais dispo qu’une fois toutes les trois semaines, donc autant dire que je n’ai pas pu en animer beaucoup des sessions, ni y participer tant que ça)

Bref, ce soir se sont tenues trois sessions, avec du beau monde ! Au programme, du Harry Potter, du Star Wars, et bien d’autres encore… :smirk:

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C’est thalia qui a inauguré les extraits de la première session, avec sa fanfiction sur Harry Potter et One Piece !

La fin de l’année se déroula sans autre incident. Quelques jours avant le départ des élèves, la Gazette annonça qu’au vu des chefs d’accusation qui pesaient sur lui, Gilderoy Lockhart avait été condamné à 10 ans d’emprisonnement à la prison sorcière d’Azkaban. Il avait beau avoir plaidé non coupable, cela n’avait servi à rien car les professeurs de Poudlard avaient accepté de fournir à la justice leurs souvenirs de ses aveux.

Le dernier jour, Harry monta dans le train avec les autres élèves. Il l’ignorait encore, mais l’année scolaire à venir allait changer sa vie…

Le trajet se déroula sans trop d’encombres. Ils eurent droit à une visite de ce cher Malefoy mais, comme à son habitude, Harry l’envoya sur les roses et le blond repartit la queue entre les jambes.

Puis moi-même, avec une fanfiction sur The Elder Scrolls !

Aemillia se souvenait du visage tordu de douleur de Rolasa tandis qu’elle découvrait les ruines de cet endroit qu’elle affectionnait tant. La charpente avait cédé, les tuiles s’étaient effondrées, et la pluie, déjà infiltrée par endroits, inondait complètement la bâtisse. Les pierres entraînées par les poutres dans leur chute avaient provoqué un peu plus de dommages, rendant les réparations toujours plus impossibles. En l’absence d’Ulfric, ce fut à son chambellan, Jorleif, de prendre la dure décision que de débarrasser l’endroit des gravats, achevant pour de bon la boutique inactive, promettant de verser une compensation à Aventus suite à la perte d’une partie de ses terres lorsqu’il serait en âge de comprendre tout cela. Et la Dunmer de hurler, les genoux en sang de s’être jetée sur le sol de pierres gelées et humides, des torrents s’écoulant de ses yeux rouge sang le long de sa peau de cendres. Ses doigts crispés en un poing tremblant n’avaient cessé de cogner les dalles tant elle était secouée. Dans une vaine tentative désespérée, elle s’était relevée, chancelante, et avait entrepris de débarrasser elle-même la dépendance de ses gravats, abîmant jusqu’au sang ses mains qu’Aemillia savait si douces lorsqu’elle coupait du tissu et cousait des habits. Une pierre brisée en deux avait profondément entaillé sa main, et si l’Impériale n’était pas venue l’épauler pour la raisonner – et la convaincre de guérir sa plaie d’un sort de guérison qu’elle maîtrisait –, la Dunmer aurait pu poursuivre ainsi des heures durant, sous les regards moqueurs des Nordiques venus profiter du spectacle.

Enchaîne alors @Zed3Et avec cette bonne vieille double (triple ? :stuck_out_tongue: ) trilogie de la Guerre des étoiles :

D’un bond, le Seigneur Sith s’élança hors de l’appareil et atterrit avec puissance devant la jeune Zabrak. Sous le masque de Dark Judicar, les yeux de celui qui avait été Galen Marek la jaugeaient. Galen l’avait autrefois aidée à s’extraire du Côté Obscur dans lequel Maris avait sombré suite à la mort de Shaak Ti, la Jedi qui assurait sa formation. Désormais, les allégeances étaient inversées.
Sans un mot, Judicar saisit son sabre et l’alluma. Maris empoigna ses tonfas et en fit jaillir deux lames bleues. Elle a trouvé de nouveaux cristaux depuis notre dernier affrontement, songea Judicar en se remémorant les bâtons de feu rouge sang qu’elle arborait lors de leur précédent affrontement. Il ignorait si Maris l’avait reconnu mais peu lui importait puisqu’il finirait par lui révéler son identité.
Sans le moindre signe avant-coureur, Dark Judicar se précipita sur son adversaire en accélérant sa vitesse grâce à la Force. Elle l’évita d’une cabriole nerveuse et tenta de profiter de l’élan du Sith pour le frapper. Cependant, celui-ci avait déjà pivoté et paré le coup d’un mouvement ample, qu’il poursuivit par un coup d’estoc. Maris para à son tour avec un tonfa et se fendit avec l’autre, forçant la silhouette noire à reculer. Tous deux reprirent leur posture de garde, tentant de tirer des leçons de l’échange de coups. L’enchaînement n’avait pas duré cinq secondes.

Enfin, @OzeanBzh conclut les extraits avec un bout de sa fanfiction sur One Piece :

La pirate défit sa veste et la posa sur le banc, vert de putréfaction, avant de s’asseoir. Peut-être que l’alcool embrumait encore ses pensées, ça expliquerait qu’elle n’arrivait pas à retenir un petit rire. Nerveux et empli de dégoût. Elle savait que la piraterie était une condition rapide. Les exemples étaient nombreux. Soit l’on se fait un nom rapidement, reconnu et craint de tous. Soit on tombe rapidement dans l’oubli. Un échec et mat fait par un professionnel sur un amateur. Court, intense et destructeur. Il semblerait que pour elle le destin ait pris le second choix.
Umbre n’était pas plus énervée que cela de cette constatation. C’était le jeu. Elle en connaissait les règles et les risques. Cependant, elle était peinée. Pour Pia. Sa sœur l’attendra indéfiniment. Et pour Shina. Oh la jeune femme avait des rêves plein la tête ! Elle souhaitait devenir une grande et puissante pirate. Comme son père. Comme son oncle. La pauvre allait être complètement détruite et démoralisée. Mais c’est le jeu. Tant pis pour elles.

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Détourné du droit chemin de l’écriture en cours de route, @Zed3Et nous laissa cependant en souvenir de son passage quelques lignes, toujours tirées de la même fanfiction :

Judicar sentait dans la Force que la souffrance perforait chacun des nerfs de la jeune femme, mais elle restait consciente malgré tout. Bien. Sa volonté est toujours aussi forte. Elle en aura besoin.

Maris Brood se trouvait dans une cuve de bacta. Elle n’avait que de vagues souvenirs de ce qui s’était produit après son combat, bien qu’elle n’ait perdu connaissance à aucun moment.

Puis moi-même, et toujours cette histoire sur fond de Parchemins des Anciens…

Aemillia soupira, avant de s’approcher. Lorsqu’elle vit qu’elle venait à son secours, Rolasa la supplia du regard de faire demi-tour, l’air de dire qu’elle pouvait se débrouiller seule, qu’elle ne craignait pas ces hommes. Mais l’Impériale le savait très bien, pour s’être déjà retrouvée dans des situations similaires ; si aucune personne extérieure au conflit n’intervenait, alors ce panier ne serait pas la seule chose que ces hommes briseraient chez elle.
« Messieurs, je vous demande de bien vouloir la laisser tranquille, » fit-elle d’une voix claire, tout en conservant son calme malgré la tempête qui faisait rage en elle.
Les trois visages se tournèrent vers elle, mais nul ne relâcha la prise qu’il avait sur la Dunmer, ou ne lui laissa un passage pour s’échapper. Au contraire, c’était comme s’ils s’étaient rapprochés de plus belle d’elle, afin de faire comprendre par les actes, et non par les mots, que leur cible leur était réservée, bétail marqué au fer rouge de leur sigle de dominant n’ayant que faire d’oppresser les populations qu’ils considéraient comme inférieures. Dunmer, Impériale, qu’importait la race tant que ce fût une femme ! Des corps vivants uniquement animés pour les servir ; voilà ce que ces rats pensaient d’elle et de Rolasa.

@OzeanBzh, après un petit changement de fanfic et d’univers, nous a partagé un extrait de sa fanfiction sur Nina Black, dans l’univers de Harry Potter :

Nina défila les pages jaunies et rugueuses du petit livre et ne tarda pas à tomber sur le chapitre intitulé : « La malédiction Black – Cygnus Black, le mari maudit ».

« 1834, le 12 avril, une belle journée, dit-on. Cygnus Black, âgé alors de 15 ans, se voit offrir la main de la jeune – trop jeune – Ella Max, 13 ans. L’enfant est devenue femme seulement quelques jours auparavant. Et ses yeux sont réputés pour attendrir tout cœurs, mêmes ceux durs comme la pierre comme celui de Cygnus Black.
Pourtant, dès le lendemain de la cérémonie, des tensions apparaissent au sein du jeune couple. Elle n’est pas consentante. Il veut fonder une grande famille de sorciers. Ce qu’il ignore, c’est qu’au sein de la famille Max, une vieille forme de magie noire est encore transmise de bouche à oreille.
Alors qu’elle a accouché de son quatrième enfant, Elladora, Ella ne supporte plus la présence de son mari. Un soir, alors qu’ils étaient tous assis autour d’un potage, la rage éclate et un vieux sort, dont je ne daignerais pas écrire l’incantation, fut lancé.

Et thalia d’enchaîner, dans le même univers :

Une fois qu’il eut décampé, Harry referma la porte en espérant que plus personne ne viendrait les déranger. Il fut exaucé et on les laissa tranquille jusqu’à la fin du trajet. Lorsque le contrôleur annonça que le train allait entrer dans la gare de King’s Cross, les quatre amis récupérèrent leurs valises et se préparèrent à descendre.

Quand ils furent dans la partie sorcière de la gare, Neville repéra aussitôt sa grand-mère et entraîna ses trois amis dans sa direction. Il l’interpella :

  • Grand-mère !

La femme âgée se retourna, commençant par afficher un air désapprobateur. Ce dernier disparut aussitôt qu’elle reconnut l’adolescent qui l’avait appelée. Elle poussa un soupir et s’adressa à son petit-fils, sur un ton faussement déçu :

  • Neville ! Combien de fois devrais-je te dire de ne pas hurler ainsi en public ?

Le jeune lion baissa la tête, sachant toutefois que depuis l’été précédent, il n’y avait plus qu’en public que sa grand-mère se comportait aussi sévèrement. Elle se montrait beaucoup plus aimable et aimante lorsqu’ils n’étaient que tous les deux.

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Et thalia d’inaugurer les extraits de la dernière session :

Le garçon fut ramené à la réalité par ses appels incessants de ses amis et fit donc les présentations avec Harry et Luna, que la plus âgée ne connaissait pas. Ainsi, comme demandé en janvier, Augusta Londubat rencontra celui chez qui son unique petit-fils allait passer une partie de l’été.

À sa demande, Harry lui en apprit plus sur l’environnement dans lequel il avait grandi. Il savait par Neville qu’elle pensait, l’année précédente, qu’un bateau n’était pas un endroit pour élever un enfant aussi se fit-il un devoir de répondre à chacune des questions qu’elle lui posa. Après quelques minutes de conversation, la femme âgée mît fin à cette dernière en disant :

  • Merci d’avoir accepté de me rencontrer, jeune homme, cette discussion était très instructive. Mais je pense qu’il est temps que vous y alliez, les garçons.

Harry hocha la tête et profita d’appeler Fumseck pour laisser à son ami le temps de dire au revoir à son aïeule. Il ne remarqua pas le départ de Luna, dont le père venait d’arriver. Celle ci leur fit au revoir d’un signe de la main, qu’aucun des trois garçons ne vit.

Et moi-même de conclure :

Aemillia soupira. Elle n’avait pas tellement envie de se prendre la tête avec ça, mais c’était pour la bonne cause. Et peut-être pourrait-elle faire justice à sa manière si la parole ne suffisait pas.
« Et si c’était le cas ? Que feriez-vous ? Tenteriez-vous de me tuer, de m’humilier ? Des hommes comme vous, j’en ai rencontré bon nombre avant aujourd’hui. Vous ne m’effrayez pas. Je sais que vous ne valez rien. Un Nordique, un vrai, qui mérite d’aller en Sovngarde le temps venu, ne s’en prend pas à une femme démunie, qu’elle soit une Men ou une Mer. »
Le coup partit tout seul, elle le vit bien. L’adepte des combats de poings lui asséna un premier coup, en plein visage. La douleur irradia tout son corps tandis que résonnait le bruit des os de son nez se cassant. Elle chancela, fit quelques pas en arrière, mais se reprit rapidement, ignorant la douleur, et fixant de ses yeux brillants les trois visages sur lesquels se dessinait un semblant d’appréhension, et de peur . Ils ne s’étaient pas attendus à ce qu’elle restât debout, ni qu’elle les affrontât encore, malgré le coup porté et la douleur qui devait s’ensuivre. Quels abrutis. S’ils savaient ce par quoi elle était déjà passée, peut-être y auraient-ils réfléchi à deux fois.

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C’est tout pour ce soir !

N’oubliez pas que si vous voulez rejoindre nos sessions d’écriture (souvent nocturnes, je l’avoue), ça se passe sur le serveur Discord de fanfictions.fr, ça se passe en cliquant :computer_mouse: juste ici !

À très bientôt, autour de plumes et de cahiers ! :smiley:

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Geste de la main Il n’existe que deux trilogies :innocent:

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