Et maintenant, la session du 22 avril ! Mise KO par des maux de ventre carabinés, je n’ai pas pu y participer, mais j’ai quand même eu l’occasion de lire les extraits et je dois avouer qu’ils sont franchement sympas ! Les voici donc, avec, pour commencer, un extrait de @BakApple :
「俺もさ、歴史に俺達の名前を刻印したくて、古龍渡りの謎を解いたのは俺達だったと記憶されたいのに、俺達はすでにこの新大陸に初めて足を踏み入れた人になるだろう。俺達は自分で自分の方法で歴史を作るんだろう。」
「私が興味を持っているのは後世ではないが…」
「それはわかってるさ。ただからかってるさ」と、メールルを肩の先でそっと押して、ガレスはそっと笑った。
メールルは笑顔で答えた。この男の周りにいることで、彼はついにガレスのユーモアを、少なくとも、少しは理解し始めた。少なくとも、ガレスが真面目なとき、または逆に冗談を言っているときを知ることだった。
« Même si j’aimerais moi aussi que nos noms restent gravés, qu’on se souvienne de nous comme ayant été ceux qui auront résolu le mystère de la Traversée des Anciens, mais, tu sais, nous serons déjà ceux qui auront posé le pied pour la première fois sur cette nouvelle terre. Nous marquerons l’histoire à notre manière. — Ce n’est pas tellement la postérité qui m’intéresse. — Je le sais bien, je te taquine, » rit doucement Gareth en le poussant gentiment du bout de l’épaule. Merle lui répondit par un sourire. À force de côtoyer cet homme, il commençait enfin à comprendre, au moins un peu, son humour. La moindre des choses était de savoir lorsqu’il était sérieux, ou bien au contraire lorsqu’il plaisantait.
Le suivant nous a été proposé par @Elias_of_Keliwich. Cette fois pas de balise, il est passé sur une autre histoire !
Et Jonquille ne trichait même pas… Le pauvre chanceux se désolait même de gâcher ainsi le plaisir de ses compagnons. Il était ainsi, voilà tout. Déjà en Pologne au sein de son escadrille, le pilote s’était taillé la réputation d’une bonne étoile à toute épreuve : jamais la carlingue de son appareil n’avait accusé à sa surface le moindre impact de balle .
Jonquille s’appelait en réalité Jóźnkwicz. c’était Kyne qui lui avait attribué ce surnom, faute prononcer le vrais convenablement. Maintenant, tout le monde l’appelait ainsi. Bien plus simple, en effet, que de bafouiller à chaque fois.
Théo Kyne venait de France. C’était lieutenant de l’Armée de l’Air retrouvé coincé à Dunkerque quand les colonnes allemandes avaient atteint la Manche. Le carburant vint à manquer pour continuer à voler. Il avait sabordé son appareil puis trouvé une place sur un bateau en direction de l’Angleterre. On l’avait alors renvoyé se battre en France, jusqu’à l’armistice signé par son pays. Pour continuer à se battre, il avait à fuit en Algérie, traversé le Maroc pour rejoindre l’Espagne et de là, l’Angleterre à nouveau.
Quant au dernier membre de l’escadrille trouvé par le colonel Harvey pour remplacer les pilotes tombés au combat, c’était une légende. Le capitaine Juan Esteban Ernesto Montoya de la Rivera avait gagné ses étoiles d’as en abattant par dizaine des avions nationalistes pendant la Guerre d’Espagne. La presse l’avait surnommé là-bas el Capitan Fabuloso, le capitaine fabuleux. A la défaite de son camp, Montoya avait souffert jusqu’à son évasion la prison et les travaux forcés.
l’extrait suivant est de @deniellefervelle :
J’étais déjà au campement lorsque Dum Dum, James et Frenchy étaient arrivés en catastrophe. Ils avaient fabriqué un brancard de fortune pour Gabe que portait Bucky et Frenchy tandis que Dugan portait mon frère sur son dos. Je ne suis pas un très bon médecin. Je fais une bonne solution d’urgence, quand il n’y a rien d’autre, mais là, j’avais merdé. Même si la blessure de Dan était plus grave, je m’étais d’abord préoccupé de Gabriel, après tout, s’occuper de mon frère ne poserait pas de problème. Nous n’aurions eu qu’à fusionner et la guérison aurait été accélérée. C’est après que j’ai commencé à paniquer. Les autres étaient en train de poursuivre la mission, il n’y avait plus que Monty et moi. Et rien ne marchait. J’avais retiré la balle, fait des points pour réduire les dégâts même s’il lui aurait fallu de la chirurgie, tenté de fusionner et… Rien. La matrice ne bougea pas, je restais enfermée à l’extérieur.
C’est là que j’ai paniqué. Il n’y avait pas d’hôpital de campagne, je n’avais pas la moitié de ce qu’il m’aurait fallu pour l’aider et j’étais à deux pas de la crise de nerfs. Je ne pouvais plus rien espérer de W&G, pas après cette sortie fracassante, l’armée n’avait pas les moyens de dépêcher un transport aérien pour deux hommes. Oh, je savais que Dan m’en voudrait probablement pour ce que j’allais faire, mais la décision n’avait pas été difficile à prendre. Il y avait un téléphone d’urgence et je n’avais eu qu’à passer un appel pour nous assurer un transport civil directement pour Londres. Je n’avais plus eu qu’à maintenir Dan en vie tout en surveillant que la fièvre de Gabe continuerait à baisser graduellement. L’aéronef était arrivé peu de temps après le retour des autres. Rien qu’à me voir, Steve avait lui-même commencé à sérieusement s’inquiéter. En même temps, j’avais les mains abimées par l’utilisation abusive d’alcool pour désinfecter, le sang et mon visage pâle à en faire peur.
Nous retrouvons ensuite @BakApple pour un nouvel extrait :
ガレスの興奮をともにしないことは簡単ではなかった。竜人が振り返るときに彼に与えていた柔らかな表情を見て、ガレスは大声で笑った。その笑いが、浅黒い肌の頬を引っ張った。彼の灰色の瞳は広がり、輝きでさらに照らしました。それとも夕日が映っていたのでしょうか?
その瞬間、初めて自然を発見した子供のように見えられ、そんなに三十代だったなんて信じられなかった。
Il était difficile de ne pas partager l’excitation de Gareth. Voyant le regard doux que lui adressait le Wyvérien en se retournant, il afficha un large sourire qui tira ses joues à la peau brune ; ses yeux gris s’arrondirent, et une lueur les illumina de plus belle. Ou bien était-ce le coucher de soleil qui s’y reflétait ?
Il était difficile de croire qu’il approchait de la trentaine tant, dans ces moments, il ressemblait à un enfant découvrant la nature pour la première fois.
Puis vient un nouvel extrait de @Elias_of_Keliwich :
Faute de pilotes disponibles, on avait donné à Aegon des pilotes volontaires étrangers. Ceux qui parlaient le mieux anglais et pourrait s’intégrer le plus vite le temps de former des escadrilles pour chaque nationalité. C’était beaucoup de responsabilité et Aegon craignait à chaque instant de ne pas être à la hauteur. Le major Norrington avait été un officier remarquable. Il lui avait tout appris. Il se sentait coupable de s’être sorti vivant de l’affrontement pendant lequel il avait perdu la vie. Smith et Dawling, plus vieux que lui, auraient aussi fait de meilleurs candidats pour un chef d’escadrilles. Mais eux aussi était mort. L’idée de n’être qu’ un choix par dépit laissait dans la bouche d’Aegon un goût de cendre.
Et voilà ! A force de se tourner les pouces, les idées noires revenaient… Aegon soupira, contempla d’un regard vide la pièce encombrée de bazars. Les cartes jonchaient la table, posées telle qu’elles depuis la dernière partie jouaient. Plusieurs jetons avaient roulés sous les fauteuils, accompagnés de mégots de cigarettes et de bouteilles de bière vide. Une grosse flaque mousseuse s’étalait devant le poêle, là où un pilote avait renversé la sienne. Des bouts de cendre et de charbons froid y baignait, qui s’étaient échappé de l’âtre. L’air puait le renfermé, la clope, la sueur, l’humidité, le feu de bois, le café. Les hommes entassés sur les fauteuils donnaient l’air d’être aussi vivace que des vaches mortes. La plupart somnolaient ou contemplaient le poêle comme s’il s’agissait du dernier film de cinéma à la mode. Kyne dormait carrément. La cigarette qu’il tenait entre deux doigts fumaient encore sans qu’il n’ai tiré la moindre bouffée. Un long crayon de cendre pendait et menaçait de tomber à chaque instant. Debout près du billard, el Capitan Fabuloso s’amusait à lustrer la boule rouge contre la manche de sa vareuse jusqu’à ce que sa surface soit assez polie pour s’y contempler.
S’ensuit un premier extrait de @kitsune-aux-amandes :
Après avoir slalomé sur quelques mètres entre les Londoniens, la fillette atteignit le pilier désiré. Elle s’attendait à trouver une porte, ou tout autre chose lui expliquant comment passer, mais rien. Juste un banal pilier de pierre, identique à ceux qui le suivaient. Perplexe, l’enfant se demanda de quelle manière elle devait atteindre la voie 9 ¾ . Alors qu’elle réfléchissait, elle vit apparaître une grand-mère, accompagnée de son petit-fils. Ce dernier poussait un lourd chariot, et encore plus étonnant, tentait de convaincre un crapaud de rester dans la corbeille posée sur l’imposante malle. Avec soulagement, Alyénor reconnut les malles de l’école de sorcellerie. Elle observa alors l’enfant se mettre à courir jusqu’au pilier, et le traverser comme si c’était du beurre, tout en disparaissant. La dame âgée fit de même quelques secondes après. Alors, respirant profondément pour se donner un peu de courage, la fillette fit pareil. Au moment d’entrer en collision avec le mur de briques, elle ferma les yeux, angoissée de ne pas pouvoir traverser.
Lorsqu’elle les rouvrit, elle ne put retenir une exclamation de surprise. Comme lors de sa sortie au Chemin de Traverse, un autre monde s’offrait à sa vue. Sur les rails, une locomotive à vapeur d’un autre temps sifflait une fumée blanche, se préparant au départ. En son centre trônait le blason que la fillette reconnut comme celui de son école. Le Poudlard Express était à quai, et des dizaines d’enfants montaient par ses portes anciennes et finement ouvragées. Sur le quai, de nombreux parents saluaient leurs progénitures, les embrassaient, leur faisaient leurs dernières recommandations. Certains portaient des robes similaires à celles qu’elle avait pu voir sur l’allée sorcière, d’autres avaient tenté de porter des vêtements moldus, avec plus ou moins de goût, Alyénor devait l’avouer.
L’extrait suivant a été posté par @deniellefervelle :
J’expliquais brièvement ce qu’il venait d’arriver, laissant toutefois Monty faire la majorité de la discussion.
Je n’étais pas du genre à céder à la panique. Devenir espionne pour le MI5 ? Ok. Se faire torturer par Hydra? Pas de problème, I’m in. Me faire tirer dessus ? C’était marqué dans le CV. Voir mon frère mourir ? C’est là où se trouvait ma limite. Mourir en étant dans le même corps, ce n’était pas pareil, on avait déjà fait ce genre d’adieux deux fois. Ce n’était pas pareil. Je ne voulais pas rester derrière. Je passais le vol à changer les bandages, refaire les points et surveiller l’état de mes deux infortunés patients. Pour être honnête, je ne sais pas exactement combien de temps a duré le trajet, je savais juste que nous étions juste au-dessus de la couverture nuageuse qui nous éviterait ce qui était arrivé en Espagne.
Je me souviens vaguement de l’arrivée sur un petit aéroport collé à un hôpital de campagne où attendait des médecins bien plus qualifié et outillé que moi. Ils installèrent Dan et Gabe sur des lits articulés avant de s’élancer hors de notre vue. Allant pour les suivre, j’étais probablement la seule personne au monde capable de fournir une transfusion sanguine pour Dan, je repérais toutefois un véhicule s’étant arrêté près de la piste. Au vu de la voiture, sobre mais qui avait couté plus que ce que nous ne pourrions jamais avoir, il n’était pas difficile de deviner de qui il s’agissait.
“Ils ont été pris en charge ?” s’enquit Howard en nous rejoignant.
Ses cernes n’avaient pas disparu depuis la dernière fois que je l’avais vu et, au vu de sa tenue, il revenait de Londres. J’acquiesçais avant de l’étreindre :
“Merci, j’aurais jamais pu le sauver là-bas…” murmurai-je tandis que ses bras passaient dans mon dos.
“Autant que cet argent serve à quelque chose de bien,”
Nous avons ensuite le tout premier extrait de @Alresha !
Aziraphale se hâta de refermer la porte et se retourna vers Crowley, prêt à le chapitrer dûment, mais quelque chose le retint. Il y avait chez le démon quelque chose d’inhabituel. Les vêtements. Le fait qu’il fût à la fois crotté et trempé – ce qui était loin de ses habitudes : il avait beau se moquer du goût d’Aziraphale pour le confort, ils se ressemblaient sur ce point. Et, aussi, quelque chose dans le regard. Un défaut d’assurance. Une sorte d’angoisse. Peut-être même les débuts, soigneusement dissimulés derrière une feinte nonchalance, de panique.
Sans parler, bien évidemment, du fait qu’il l’eût appelé « mon ange ».
Pourtant, l’ange en question s’était dès le début montré très ferme sur la question des privautés que Crowley pensait pouvoir se permettre.
– Ah, oui, 1348, marmonna le démon en s’affalant dans le plus proche fauteuil. La peste a déjà commencé ?
Aziraphale se composa une expression sévère.
– Je me doutais bien qu’une telle épidémie ne pouvait venir que d’en bas. J’imagine que vous êtes très fiers de vos petits laboratoires ?
– Non, ça ne vient pas de chez nous, répondit Crowley presque distraitement. Mon ange, j’ai un problème, continua-t-il sans se soucier des protestations que son interlocuteur crut devoir essayer d’émettre.
– Tu ne viens me voir que lorsque tu as un problème, ne put s’empêcher de faire remarquer Aziraphale.
L’extrait suivant est de @deniellefervelle :
“Arrêtes de tourner en rond Steve…”
Oh. Bonne nouvelle, je n’étais pas mort. Ou alors Steve et Bucky étaient morts aussi et continuaient de se chamailler dans l’autre monde. Ce qui était une option tout à fait valable les connaissant. Je ne sentais pas grand-chose, mon torse me donnant l’impression d’avoir été remplacé par un sac de coton là où ma tête était aussi lourde que du ciment.
-Désolé.” s’excusa automatiquement la voix du blond en s’éloignant.
“Pas la peine de t’excuser, c’est pas comme si j’en avais quelque chose à ■■■■■■ vu mon état.” plaisantai-je en ouvrant les yeux lentement pour leur éviter une luminosité trop vive.
Il n’y avait qu’eux deux dans la pièce dont on n’avait clos les stores. Bucky me lança un sourire qui se voulait sans doute moqueur :
“T’as pris ton temps Blanche Neige.” commenta-t-il en s’écartant du mur où il était appuyé.
Le suivant est de @kitsune-aux-amandes :
C’est avec appréhension que l’enfant découvrit les dragées de Bertie Crochue, les patacitrouilles et les chocogrenouilles. Bien que certaines confiseries aient des goûts étranges, Alyénor apprécia ce premier contact avec la gastronomie sorcière. Elle qui n’avait pas l’habitude des bonbons dévora en quelques minutes un paquet de plumes en sucre miniatures. Les goûts légèrement acidulés de certaines d’entre elles la ravirent au plus haut point, et elle se promit d’en acheter à nouveau dès que possible. Après avoir dégusté un bon nombre de confiseries, la sorcière somnola pendant un bon moment, alors que Perséphone, qu’elle avait sortie de son panier, s’amusait à traquer une grenouille en chocolat. La première avait sauté du paquet à la plus grande surprise de la jeune sorcière, qui l’avait laissée à sa fléreur. Cette dernière s’en donnait à coeur joie.
Lorsque, plusieurs heures plus tard, le majestueux train entra en gare de Pré-au-Lard, Alyénor était changée et avait revêtu pour la première fois son uniforme, pour le moment intégralement noir. L’enfant avait lu que la cravate prendrait par la suite les couleurs de sa maison. Elle récupéra ses affaires et descendit du train, suivant les autres premières années, et un demi-géant. Du coin de l’œil, elle vit qu’Hermione était descendue avec deux garçons qui devaient avoir, eux aussi, leur âge. Cette fillette semblait avoir la capacité de parler avec tout le monde. Néanmoins, elle rejoignit Alyénor dans la barque qui les conduisit à Poudlard. La vue du château depuis le Lac Noir était stupéfiante. L’édifice, majestueux, se détachait dans la nuit qui commençait à tomber. Ses hautes tours perçaient le ciel étoilé, et ses lanternes, qui éclairaient de nombreuses fenêtres, guidaient les embarcations vers la rive. Les jeunes sorciers paraissaient tous subjugués.
Puis vient un nouvel extrait de @Alresha :
Evidemment, Aziraphale prit la chose au tragique. Ce dont Crowley n’avait absolument pas besoin : il y arrivait très bien tout seul, merci beaucoup. Il savait que la situation était inextricable, que les voyages, dans l’espace comme dans le temps, exigeaient une énergie considérable, qu’il risquait à tout moment un paradoxe temporel, et que le XIVème siècle était vraiment le plus pourri de tous les siècles.
– Enfin, tu réalises que si jamais tu te croises toi-même…
Crowley coupa brusquement l’ange, qui faisait les cent pas dans la grande salle de pierre où se tordait le reflet des hautes flammes :
– Je ne suis pas totalement stupide ! Je sais quels sont les risques, merci. Le comble serait de faire advenir l’Apocalypse ici et maintenant, après l’avoir empêchée là-bas…
Il s’interrompit et jeta un bref coup d’œil vers Aziraphale. Ce dernier n’avait heureusement pas entendu cette dangereuse dernière phrase (donner des indications sur l’avenir était en effet le meilleur moyen de provoquer un paradoxe temporel) : il continuait sa ronde monotone, de la cheminée au fauteuil, du fauteuil à la table, de la table à la tenture, de la tenture à la cheminée. Puis, tout à coup, il se figea (à mi-chemin entre la cheminée et le fauteuil) et se tourna vers le démon avec un large sourire :
– Suis-je bête ! Il n’y a aucun risque.
Et comme son interlocuteur, passablement excédé par ce brusque revirement d’opinion qui ne coïncidait pas avec ses propres convictions, s’apprêtait à le lui faire savoir en terme choisis, Aziraphale ajouta ces mots magiques :
– Si tu arrives tout droit du XXIème siècle, c’est que tu n’as provoqué aucun paradoxe temporel. Tu n’as pas rencontré ton double, tu ne t’es pas fait repérer et tu n’as absolument rien changé, ni dans le passé, ni dans l’avenir.
Et enfin, pour clôturer cette session, un extrait de @Elias_of_Keliwich :
Et Aegon comprit que quelque chose clochait quand le ton et l’attitude d’el Capitan Fabuloso se modifia instantanément pour saluer le nouveau venu :
« Heyyyy !!! Buenos Dias, mylady ! » dit-il d’un suave et envoûtant, la main enfouie dans la crinière blonde et satinée de ses cheveux artistiquement ondulés.
La relève était passée pour remplacer le sous-officier de la permancence météo. C’était à présent UNE sous-lieutenant que le service météorologique de la RAF leur avait avait envoyé. Aegon s’arrêta net dans son mouvement. Il n’y avait plus grand-chose qu’il puisse faire à présent.
La jeune fille rougit aussitôt qu’elle tomba nez-à-nez avec le légendaire pilote. Elle portait un parapluie qu’elle fit tourner nerveusement entre ses doigts. De grosses gouttes lui tombèrent dessus sans qu’elle ne s’en rende compte. La pauvrette ne pipait mot, plantée gauchement sur le seuil. Elle avait l’air d’avoir d’oublier la raison de sa venue. C’est Montoya qui la lui rappela, avec un clin d’œil complice :
« Y’imagine qué céci est pour moi ? » demanda-t-il dans un chantant accent hispanique. Il approcha ses doigts de ceux paralysées de la sous-lieutenant et tira délicatement à lui la feuille de papier qu’ils tenaient serré. Montoya y jeta un regard rapide et puis d’un geste flegmatique, le roula en boule et le jeta à l’aveugle derrière son dos. Il atterrit précisément dans la corbeille à papier encombrée de vieux journaux, à l’autre bout de la pièce.
« Bah ! » souffla-t-il, sourire mystérieux au bout des lèvres. Yé né pas besoin dé lire céci pour connaître lé temps qu’il va faire. Vous êtes plous resplendissante qu’oune soleil d’été, et lé bleu dou ciel est bien terne à côté dé céloui dé vos yeux. »
La jeune fille baissa le regard. Aegon ignorait si elle était réellement le soleil, mais si tel était le cas, la nuit allait bientôt tomber : elle était plus écarlate qu’un crépuscule.
Et voilà, j’ai fait le tour ! Prochaine vague d’extraits croustillants demain, après la session de ce soir, 21h30 ! On vous attend nombreux pour écrire !