Fanfiction Avatar en encyclopédie illustrée

Bonjour,

Je vais présenter ici une Fanfiction en image. Au départ je voulais faire une fanfiction, la 3e , de façon classique c’est à dire en texte. Puis je me suis dit que ce serait intéressant de faire une histoire racontée sous la forme d’une encyclopédie illustrée.

Comme je m’éloigne assez du film (enfin d’une certaine façon), je fais un travail de recréation, un peu comme si je faisais la bible pour un univers d’un film ou d’un jeu vidéo. J’utilise principalement la 3D mais aussi l’IA art et le photomontage. Le but est d’obtenir un résultat assez homogène et plaisant à regarder un minimum. Puis ça me permet de tester différentes méthodes d’illustration.

Il est présenté ici : https://www.deviantart.com/alterhis/art/1157198123

Mais comme c’est en anglais, je poste les textes en français. Textes traduit automatiquement pour gagner du temps, ils peuvent comporter des erreurs, pardonnez moi d’avance.

Introduction :

Texte :
Et s’il existait une autre planète habitable dans le système solaire ! Voici son histoire.
Une histoire digne d’une encyclopédie, mêlant science, science-fiction, histoire et mythologie…
Si certaines choses vous rappellent la planète Pandora de Cameron, c’est normal.

2 « J'aime »

Second carton :

J’ai fait quelques calculs pour vérifier tout cela. Peut être qu’un astrophysicien pourrait me dire que Thébé est trop près d’Atlantis et ne pourrait pas se maintenir sur son orbite.

Texte :

Atlantis orbite autour de Jupiter, sous l’orbite d’Io, à une distance moyenne de 264 000 km. Sa période orbitale est de 21 heures (21 h, 13 min, 41 s), en résonance avec Io (42 heures), Europe (84 heures) et Ganymède (172 heures) : 1-2-4-8. Cependant, les quatre satellites ne s’alignent jamais du même côté de Jupiter, mais en opposition.

Atlantis marque la limite ultime des anneaux de Jupiter, qu’elle alimente également par ses pertes atmosphériques.

Sa rotation est synchrone avec celle de Jupiter, ce qui signifie qu’elle présente toujours la même face à la planète.

Sa vitesse radiale est de 21,294 km/s.

Remarque : le schéma est à l’échelle, à l’exception de la taille des satellites, qui a été agrandie 5 fois. Les satellites internes sont trop petits pour être représentés.

2 « J'aime »

Troisième carton :

Un joli petit dessin comme dans un livre d’astronomie. Cherchez l’intrus !

Texte :
Atlantis est le plus gros satellite du système solaire. Il est aussi de loin le plus lourd (4,7 fois Ganymède) et représente 64 % de la masse de tous les satellites joviens. Plus proche de Mars, il est un peu plus petit (88 % de son rayon) mais un peu plus lourd (109 % de sa masse) et possède un champ gravitationnel plus fort. C’est le corps céleste le plus dense du système solaire, juste devant la Terre.

Son atmosphère est beaucoup plus dense que celle de la Terre (4 fois celle de la Terre) et c’est le seul autre satellite à posséder une atmosphère significative avec Titan, le grand satellite de Saturne.

Atlantis détient le record de flux thermique interne, 300 fois supérieur à celui de la Terre. Cette chaleur, générée par l’effet de marée provoqué par Jupiter, compense l’éloignement du Soleil et permet le maintien de l’eau liquide sur toute sa surface.

3 « J'aime »

Punaise, c’est un sacré boulot !

Je n’y tate pas grand chose en astronomie, astrophysique et tout ces trucs et je ne suis pas assez connaisseuse sur ton fandom pour différencier ce qui relève du canon et ce qui est purement imaginé mais on voit bien que tu y as passé beaucoup de temps.

Ce genre de production n’attire pas forcément beaucoup de lecteurs et le forum est surtout visité par quelques membres actifs (une trentaine je pense, en tous cas pour les inscrits, pour les gens de passage, j’avoue que je saurais le dire)…

C’est pour ça que j’ai pensé à un truc…
Enfin, le titre de ton travail m’a fait pensé à quelque chose : « L’encyclopédie du savoir relatif et absolu » de Bernard Werber. Peut-être t’en es-tu inspiré ?

Quoiqu’il en soit, je me suis dit que ça serait peut-être sympa de reprendre un peu le même concept pour ton travail, pour lui donner un peu plus de visibilité peut-être? Je pensais à quelque chose comme des articles d’encyclopédie, que tu pourrais développer un peu en expliquant en quoi ça impacte, de près ou de loin, les personnages ou les éléments d’Avatar, et de publier ça sur le site, comme une « vraie fic ». Tu pourrais le présenter comme un travail de chercheur humain envoyé sur Pandora ou… (c’est le truc le plus évident et le plus facile mais c’est pour te donner l’idée générale).

Après, je me fourvoie peut-être, il se peut que ça ne soit pas réalisable, ou que ça ne soit tout simplement pas ton objectif.

C’est sûr qu’en publiant ces articles sur le site (peut-être plusieurs à la suite ? sur un thème général ou par ordre alphabétique ?) tu ne pourrais pas y ajouter les illustrations… SAuf si tu les colles dans la présentation des chapitres ici et que tu ajoutes le lien à la fin du chapitre. Ca, c’est tout à fait possible. Mais il faudrait développer un peu les articles, ajouter du liant et retravailler un peu les traductions. C’est du travail aussi mais tu y gagnerais peut-être en visibilité ?

C’est juste une idée en passant…

Bonne continuation à toi !

3 « J'aime »

Merci pour ces remarques. En fait je n’ai pas encore défini tout cet univers pour pouvoir créer un récit transversal complet – ce qui est à l’étude. Là j’en suis à étudier des maisons sous marines pour une population qui vit dans les abysses d’Atlantis…
Je ne me suis pas inspiré de Bernard Werber. Après on trouve il est vrai des encyclopédies d’univers imaginaires de Star Wars, Avatars, HP et autres ; à la fidélité relative.
C’est pour le plaisir que je fais ça. Après c’est mieux si il y a des gens qui regardent et réagissent.

2 « J'aime »

Quatrième carton :

Il est temps de s’intéresser pleinement à cette Lune qui partage quelques similitudes avec Pandora.

Texte :
Atlantis présente une structure interne assez similaire à celle de la Terre. La principale différence réside dans la source de chaleur qui, sur Atlantis, est due aux effets de marée causés par Jupiter. Ces effets se retrouvent sur les satellites voisins (Io en particulier) et diminuent à mesure que l’on s’éloigne de Jupiter. Jupiter exerce une attraction 62 900 fois plus forte sur Atlantis que la Lune sur Terre.

La déformation quotidienne causée par ces marées atteint 400 m et génère 2 millions de GW, soit 18,5 W/m², à la surface. Ce réchauffement se produit à tous les niveaux d’Atlantis et la chaleur doit s’échapper en générant de gigantesques mouvements de convection.

Bien qu’en constante ébullition, l’intérieur d’Atlantis est néanmoins différencié.

Au centre se trouve le noyau lourd de ferronickel (1), d’un rayon de 1 600 km (55 % du rayon total). Sa température varie de 2 000 à 5 000 K. Visqueux, il est le siège de mouvements de convection qui induisent un champ magnétique (7) créant une cavité au sein de l’énorme champ magnétique de Jupiter (8). Ce phénomène se retrouve sur la lune voisine Ganymède. Ainsi, Atlantis est protégée sur 80 % de sa surface (sauf aux pôles) de la ceinture de radiation de Jupiter.

Au-dessus se trouve le manteau silicaté (2) contenant au moins 10 % de fer. Liquide ou visqueux selon la température et la pression, sa température varie entre 2 000 et 500 K.

La croûte (3) est très fine, épaisse de 1 à 30 km, 7 km en moyenne, et fracturée en de multiples plaques beaucoup plus petites que sur Terre. À l’exception des très nombreux volcans, sa température oscille entre 290 et 330 K. Cette croûte se renouvelle très rapidement, en quelques millions d’années. Son relief est plutôt plat, avec cependant des gouffres atteignant 5 km de profondeur et des montagnes culminant à 9 km.

L’océan (4) recouvre toute la surface, avec une profondeur moyenne de 15 km, des creux à 20 km et des hauts-fonds à 6 km. Il est le siège de forts courants de convection qui assurent un mélange important et une température homogène entre 295 et 305 K à la surface. Contrairement à la Terre, la surface est plus froide que le fond.

Tout au sommet se trouve l’atmosphère (5). Composée à 86 % d’azote, elle comprend également 6 % d’oxygène et 7 % de dioxyde de carbone. Sa pression au niveau de l’océan est de 4 bars et sa température est identique. L’atmosphère est le seul endroit réellement influencé par le rayonnement solaire, qui représente 40 % de l’apport énergétique. Or, en réalité, l’atmosphère de l’Atlantis reçoit à peine 3 % de celle de la Terre. Il en résulte des précipitations et une force éolienne 5 à 10 fois inférieures. L’atmosphère de l’Atlantide est plutôt claire malgré son épaisseur, avec des vents modérés et réguliers. La ligne de Karman, la « limite » de l’espace, se situe à 300 km de la Terre (contre 100 km sur Terre). Cependant, elle s’étend, avec une très faible densité, jusqu’à la limite gravitationnelle entre Jupiter et Atlantide (6), située à 1 900 km de la surface. Au-delà, l’atmosphère fusionne avec l’extrémité de très faible densité des anneaux de Jupiter. Ce fait empêche l’accumulation d’une atmosphère plus dense sur Atlantide et donc un scénario vénusien.

Cinquième carton :
La vue de Jupiter depuis Atlantis est très proche de celle observée sur J.Cameron Pandora.

Texte :

Outre son énorme champ gravitationnel et son champ magnétique intense, Jupiter est également très présent dans le ciel d’Atlantis.

La nuit, une fois par jour, lorsqu’il est pleinement illuminé dans le ciel d’Atlantis, Jupiter est 577 fois plus brillant que la pleine Lune terrestre et sa surface apparente est 1619 fois plus grande. Ainsi, les nuits sur la face avant d’Atlantis sont très éclairées par Jupiter. En revanche, le jour, Jupiter provoque une éclipse totale qui dure près d’une heure et 47 minutes à midi, soit près de 17 % de la journée. Atlantis projette également son ombre sur Jupiter sous la forme d’un disque noir. Jupiter apparaît bleuté en raison de l’épaisse atmosphère d’Atlantis.

La face arrière d’Atlantis ne voit jamais Jupiter ni son éclipse. En revanche, elle voit le ballet de ses satellites. Io passe chaque jour, mais pas aux mêmes heures, à 160 000 km d’Atlantis et apparaît 2,3 fois plus grande que la Lune sur Terre, avec une luminosité assez similaire.

6e carton :

Et oui c’est une lune océanique, sans terres émergées. Mais on aura quand de la vie hors océan.

Texte :

L’écosphère de l’Atlantide, lieu propice à la vie, s’étend du fond de l’océan jusqu’à 20 km de profondeur, jusqu’à la limite des glaces à 8 km d’altitude dans la basse atmosphère.

On distingue le plancher océanique (1), semblable à celui de la Terre, avec ses dorsales océaniques (A), lieu d’éloignement de deux plaques, les plaines abyssales (B) et les zones de subduction (C), où une plaque disparaît sous une autre.

Les zones A et C sont particulièrement actives : éruptions, tremblements de terre et effondrements. La zone B est très calme en comparaison. Cependant, ces zones libèrent des quantités considérables de chaleur et des minéraux très riches qui, à eux seuls, alimentent plus de la moitié de la vie atlante. On trouve sur Terre des sources hydrothermales appelées fumeurs noirs et fumeurs blancs, mais dans des proportions 300 fois supérieures. La base de la vie dans ces abysses est la chimiosynthèse, comme sur Terre.

Au dessus, l’océan intermédiaire (2) est plutôt vide, comme les plaines abyssales (B), et vit de la chimiosynthèse, c’est-à-dire des débris organiques qui remontent ou descendent.

La surface de l’océan (3) bénéficie de la lumière du soleil et de la photosynthèse, qui s’ajoute à la chimiosynthèse. Bien que 25 fois moins intense que sur Terre, ce qui correspond à une profondeur de 25 m sous les eaux terrestres claires, cette lumière pénètre jusqu’à 60 mètres sous la surface. Cette luminosité réduite est entièrement compensée par la surabondance de nutriments, et notamment de CO2.

La basse atmosphère (4) utilise uniquement la lumière du soleil pour la photosynthèse. Celle-ci est possible jusqu’à 8 km d’altitude, où l’eau gèle (D).

La photosynthèse produit 57 GT de matières organiques en une année terrestre. Et la chimiosynthèse en produit 62 GT. Au total, la vie sur l’Atlantide génère 119 GT, contre 179 GT sur Terre, alors qu’elle ne couvre que 22 % de sa surface ! L’Atlantide est considérée comme une « planète » super habitable.

7e carton

On rentre dans les choses sérieuses. J’ai trouvé cette image IA plutôt en adéquation avec ma vision.

Texte :

L’origine de la vie sur l’Atlantide est inconnue car il n’existe pas de fossiles, les roches les plus anciennes n’ayant pas plus de quelques millions d’années.

La vie est basée sur les mêmes acides aminés que sur Terre. Il possède des structures presque identiques à celles de l’ARN et de l’ADN. Les protéines sont également presque identiques. Il existe cependant des différences au niveau cellulaire, même si les fonctions et les capacités sont généralement les mêmes. Certains suggèrent que la vie sur Terre et en Atlantide a une origine commune, d’autres qu’il s’agit d’une convergence évolutive.

La convergence évolutive suggère que dans des environnements identiques, l’Atlantide et la Terre étant très proches, l’évolution aboutit aux mêmes solutions. Sur Terre, lors de l’explosion cambrienne (541 à 530 MA), la vie a produit un grand nombre de créatures qui sont à l’origine de toutes les créatures actuelles. L’évolution s’est ensuite chargée de sélectionner les structures les plus performantes.

Il y a donc des poissons sur Atlantis. Ils ont un squelette interne, des muscles, un système circulatoire, des branchies, des yeux, un système nerveux, des nageoires, une reproduction sexuée, etc.

Il existe cependant quelques différences. Les poissons des abysses de l’Atlantide ont une température de fonctionnement non régulée de 25 à 50°C et ont besoin d’au moins 20 mg/l d’oxygène dans l’eau. Ils sont donc beaucoup plus actifs que sur Terre, mais les abysses terrestres seraient trop froids et trop pauvres en oxygène pour eux.

La plupart des vertébrés d’Atlantis possèdent des armes électriques, des défenses et des moyens de communication comme les poissons électriques terrestres. Ils disposent également de capteurs magnétiques semblables à ceux des requins pour naviguer dans le champ magnétique combiné Atlantis/Jupiter et détecter les proies cachées.

Certaines caractéristiques n’existent pas sur Terre :

La capacité d’émettre et de percevoir des ondes radio ; quelque chose qui n’est possible que dans l’air, l’eau étant opaque aux ondes radio.

Certaines créatures de l’Atlantide savent également utiliser l’hydrogène pour se sustenter, dans l’eau ou dans l’air.

Un niveau très avancé de coopération entre individus d’une même espèce ou d’espèces différentes via des communications à haut débit par liaisons neuronales (électriques), magnétiques (sous l’eau) ou électromagnétiques (dans les airs).

Enfin, l’Atlantide abrite d’immenses et complexes mégastructures biologiques de taille planétaire.

8e carton :
J’ai trouvé cette idée en regardant flotte du béton cellulaire sur une rivière (il y a longtemps).

L’océan Atlantide étant dépourvu de terre, une vie complexe a commencé à construire d’immenses structures flottantes pour capter au mieux la lumière du soleil et les gaz d’en dessous. Sur Terre, de telles structures ne peuvent exister, car elles échoueraient inévitablement sur les côtes comme les algues sargasses.

Les « Arbres Coraux » ressemblent à des arbres à feuillage (B) dont les racines (D) plongent dans l’eau de mer. Entre les racines et le feuillage se développe une ceinture de calcaire poreux (C) comparable à du béton cellulaire (densité 500 kg/m³, résistance à la compression 2 MN/m²) qui lui permet de flotter. D’autres individus poussent autour (F), agrandissant l’« île ». Tout autour, l’« écorce » s’épaissit, produisant une sorte de mousse caoutchouteuse (G) qui sert d’amortisseur pour limiter les dommages causés par une collision entre deux îles. Chaque arbre est relié aux autres par un réseau de racines horizontales (E) qui permettent le partage des ressources pour maintenir la couche vivante (A) et assurer la cohésion de la structure.

Les « Arbres Coraux » possèdent une sorte de système nerveux qui leur permet d’agir de manière coordonnée via des dispositifs chimiques et électromagnétiques pour contrôler les parasites, mieux gérer leurs ressources et réparer ou prévenir d’éventuels dommages.

Au fil du temps, les « Arbres Coraux » forment de grandes îles atteignant un diamètre maximal de 9 km (> 60 km²) après 20 000 années terrestres, au-delà desquelles elles se brisent sous l’action des courants. Leur épaisseur maximale est de 900 m, au-delà de laquelle elles s’écrasent sous leur propre poids, dont 450 m émergent. Cette énorme structure pèse jusqu’à 30 GT (93 % de calcaire + 2 % de créatures parasites, végétales ou animales, qui s’accumulent dessus ou dessous). Ce bloc durera au maximum 20 000 ans, s’enfonçant de 2 cm par an avant de sombrer, victime de l’inondation progressive de sa structure poreuse.

9e Carton
100% original je pense !

Sur Atlantis, les mouvements de convection et la force de Coriolis créent des vents et des courants océaniques (en surface) généralement similaires à ceux de la Terre, mais beaucoup plus réguliers. Aucun continent, aucune saison significative ne vient rompre cette régularité.

Les îles flottantes des arbres coraux se concentrent alors dans les zones de convergence.

Ainsi, à 55° nord et 55° sud, se concentrent des îles ballottées par des courants contraires. La fréquence des collisions en limite le nombre : il s’agit de l’archipel boréal et de l’archipel austral. Chaque archipel s’étend sur 10 millions de km² de mer et compte environ 500 grandes îles de 10 à 60 km² chacune, soit 20 000 km² au total. Chaque île est séparée d’une autre par une distance moyenne de 150 km. On y trouve des milliers d’îles plus petites, ainsi que des pierres et débris flottants encore plus nombreux, qui rendent toute navigation dangereuse.

À l’équateur, la convergence des courants et des vents pousse les coraux à former un anneau gigantesque qui entoure Atlantis. D’un périmètre de 18 700 km, il mesure près de 1 000 km de large. Sa superficie totale est de 18 millions de km², comparable à celle de l’Amérique du Sud, et couvre 16 % de la surface de l’Atlantide. Les courants contraires empêchent l’anneau de s’étendre tandis qu’il dérive vers l’ouest à une vitesse d’un mètre par seconde. Il fait donc le tour de l’Atlantide en 247 jours atlantes (216 jours terrestres).

Vue de l’espace, Atlantis ressemble davantage à une planète gazeuse avec une prédominance de bandes horizontales.

10e carton
Image d’abord faites en 3D, pas satisfaisante.
Puis ensuite quelques tentatives ratées en IA art.
Et enfin photomontage à partir de photos d’iles du Pacifique.

Texte :
Il s’agit d’une île de l’archipel boréal. Elle a atteint son plein développement avec une forme quasi circulaire de 9 km de diamètre et 900 m de hauteur, dont 450 m au-dessus des vagues. Les arbres au sommet mesurent entre 100 et 150 m de hauteur et ont une forme conique pour mieux capter la lumière, ici basse.

Les collisions avec d’autres îles ont entraîné la formation de falaises atteignant 400 m de hauteur. Au premier tiers de sa hauteur, l’île a subi une collision majeure qui a créé une profonde entaille. Mais la ceinture protectrice se reforme, prête à absorber de nouveaux chocs.

Au pied de la falaise, une petite île tente de grandir. Sa petite taille lui permet de mieux résister aux collisions.

1 « J'aime »

11e Carton

Un peu de retard, en ce moment moins de temps disponible !

L’immense continent équatorial ressemble à une vaste forêt tropicale humide que l’on pourrait confondre de loin avec l’Amazonie. Vu du ciel, il apparaît plutôt plat, dépourvu de rivières et ponctué de falaises et de quelques lacs entourés de hautes falaises.
Mais si l’on retire la couverture végétale (à droite), les plaques des Arbres Coraux apparaissent. Ces plaques mesurent entre 50 et 200 km² et sont étroitement imbriquées les unes dans les autres. Cependant, elles sont rarement au même niveau et le passage d’une plaque à l’autre nécessite le franchissement d’une falaise souvent importante. Des racines relient les plaques, mais elles peuvent se déplacer l’une par rapport à l’autre de quelques mètres pour absorber les déformations dues aux marées. Le continent compte environ 200 000 plaques.

Les plaques matures ont une épaisseur de 900 m et culminent à 450 m au-dessus de l’eau. En vieillissant, elles s’enfoncent progressivement et finissent par disparaître environ 20 000 années terrestres après leur maturité. Une plaque proche du naufrage est au niveau de l’eau et ressemble à un marais. Elle peut couler brusquement ou se briser, la partie la plus lourde coulant en premier. Sur l’Atlantide, cinq plaques s’enfoncent par année terrestre.

Le trou laissé par la plaque se comblera rapidement de jeunes Arbres Coraux. Il faudra à peine 20 ans pour que le trou soit comblé. Les jeunes Arbres Coraux se lieront et formeront une nouvelle plaque qui s’épaissira pendant 20 000 ans pour atteindre son stade de maturité.

12e Carton
Capture d’écran du jeu Avatar Frontier Of Pandora. Certains endroits correspondent exactement à ce que je souhaite montrer.

La forêt est dominée par la partie aérienne des arbres coraux. Ils culminent à plus de 100 m de haut, ce qui ne les empêche pas d’être envahis par les lianes et autres parasites. Ici, les arbres forment des parasols – la lumière arrivant verticalement – et la canopée laisse peu passer la lumière jusqu’au sous-bois. Ce dernier est largement ouvert en raison du manque de lumière et de la pauvreté du sol.

Le sol est parsemé de rochers, signe que cette plaque a dépassé sa maturité et commence à s’enfoncer. Dans un bloc en croissance, le sol s’élève et engloutit lentement tout objet statique. À gauche, on aperçoit une falaise appartenant à la plaque voisine, plus haute. Pour la faune, ces falaises constituent un obstacle considérable qui l’oblige à pratiquer l’escalade.

13e Carton

Une idée originelle de l’astronome Carl Sagan, mais qu’il avait lui-même localisée sur Jupiter. J’ai approfondi le concept.

L’atmosphère de l’Atlantide est 4 fois plus dense que celle de la Terre : 4,8 kg/m³ contre 1,2. Elle est également 10 fois plus calme. Ainsi, certaines créatures ont développé des poches de sustentation remplies de dihydrogène. La plante en bas à gauche fait pousser des ballons qu’elle lâche dans l’air pour disperser ses graines.

Mais les plantes de droite flottent librement dans l’atmosphère pour capter la lumière solaire la plus intense. On les appelle les Arbres-Nuages. Les plus grands peuvent atteindre 9 km d’altitude, au-delà de la zone de gel, ce qui leur permet d’être débarrassés des parasites. Les Arbres-Nuages ​​possèdent un système nerveux et des sens développés leur permettant de monter et descendre pour capter les courants et voyager. On les trouve donc partout sur le globe, sauf aux pôles.

Les plus grands Arbres-Nuages ​​mesurent jusqu’à 150 m de diamètre, 200 m de haut et un volume de 1,7 million de m³, soit plus de 8 fois celui des plus grands zeppelins. Il pèse 5 000 tonnes à sec, avec jusqu’à 2 000 tonnes de lest (principalement de l’eau).

Cet Arbre-Nuage est composé de 8 ballons distincts (A) remplis de dihydrogène. Ils sont flexibles pour s’adapter aux variations de volume. La tige centrale (B) soutient la nacelle (C) où se trouvent le lest, les réserves de nourriture et le cerveau. La tige est fixée à la coque (D) au niveau de l’entonnoir (E) qui permet de capter l’eau de pluie. Le sommet de la coque est recouvert de branches (F) pour la photosynthèse, mais qui empêchent également les gros parasites de se poser et protègent la faune symbiotique. À la base se trouve une toile (G) qui protège l’intérieur des intrus.

14e Carton
Pas besoin d’Unobtainium pour faire voler un rocher !

Il existe une classe apparentée aux Arbres-Nuages, les Îles-Nuages. Leur structure est différente, ce qui se manifeste par l’absence de tige centrale, la coque (A) remplissant ce rôle structurel. La coque est constituée d’un matériau poreux comme la mousse, mais solidement renforcé par des fibres très résistantes. Sa densité est de seulement 80 kg/m³, pour une résistance comparable à celle du bois de 500 kg/m³. Les 6 ballonnets de dihydrogène (B) sont fixés sur la coque. Le lest d’eau (C) est situé à la base de la coque, la capture de l’eau se faisant via une gouttière (D) située à la périphérie du dôme sommital (E). Le dôme est recouvert de feuillage (F) qui capte la lumière pour la photosynthèse.

Les Îles-Nuages sont plus lourdes que les Arbres-Nuages et ne dépassent pas 2 000 m d’altitude. On les trouve uniquement près de l’équateur, où elles suivent simplement les vents d’ouest très réguliers, se déplaçant lentement au-dessus du continent équatorial. Elles ne peuvent contrôler que leur altitude en libérant du lest ou du dihydrogène.

Les plus grandes îles nuageuses mesurent 40 m de diamètre et 120 m de haut (140 m avec le feuillage). Le volume portant est de 120 000 m³ pour une masse sèche de 500 t. L’épaisseur moyenne de la coquille est de 300 mm.

Mais les îles nuageuses peuvent s’étendre en faisant pousser de nouveaux individus sur la coquille. Ces individus peuvent se libérer ou rester attachés. Les coques fusionnent, ce qui permet de renforcer les zones externes. On voit ainsi apparaître des structures considérables…

15e Carton
J’ai poussé la logique à ses limites. Il faudrait des calculs plus complexes pour déterminer la taille réelle maximale possible qui pourrait être encore plus grande.

Les plus grandes colonies d’îles nuageuses atteignent 1 200 mètres de diamètre et 250 mètres de haut. Elles regroupent jusqu’à 1 000 individus pour une masse totale de 500 000 tonnes. Elles prennent la forme d’un parapluie inversé ou un lac se forme en leur centre et sert de lest. Cette colonie peut vivre indéfiniment, les individus morts laissant un trou qui est comblé par de nouveaux individus.

Équipée d’une vision infrarouge, d’un altimètre et de divers autres capteurs, cette colonie peut éviter les collisions avec le sol ou avec ses congénères en changeant d’altitude. La structure est constituée d’une sorte de mousse conductrice auto-extinguible qui limite les risques d’incendie causés par la foudre – le principal danger. Les vents, 10 fois moins énergétiques que sur Terre, rendent également de telles structures possibles.

16e Carton
Ne soyez pas surpris de trouver ici des références aux films Avatar. Cela sera expliqué progressivement.
C’est une description concrète d’Eywa, tirée du film. J’ai essayé de lui donner une raison d’être concrète. Car dans la nature, rien n’existe sans raison.

Pour maintenir leur cohésion, Arbres Coraux et les Îles Nuages doivent posséder un niveau de conscience supérieur à celui des simples plantes. Au contrôle cellulaire, basé sur un équivalent de l’ADN, ils ont ajouté un contrôle équivalent à celui des réseaux neuronaux. L’intégration de ces deux niveaux de contrôle est meilleure que sur Terre. Ainsi, grâce à leurs capteurs externes (essentiellement neuronaux) et internes (essentiellement cellulaires), ils peuvent, par exemple, ordonner la croissance des racines dans une direction spécifique pour renforcer une faiblesse diagnostiquée dans leur structure.

Mais le faible niveau d’énergie disponible à ces plantes ne leur permet pas de disposer d’actionneurs physiques efficaces pour lutter contre la prédation. Ils ont trouvé plus pratique de domestiquer des animaux qui leur servent de gardes.

Pour cela, des individus issus de grandes colonies ont cultivé des « arbres-cerveaux ». Connectés entre eux par des influx nerveux et des ondes radio, ils sont dotés de réseaux neuronaux puissants, parfois supérieurs à ceux d’un cerveau humain, et écoutent et interprètent les signaux olfactifs, radio et infrarouges pour comprendre leur environnement. Ils sont ainsi capables de reproduire le langage de plusieurs espèces et de le mettre à leur service via des signaux olfactifs (phéromones) et radio (magnétiques sous-marins).

Ainsi, les Arbres Coraux et les Îles Nuages peuvent envoyer leurs gardiens sur des cibles spécifiques pour chasser un prédateur dangereux, déraciner une plante parasite gênante ou même arracher une branche malade. Ces grandes colonies végétales disposent ainsi d’un système immunitaire externe sans toutefois rechercher l’éradication totale des parasites pour éviter l’apparition de résistances.

Comme les Altantes ne nomment pas les choses de manière compréhensible par les humains, nous utilisons des noms tirés des films Avatar qui reproduisent fidèlement certains animaux de l’Atlantide.

Les Arbres Cerveaux des Arbres Coraux prennent la forme d’une sorte de saule pleureur dont les feuilles sont constituées de tiges blanches tubulaires. Durant la nuit noire, ils sont bioluminescents. Le cerveau est situé dans le sol et les parties aériennes constituent une antenne radio qui écoute et émet. D’une puissance d’environ 1 kW, il peut émettre jusqu’à 50 km. Les Arbres-Cerveaux dépendent totalement des Arbres Coraux voisins en termes d’énergie. Si leur fonctionnement est autonome, ils se considèrent néanmoins comme faisant partie d’un tout et non comme des individus. Le continent équatorial compte près de 2 millions d’Arbres-Cerveaux.

Les Arbres-Cerveaux Équatorials communiquent avec les Îles Nuages, mais pas avec les archipels du nord et du sud, trop éloignés. Ces derniers fonctionnent de manière distincte.

L’Akula est le gardien des Arbres-Cerveaux sous-marins. Il nettoie notamment les racines aquatiques des plus gros parasites.

Le Thanator est le gardien terrestre des Arbres-Cerveaux. Bon nageur, bon grimpeur, intelligent, il remplit le même rôle que l’Akula.

L’Ikran est le gardien des Îles Nuages. Il nettoie les parasites. Il assure également l’approvisionnement en minéraux des Îles Nuages – qui n’ont pas accès à l’Océan – grâce à ses déchets, mais parfois aussi par des dons directs.

17e Carton

Retour aux abysses, car c’est là que les choses se passent maintenant.
Avant de définir une créature, il faut définir son environnement. Car la créature s’adapte toujours d’abord à son environnement.

Les tunnels de lave sont connus sur Terre, sur la Lune et sur Mars. Ils existent également sur Atlantis, où ils joueront un rôle crucial pour la biologie. Un tunnel de lave se forme lorsqu’une coulée de lave se solidifie à la surface, mais que la lave continue de couler à l’intérieur. Lorsque la coulée s’arrête, le tunnel se vide, révélant une vaste cavité. Sur Atlantis, des tunnels de lave se forment constamment, laissant des milliers de kilomètres de galeries qui se trouvent toutes au fond de l’océan global.

Le tube est initialement rempli de gaz chaud, mais il finit par se remplir d’eau, notamment lorsqu’un plafond s’effondre, laissant néanmoins des poches de gaz çà et là. Certaines poches se renouvellent constamment par dégazage à partir de fissures dans le sol.

Les gaz émis sont très variés : méthane (CH4), dioxyde de carbone (CO2), dihydrogène (H2), sulfure d’hydrogène (H2S), ammoniac (NH3)… À ces profondeurs, tous ces gaz sont supercritiques, c’est-à-dire à l’état intermédiaire entre liquide et gaz. Leur densité est élevée, mais toujours inférieure à celle de l’eau de 100 à 1 000 kg/m³.

Les tunnels et leurs poches de gaz serviront de refuge à certains animaux contre les grands prédateurs de surface.

18e Carton
Mais qui donc habite ici ?

Les tubes de lave traversent trois phases principales. Lorsqu’ils sont encore trop proches du volcan, ils sont trop chauds pour la vie. Mais à mesure qu’ils s’éloignent sous l’effet des mouvements tectoniques, ils se remplissent de vie lorsque les décharges du sol sont fertiles. Puis, la vie s’éteint lorsque les décharges disparaissent.

Lorsqu’ils sont fertiles, les tubes de lave se remplissent de la lumière des organismes bioluminescents. Toutefois, cette lumière reste faible et pour un œil humain, la luminosité serait proche d’une clarté lunaire. Mais les organismes locaux ont des yeux bien plus sensibles.

Les ancêtres des Atlantes sont originaires des écosystèmes des tubes de lave. Initialement, c’étaient de petits animaux craintifs qui évitaient de sortir des grottes pour se protéger des grands prédateurs des abysses. Mais cela ne suffisait pas, car de nombreux tunnels étaient très vastes et même des prédateurs plus grands pouvaient y chasser. Ils ont donc développé des pattes pour se réfugier dans les poches de gaz. Ils sont ainsi protégés de tous les prédateurs qui ne savent que nager.

Cependant, les poches de gaz sont souvent stériles et l’air qu’elles contiennent est irrespirable. Les Atlantes doivent donc retourner régulièrement à l’eau pour s’oxygéner et se nourrir.