Films, séries, animes sous-côté(e)s

Salut à tous,
Tenez je ressort ce topic de derrière les fagots parce qu’avant Stranger Things, je me suis fadée les cinq saisons de la « vieille » série Fringe.

Alerte gros post

Avant de commencer, je n’en savais rien du tout, à part que je n’en avais jamais entendu parler nulle part et que ça ne me paraissait augurer rien de bon. Encore un navet qui était sorti sur TF1 ?

Je regardais son poster sur Amazon dans les séries les plus appréciées mais j’hésitais. Avec pour seule recommandation implicite qu’une vieille connaissance avait liké un post dessus, il y a des années. :face_with_hand_over_mouth:
Puis j’ai vu qu’il y avait Alex Kurtzman et JJ Abrams aux fourneaux et je me suis dit qu’il faudrait quand même essayer…
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Verdict :
après trois quatre épisodes, j’ai trouvé ça barbant et pas terrible terrible. Pas mal, mais pas super.

Le pitch
Au sein d’une division spéciale, une enquêtrice du FBI qui s’adjoint les services de deux consultants (un escroc qui gâche son potentiel + son père, génie interné dans un asile) pour résoudre des affaires paranormales…
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Bof, j’en ai déjà vu plein des policiers dans ce genre. Et je n’accrochais pas aux acteurs que je trouvais lisses et convenus.

Très vite, j’ai qualifié ça de « sous-XFiles » :joy: qui cassait pas trois pattes à un canard.
Mais, au lieu des complots gouvernementaux et des extraterrestres, là on modernisait avec une multinationale hyper puissante orientée recherche et développement dans la haute technologie tous azimuts (c’est bien pratique pour les scénarios, vous pouvez tout y mettre).
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Je me suis promis d’aller au bout de la saison 1 pour finir proprement et d’arrêter les frais…

…quand soudain… Paf ! :laughing:

Les épisodes finaux et finauds de la saison débarquent et changent la donne de façon parfaitement inattendue.

Et puis ils ont fait une référence explicite à X-Files au moment de fermer le service. :stuck_out_tongue:
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Bon je ne vais pas vous raconter tout.

Mais j’en parle pour la maîtrise dans le renouvellement des saisons !
Graduellement, on abandonne les enquêtes pures sur des mystères technologiques et scientifiques pour commencer à verser dans une « mythologie » (des arcs narratifs propres à la série) qui va prendre toute la place, et grâce à laquelle les enquêtes, semblant décousues au départ, finissent par apparaître comme les pièces d’un puzzle qui se mettent en place.

Ce que je trouve le plus réussi, c’est cette gestion-là qui rebrasse tout mais en conservant les fondamentaux ET la mémoire de ce qui s’est passé avant.
(Ne riez pas, tant de séries oublient ou se contredisent d’une saison à une autre)

Ce n’est pas facile de tenir la distance, et c’est la première fois que je vois ça à peu près bien fait.
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J’ai repéré de nombreuses fois des facilités scénaristiques et des ficelles qui m’ont semblé un peu grosses, mais au bout, ce ne sont pas les détails pratico-pratiques qui importent.

La dernière saison ne m’a pas déçue dans la façon qu’elle a de clore le tout.
Après une nouvelle bascule totalement imprévue (un twist comme on ne dit pas chez nous), elle nous distribue des cartes à la fois nouvelles et familières avec des références aux premières enquêtes… dont on réutilise les dangereuses découvertes scientifiques mais cette fois contre les méchants…
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Tous les personnages restent cohérents d’un bout à l’autre sans changer de caractère au gré des besoins d’un épisode, ni faire quelque chose d’aberrant.

Les acteurs ont pu toutefois s’amuser à être différents, plus ou moins, car ils ont des doubles dans un univers parallèle où bien sûr il y a des ballons dirigeables – car c’est LE Saint Trope pour faire piger qu’on est dans un autre monde (avec la couleur de la pellicule et la statue de la liberté bronzée et les deux tours toujours debout). Quand je vous parlais de facilités…

Bien sûr, dans le registre plan plan, on a : le savant fou sympa qui résoud tout ; la directrice mystérieuse peut-être pas gentille et riche à milliards qui arrange tout avec ses ressources financières et matérielles illimitées ; le chef de la division énigmatique qui a toujours des amis haut placés pour débrouiller la politique ; la fille qui suit son instinct et est boostée par des pouvoirs spéciaux hors du commun dus à des injections de super vitamines dans l’enfance… :smirk:

Sur le papier, ça ne payait pas de mine, mais au total, on se retrouve avec un hybride à la croisée de plusieurs styles. Enquêtes, sciences, paranormal, anticipation, voyage dans le temps (un petit peu) et pas de romance qui vient affadir le tout. :grinning:

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J’aimais beaucoup Fringe, je regardais avec ma mère quand j’habitais encore chez eux… (Mon dieu, elle est tellement vieille cette série ???)

J’avais arrêté quand TF1 a arrêté la diffusion (ou passé en deuxième partie de soirée, je sais plus) et quand je l’ai vu que Amazon Prime, j’ai eu la flemme de recommencer. Mais souvent j’y pense parce que j’aimerais bien savoir comme ça se finit tout ça.

Après, j’avoue qu’ils m’ont aussi un peu perdue dans leur trucs d’univers parallèle, mais sûrement dû à l’attente d’une semaine entre les différents épisodes. Faudrait que je retente.

Merci pour ce post, j’y mettrais mon grain de sel dès que j’aurais réussi à écrire un truc aussi bien étayé que le tien ^^

7 « J'aime »

Bonjour :smiling_face:
Alors moi, en terme de série sous-cotée j’avais vraiment accroché à la série" Reaper ":heart_eyes: en français « Le Diable et moi » , qui n’a malheureusement eu droit qu’à 2 saisons pour un total de 31 épisodes vraiment drôles et inattendus :hugs:.

Synopsis
La série suit les aventures de Sam Oliver, qui apprend le jour de ses 21 ans que ses parents ont vendu son âme au Diable à sa naissance (bon, c’est un peu plus compliqué que ça au final) !
Il doit dès lors travailler pour le Diable, campé par l’excellent Ray Wise, pour récupérer des âmes échappées de l’Enfer.
Aidé de ses compères Sick, Ben et Andi; ils utilisent le matériel du magasin de bricolage dans lequel ils travaillent (ce qui donne lieu à des situations bien cocasses) pour piéger les âmes damnées .
En cours de route ils seront également aidés par un couple de démons gays hyper sympas :ok_hand:.
Le ton est humoristique vous l’aurez compris, même si le fond n’ est vraiment pas drôle pour Sam, mais je n’en dit pas plus…
Le fin a été bâclée à mon goût et laisse une sensation amer aux fans :confused:, mais les 2 saisons valent vraiment la peine (surtout en VO) :wink:

Et je vous laisse le lien de l’épisode 1 intégral sur YT :

https://youtu.be/FtnwnM7t4OA

Voilà, bonne journée :smiling_face:

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Salut à tous !
Merci @OldGirlNoraArlani pour ce déterrage de topic en bonne et due forme. Cela m’a donné envie de parler de deux séries que j’ai beaucoup appréciées mais dont je n’entend pas beaucoup parler en général. Il s’agit de The Man in the High Castle et Boardwalk Empire.


The Man in the High Castle, c’est une série produite par Amazon adaptée du livre éponyme de Philip K. Dick, qui raconte les destins croisés de plusieurs personnages dans un monde dystopique dans lequel l’Allemagne nazie a gagné la Seconde Guerre Mondiale au détriment des Alliés.

Dès lors, les Etats-Unis sont divisés : à l’Ouest, les Japonais dominent les Etats Japonais du Pacifique tandis qu’à l’Est, le Grand Reich Nazi contrôle ce qu’il reste des anciens Etats-Unis. Au centre, une zone neutre sépare les deux empires.
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A San Francisco, Juliana Crain reçoit un jour une lourde responsabilité lorsque sa soeur lui confie une bobine de film intitulé « Le Poids de la sauterelle » qui contient en fait des bribes d’images d’un monde parallèle dans lequel les Etats-Unis auraient gagné la guerre. Elle le lui donne dans l’espoir qu’elle puisse l’amener à la résistance en zone neutre. C’est ainsi que commence son voyage, durant lequel plusieurs autres personnages vont graviter autour d’elle, mais surtout autour de la bobine de film, recherchée par la police japonaise (la Kempetai) et les autorités du Reich.

J’ai beaucoup aimé cette série, même la dernière saison qui n’a visiblement pas plu à tout le monde. De toute évidence, après avoir lu le livre, la série prend effectivement beaucoup de libertés sur le livre tout simplement parce qu’elle le dépasse chronologiquement parlant. Cependant, on remarque que beaucoup des idées de Dick, qu’il comptait réservait pour une hypothétique suite à son livre, ont été conservées dans la série et réutilisées de façon plus développée, notamment tous les délires autour des mondes parallèles, qui jouent vraiment un rôle important par la suite. De plus, la série se concentre beaucoup plus sur le personnage de Juliana que le livre, qui s’attache plutôt à décrire le personnage de Robert Childan. Certains personnages ont d’ailleurs été crées uniquement pour la série comme John Smith, un ancien capitaine de l’armée américaine devenu Reichsführer par la grâce des autorités nazies.

Voici le générique (très minimaliste) que j’aime beaucoup :


Ensuite, je voulais évoquer l’autre série qui m’a beaucoup marqué. Il s’agit de Boardwalk Empire. On y suit les manigances de Nucky Thompson, mafieux ayant la charge d’Atlantic City et de son territoire dans les années 1920 ainsi que l’ascension au pouvoir de nombreux autres mafieux (bien réels cette fois) comme Al Capone ou Lucy Luciano.

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Au cours de la série, Nucky ne va pas se faire que des amis et va devoir trahir beaucoup de personnes pour rester au top, notamment – surtout – des personnages que l’on avait appris à aimer. :sneezing_face: Même si la saison 5 de la série a de quoi dérouter à cause de son ellipse narrative un peu gênante et des ses flashbacks, j’adore la série dans son entièreté. Les personnages ne sont jamais ni tout blanc ni tout noir, et il y a vraiment une dichotomie en eux qui fait qu’on peut les détester autant que les adorer, voire les craindre. Bien-sûr, il y en a que l’on déteste de tout notre coeur (l’agent Warren Knox en tête de liste haut-la-main) et d’autres que l’on adore (petite pensée pour Richard Harrow), mais comme dans toutes les histoires de gangsters, les actes de ces braves mafieux ne sont pas sans conséquences.


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Ah ah merci @HawthorneAbendsen , j’avais déjà repéré The Man in the High Castle. Du coup, je me laisserais certainement tentée à l’occasion.

Je ne suis pas très branchée séries en général. Rares sont celles qui parviennent à nous convaincre, monsieur dust et moi … entre les scénarios légers ou abracadabrants, des acteurs parfois peu convainquants pour des personnages transparents, des décors moyens, des longueurs ou des histoires qui ne finissent jamais, la série n’est vraiment pas notre format de prédilection. Chacun son truc…

Sauf qu’il y a des exceptions et oui, sinon, c’est pas drôle. On a beaucoup aimé Le jeu de la dame mais comme cette série a eu beaucoup de succès, elle n’a pas sa place dans ce topic.

Donc, je recommande celle-ci : See, décors, personnages, scénario, suspens … il y a tout ce que j’aime !

Je ne sais pas si vous en avez entendu parler. Autour de moi, personne ne connaît alors, je partage.
Plutôt que de faire un gros résumé, je vous laisse visionner la bande annonce de la saison 1 qui date de 2019 maintenant…

Et la saison 2 est géniale aussi.

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Fringe était l’une des meilleures séries de sa période, niveau narration elle fait penser à un croisement entre Alias et X-Files sauce savant fou (avec Léonard Freakin’ Nimoy en guest Deluxe). Du très bon vraiment :blush:

Dans le genre série tv sous côtée je propose :

Hell on wheels, l’enfer de l’ouest.


Série complète (avec un fin digne de ce nom) de 5 saisons en plein ouest sauvage. Oubliez les clichés. On suit (pour commencer) un ancien sudiste en quête de vengeance au lendemain de la guerre de Sécession qui finit contremaître sur la ligne de chemin de fer devant relier les côtes est et ouest des Etats Unis. « Hell on Wheels » étant le nom de la « ville » itinérante que composée le microcosme vivant autour de l’avancement du rail. Hell on wheels étant bien évidemment tout sauf un répére d’enfants de cœur.

FarScape:
farscape
De la SF barrée en 4 saisons et un téléfilm (encore une fois avec une véritable conclusion). John Crichton pilote d’essai pour un programme spatial se retrouve propulsé au travers la galaxie via un vortex. Ce terrien un peu neuneu et complètement geek va harponner par erreur avec sa navette un petit vaisseau et causer la mort du frangin d’un gradé local, se mettant aussitôt a dos les tirans locaux. Sauvé par un groupe de prisonniers en fuite John va tout faire pour rentrer sur terre.
Imaginez Star Wars a la sauce rock n’ Roll (bien avant Les Gardiens de la Galaxie, qui ont clairement tout pompé a FarScape), avec des marionnettes de toutes les tailles (team Henson/Muppet oblige), des personnages barrés, attachants et complexes, et vous obtenez le Space opéra le plus sous estimé de la télévision :+1:

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Ah la la ! Farscape ! :laughing:
Le truc qu’on n’oublie pas ! Ne vous demandez pas d’où je tire les « germes traducteurs » qu’on croise dans mes trucs.

Quand j’entends les plus jeunes s’esbaudir avec des Next Gen Harry Potter sur « Scorpius » moi, je visualise la sale tronche à l’extrême bord droit de la photo ci-haut. Pas facile de m’impliquer sérieusement… (C’était pourtant un des meilleurs personnages de méchants qu’on aime détester ).

Les fans de Stargate ont sans doute été, comme moi tout fous, de revoir les deux acteurs du milieu, transplantés dans des saisons bien ultérieures de La Porte des Étoiles. Avec le pompon : toute l’équipe de Stargate se retrouvant (dans un moment de délire ?) à rejouer une scène rebatue sur la passerelle du Moya ???
C’teu folie ! :grinning::grinning:
Il me reste très peu de vocabulaire spécifique (comme "on est dans la dren ; t’es complètement fahrbot) ou autres ruses transparentes permettant de dire des gros mots. :stuck_out_tongue:

Merci d’avoir exhumé ça !!

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Ou « casse mivonk » :wink:
Oui les clins et réunion dans SG1 c’est du bonheur :+1:

(Sinon, on est d’accord, Les Gardiens de la Galaxie ont tout pompé ? :sweat_smile:)

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Salut!
Pour les films sous-côtés, je dirais « Tokyo Godfathers » (2005), réaliser par Satoshi Kon, et disponible sur Netflix pour le moment. Pendant la fête de noël, trois sans-abris (Gin le grincheux, Miyuki l’ado qui fugue, et Hana le/la transgenre) découvre un bébé abandonné dans les ordures, et décident, dans un premier temps, de s’occuper de lui, puis de le rendre à ses parents. Notre trio improbable mène alors l’enquête à travers Tokyo pour retrouver les parents du nourrisson, et dans cette quête, nous en apprendrons plus sur chacun d’eux.
Un animé japonais très feel good, drôle, malgré les quelques sujets sérieux et dramatique traitées (la pauvreté et l’agression de SDF au Japon, la perte d’un enfant, les relations compliquées au sein d’une famille), avec des personnages super attachants, où il n’y a pas vraiment de méchants (plutôt des personnes qui ont fait de mauvais choix et qui regrettent)… L’animation est très énergétique et exagère les expressions des persos, ce qui les rends encor plus drôle.
Souvent considérer comme le film le moins cité de l’oeuvre de Satoshi Kon, vu qu’il s’éloigne pas mal de son style, que ce soit les thèmes chers à son réalisateur (la barrière flou entre le rêve et la réalité), l’ambiance (souvent thriller), ou même l’animation (d’habitude très proche du réalisme). Mais « Tokyo Godfathers » ne mérite pas d’être oublié! Ce film est vraiment (ce que les anglophones appellent) « a hidden gem », qui redonne vraiment la pêche! Et j’espère avoir donné envie à certain de découvrir cette pépite (et peut-être même, de découvrir le cinéma de Satoshi Kon).

P.S. : Désolé de répondre à ce commentaire longtemps après la bataille, je viens de m’inscrire que ce soir…

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Heyo, bienvenue à toi sur le forum !

J’admire ton enthousiasme à venir participer aux conversations, mais ça serait sympa que tu viennes aussi nous parler un peu de toi ^^ Pour cela, je t’invite à venir te présenter dans la section appropriée, juste ici, en suivant si tu en as besoin le tuto !

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C’est fait (je crois). Merci beaucoup!

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Je ne l’ai vu qu’une fois Tokyo Godfathers mais de mémoire le scénario était original, pour un manga tout du moins. Il faudrait que je le regarde à nouveau, pour vérifier que ce n’est pas trop similaire à la guilde des mendiants de Pratchett.

Je n’ai pas le temps de justifier mes choix maintenant mais je les mets en pense-bête pour quand je serai inspirée :

  • Phénomènes (de M Night Shyamalan)
  • Pixels
  • La revanche d’une blonde
  • Time Squad (et là j’ai déjà fait un loooongg argumentaire dessus :grin: )
  • Eerie Indiana (Marshall et Simon)
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Dans la grande ligné des héritiers de Ghostbusters, ça fait le taf :+1: même si ca vaut pas un Men In Black, j’ai passé un très bon moment.

La suite? (!) :sweat_smile:

Une de mes séries cultes d’enfance :smiling_face_with_three_hearts: (Stranger Things avant l’heure :sweat_smile:)

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Ah, Eerie Indiana ! Tous les bonhommes tondant leur pelouse en même temps (si je me rappelle bien) dans une synchronicité effrayante, l’atmosphère singulière qui pesait sur la ville, et ce mort-vivant dans le générique, me plongeaient dans une angoisse sourde, qui faisait que j’évitais à tout prix de regarder la série.

Alors que pourtant les épisodes de Chair de Poule passaient comme une lettre à la Poste ! Même si durant des années j’ai fait des cauchemars à cause du pantin maléfique ou de l’épisode en 2 parties intitulé « La Maison des morts ».

Édit : et la musique du générique, iconique !

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Alors, The Man in the High Castle, je l’avais commencée il y a quelques années et on s’est abonnés à Prime il y a quelques mois exprès pour regarder la dernière saison (et regarder d’autres séries aussi mais comme on est à l’étranger c’est compliqué, bref…). Autant j’ai beaucoup aimé les deux premières saisons, autant la dernière … je l’ai trouvée un peu bizarre, et puis tout ce « délire autour des mondes parallèles » comme tu dis, c’était vraiment … très délirant :sweat_smile:

J’en ai profité pour relire le livre, que j’avais lu il y a quelques années, et que j’avais bien aimé, … eh bah je ne l’ai toujours pas fini, je traîne, j’ai du mal à continuer la lecture :confused: C’est pas beau de vieillir :sweat: On pourrait même faire un topic sur cette série, il y a tellement de choses à dire :slight_smile:

En film sous-côté, j’aimerais présenter Cruella, sorti en 2021. Je ne sais pas si on a beaucoup parlé de ce film en France , mais en tous cas je l’ai vu passer alors qu’on était en train de faire une commande de Blu-rays et mangas :


Quand j’ai vu l’affiche et la bonne note qu’avait ce film, je me suis dit « Pourquoi pas ». Et finalement c’était une bonne surprise.

Allez, petit synopsis d’AlloCiné :

Londres, années 70, en plein mouvement punk rock. Escroc pleine de talent, Estella est résolue à se faire un nom dans le milieu de la mode. Elle se lie d’amitié avec deux jeunes vauriens qui apprécient ses compétences d’arnaqueuse et mène avec eux une existence criminelle dans les rues de Londres. Un jour, ses créations se font remarquer par la baronne von Hellman, une grande figure de la mode, terriblement chic et horriblement snob. Mais leur relation va déclencher une série de révélations qui amèneront Estella à se laisser envahir par sa part sombre, au point de donner naissance à l’impitoyable Cruella, une brillante jeune femme assoiffée de mode et de vengeance …

En bref, l’origine de Cruella, celle que nous connaissons tous comme la méchante qui veut faire un manteau de fourrure avec des peaux de dalmatiens (mais, spoiler alert, ça ne finit pas tout à fait comme ça).

Le début m’a un peu fait penser au film « Le diable s’habille en Prada », puisqu’on présente un personnage qui veut se faire un nom dans la mode, mais en fait la mode n’est pas le sujet principal du film, c’est l’évolution psychologique d’Estella qui est importante. La bande son est excellente, une raison de plus de voir le film !

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Il y a plein de films, animes et séries qui pourraient entrer dans cette catégorie mais les premières séries qui me viennent à l’esprit, c’est, dans des styles tout à fait différents, Community et the Knick.

Petites présentations des œuvres susmentionnées :

Community

Série comique de 2009 de Dan Harmon (qui est aussi connu en tant que co-créateur et scénariste de l’irrévérencieuse et très déjantée série d’animation Rick et Morty… qui est à l’origine une sorte de fanfiction parodique de Retour vers le Futur), elle a rencontré un relatif succès aux USA (malgré un humour de niche) mais a peiné à trouver son public en France où les dernières saisons n’ont même pas été doublées (ce qui m’a empêché de l’acheter en coffret collector alors que c’est clairement ma série -à égalité avec Kaamelott- d’humour favorite, gnarf) … c’est dire l’échec commercial.

Le pitch : Jeff Winger, un ténor du barreau est renvoyé après des années à travailler comme avocat avec un diplôme usurpé. Obligé d’intégrer une fac de seconde zone (« Community college » aux USA) pour finir de valider ses degrés universitaires et retrouver son boulot, il fait la connaissance de Britta (une fille canon, aimant monter au créneau pour défendre de « justes causes » et faisant partie de son cours d’espagnol) et Abed (un ovni dont les traits autistiques sont centrés sur sa passion pour les films et séries TV). Manipulateur patenté, Jeff crée un faux groupe de révision « d’espagnol » pour tenter de séduire Britta qui y a invité Abed… qui a lui même invité Shirley (une catho intégriste et mère célibataire, en reprise d’étude après que son mari l’ait trompée et quittée), Pierce (un vieux milliardaire excentrique et raciste), Troy (l’ancien quarterback un peu neuneu sur les bords) et Annie (Miss Je-sais-tout BCBG ayant connu une mauvaise passe au lycée qui lui a fait rater de justesse l’entrée dans une vraie fac). Après quelques péripéties où Jeff met volontairement la pagaille dans le groupe pour essayer de s’éclipser avec Britta pour un diner en amoureux, il use de son charme de gourou pour réconcilier tout le monde (toujours pour essayer de gagner les faveurs de Britta) et déclare que les membres hétéroclites du groupe sont maintenant une « communauté ». C’est le début d’une aventure rocambolesque de « six saisons et un film ».

La présentation que je viens de vous faire est extrêmement trompeuse (même si rigoureusement fidèle au contenu de l’épisode pilote) tant il échoue à restituer ce qu’il se passe dans cette série comique complétement décalée. Toujours inattendue, extrêmement culottée et parfois touchante, il est très dur de parler de Community et d’essayer de donner envie aux gens de la regarder, sans en dire trop. Quand bien même, je tenterai une description précise de son contenu que ce serait compliqué de lui rendre justice, tellement c’est barré et brillant. Je ne peux pas vous dire dans quelle direction va le scenario sans trop spoiler mais ce qui est sûr c’est que, contrairement à ce que laisse présager mon résumé et les premiers épisodes vous n’allez définitivement pas assister à la transformation de Jeff en un mec bien et cette série ne raconte absolument pas une histoire d’amour entre lui et Britta. Et c’est tant mieux !

Usine à répliques cultes, avec des personnes tous plus bêtes et clichés les uns que les autres mais au final attachants, cette série se révèle très bien scénarisée, spécialement innovante et est une pépite d’humour noir qui foisonne de références à la pop culture. La série se moque de tout et de tout le monde (surtout d’elle-même). En terme d’écriture, la première saison donne le ton (avec l’introduction de personnages secondaires truculents -l’inénarrable señor Chang et le Doyen- et quelques épisodes cultes, notamment le débat sur la bonté de l’humanité, la parodie des affranchis et le premier « match de paintball ») mais n’atteint pas encore le level mythique des saisons 2 et 3 dont chaque épisode est un incroyable bijou d’humour. Après une saison 4 en demi teinte (Dan Harmon avait été remercié… il est revenu en S5 suite à une pétition), la série a su reprendre son élan et proposer quelques autres épisodes mémorables. Malgré le départ d’une partie du casting principal, le pari/leitmotiv d’Abed (vrai personnage culte de la série) a été à son terme avec « six saisons et un film ». Le film toujours en préparation est annoncé pour 2026… soit plus de dix ans après la fin de diffusion de la sixième saison. Et perso, je l’attendrai avec enthousiasme et foi jusqu’en 2036 s’il le faut, parce que rarement une série aura été aussi « cool. Cool, cool, cool » et aura autant mérité un film.

Quelques extraits (pour ceux qui se fichent d’être spoilés):

Dans un tout autre registre, The Knick (c’est loin d’être tout public, il me semble que la majorité des épisodes était interdite - 16) :

The Knick est une grosse claque qui offre une plongée fascinante dans l’histoire de la médecine au début du XXe siècle. La série s’inspire assez librement de la vie de deux médecins ayant réellement existé (mais n’ayant pas réellement travailler ensemble, contrairement à leurs homologues de la série) : le Dr William Halsted (le Dr John Thackery, incarné par Clive Owen), un pionnier de l’asepsie et de l’anesthésie pour les procédures chirurgicales (concrètement il a été l’un des premiers à remarquer une baisse du taux de mortalité si des règles d’hygiène étaient appliquées en amont de l’opération) et le Dr Louis T. Wright (le Dr Algernon Edwards, incarné par Andre Holland), médecin afro-américain défenseur des droits civiques travaillant dans un hôpital de Harlem au début du XXème siècle. Cette série tisse habilement un cadre entre fiction et réalité en nous transportant au cœur du Knickerbocker (hôpital de New York pas vraiment non ségrégué) où la médecine moderne en était encore à ses balbutiements mais où les avancées de l’ingénieux mais tortueux Dr Thackery apportaient un vent de révolution.

Très crue (les scènes de chirurgie sont saisissantes et dures à regarder) mais jamais voyeuriste sans raison, la série nous peint une fresque historique captivante dans laquelle on assiste aux prémisses tumultueux de la chirurgie moderne sous fond de ségrégation raciale et de conflits sociaux. Le personnage génial et charismatique campé par Clive Owen, se perd sa quête de progrès médical en devenant un junkie (c’est un peu House, version réaliste et moins drôle) à force d’expérimenter sur lui même les effets anesthésiques de différents opiacées ; tandis que son homologue le calme et humaniste Dr Edwards a fort à faire pour prouver sa valeur en tant que médecin noir -et plus simplement en tant qu’être humain- dans le contexte des USA de 1900. Le racisme larvé entre Thackery et Edwards, au début de la série est traité avec beaucoup de justesse et d’intelligence.

La réalisation de Steven Soderbergh est magistrale et le casting principal bourré de talent. Le rendu est saisissant et la musique envoûtante : si la saison 1 est excellente, la saison 2 est un chef d’œuvre au niveau de la mise en scène et de la montée en force tragique de l’écriture, les deux derniers épisodes offrent un final en apothéose. Malgré sa qualité, la série est restée assez confidentielle : sans aucun doute une série sous-cotée et un chef-d’œuvre méconnu du petit écran !

Une très courte bande annonce de la saison 1 (j’ai eu du mal à trouver un trailer qui ne soit pas trop explicite): Mini trailer

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En effet, Community, d’après l’extrait « la guerre des polochons », me semble diablement alléchante …

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N’hésite pas, ce qui est bien c’est que la série donne très vite le ton donc tu sais quasi de suite si tu adhères ou pas au type d’humour de la série : perso, j’étais ferrée/accro dès le 3ème épisode de la première saison et je ne me lasse pas de la revisionner quand j’ai un coup de mou :grin:

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Je valide Community. C’est complètement déjanté, les personnages sont très spéciaux sans être des caricatures je trouve, ça fait un bien fou.
Merci de la recommandation :joy:

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Héhé, cool, cool, cool :wink:

De mon côté, parler de The Knick m’a donné envie de me refaire la série (je l’avais vue il y a près de 10 ans), j’ai revu les premiers épisodes hier : j’ai changé certaines infos (ma mémoire n’était visiblement pas si fiable que je le pensais) que j’avais données en résumé. C’est bien plus trash que dans mon souvenir et le Dr Thackery est plus destroy dès le début de la saison 1 que ce que je croyais (il me semblait que son côté accro aux drogues n’était révélé que plus tard dans la série). En tous cas, je peux re-confirmer que la mise en scène est captivante ^^

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