[Godzilla] fanfiction "Destroyers of World"

Voici les 3 premiers chapitres de mon roman Godzilla: Destroyers of World. Mêlant histoire catastrophe avec un antagoniste digne de ce nom, Godzilla himself, et tragédie humaine avec les peurs, les doutes et les regrets des 3 principaux protagonistes, Daisuke Serizawa, Emiko Serizawa et Steves Martin. Tout commence avec un chalutier en mer, déversant des produits radioactifs dans l’océan pacifique…
voici le liens vers l’œuvre: https://www.fanfictions.fr/fanfiction/16475/chapters

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Bonjour @gabbuster
Alors, ici, c’est un forum, on forumise ^^ : on papote fanfictions, écriture et autres trucs du genre (ou pas !)
SI tu veux publier, c’est sur le site que ça se passe : Fanfictions.fr. Il te suffit de créer un compte (avec de préférence le même pseudo que ici, histoire qu’on s’y retrouve). Ensuite, tu pourras accéder à ton « tableau de bord » et publier tes histoires. Il y a même un onglet « fictions originales » dans romans et nouvelles.

Si tu le souhaites, tu pourras ensuite venir ici présenter ta fic : un petit tuto pour t’aider : [TUTO] Comment (bien) présenter ses fanfictions sur le forum 🛡

Au plaisir

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Ah bah oui, du coup, c’est dommage de pointer vers ton Drive quand on a tout un site attenant et dédié à faire ça, précisément.
Recueillir des fanfictions c’est le but de sa vie. :grinning:

C’est rare qu’on nous trouve indépendamment de la plateforme de publication, c’est pour ça qu’on est surpris.
La dernière fois que le forum a servi a publier des fanfics de cette façon, ça devait être… en 2008 ?

Crée ta fic sur le site puis remets dans cette branche le nouveau lien vers ton premier chapitre quand c’est fait.

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je tatonnais, je ne savais pas comment marchait le site, maintenant c’est publié officiellement dans la rubrique fanfiction

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Oui, j’ai vu ensuite que tu avais publié !

Si tu veux, tu peux modifier ton premier post pour bien présenter ta fic : en cliquant sur le petit crayon en bas de ton message, tu peux corriger et peut-être supprimer le lien vers ton drive et le remplacer par celui vers les chapitres du site.
Tu peux aussi présenter chaque chapitre si le cœur t’en dit, au moment de la publication : pas tout d’un coup. il vaut mieux une fic qui revient régulièrement su la home page pour être visible. :wink:

belle inspiration à toi !

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Ouf, j’ai pas mal planché sur le chapitre 4 aujourd’hui. Grosse intrigues: Politiques, Enquêtes, Amour, tout y passe. Est-ce que mes pauvres (victimes) personnages finiront l’aventure ? Ils nagent en eaux troubles alors qu’ils viennent à peine d’échapper à une catastrophe d’ordre nationale.

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Ici je vais faire des petits résumés de chapitres, et donner des infos sur certains passages, comme les inspirations et le sens de certains paragraphes.

Chapitre 1: Signal de détresse.

Déjà, pourquoi appeler ce chapitre « Signal de détresse » alors que finalement, ça arrive au tout début et cela n’a que peu d’importances dans le cours de la narration. En réalité, j’ai voulu donner un sens plus large à ce titre, car ce n’est pas juste l’appel VHS des marins, mais tous les signes annonciateurs de catastrophe. Les poissons qui ont disparus des océans, la contamination par les déchets nucléaires de l’archipel, finissant par atteindre les habitants de l’ile de Toshima, la disparition mystérieuse des chalutiers en mer. Tous ces éléments mettant en évidence des problèmes graves sont ignorés par les autorités, voir dissimulés aux yeux du grand public. La cause de tous ces perturbateurs ont pourtant une origine bien humaine, que ce soit la pollution des eaux au radium 226, et impactent dorénavant la vie humaine sur des iles isolées. Face à ces problèmes, les autorités japonaises préfèrent soit fermer les yeux, soit les incomber à un élément extérieur, Godzilla, dont la présence est à peine soupçonnée. On se rend compte dans ce chapitre que si les personnages humains avaient directement réagi au signal de détresse, ils auraient pu éviter le drame dès le départ, sauvant beaucoup de vies humaines.

Bien que le parallèles avec notre moderne est évident, crise écologique et mensonges d’états sur la manière dont sont traités les différents problèmes, privilégiant le pouvoir à la sauvegarde du futur, je n’ai pas voulut aborder le problème des plastiques dans la mer et celui du pétrole, que je trouvais hors propos dans un Godzilla. A la place je me base sur le traumatisme qui parlent aux japonais, la peur du nucléaire. Ils en ont été victimes deux fois, la première lors des bombardement de Hiroshima et Nagazaki, la seconde lors de l’incident nucléaire de Fukushima. Dans leur culture, cela les fascinent et les terrifient, le pouvoir de l’uranium, un tueur aussi spectaculaire que furtif, peut aussi bien raser une ville de la surface, et empoisonner un être humain sans qu’il ne s’en rende compte par son simple rayonnement. C’est entre autre pour ça que j’ai introduis le camp de vacances, pour montrer une menace invisible mais bien mortelle, car plongés dans l’ignorance les patients d’Emiko ne savent même pas qu’ils sont déjà contaminés par des maladies incurables.

Aussi, nous avons le professeur Serizawa, qui incarne la promesse de l’humanité. Il peut littéralement sauver le monde, mais sa mauvaise gestion de son espace et de ses rapports humains font qu’il se met lui-même des bâtons dans les roues s’en se rendre compte. Il permet aussi d’évoquer les conditions de travail des japonais dans leur pays, avec Mothra qui est une dominatrice pressant comme des citrons ses employés. Contraints et soumis, les chercheurs donnent tout ce qui ont, devant supporter la pression de la hiérarchie. L’idée du piège à souris est de reprendre un conte, celui où un homme veut chasser une souris avec un chat, puis veut chasser le chien avec un chat, et chasser le chien avec un tigre. Lorsque le tigre chasse le chien, il finit par chasser l’homme de la maison à son tour, dénotant une certaine ironie. La tapette est la première étape du processus, une arme qui finit par se retourner contre Serizawa lui-même indirectement. La morale de ce petit arc narratif sert à montrer que, mal employés, certains remèdes peuvent être pires que le mal à la base. Il aurait pu opter pour des solutions plus censés, mais tout comme l’humanité gère la crise écologique, Serizawa choisit la moins bonne ne faisant que causer d’avantage de problèmes qu’à l’origine.

Le chalutier a également une symbolique forte au début du récit, en plus de servir de support de narration. Il sert à montrer l’état de détresse du Japon dans ce contexte légèrement futuriste, car les conséquences de la surexploitation de l’océan amènent les pêcheurs à accepter des jobs ingrats et dangereux, on peut sentir leurs détresses quand ils prient un dieu ancien pour retrouver une gloire passée. Priver le Japon de poisson qui base essentiellement son alimentation sur les produits de l’océan pose directement une ambiance déprimante, on se rend compte que ce pays combattant est sur le déclin. Quand enfin la solution des pêcheurs arrivent, car l’abondance revient, promesses de futur radieux, ils se rendent compte au prix de leurs vies qu’ils ont eux même gâchés leur seul espoir. On comprendra plus tard que Godzilla aurait put permettre au Japon de se relever, mais sa corruption par la bêtise humaine retourne son seul sauveur contre lui.

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Petite mise à jours des chapitres 1,2 et 3 de Godzilla: Destroyers of World. J’ai amené des clarifications et des corrections, mon but est d’en faire une oeuvre la plus propre possible

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Pour le rugissement de Godzilla je me suis inspiré de cette vidéo, imaginant un cataclysme ambulant aussi destructeur qu’une bombe atomique : https://www.youtube.com/watch?v=c7RXf-KMY4w

Chapitre 2: La tempête

Contrairement à ce que laisse penser le titre du chapitre, si je n’ai pas été assez claire sur ma rédaction, le vrai sujet n’est pas l’ouragan qui frappe la petite ile, bien qu’elle fasse partie de la scène d’ouverture, mais rapidement on intègre que la vraie menace c’est Godzilla, qui vient jusque même à agresser Martin et madame Serizawa en plein acte d’amour. Nus et vulnérables, nos deux héros sont contraints de braver les torrents pour se réfugier à la base américaine. On a affaire clairement à une scène apocalyptique où il aurait été facile de confondre avec le début d’une guerre atomique. Les personnages resteront dans le doute plusieurs heures, croyant que c’est la fin du monde.

Mais finalement, après une longue attente, les héros se rendront compte que le phénomène était moins grave que prévu, mais néanmoins mystérieux. Les pistes les plus évidentes sont écartées et Yamane ainsi que les Américains démarrent l’enquête. On se rend compte que Kyohei est un personnage très intelligent, car il avait anticipé la taille du reptile à partir d’une simple écaille. En conséquent, il devient un allié fiable qui peut soutenir les forces de Walter, grâce à son savoir sur les théropodes. On y découvre dans ce chapitre Thierry, personnage important quoique ridicule d’apparence, masquant en réalité un surdoué capable de résoudre de nombreux problèmes. D’ailleurs, le film qu’emporte le sergent Woodshapes n’est pas un hasard, il a été la source d’inspiration du premier film Godzilla en 1954. Tout comme dans Godzilla, un lézard géant attaque une ville portuaire après des essais atomiques. Le parallèle a été utilisé pour expliquer comment historiquement Godzilla est né.

Pour moi la scène du laboratoire avec Serizawa s’inscrit toujours dans cette continuité de vouloir montrer qu’en se bornant à faire n’importe quoi, Daisuke se cause plus de soucis lui-même que ce qu’il ne résout de problèmes. Un événement minime frôle la catastrophe parce que le docteur Serizawa ne fait pas attention à ses actes, évitant de justesse la catastrophe qui aurait pu avoir des conséquences graves. Le collègue sert en quelque sorte à jouer le rôle de petite conscience, expliquant à Serizawa qu’il est dans l’erreur. Mais ce dernier refuse de l’écouter, s’exposant lui-même au danger. On se rend compte que l’accident était facilement évitable, mais que l’opiniâtreté de Daisuke amènera plus tard à des répercussions dramatiques. D’ailleurs, il n’en tirera aucune leçon de cette expérience, car il préférera tout incomber à un bouc émissaire.

Ensuite, il y a la découverte de Godzilla, où pour la première fois on en a un aperçu. Sa puissance transpire de ce passage, car malgré son calme, on ressent toute sa violence potentielle. Alors qu’il ne tente rien d’agressif, les personnages sont intimidés par le monstre passif. On a clairement un rapport de force entre l’homme et la nature, devant laquelle nous devons nous incliner. Le fait que Godzilla ne s’intéresse pas à eux montre bien que les soldats ne représentent clairement pas une menace.

Aussi Thierry fait une découverte importante. Ce que nous prenions pour une explosion n’était qu’un cri dans les faits. Cela renforce le côté menaçant de Godzilla qui, on se rend compte, peut tuer de sa simple voix. Ainsi son arme principale lors de ce chapitre n’est pas son arsenal de griffes et de muscles, ni même son célèbre souffle atomique, mais c’est son rugissement. Un tel atout le rend difficilement arrêtable, car tant qu’il peut hurler, il peut anéantir toute forme de résistance humaine. Même distant, la vocalise de Godzilla peut briser les vitres, et semer le chaos. Cela laisse imaginer au lecteur les conséquences sur le corps humain de ce même cri à proximité.

Il y a la scène de la douche, qui même si elle sert à détendre légèrement l’atmosphère, amène sur le tapis une menace que l’ont a presque oubliée: les radiations nucléaires. On se rend compte que le statut de personnages principaux ne les immunise pas à la mort, bien au contraire, ils sont affectés de plein fouet. Cela donne un aspect anxiogène au chapitre, ils sont en danger sur Toshima, ils doivent rapidement partir. Chose faite une fois la force de l’auto-défense japonaise arrivée sur place, mais son arrivée implique la menace de Mothra qui plane au-dessus des héros.

Puis, le chapitre se conclut sur l’arrivée de Walter et Kyohei aux bureaux de l’agence secrète. La tension grimpe d’un cran quand, sous la douche, endroit de vulnérabilité et de mise à nu, que même Walter qui est au service de l’Amérique, n’est pas dans la confidence. Cela amplifie le mystère qui enveloppe nos deux protagonistes, qui plongent en eaux troubles.

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Chapitre 3: 6 mai 1954

Le titre de ce chapitre fait écho directement à notre monde, c’était la date de sortie du tout premier Godzilla de Hishiro Honda. Mais cela fait également référence à l’événement M-06M1954 du récit, où Walter et Kyohei découvrent que le gouvernement américain avait déjà subit les attaques de Godzilla par le passé et avaient tenté de le détruire. Les essais nucléaires du Pacifique cachaient en réalité une traque pour trouver un ennemi invisible, on se rend compte que la guerre froide a eu des conséquences encore plus catastrophiques que laissées présagées dans les rapports. On pourrait même penser que l’Amérique agressait, sans le savoir, le Kaiju qui a juste défendu son territoire.

On profite aussi de ce passage pour décrire les caractéristiques de Godzilla à travers Kyohei, qui de son œil d’expert analyse les photos et les données. Bien qu’il subsiste de nombreuses zones d’ombre, ces éléments vont s’avérer cruciales pour comprendre et repousser Godzilla. Mais là, vous voyez enfin la scène pour laquelle on lit ce chapitre.

La seconde attaque de Godzilla ne commence pas par une agression de la part du reptile, mais par une frappe accidentelle des Etats-Unis sur le Japon, comme un coup de poignard dans le dos. L’ambassade comprend vite les conséquences d’un tel acte de trahison, ils perdent le soutient Japonais. Puis, la révélation au monde de Godzilla. La GSA.US qui tentait de cacher l’existence du colosse voit ses efforts réduis à néant en l’espace d’une seconde, invalidant leur compétence à gérer le problème. On montre aussi le Roi des monstres dans sa toute puissance, qui peut raser une cité juste par un cri. C’est le choc, une bombe atomique vient de frapper une nouvelle fois le japon. Je ne joue ni avec la peur de la surprise, ni la peur de l’ambiance, mais bien sur la peur de l’inexorable. Il était impossible d’empêcher Godzilla de détruire Izu Oshima, il est la Faucheuse en personne, frappant n’importe quand.

Nous concentrons ensuite notre attention sur les personnages principaux, et on se rend d’autant plus compte de la supériorité de Godzilla sur les misérables mortels, car même éloignés, ils ne sont pas à l’abri non plus. Le Kaiju ramène l’homme à un état primitif, voir pathétique, de par sa simple présence. Ce moment de terreur est d’autant plus grand que, s’il en décidait ainsi, Godzilla pourrait décider à n’importe quel moment de les achever. Nos héros doivent se mettre à l’abri, mais on s’en rendra compte après, qu’on ne peut pas se protéger de lui.

Le chapitre se conclut par une bataille perdue d’avance, on sait pertinemment en tant que lecteurs que la marine japonaise n’a aucune chance face au roi des monstres, et eux-mêmes ignorent l’étendue des capacités de l’ennemi. Et l’ignorance coutera la vie de centaines de soldats, des morts facilement évitables si Walter avait laissé Kyohei mettre en garde le gouvernement japonais. Mais l’Américain préférera sacrifier ses alliés nippons plutôt que de donner des informations cruciales, juste parce qu’il en a reçu l’ordre. Le dernier paragraphe montre une bataille éclaire à sens unique, puis le monstre victorieux qui rentre dans la mer de Sagami.

Voici le liens vers ma fanfictions:

Ici je vous partagerai ma progression sur l’écriture et la parution des chapitres. N’hésitez pas à me faire des retours pour améliorer la suite. Vous pouvez remarquer que je n’ai pas posté de chapitre depuis un petit moment, ce n’est pas que je ne travaille pas dessus, bien au contraire, je corrige dorénavant tout avant de publier pour éviter de reposter plusieurs fois les mêmes chapitres et faciliter la lecture en retirant toute forme de faute.

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Comment enlever le liens sur le GSA. US ? je voudrais pas envoyer les gens qui lisent sur un liens publicitaire alors qu’ils lisent

Bonsoir @gabbuster.
Les liens se créent automatiquement sur le forum dès qu’il y a deux ou trois caractères derrière un point.

blablabla.fr

La seule façon d’éviter cela est de mettre une espace avant ou après le point, ou de choisir un autre signe de ponctuation pour scinder. GSA-US, GSA US, GSA_US…

Au besoin, tu peux modifier ton message en cliquant sur le petit crayon à côté du chaînon, tout en bas du post.
:link: :fountain_pen:

Sache que, sur le site, aucun lien ne s’active dans les fanfictions, que ce soit dans le résumé ou le corps de texte. Ce souci ne risque pas de s’y produire.

En espérant que cela t’aide ! :wink:

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