Non. J’ai personnellement écrit 800k mots depuis 1995 (en tout. Je ne possède pas d’ébauches inachevées dans mes placards, de brouillons ou autres « premiers jets »)… donc 1500k mots en 4 ans, c’est de mon point de vue une performance de productivité admirable.
… Mais sinon, pour répondre à ta question et après avoir bouclé deux ouvrages de 100k mots, la meilleure solution que j’ai trouvée reste la concision. Formats courts. Chapitres courts. Novellas plutôt que romans.
Parce que bon… Par expérience, mieux vaut un petit truc fini qu’un gros machin qui demande un investissement temporel trop conséquent.
La clé, c’est l’endurance.
Alors je vais passer pour la pénible de service, mais… vous avez des masques ? Vous respectez les gestes barrière ? (oui je suis pénible mais l’épidémie repart à la hausse et c’est entre autres pendant les soirées que les infections se font…)
J’ai connu pendant un an, je crois après la prépa, j’ai eu « besoin » de m’assurer que j’étais pas bizarre, que j’étais pas un fantôme qu’on ignore, que ma vie pouvait être autre chose que bosser h24 et… hum, j’ai découvert le RP. Donc l’écriture bah heu… hum, voilà, quoi. Là j’ai envie de dire pour pallier à ton envie de sortir, déjà y’a le couvre-feu qui devrait jouer (enfin sauf si t’es pas dans une zone concernée). Sinon, un truc qui peut te motiver à écrire, c’est de faire des sessions d’écriture avec d’autres gens par exemple ? Genre, pendant par exemple une demi-heure, tu bosses sur tes projets persos (écriture ou autre) avec d’autres auteurs et après la session, vous partagez vos ressentis, comment ça a été etc…
… Non mais de toute façon là où je vis, à 21h tout est fermé, alors l’idée même d’un couvre-feu est risible…
J’aime beaucoup l’idée mais malheureusement je ne connais personne (dans la vraie vie) qui aime écrire… En même temps, peut-être que si je le proposais, ça motiverait certains de mes amis ? Merci pour l’idée (même si je ne sais pas si j’oserai la proposer) !
Je te remercie pour cette réponse qui m’ouvre beaucoup de portes. Ce qu’il y a derrière, et si je vais les franchir, je ne le sais pas encore, mais sache que tu m’as vraiment beaucoup aidée. (Oui je sais ça te fait une belle jambe.)
J’ai envie de te dire, au moins tu as identifié ce qui te poussait à écrire
Je suis bien d’accord… mais il reste deux problèmes majeurs !
Comment je fais quand cette PATIN DE MERLE de nouvelles ne fait rien qu’à se rallonger encore et encore et qu’elle refuse obstinément de se voir apposer un point final ???
Et mes projets longs dans tout ça ?
Personnellement j’ai repris un atelier écriture aujourd’hui, c’est globalement sympa… mais du coup ça m’aide pas à avancer sur mes projets perso
pas forcément besoin d’irl ^^ personnellement, je fais ça sur discord : je suis sur plusieurs serveurs dédiés à l’écriture (dont deux wattpadiens) et de temps en temps on s’organise des sessions « défi » en groupe où chacun écrit de son côté pendant un temps donné (souvent, 30 minutes). On bosse chacun comme on veut, que ce soit sur une réécriture, un premier jet, un plan, un synopsis, parfois même des comptes-rendus ou des DM, et à la fin on voit combien on a écrit et on publie même des extraits pour avoir des petits retours (toujours sympathiques^^) ou encore juste pour s’entre-mettre l’eau à la bouche sur les prochains chapitres/les réécritures etc…
Après ouais, proposer irl ça peut être intéressant et sympa aussi !
IRL ou via internet ? ^^ et ça se passe comment toi les sessions ?^^
Alors, je me permets de rajouter mon p’tit grain de sel histoire si ça peut aider par moment.
J’imagine bien que beaucoup ont déjà énoncé ces idées, mais je n’ai un peu pas trop envie de lire plus d’un an de post si vous voyez ce que je veux dire donc je vais juste me concentrer sur ce qu’on dit :
Donc je m’excuse pour les autres !! Et je commence par le plus simple mais aussi le plus cruel.
LES IMAGES
Alors non ouais ce n’est pas une vraie banque. J’utilise ce terme car une banque est un lieu qui renferme des coffres souvent remplis de trésor. Et souvent tu te rends compte que lors d’un casse que certaines de ces portes devrait rester fermer à tout jamais.
Pour ceux qui auraient un peu compris la métaphore, je parle, bien évidement d’internet. Et les coffres, des sites. Et du pognon, je parle des images… VOUS SUIVEZ AU FOND OU PAS ?!
Il existe de nombreux site internet qui regorge d’image, les premiers plus connu son Google image, quand on à une idée de quoi chercher. Devianart, quand on à besoin d’un élan de nouveauté… Ou de gringe… Au choix… Un jour je suis tombé sur des fan-arts de Sonic pied nues je vous jure que j’ai dû en parler à mon psy et 3 jours après il a fermé son cabinet…
Mais il existe aussi d’autres site qui sont eux un peu plus discret ou alors qu’on surestime leur potentiel tel que Art Station qui propose une large gamme de création, que ce soit dessin en passant par la 3D.
Zerochan, qui est un site de recherche par personnage d’anime / manga.
Et le plus cruel qui est Pinterest. Mais je vais en parler juste après.
Il ne faut pas hésiter à se faire un dossier d’image qu’on peut répertorier facilement et puis autant en faire des doubles pour dire par exemple « Cette jeune fille en armure je la mets dans le dossier « Chevalier » et aussi « Magique » parce qu’elle est entourée d’un énorme pentacle que le sol »
Mais il y a une certaine dépendance à respecter et c’est là où je vous conseil de faire très attention tel Batman qui frôle constamment la ligne de l’adrénaline en se retenant de tuer sur le coup ses ennemis.
Pinterest, est une énorme drogue pour moi, je l’avoue.
Le site possède un système de tableau qui permet d’épingler des images. Quand on clique une de ces images, on a en suggestion, une multitude d’autre dessin ou photo qui sont souvent en rapport avec l’image qu’on regarder de base ou qu’on a dans notre tableau.
Faire très attention à ne pas vous égarer dans le chemin de l’inspiration mes amis, ça peut vite devenir très dangereux.
Alors que je cherchais une image pour mon prochain perso que j’allais utiliser pendant une soirée JDR dans un cybercafé, quand j’ai découvert ce site, je me suis fais engueuler parce que je n’avais toujours pas mon personnage et au lieu de cela je me suis retrouvé avec un tableau avec plus de 300 images !!
Et encore je les ai rajoutés à mon tableau parce que je les trouvés jolie et non utile !!
Concentré vous à faire des sous-tableau en indiquant comme je l’ai dit des noms de dossier pour dire ça c’est utile, ça sa peut être utile, ça c’est seulement en cas de besoin. Même s’il y en a une centaine, si elles sont dans votre dossier ou tableau, c’est parce qu’il y a quelque chose qui vous inspire dans ce personnage dans cette arme, dans ce décor, ce monstre, quelque chose qui vous dit que vous pouvez le changer, l’adapter, l’améliorer, donner une vie à cette image.
Par exemple personnel, durant mes études en cinéma et pour mes recherches d’inspiration, j’ai créé un dossier perso regroupant diverse affiche de cinéma, films direct to dvd, jeux vidéo, mais au moins je les classes facilement avec des mots clés qui me permettent de vite trouver ma source d’inspiration. Par exemple : Une histoire qui parle d’un héro qui doit sauver le monde ? PAF dossier héros face à son destin PAF Star Trek into Darkness PAF Zelda Breath of the wild… Et j’en passe… Salut Jean… Qui passe… Jean… Passe… J’en passe HEY HO LES DEUX DU FOND ON RIGOLE LA
Un jour si vous êtes sages je vous ferrai un petit topic sur comment faire une bonne affiche ou une couverture de livre qui correspond bien à votre histoire et non pas faire totalement le contraire comme les affiches japonaises… Mais c’est une tout autre histoire !
LES FILMS / LES SERIES
Il se peut que par moment on est envie d’écrire une histoire ou une fanfic en référence avec tel ou tel film ou bien même série. Et le souci c’est que, ça marche une fois sur deux. Le souci ? Le syndrome de la volonté… Oui, je viens de l’inventer oui… Vous deux vous me saoulé allez vos carnets là MAINTENANT.
Un exemple que je viens de lire, partons sur l’idée d’une fanfic sur Mass Effect ou Star Trek par exemple.
Deux univers aux approches similaires par rapport à la science-fiction, les vaisseaux spatiaux, la découverte de l’inconnu.
Le souci étant que, par exemple, nous voulions que Sheppard, héro de la saga Mass Effect, lui arrive tel chose sur tel planète lors de tel mission… Et d’un seul coup… Ben… Pourquoi il doit aller sur la planète ?
Et si jamais il y a un trou, c’est là qu’intervient Star Trek. Comme je l’ai dit, la License Star Trek, aussi vieille que ma belle-mère, regorge d’innovation et de volonté.
Chaque épisode ou film permet de découvrir l’équipage de l’Enterprise à la découverte de l’espace, cette grande frontière de l’infini.
Si je parle de Star Trek en rapport avec Mass Effect, certes, l’un des deux ara une meilleure dose en termes d’action, mais l’autre permettra un meilleur échange et communication du pourquoi du comment tel personnage ou groupe doit interagir ainsi.
Il ne faut pas hésiter à puiser dans les films, séries, quelles soient récente ou vieilles de l’an 40, il se peut que vous trouviez des petites perles cachées comme de véritable coup de génies.
Un autre exemple, vous vous apprêtez à écrire une histoire d’épouvante, le seul souci, c’est que vous n’avez pas vu ou trop vu les classiques de l’époque pour innover quelque chose. Et bien justement, à vous d’innover et de trouver une meilleure façon d’exploiter l’arme d’un tueur ou d’entrer un peu plus dans son esprit. Mais pas que en regardant des films d’horreur ! Cherchez plus loin avec des thrillers qui ne met pas en scène un psychopathe mais la tension d’un personnage qui veut faire du mal à un autre. Il faut exploiter les films que l’on regarde, voir chaque scène et en noté les détails pour se rappeler plus tard par exemple : Mon personnage va tuer Cassandra à coup de Hache, non pas comme Jason dans Vendredi 13, mais plutôt avec discrétion comme [insérer un nom] dans [insérer un film].
Il faut chercher à exploiter un film comme un exemple tout bête qui est Colossal avec Anne Hathaway, on me l’a vendu comme un film de science-fiction, pour qu’au bout d’un moment, ça partait dans un thriller à la limite et au final j’étais en mode « Je viens vraiment de regarder ça ? Ben c’était cool ! »
Si votre personnage est en quête sur sa personnalité ou d’autres détails de ce genre, c’est pareil, il faut regarder un film qui soit en rapport avec ce que vous cherchez, puis il faut cherchez un autre qui pourrait améliorer cette quête justement.
Mais attention, à ne pas copié une scène pour la rajouter dans votre histoire en mode « ça fait une référence » ou « Ben je trouvais ça cool ». Il faut garder cette idée d’innover, par exemple, machin ouvre un coffre et brandit une épée légendaire. Zelda. C’est évident. Trouver une faille en surprenant le lecteur, il ouvre le coffre, agrippe l’épée légendaire, mais au moment de la brandir à la lumière du temple, une énorme poutre de pierre s’apprêtait à s’abattre sur le jeune héros ! Vous avez la réf ? Non ? C’est normal, parce que j’utilise à la fois Zelda dans sa narration, mais aussi un mélange entre Uncharted sortit sur PS3/PS4 et un peu aussi de Benjamin Gates parce que Nicolas Cage… Voilà… Nicolas Cage il est marrant.
Et pour rappel, le casting complet de la série Stranger Things ont du regarder des classiques de l’époque avec Alien de Ridley Scott, en passant par Les Goonies de Steven Spielberg, quelques autres films qui traitent des années 80, de la culture pop/geek comme E.T., Predator, mais aussi et surtout The Thing de John Carpenter que je recommande !
Alors, je m’engage sur un sujet qui est un peu vague pour moi… Pourquoi ils font la vague les deux HEY HO VOS CARNETS… Ha non je les ai déjà !
Il est vrai, qu’une mélodie s’installe dans votre esprit, provoquant une soif d’aventure tel un pirate des sept mers ! Un son de harpes rappelant à quel point la magie peut être merveilleuse ! Une déchirure de guitare électrique pour provoquer vos nerfs en voulant tuer des hordes de monstres !! VITE !!! IL FAUT ECRIRE TOUT CA MAINTENANT !!! OOUUII… oouuii… oui… Mais je n’ai pas d’idée en fait…
Et c’est bien là un souci que je remarque chez certaines personnes, moi y compris. La créativité musicale peut-être longue comme elle peut être courte. Je ne dis pas qu’écouter une musique peut vous permettre de créer la nouvelle Bible des 101 façons pour tuer le dieu des 18 mondes non loin de là. Mais, souvent, une musique peut vous montrez un aperçu de votre créativité et qui ne demande souvent qu’à être exploité.
C’est souvent le cas avec les musiques de trailers, 50% des gens qui auront vu la bande annonce du jeu Battlefield 1 ne retiendront que l’époque de la seconde guerre mondiale, tandis que les 50% d’autres ne vont retenir que le son frénétique de Seven Nation Army qui explose dans votre cerveau tellement que ce son est bon.
A partir de cette musique, née des images, des mouvements, des envies de voir quelque chose, le souci est que les images vont au rythme de la musique et donc n’ont pas le temps de s’exploiter. Au final, vous allez vous retrouver avec une bande annonce de votre histoire dont vous vous êtes basé sur une musique de bande annonce.
Le premier réflexe, qui n’est pas un drame, c’est de vite trouver une musique similaire en tapant des mots clefs, le souci étant que vous n’allez souvent pas retrouver cette même énergie frénétique que la musique de la bande annonce alors vous allez la réécouter encore encore encore encore jusqu’à l’épuisement.
Et j’ai envie de vous dire, oui. C’est une bonne idée. Parce que derrière, il faut noter ce qu’on voit, il faut garder quelque part une image de cette musique, de cette histoire qui à l’air de nous plaire.
Et de l’autre je vous réponds gentiment… Dans un film… Il n’y a qu’une seule musique ? Vous imaginez Harry Potter qui ne tourne qu’autour de son thème principal ? Sachant que tout le monde saute le générique de Joueur du Grenier alors entendre pendant 2h le thème de Hedwige LA LAAAA NANANAAAAAA fin vous m’avez compris.
Chercher des musiques de films ou jeux qui vous rappelleront ce que vous avez écrit. Ces musiques se lieront automatiquement avec tel personnage que vous avez écrit ou dans l’univers de votre histoire.
Et je vous invite même à chercher autre chose qu’une musique qui soit en thème avec votre histoire. Par exemple, vous écrivez une histoire médiévale ? On va rajouter alors des musiques de Versailles, des sons de divers film médiéval, un petit peu d’Harry Potter tant que ça ne part pas dans le ton trop joyeux… Et pourquoi vous ne rajouterez pas un peu de rock ? Du rap ? Ce n’est pas une blague ! Ça marche vraiment !
Admettons que dans votre histoire médiévale, vous voulez que Edward se bat contre un ami d’enfance à lui lors d’un entrainement. Dans ce contexte, certains vont rajoutés des musiques un peu rythmées issu d’autre film, c’est un fait, ça peut marcher, je ne dis pas le contraire, mais le fait de choisir une musique qui soit hors de l’histoire, hors du temps précisément, peut permettre une nouvelle façon de voir la scène.
Son ami se bat avec une épée, un bouclier. Edward se bat en commentant par moment les actions. Ok pourquoi pas. Ça peut être cool. Maintenant on refait la même scène, mais on rajoute cette fois Boom Boom de John Lee Hooker… Voyons un peu la scène…
Son ami se bat avec une épée, un bouclier. Edward se bat… Mais se retourne pour donner un coup de pied au derrière de son ami. Et hop, on à une scène avec un peu plus d’énergie, au rythme de la musique, on peut imaginer que les deux gars en viennent un peu aux mains en lutant dans la boue et on en vient à créer un lien un peu plus fraternel pour accentuer ce côté ami d’enfance… Bon dans 80% des cas, cette scène est synonyme de scène d’affection du personnage du coup il y a 60% de chances qu’il meurt dans l’histoire.
Vous voulez un film qui n’est basé que sur la musique ? Je vous conseil Baby Driver. Le gars à écris, réalisé, construit, il a tout fait autour d’une série de musique qu’ils lui ont permis de créer un super film. Et si vous regardez bien les détails, le film dance, la voiture dance comme une ballerine, les coups de feu vibre au rythme de la batterie et j’en passe.
Je vais finir avec ce dernier point qui est le plus important pour moi et le plus fiable pour garder cette énergie créative constante… Soyez vous-même.
Quand on regarde film, quand on joue à un jeu, quand on lit un livre, quand on entend une chanson, il y aura forcément un contexte qui vous ramènera à votre vie. Parce que l’auteur de son œuvre avait un message à faire passer, il a réussi à vous identifier sur ce sont, sur cette discussion, alors qu’il ne vous connait même pas.
Un créateur est humain, et il base son histoire avec ce qu’il à vécu. La légende raconte que Pokémon est née parce que le créateur adoré collectionner des insectes jusqu’au jour où il c’est perdu toute journée dans les bois mais en gardant son calme parce qu’il vivait une aventure.
Face à un trou dans le texte, un problème à développer un personnage, un oubli d’explication, il ne faut pas hésiter à se remémorer ce qu’on à vécu ou entendu pour le mettre à l’écris. Je ne dis pas non plus qu’il faut raconter sa vie ou donner des détails indiscrets, mais comme on dit, le battement d’aile d’un papillon peut provoquer un tremblement de terre à l’autre bout du monde.
N’hésitez pas à vous relire, relisez même le chapitre ou retourner au début de l’histoire pour comprendre où vous avez perdu le fil. Comprenez que vous n’écrivez pas pour quelqu’un, ni pour un groupe, mais pour vous-même. Si vous voulez écrire une aventure, mettez vous dans votre propre personnage, imaginez une situation, choisissez votre propre choix et non en se basant sur un personnage déjà existant. Vous débloquerez des opportunités que vous ne seriez jamais pu imaginer sans se déclique.
Si vous voulez que le lecteur pleure sur la mort de quelqu’un, sur les paroles d’un autres, il faut que vous pleuriez en premier, il faut que vous montriez vos larmes. Mais cette émotion ne vient que de vous-même alors pour ressentir cette émotion, il faut chercher. Chercher en prenant votre temps, souvenez-vous de choses qui vous ont marqué étant enfant, ado, adulte, remémorer vous des morts marquantes dans des films, replongez-vous dans une musique qui vous à émue à la première écoute, vivez vous-même l’histoire. Le reste se fera tout seul.
Vous n’avez pas de contexte ? Ne vous forcez pas, écrivez à côté votre personnage, ses ambitions, son humeur, sa vie, développer son histoire, faites des liens avec d’autres personnages, marquer dans un coin ce que vous aimeriez voir avec votre personnage dans tel situation, imaginez. Tout simplement. Rester vous-même… Venez dans mes bras vous deux je vais pleurer tellement que c’est bow ce que je viens de dire… Revenez… Re… REVENEZ HEY HO !!
Du coup voilà j’ai fini mes énormes chapitres, pavés césar à tous ceux qui me liront se tape le torse … Aie… Fin bref j’espère que ça aidera certains comme ça a pu m’aider par le passé et encore maintenant par moment, j’ai essayé de faire long et bref à la fois pour éviter de trop surcharger le post et donné mon poing de vue… point de vue… Parce qu’un poing de vue… Fin ça doit faire mal… Un poing… De vue…
Fin bref, comme dirait un autre : Prenez soin de vous, regardez des films, ciao !
Hello Alresha !! Je viens de lire ton post et comprends complètement ce que tu veux dire par « manque de disponibilité mentale » ! Même si je n’écris pas beaucoup , il m’arrive la même chose pour mes autres passions, et une chose qui m’aide beaucoup dans ces cas là c’est de me préparer une plage horaire réservée uniquement à ça dans ta semaine ! Genre je sais que 1h30 tel jour dans ma semaine et 2h tel autre jour, étc ,je serais en train de faire ça, et ca m’aide beaucoup a me préparer psychologiquement
Je sais pas si ça peut t’aider, mais ça marche pour moi ! Autrement, je pense que si en ce moment, l’envie de faire d’autres choses est plus forte que ton envie d’écrire, c’est seulement passager et bientôt ta passion reprendra le pas naturellement !!
Bon courage
Je pense que lorsque @Alresha écrit « pour écrire, il me faut un contexte » vu l’allusion à la disponibilité mentale, c’est que son emploi du temps est plein, sa semaine de boulot épuisante, ses WE pris par de multiples invitations…
Or le contexte pour écrire exige pour certains de se mettre dans un état mental de tranquillité, de ne pas être préoccupé par autre chose, d’avoir un minimum de deux heures devant soi (pour moi 2h, c’est même peu) et sans être dérangé.
Contexte.
Quand on a tout ça, l’élaboration d’un scénario, la recherche d’idée pour le mener à bien, devient possible.
Pour moi, ce serait simple, il suffirait de dire non aux WE sociaux qui durent des heures et des nuits. De reporter. De se garder une journée complète.
Je peux supporter de ne pas trouver le temps / la disponibilité mentale pendant plusieurs jours / semaines.
J’utilise les temps morts pour mijoter une idée, oui, une seule. J’irai plus vite au moment de me lancer en rédaction.
Je sais que l’indisponibilité dure un moment. Un moment, ce n’est généralement pas toute la vie.
Mais si on a besoin d’écriture comme d’autres ont besoin de sport quotidien, il n’y a pas de miracle, il faut déplacer des cases « moins importantes » dans l’agenda. Et si tout est plus important qu’écrire (boulot, obligations, impératifs familiaux, santé…) et bien patience.
C’est normal d’avoir des hauts et des bas dans l’écriture. Certaines périodes font ça et faut pas oublier que le contexte actuel est hyper anxiogène et mine le moral de tout le monde, il recommence à faire moche et froid, et ça joue parfois sur le moral. C’est le cas pour moi par exemple, je sais que les périodes septembre-novembre sont toujours compliquées, puis ça repart avec Noël et les résolutions de la nouvelle année.
L’important, c’est de ne pas perdre sa routine d’écriture. Même si on a l’impression de se forcer, si vous avez l’habitude d’écrire tous les jours, continuez à le faire. Même 30 mots, même 200 mots, ça a l’air peu, ça a l’air inutile, mais le cerveau est un outil qui fonctionne à la répétition. Plus vous écrivez, plus c’est facile d’écrire. C’est exactement comme faire du vélo : au début il faut être rigoureux, et après en faire de temps à autre pour pas oublier comment ça fonctionne. Ecrire tous les jours (ou sur des jours fixes, faites un planning !), c’est l’assurance de lutter contre la page blanche et de garder une bonne hygiène mentale avec des idées qui se régénèrent facilement. Le cerveau est un muscle comme un autre
Par ailleurs, si ça vous intéresse, j’ai une méthode pour apprendre la régularité pas trop contraignante, par ici. Ainsi qu’un autre article pour vous aider à comprendre le syndrome de la page blanche (et son copain le syndrome du rôliste, qui est d’ailleurs bien plus fréquent que la page blanche) par là.
Pour vous donner une idée, pour ma part, j’écris du dimanche au vendredi avec une respiration le samedi. Ma routine est d’environ 1500/2000 mots par jour et je n’ai pas eu de page blanche depuis cinq ans.
@tokousha je kiffe ton style grave! Merci pour ton pavé plein de bonnes idées et qui m’a fait marrer !
Pour ma part je n’écris que depuis février cette année, les questions de la routine ou de la page blanche ne se sont encore jamais posées : l’inspiration me chatouille quasi continuellement, une partie de mon cerveau tourne en toile de fond sur les histoires que j’ai envie de raconter, le développement de l’intrigue, des évènements, des personnages… Du coup je saisi chaque petite occasion pour coucher les mots. Je n’ai pas de temps dédié spécifiquement. Actuellement je suis sur un roman original que j’écris dans le désordre, suivant trois espace-temps différents en parallèle au gré des mots qui me viennent .
J’ai toujours cette fâcheuse tendance à commencer des écrits pour les terminer très lentement, voire lentement. Là, je me suis attaquée à Star Wars, alors que je n’ai pas les connaissances, ni les compétences pour écrire de la science-fiction (je m’arrache les cheveux littéralement)…au final, 5 fanfics en cours, pas terminés. T-T
Evidemment, le travail n’aide pas. Quand j’ai l’inspi, je peux pas écrire, et quand je peux écrire, je suis fatiguée. xD
Et une fois de plus, c’est la magnifique table en bois verni…
Je suis à peu près dans la même situation, en pas mieux du tout !
D’un côté j’ai le mémoire à bosser, et malgré les relances et les coups de pression de mon directeur, je me retrouve comme une abrutie à procrastiner plutôt que de lire mes livres à analyser, ou chercher des articles traitant de sujets similaires.
Quant aux fanfictions… Si on met de côté la réécriture de l’une, la pause d’une autre, et l’écriture plus que lente voire quasi inexistante d’une troisième… Je patine quand même ! Je suis incapable de me concentrer en ce moment, j’avance très lentement dans ma fic à chapitres, et que fais-je pour pallier cela ? Je me lance dans le Writober, et commence trois nouveaux one-shots que je ne finirai probablement jamais ! (je dis ça, mais j’en ai bouclé un pas plus tard que lundi )
C’est horrible mais c’est tellement ça ! Quand on commence à écrire au collège/lycée/à la fac, on doit se restreindre parce qu’il y a les cours, les devoirs, etc., et quand on devient un adulte salarié, le travail nous restreint aussi !
Du coup je comprends tellement le sentiment, et la frustration de pas pouvoir faire comme on veut. Décidément, c’est dur la vie d’écrivain…
Un grand merci à toutes et à tous pour vos réponses et vos ressentis sur la question ! Déjà, ça me rassure beaucoup de savoir que je ne suis pas la seule à avoir des hauts et des bas dans l’écriture. Un grand MERCI à vous qui avez écrit que c’était normal et pas grave. Ayant des difficultés à trouver une stabilité et une régularité dans la vie (dans tous les domaines), je ne sais jamais si le problème vient de moi ou si c’est un souci que d’autres rencontrent également.
@tokousha : j’ai lu avec attention toutes tes propositions (images, musiques…) et j’ai trouvé vraiment super cette petite présentation (et particulièrement l’allusion à Star Trek, cette série « aussi vieille que ta belle-mère » ) ! Merci beaucoup !!!
Cependant, l’inspiration n’est pas un problème pour moi - je n’ai pas le syndrome de la page blanche, mais, comme le dit @OldGirlNoraArlani, j’ai juste besoin de disponibilité mentale pour transformer mes idées / envies en un texte pas trop mal écrit. Ce qui, pour moi, ne veut pas nécessairement dire avoir une plage de 2h ou plus devant moi, mais plutôt une multitude de petits moments dans la journée durant lesquels je peux penser à mon histoire et à mes personnages : en faisant la vaisselle, dans la rue, en prenant ma douche, dans ma voiture… C’est nécessaire à l’élaboration des scènes et dialogues que je vais écrire par la suite. Et si mon esprit est obnubilé par le boulot et tout un tas de considérations extérieures, il n’a plus le réflexe de revenir aux fictions dès qu’il a un moment (ce qui était le cas avant). C’est ça qui m’angoisse… L’idée que ce besoin d’écrire ne soit soudainement plus un besoin.
Bref, je lâche le sujet car je ne veux pas monopoliser la parole ici, mais encore merci pour vos remarques, témoignages et propositions. Cela m’a beaucoup fait réfléchir et je commence à entrevoir des solutions…
IRL, c’est mon école qui organise ça (parce que nous donner des cours, c’est trop compliqué… )
L’animateur nous fait une proposition et on a un certain temps pour écrire notre texte, puis on les lit à voix haute à tout le monde et on échange vite fait dessus ^^ Très sympathique (Mais des vrais cours ça serait bien aussi, quand même…)
(Ah et puis j’ai l’un de mes textes qui fait quatre pages et qui est à peine entamé, je sens qu’li va filer dans les liste des projets que je ne finirai jamais )
Bon ben je vais jeter un œil, mais j’espère pas de miracle XD Merci quand même
Alors y a un indice : la longueur de ce sujet
Au contraire ! N’hésite pas à continuer à intervenir dès que tu en ressens le besoin
Tant mieux si tu trouves des solutions, n’hésites pas à nous les partager
Sur le principe oui, mais quand à côté ils nous annulent en moyenne trois heures de cours par semaine parce qu’ils sont pas foutus de payer les intervenants et que personne veut bosser pour eux…
Ouais c’est ce que j’allais dire, c’est très rare mais c’est très bien ! Bon par contre lire à haute voix moi je pourrais pas, c’est comme si tu me demander de hurler mon numéro de carte bleu à travers un magasin de de bonbon… Pourquoi ce magasin ? PRRTTT aucune idée, j’aime les bonbons.
Pourquoi tu ne proposerai pas à un prof de français ou carrement de voir si il n’y a pas des concours dans l’école ? Je me souviens que ma prof nous avait inscrit à un concours entre classe, tout le monde avait le droit d’écrire ce qu’il veut, une chanson, poème et même des petites histoires… Et c’est bibi qui a gagné la première plaaaaace haha… Bon parce que j’étais le seule à avoir écrit une histoire qui tenait sur 30 pages mais bon ! C’était une bonne expérience.
littéralement 2 secondes après ma réponse :
Ok… Reste avec nous… C’est plus intéréssant… Nous au moins, on est gratuit.
« Ne t’inquiète pas, une phrase après l’autre te conduira toujours à la fin. Tiens bon la barre, prends le temps qu’il faut et surtout n’abandonne pas. »
« Si ta nouvelle refuse de se comporter comme une nouvelle, c’est qu’elle a un problème de construction. Soit c’est l’intrigue (trop complexe pour une nouvelle, trop d’événements, trop de personnages), soit c’est le style (trop de détails, trop de circonvolutions, trop de verbiage). Réfléchis à ce qui pêche, tranche dans le vif et recommence. »