Pareil. Je trouve que poser des questions et faire réfléchir le lecteur est un des pouvoirs de la fiction. Sous-jacente, une telle trame peut aussi donner tellement de profondeur à l’intrigue, sans que ça ne soit barbant^^. J’avais lu un super bouquin à ce sujet: "In pop we trust ", qui analyse des sagas populaires comme Star Wars, Harry Potter ou encore Friends via les concepts philosophiques qu’on peut y trouver.
Bonjour, Bonsoir, Mademoiselle, Madame, Monsieur,
Votre question suscite une réflexion autour du respect de l’œuvre originale. C’est une réflexion pertinente sur la fidélité des personnages de l’œuvre originale.
À mon avis, comme une Fanfiction est une réécriture libre de certains événements, je pense bien qu’il est possible de changer certains traits de caractères du personnage principal. Surtout lorsqu’il s’agit d’un univers étendu, je ne vois pas de problèmes… Moi-même, dans mes fictions, je modifie le caractère du personnage principal (je vous invite à jeter un coup d’œil à mes récits).
Ensuite, il y a toujours l’appréciation individuelle du lecteur, qui, bien évidemment, se fait une idée, une image, des personnages. De sorte qu’il y a une déception lorsque la description des personnages dans une fiction ne correspond pas à son image, d’où les critiques sur les «aspects originaux» du personnage.
Mais je pense bien qu’il est aussi possible de modifier le caractère d’un personnage sans le faire paraître «out-of-character» (et même si, je mets ça sur le compte de la liberté artistique de l’auteur de la fiction ).
Prière de prendre ce message comme une humble réflexion de ma part. Je ne voudrais froisser personne en publiant ce message.
En espérant que ce présent message peut alimenter une réflexion digne de ce nom et ne se perdre dans des futilités. Sinon, je m’excuse d’avance.
Je vous prie d’agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, mes salutations distinguées.
1950m
Pareil. j’avoue que pour moi, ça reste un mystère ^^.
Mais que dire des « déviations » alors ? C’est aussi très sympa !
Je pense qu’on peut changer des choses, construire des univers alternatifs, changer les relations entre les personnages, jouer avec les « what-if » (j’adore faire ça aussi de temps à autre) mais toute la difficulté sera de rendre parfaitement identifiable ce qui ne change pas. Quand je me prête à cet exercice, j’essaie de réfléchir à ce qui fait le personnage : trait de caractère, habitudes, passé, expérience…
Je pense que ça dépend énormément des fandoms. Certains sont plus étendus que d’autres, notamment les jeux. Un roman, un film, une série, un manga avec un début, une fin, le tout bien posé, limite un peu les choses. De même que, si on écrit des histoires qui se déroulent dans un monde fantasy, j’imagine que les possibilités sont encore décuplées. Par exemple, je vois bien en bétatisant les fictions d’ @elane67 sur Harry Potter que, même en respectant le canon, elle peut se permettre des « entorses » à la logique (si je puis dire les choses comme ça) parce que c’est magique et que, du coup, elle a plus de liberté avec certaines choses., parce que la réalité, c’est aussi un univers … enfin, je ne sais pas si vous me suivez ?
Ca, c’est cool. Quand on peut respecter le fandom, tout en créant de nouveaux personnages centraux.
J’adore quand je trouve ça dans les fics. J’essaie aussi de le faire, pas sûre que ça soit toujours perçu cependant ^^ ! Il faut dire que j’écris sur un fandom bien léger et pour « ado » donc, pas toujours évident !
Ce qui compte effectivement, c’est de s’amuser en écrivant. Je trouve que, à partir du moment où on se bride pour respecter tel ou tel aspect sans y croire vraiment, ça se sent et l’histoire en pâtit.
Ooooh tu m’intéresse là! Tu as des exemples en tête? Et c’est d’autant plus chouette si tu écris justement dans un genre considéré comme « léger ». C’est une manière de susciter la réflexion à un âge où on se pose justement beaucoup de questions, mais où on a pas forcément envie d’ouvrir un bouquin de philo. ^^
Mais c’est marrant, je me suis aperçue que beaucoup des fictions qui me sont restés en tête avaient justement une trame « philosophique » ou un questionnement sous-jacent, et dans certains cas, ça m’a tellement apporté! (Comme Inferno par exemple, ou la série Netflix des 100). C’est comme si une oeuvre prenait d’autant plus de profondeur grâce à cet aspect caché.
Du coup, j’essaie désormais souvent de trouver un thème sur lequel faire réfléchir les lecteurs, et je me demande comment l’inclure à l’intrigue, quand j’écris.
Bonjour, Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Je suis d’accord avec vous sur la tentative de susciter une réflexion chez le lecteur lorsque nous publions une fiction. C’est pourquoi je propose à la blague d’ajouter une catégorie «philosophique», comme il existe la catégorie «action», «aventure». entre autres.
Toutes mes salutations distinguées,
1950m
Une vieille fic Star Wars L’écolosion du Mal de Code 44. Pas forcément philosophique, j’avoue ne pas aimer la philo et être très nulle dans cette matière (7/20 au bac au littéraire, donc coeff 8, ça résume le trauma ^^) mais j’avais beaucoup aimé pour le côté très historique et l’universalité psychologique (je ne sais pas si ça existe ça ^^)
En ce qui concerne mes écrits., si c’est à ça que tu penses… je dirais, un défi, celui du lieu sacré : « Un soir, près du tunnel de Shirogane ». Je le cite parce qu’on m’a fait un retour comme quoi, sous couvert de légèreté, ça traitait d’un sujet bien grave et triste. Ca m’avait énormément touchée parce que j’aime bien mettre du triste dans la joie et de la joie dans le grave. C’est sans obligation d’achat ^^
Oui, pas simple; Faut pas que, d’un coup, on se retrouve avec un cours magistral indigeste… La petite phrase bien tournée d’un « sage » façon Yoda ? Un conte ancestral (là aussi un précédent défi), à la Voltaire ? Ou une réf directe à des anciens ? J’avoue ne pas avoir la recette… Si, au détoures d’une lecture, je capte un truc, je te ferai signe
Entièrement d’accord avec toi. Typiquement, dans les jeux vidéo, on a souvent des personnages qui sont plus ou moins des coquilles vides, car destinés à être incarnés par le joueur. Link dans Zelda est un très bon exemple, et c’est encore plus vrai des RPG où on doit créer son personnage au début (et on a de fait un OC). Au niveau fic, ça laisse énormément de liberté. Alors que dans un roman, en général, les personnages sont bien travaillés par l’auteur, surtout les personnages principaux (mais les auteurs à l’œil affûté savent dénicher les personnages secondaires/tertiaires à gros potentiel).
J’avoue que je suis plutôt du genre à essayer de respecter au maximum le fandom, je trouve que cette contrainte est une sorte de jeu. Mais du coup, travailler sur un jeu vidéo, c’est le niveau de difficulté moyen, alors que travailler sur un roman, c’est le niveau extrême
Je fonctionne beaucoup comme ça aussi maintenant. Et ce qui est intéressant, c’est qu’il y a plusieurs manières d’aborder cet aspect: parfois, on perçoit un thème dans l’œuvre d’origine, du coup on peut avoir envie de le creuser. Parfois, on a envie de traiter un thème, et du coup on va réfléchir à quel serait le meilleur fandom pour le traiter. Et puis parfois, ce qui m’est arrivé récemment, on commence à écrire sur un fandom, et en l’étudiant plus en profondeurs pour les besoins de l’histoire, on voit émerger un thème. Je trouve ça super excitant !
Mais je pense aussi que beaucoup d’auteurs développent des thèmes sans forcément s’en rendre compte. Mais parce que ce sont des sujets importants pour eux, qui structurent un peu leur façon de penser, être un prisme dans leur manière d’aborder le fandom, ça va se retrouver naturellement dans leur écriture.
Oh qu’est-ce donc? Même si j’ai une petite idée^^ Je prends note de cette fic, merci J’adore ton esprit de nuance, pour Un soir, près du tunnel de Shirogane, j’irai te lire. Et c’est d’autant plus chouette si tu as fait ça inconsciemment.
Je vais aussi essayer de travailler sur les montagnes russes dans le prochain défi, en passant de la douceur à quelque chose de plus grave, puis à de l’humour et ainsi de suite.
Oui, exactement! J’aime bien les petites phrases de Yoda, on trouve aussi la même chose avec les Leçons du sorcier dans l’Epée de vérité, et dans ces cas là, ça respecte le canon des oeuvres. C’est simple et efficace.
Ouch, j’avoue que j’ai détesté les contes philosophiques de Voltaire, que j’avais dû lire en classe. ^^
C’est plus sympa de s’interroger sur le destin via Harry Potter par exemple: est-ce que le destin et ineluctable? Est-ce que les prophéties doivent se réaliser, comme le pense Voldemort? Ou est-ce que nous sommes tous libres d’écrire notre futur comme nous l’entendons, ainsi que le pense Dumbledore?
Ou dans les 100: vaut-il mieux sacrifier une minorité pour sauver une majorité? Qu’est-ce que je ferais à la place des héros?
Ou même dans Friends: vaut-il mieux faire ce que les gens et la société attendent de nous, ou suivre ses propres désirs, comme Rachel qui s’enfuit de son mariage? ^^
Désolée de ce déluge, je me laisse emporter
Mais oui pourquoi pas? Je ne sais pas si c’est possible?
Oh c’est top, ça! Comme des personnages qui agissent tout seuls.
Oui tout à fait! Les gens ont tous leur propre sensibilité et écrivent un livre qui leur correspond. ça peut même servir à faire un travail d’introspection parfois.
C’est tellement ça ! Parfois je commence une histoire en pensant (à tort) que c’est moi qui mène le jeu. Et à mesure de l’écriture je m’aperçois que ce sont les personnages qui m’emmènent là où ils veulent !
Ça ne me parait pas une blague. On pourrait l’envisager.
Certains appellent ça être « jardinier » ahah (par opposition à « l’architecte » qui établi un plan de son histoire)
Bon pour moi on est tous les deux, mais à des moments différents de la création, j’aime pas ce débat
Pour les questions philosophiques, sans faire du Voltaire, je trouve ça plus digeste quand c’est subtile et plus impactant quand ça passe par la puissance des émotions chez les personnages.
Mon exemple qui n’étonnera personne : Detroit: become human = c’est quoi être « vivant » ?
Ca ne se veut pas ouvertement philosophique à la base, mais l’impact est réel. Pour moi, c’était une claque tellement puissante qu’elle a remis en perspective ma vie, mes pensées, tout ce que je croyais être, fondamentalement le pilier ce que j’étais, mon identité, mon essence, mon monde intérieur existentiel.
Cette œuvre m’a bouleversé. Elle a changé ma vie, et c’est même grâce à elle que je me suis remise à écrire. (je ne serais pas là pour vous en parler ici aujourd’hui).
Est-ce qu’on ouvre un nouveau sujet « Philosophie dans les œuvres de divertissement » ? ahah, on a dévié, désolée.