J’ai fais l’expérience. On me prête beaucoup plus d’attention quand je dis que j’écris un « spin-off » sur la jeunesse de Jack Sparrow !
Très brève parenthèse (je ne veux pas polluer)
Irène Adler, en auteur ? Du coup, on est sûr que c’est un pseudo.
« Pour Sherlock Holmes, elle est LA femme ».
C’est comme si on trouvait un roman signé Lestrade (il en aurait des choses à dire, lui aussi !).
Ah mais je ne savais pas qu’on pouvait utiliser le nom d’un personnage comme pseudo…
Ahah, les mots ont leur importance… Même si ça reste anecdotique, ça illustre ce qui se dit ici : retire le mot « fanfiction » et tu supprime les a priori qui vont avec.
C’est tout à fait possible, @missjhin . L’exemple qui me vient en tête, c’est Françoise Sagan. Le nom Sagan est emprunté à un personnage de Marcel Proust. ^^ Bon par contre, si tu décides de te donner comme pseudo Tintin, tu risques d’avoir des ennuis avec la famille de Hergé.
@OldGirlNoraArlani : je serais curieuse d’en savoir plus sur Lestrade… ça serait une bonne idée pour une fanfiction.
Effectivement, les nombreuses œuvres de Sherlock Holmes sont un exemple de fanfictions non nommées fanfictions pour les rendre « acceptables ». Et l’immense collection de livres Young adult réinventant les Classiques Disney sont aussi des fanfictions, mais comme c’est géré par Disney et présenté comme des réécritures, ça paraît tout à fait respectable.
(Petite parenthèse : je parlais de Neil Gaiman dans mon précédent post : son texte « fanfiction ayant remporté un prix » est Une étude en émeraude (un crossover Sherlock Holmes / Lovecraft).
Maurice Leblanc a lui même publié un roman en utilisant le personnage de Sherlock Holmes, un cross-over entre Lupin et Sherlock
@circeto Petit pêlemêle de cas de figures qui me font tiquer…
En ce qui concerne le terme de « fanfiction », c’est à mon avis anachronique de l’utiliser pour des œuvres comme L’Énéide ou les oeuvres posthumes de Jane Austen. J’ai utilisé ce terme pour qualifier les œuvres inspirées du Comte de Monte-Cristo pour montrer que la pratique ne date pas d’hier… mais j’ai bien conscience que le terme est également anachronique dans ce cas également. Sans compter que le rapport auteur /oeuvre était très différent de celui que nous entretenons à notre époque. ^^
Dans mon esprit, est fanfiction une œuvre qui n’a pas vocation à être publiée dans un but lucratif (c’est avant tout un travail de « fan »). Quand une œuvre inspirée d’une autre (bien souvent tombée dans le domaine public ou autorisée par les héritiers ou par la compagnie en possédant les droits) est écrite en étant destinée à être publiée et vendue, elle quitte le domaine de la fanfiction car elle n’est pas gratuite.
J’aurais pas dit mieux ! C’est avant tout une blague pour suspendre la gueules des hyènes qui pourraient rire de ma passion
(bien que factuellement, c’est tout comme des fanfictions !)
Ce qui me dérange avec cette pensée (que je trouve tout à fait juste quand même), c’est que quand Anna Todd écrit After comme une fanfiction, sans perspectives commerciales, et que son succès fait que des éditeurs se penchent sur son travail et que celui-ci finit par être publié, alors qu’est ce que ça devient ? Ce qui me « gène » (j’en dors quand même très bien la nuit), c’est que la frontière entre une fanfiction et un « spin-off », est (dans l’opinion publique), plus de l’ordre de amateur/professionnel que bénévole/lucratif.
Le sujet étant l’entourage social, le terme « fanfiction » pose problème, bien que sa définition soit relativement claire. Car écrire (que ce soit de l’original ou de la ff), c’est produire de l’art, s’exprimer, laisser une part de soi sur la feuille, performer, et donc travailler. Publier (que ce soit via une maison ou sur un site), c’est partager aux autres, et donc attendre (inconsciemment ou pas) de la reconnaissance. Des livres à but lucratif et édités ont moins d’âme et de beauté que certaines fanfiction, et pourtant, l’un fait argument d’autorité, tandis que l’autre décrédibilise…
Je rêve d’un monde où les studios de productions seraient plus attentif à ce qu’il peut s’écrire sur les plateformes de fanfiction pour amener à ce que de vrais passionnés aient la chance de participer à développer le canon de leurs œuvres de cœur, et de pouvoir vivre de leur passion… beliève, croire en nos rêves…
À très vite,
Nato
Si c’est ce qui différencie les deux « genres » alors on n’a plus de quoi rougir en tant qu’auteurs de fanfics !
Oh non, moi j’espère juste satisfaire des lecteurs à qui ça pourrait plaire, qu’ils soient fantômes ou non ! le reste c’est bonus mais ça ne change rien à mon acharnement pour progresser dans cet art !
Riot Games l’a fait avec mon OC, ils ont créé Hwei ! Je plaisante bien sûr (enfin, à moitié, ahah, les points communs sont particulièrement frappants avec ma fanfiction et laissez-moi rêver svp
)
Par contre, OUI, c’est clair qu’un tel monde serait incroyable !
Je partage davantage ton point de vue au sujet de la fanfic’, je fais ça par plaisir et je passe moins de temps à réécrire mes fanfics que mes écrits originaux parce que sinon, je ne publierai pas. Mon but est de soigner mon syndrome de l’éternelle insatisfaite et de faire passer un éventuel bon moment à quelques lecteurs qui pourraient être intéressés par mes « historiettes » (c’est le surnom affectueux que je donne à mes fanfictions ^^)
J’ai un point de vue opposé : j’aime le concept de fanfiction parce que justement, ça n’a rien à voir avec ce monde des grands studios qui sont davantage là pour le profit. Que les scénaristes / auteurs se tiennent loin des fanfictions pour éviter le « fanservice » à outrance au détriment d’une bonne histoire bien construite. Je ne demande pas à une série qu’elle me donne ce que je désire mais qu’elle m’apporte une histoire cohérente et bien racontée afin de faire travailler mon imagination. Si quelque chose me déplaît, si je suis vraiment passionnée par un univers ou si je me sens mortellement vexée par un point d’intrigue, c’est bon de savoir que la fanfiction existe pour me permettre de « réparer » ce manquement. Sans compter que nous sommes fans d’un univers ou d’un monde pour des raisons bien différentes et nous avons des interprétations parfois très différentes sur tel ou tel personnage ou tel point d’intrigue : comment créer une histoire cohérente si un studio commençait à prendre en compte les avis des fans? Ça ne serait pas possible. Chacun son rôle : aux scénaristes / auteurs de créer de bonnes histoires; aux auteurs de fanfictions de poursuivre l’aventure de leurs œuvres favorites. ^^
Perso j’ai commencé la ff pour m’entraîner, projetant d’avoir un meilleur niveau sur mes futurs productions originales. Mais au final, ça reste une œuvre construite, avec un peu de moi dedans, un début, un développement et une fin… petit à petit, j’ai développé autant d’affect pour ma ff que pour n’importe quel autre projet, j’ai du mal à hiérarchiser mes écrits ^^
Ton intention de base n’exclut pas le fait que tes « historiettes » peuvent potentiellement marquer un lecteur au même titre qu’une nouvelle saison d’une série dans un univers quelconque écrite par un scénariste professionnel !
(perso je suis hype par ta ff sur Jamie, c’est mon perso pref de GOT, et je partage ton pdv sur les Targaryen : m’ont saoulé ceux-là)
Or, il ne faut pas négliger que beaucoup d’auteurs de ff (comme on peut le voir sous ce sujet), ont l’air de « souffrir » du manque total de reconnaissance et d’intérêt porté à la pratique, certains s’abstenant même de dire qu’ils en font à leur entourage Chacun sa sensibilité vis-à-vis de ses productions.
Après, écrire pour réaliser un désir ne veut pas forcément dire faire disparaitre la cohérence de l’équation. Le problème en soit c’est plus le terme, que l’essence même de la pratique. Certains scénaristes sont surement fan des univers sur lesquels ils produisent de la fiction. Je pense que la distance qui sépare l’auteur de spin-off de l’auteur de ff n’est pas si large qu’on peut le croire… Tout dépend de ce que chacun veut vraiment transmettre via ses écrits, et de ce que chaque lecteur ressent à travers ceux-ci. Chaque rapport à l’écriture/lecture est un rapport légitime !
Je suis d’accord avec la fin de ton message… ce serait le capahranaüm : pourquoi sa ff et pas la mienne ? Pourquoi sa vision ne colle pas avec la notre ? etc.
Ceci dit, je ne fais pas plus confiance à un scénariste pro qu’à certains auteurs de ff ! Si encore ils nous pondaient des « bonnes histoires bien construites » ce serait autre chose, et je trouverais ton point de vue d’une véracité absolue ! Mais malheureusement, la cohérence et le « bien raconté », c’est pas le fort de beaucoup de beaucoup de spin-off en ce moment.
Ah, ça… c’est tout le problème de nombre de productions actuelles, sans compter que l’emprise de certains studios sur de nombreuses licences tue toute concurrence et donc une envie de faire de bonnes choses. C’est l’une des raisons qui font que j’ai tendance à revoir mes séries / films préférés. Mon envie de me relancer dans la fanfiction (après de longues années d’arrêt) vient de là aussi.
En conclusion : continuons notre travail de fan pour notre plaisir égoïste et celui de nos lecteurs éventuels. ^^
Ahah, je passe autant de temps sur mes fanfics que sur mes œuvres originales parce que j’y mets tout mon cœur quand même, je suis aussi une insatisfaite permanente, mais il y a un « pallier de satisfaction » à atteindre pour qu’un chapitre soit publié.
Certes dans une œuvre originale, je retravaillerais encore et encore AVANT de l’envoyer (peut-être même trop des fois j’ai l’impression de finir par retirer l’essence de mon style et je rate toujours la deadline des appels à textes…) là où la fanfiction pas de pression, je la reprends tous les ans / deux ans car je l’aime bien sur le coup puis… j’évolue. Sinon je la supprime.
Historiettes c’est mignon !
Oui car certains scénaristes ou écrivains écrivent pour un public « imaginaire » ciblé dont ils évaluent la capacité à comprendre l’histoire et le scénario. Ca créé une sorte de « cahier des charges » qui peut aseptiser une histoire. Là où nous sommes libres à 100%.
Les « spin-off », c’est aussi un soucis de place du lecteur / spectateur à mon avis. Si je prends Han Solo par exemple, je trouve qu’un « spin-off » est une bêtise, car justement laisser le public imaginer son passé le rend beaucoup plus badass, il en fait une version idéale. Et beaucoup ne sont donc pas d’accord avec le traitement « officiel ».
Du coup, effectivement, même si pour certains d’entre nous une fanfiction semble cohérente et profonde, elle ne fera peut-être pas l’unanimité du public officiel, et je rejoins donc @circeto sur ce coup-là. Nous avons un lâcher-prise en fanfiction que les auteurs des histoires canons ne peuvent pas se permettre (avec tout ce que ça entraîne de positif et négatif sur l’histoire).
On n’a vraiment pas de bol, ici (sur ce forum)
On truste les insatisfaits.
C’est dingue le nombre de membres qui se plaignent de leur perfectionnisme, du temps qu’ils passent à relire pour les fautes, à retravailler les chapitres qui ne leur vont pas.
Jamais on a : « j’ai un problème avec la vitesse avec laquelle je publie 500 mots tous les trois jours, comme ça sans me prendre la tête à relire, ou faire un plan, et en plus, j’ai trop de vues »
Et puis vous prenez cette branche (courage 155 messages), ou un tas d’autres messages disséminés sur divers autres topics, et vous lisez quoi ?
J’ai beaucoup mis de moi dans mes histoires, c’est dur d’entendre des critiques à l’emporte-pièce.
J’ai peur que ça ne plaise pas.
Je pense que je ne rends pas justice au fandom d’origine et il y en a qui font mieux.
J’ai honte de ne rien avoir publié depuis plusieurs semaines, que vont penser mes lecteurs.
J’ai le syndrome de la page blanche, j’y arrive plus, c’est affreux, et si ma panne durait des mois ?
Merci infiniment, vraiment vraiment vraiment, coeur à vie, à mon-ma correcteur/trice /bêta, spin-doctor, mon histoire aurait été nulle sinon.
(je ne dis pas que c’est pas bien de remercier, hein ? c’est bien !)
Je dis juste que c’est un repaire de gens qui se donnent du mal et ça ne matche pas bien avec l’imaginaire collectif du vaste monde.
Bookmarkez ce post, vous pourrez toujours l’envoyer à des ayants droits (de s’informer).
Oh ça m’est arrivé il y a quelques années, mais alors je pensais « bien écrire », même si j’y mettais toute mon âme, aujourd’hui en relisant, je préfère m’asperger les yeux au détergeant Mais aucun regret, à l’époque j’avais des tonnes de lecteurs satisfaits qui m’ont poussé jusqu’à la fin de l’histoire, j’ai progressé, j’ai pris confiance. Des dizaines de milliers de lectures, des milliers de likes et de commentaire enflammés (disparus en brouillons mais moi je peux encore les voir).
Si je préfère souffrir aujourd’hui (« L’Art mérite que l’on souffre » ahah) c’est pour aller plus loin et parce que j’aime cette sensation de me relire et me dire « c’est pas mal » mais je n’ai quasiment plus de lecteurs (mon fandom n’est pas très actif en France, tant pis)
Bien résumé ! Qu’importe le sujet sur lequel on écrit, on écrit et on a les mêmes problèmes que tous ceux qui s’essayent à cet art. Fanfiction ou pas.
Envie d’ouvrir un topic sur certains points que tu as mentionné ahah
(Toutes mes excuses !!! J’ai accidentellement publier un commentaire non complété car ‘’souris délirante et sous lactose’’, et je l’ai supprimé par pur arrêt cardiaque. Je sais pas trop comment ça fonctionne dans ce cas, donc si quelqu’un sait, je corrigerai ça. Voici ma diatribe entière, avec bien sûr des anecdotes par moment très personnelles.)
Dooonc… La fanfiction, c’est de collège dans ma petite tête, et fidèle à mes points sociaux ma foi très érudits, je ne me suis rendue compte que tardivement que la fanfiction, c’était l’équivalent de beaucoup de préjugés.
Quand j’étais adolescente, je parcourais mes fandoms favoris avec des lunettes bien ovales - et vu que moi, j’étais vraiment gastronomique sur ce point là, mes premiers véritables pas dans l’anglais, c’était Wattpad et Ao3, avec leurs fanfictions anglaises qui parlaient d’aventures trépidantes dans la langue des jeunes corgis et des aigles royaux.
D’ailleurs, vu que j’étais la seule à comprendre l’anglais sous ce toit… Je pouvais lire sans rougir de honte, car de toute manière, personne ne piperai rien, et je pouvais leurs raconter que la scène de câlineries passionnées entre garçons en anglais, c’était juste une amitié à thématiques mielleuses en français (le pouvoir du miroir bilingue). J’ai aussi finie par comprendre mieux l’anglais au lycée grâce à cet intérêt - et je pouvais frimer - je ne disais pas tout mes fandoms, tout simplement, et j’ai vite abandonner ‹ ‹ l’amitié entre garçons › › pour embrasser sans questionnement mon aromantisme en fanfiction - c’est à dire, la fantaisie en épopée et destinées fictives, non en deux garçons qui se font des papouilles amicales (puis des filles… J’étais ce genre de collégienne, vous savez…).
Pour ce qui est du domaine des fanfictions en français - là, j’étais plus sage - pas par honte, mais parce que c’était… juste moi. Je lis ça depuis le collège, et j’y cherchais l’aventure et les idées pouvant aller plus loin sur mes passions. Je ne m’y suis mise que très tardivement, comme dans chaque écriture d’histoire en général, soit au Lycée.
Lycée ou pas, on était très ouvert à la fanfiction dans mon groupe d’ami - le seul problème, c’était la thématique. Mes fanfictions étaient sur mes fandoms d’enfance, sur de l’aventure, des problèmes méta-physique, des fins heureuses et des personnages forts qui cherchaient à me soutenir dans une dépression qui à failli m’emmener sous terre. Mes amis de fanfiction étaient plus sur ‹ ‹ garçons et filles papouilles › ›, soit, l’aspect collégien que j’avais connu - et sur deux trucs fondamentaux : Homestuck et My Chemical Romance (ils ont même fait une fanfiction sur leurs groupe de musique… dont je ne faisais pas partie). Moi c’était Winx et Monster High, vous voyez ? Donc, déjà, grosse honte sur le sujet de mes fandoms. C’était pas la fanfiction en elle-même finalement et donc, mais plus ‘’les tendances’’.
Niveau familial, on va pas se mentir - j’ai eu une période si compliquée, que me voir écrire des fanfictions que je publiais et ne finissais jamais était le cadet des problèmes de ma famille.
Puis, Université (Montaigne, Montesquieu, Rosa, Rosae…) - j’adore écrire des fanfictions encore. J’ai appris que dans mon groupe d’ami, c’était pareil, et elles avaient rien contre (aux dernières nouvelles, une de mes amies d’enfance à un projet de drama psychologique sur fond d’hôpital et de garçons qui s’aiment sur les lits).
Mais le problème qui me perturba en fin de compte, c’était - ‘’Mais tu à une bonne écriture quand même, tu devrais juste faire des histoires originales !’’. Et… Déjà, je sais que c’était censé m’encourager, car j’ai une estime de moi qui s’évalue à un spleen de cafard, mais je comprenais pas en quoi une ‘’bonne écriture’’ devait éloigner de ma passion pour la fanfiction et l’histoire originale. Et je me suis dit après que de toute façon, tout est mauvais avec moi, donc autant avoir du divertissement pour bien traire ma blonde d’Aquitaine.
Niveau psychologique, les réponses s’étaient agglutinées pour rendre cette échappée naturelle - J’ai tellement été jugée pour mon autisme et mon apparence au collège, j’ai été ostracisée par mes propres amis au lycée car je n’étais pas assez ‘’cool’’ ou ‘’avec une personnalité’’. Puis, mon père et ma belle-mère on crû que j’étais un cas désespéré car j’allais mal, et que pour eux, une fille qui va mal, pour aller bien, elle se maquille et se mets des produits beauté dans les cheveux (je vous dis pas le décalage entre moi, dépressive juvénile, et eux qui pensaient que je devais juste me sentir pas bien avec juste mon corps)… La fanfiction, c’était aussi une communauté silencieuse, qui ne me jugeais pas, et s’éclatait sans tenir compte du reste du monde.
Donc, lorsqu’on m’à dit que la fanfiction, aka. le truc de mauvaise qualité, c’était pas une perle littéraire - je me suis dit dans ma tête, tout en repensant à Twilight : ‘’Je ne pense pas qu’une personne qui écris par passion, qui apprends, et tente des idées, mérite d’être traiter comme un déchet juste parce que toutes les histoires ne sont finalement jamais parfaites (en particulier les premier jets).‘’
Les vrais préjugés sur la fanfiction, je les aient appris à plus vaste échelle - en ligne plus principalement, par les médias parlant d’auteurs qui refusent la fanfiction mais acceptent le fanart (d’ailleurs… pourquoi l’une est la peste et l’autre la seringue ?). Et… En fait, j’ai tellement baigner dans cela, que je me dis juste ‘’d’accord’’, et j’ai continuer à respirer. Parce que ces gens faisaient d’incroyables métaphores sur la créativité, tout en disant que les ‘’fanfictions’’ des temps anciens n’étaient pas des fanfictions comme aujourd’hui et ne feraient jamais les auteurs d’aujourd’hui… Car ‘’Shakespeare’’ (et… Je ne me souviens pas de l’argument Shakespeare…) ?
La seule ombre au tableau, c’est que certaines personnes veulent me voir essayer l’histoire originale car ‘’j’ai des idées intéressantes’’, ‘’une belle écriture’’, que ‘’je peux pondre une histoire avec seulement un mot/thème’’- et oui, c’est ce que j’essaie de faire tout aussi régulièrement car j’adore ça - mais je me dis que ne pas rendre hommage à la fanfiction qui à été une part de ma vie ‘’d’écrivain’’, qui m’à protégée pendant tant d’années, et qui m’à permis de voir des opportunités dans le plus simple (et aussi, oui, quelques papouilles), ce serait quand même ne pas être fidèle à moi-même. Je ne suis de toute façon pas prête à espérer d’avoir au moins un livre publié, et si je le veux un jour comme je me dis depuis que je suis toute petite, il faut au moins que je sache déjà ce qu’il se passe avec moi lorsque j’écris, mes limites, ce que je fais et qui marche / marche pas pour construire mes récits, ce que j’aime, ce que je déteste, ce qui rend cohérent… Bref, tout.
Je ne me dis pas que la fanfiction c’est un entraînement (même si j’admets que c’est que je suis forcée de dire aux plus ‘’convaincus’’ parce que j’ai encore peur de leurs tenir tête), autrement je ne suis pas à fond - pour moi, la fanfiction, c’est de l’écriture, et je dois y mettre toute la passion que j’ai. Je pense que je m’entraîne constamment lorsque j’écris.
Et puis, je suis encore étudiante, et déjà, j’ai évoluer petit à petit dans ma compréhension de mon écriture, et de moi-même, en ne me jetant pas dans quelque chose de déjà très compliqué / anxiogène - aka. être publier.
Et puis, j’ai accumuler trop d’OCs et de world-building en queue de poule, pour dix ans. Il faut que ça sorte.
Comme les œufs et l’omelette.
Hello Ombreline.
Au besoin, tu peux éditer un message même après son envoi.
Il te suffit de cliquer sur les points de suspension (…) puis sur le crayon . Tu pourras alors modifier ton message à ta guise
Merci ! J’y penserais la prochaine fois (et je supprimerais pas comme une forcenée) !