La frontière entre les genres littéraires

Et c’est encore moi !

Je crée ce petit sujet à la suite d’une discussion que j’aie eue avec @HawthorneAbendsen, autour, sans surprise, des genres littéraires.

Tout est parti de la différence - ténue - entre fantastique et fantasy. Pourquoi ? Parce que la limite est très floue entre les deux, tout simplement.

Je récapitule mes cours de français de seconde (qui ne prenait pas en compte la fantasy d’ailleurs. Et la moi de l’époque n’a JAMAIS osé demander à la prof comment on définit la fantasy…).
Mais bref, trêve de digressions :

  • Le fantastique est donc, d’après ma prof (et j’ai revu plusieurs fois cette définition depuis), un genre littéraire qui consiste à garder, face à des évènements étranges, le doute du lecteur (et des personnages, d’ailleurs) entre une explication rationnelle et une explication surnaturelle.
  • Le merveilleux, quant à lui, admet comme tout à fait normal des éléments surnaturels, voire clairement magiques. C’est d’ailleurs le genre principal des contes de fées.
  • La fantasy, d’après mes sources donc (et pas ma prof), prend place dans un monde imaginaire, où la magie et autres éléments surnaturels sont considérés comme normaux.

A elle seule, la fantasy regroupe également une multitude de sous-genres, allant de la dark fantasy aux univers sombres très souvent adultes de par les thèmes mis en avant (Game of Thrones, pour n’en citer qu’un) à la low fantasy, qui ajoute donc en « parallèle » de notre monde réel un univers magique (Harry Potter par exemple) et en passant bien évidemment par l’incontournable heroic fantasy qui prend sa source directement dans le Seigneur des Anneaux.

Seulement voilà, où est la limite entre tout ça ?

Avec Hawthorne, par exemple, on est pas d’accord pour Dracula (le Dracula de Bram Stocker hein, le seul, l’unique, le pilier de la littérature vampirique) : techniquement, le surnaturel s’invite dans la vie des protagonistes sans prévenir, et au moins l’un d’eux manque de devenir fou à cause de cette soudaine prise de conscience que le comte n’est pas un humain normal (et accessoirement qu’il a failli finir en repas pour trois harpies, bloqué dans la demeure dudit comte en Transylvanie). Techniquement, donc, ce serait du fantastique.
MAIS, si le surnaturel s’invite sans prévenir, la réalité est finalement révélée : les vampires existent, et l’un d’eux a choisi de débarquer à Londres ! Le doute n’est plus permis, tout le monde, quoique choqué par cette découverte, finit par accepter cette terrible réalité et le groupe combat la menace, quitte à la traquer jusque dans son propre repaire, en Transylvanie. Tombe-t-on donc dans la fantasy ?
Si l’on reprend ce concept, la question se poserait pour bon nombre d’oeuvres d’urban fantasy, comme Harry Potter : le petit garçon à lunettes est victime de phénomènes étranges que personne ne parvient à expliquer avant ses onze ans, qui oscillent entre explication rationnelle (il a les cheveux qui poussent sacrément vite quand sa tante essaye de les couper, ses vieux pulls moches rétrécissent « au lavage » quand il refuse de les enfiler, et merci @elane67 de m’avoir rappelé ces détails qui tombent à point nommé :eyes:) et explication surnaturelle (il utilise la magie). Très vite, on tombe donc dans la magie.

Ou alors, fantastique et fantasy se complètent, et l’on passe de l’un à l’autre dès que la barrière du doute est franchie ?

J’ai fait exprès de mettre un titre large, comme ça si d’autres personnes ont des interrogations similaires avec d’autres genres (et sous-genres ! Rien que les sous-genres de la fantasy, c’est un casse-tête affreux !) littéraires, le sujet pourra aussi leur servir !

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C’est tout le problème de vouloir ranger les œuvres dans des catégories. Les auteurs n’ont pas forcément envie de s’imposer des contraintes strictes pour valider des définitions artificiellement rigides. On retrouve le même « problème » avec la musique finalement, voir même avec les espèces animales. Ces catégories ne sont pas la réalité, c’est une abstraction de la réalité, une simplification qui nous aide à comparer les œuvres entre elles et à les situer mentalement. Les genres se chevauchent, et une œuvre peut tout à fait appartenir à deux genres ou plus. Dans certains cas, elle ne sera même pas classée de la même façon selon le lecteur, les genres étant de abstractions et la lecture une expérience subjective, tout le monde n’aura pas la même perception. Ainsi, certaines œuvres perçues comme fantastiques par certains pour être perçues comme franchement horrifiques par d’autres

Pour Dracula, je dirais quand même fantastique comme genre principal. L’action se passe dans le monde réel, et la présence de créatures de l’ordre de l’imaginaire n’y est pas considérée normale a priori. Une fois que l’existence des vampires, on passe éventuellement dans le merveilleux (j’ai un peu de mal à y voir de la fantasy). Je note que ce terme de merveilleux n’est plus très utilisé de nos jours pour typer des œuvres littéraires. À la manière d’un hard rock coincé entre rock et metal, le merveilleux, depuis l’apparition du terme fantasy, se fait recouvrir par la fantasy d’un côté et le fantastique de l’autre. Il n’y a plus beaucoup d’espace pour du merveilleux pur jus. Les contes de fées et certaines légendes éventuellement, mais dans ce cas on les décrira plutôt à travers leur nature de conte: conte de fées, conte fantastique, conte horrifique, conte mythologique, parabole…

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C’est exactement la vision que j’en avais, sans avoir lu de définition par ailleurs. Du coup, pour moi, la distinction entre fantastique et fantasy se fait assez facilement. mais peut-être parce que dans ma vision de la chose, le style merveilleux, n’existe pas. Je suis assez binaire pour ces deux styles. Après, le fantastique englobe le folklore pour moi, sans doute parce que les légendes ont plus ou moins toutes un socle de vérité. Mais c’est un autre débat.

Là où j’ai le plus de mal de voir la distinction entres les genres littéraires, c’est entre le thriller et l’horreur. surtout, dans les livres de Maxime Chattam où il pousse l’horreur et l’angoisse dans ses descriptions assez loin il faut le dire (pour mon ressenti du moins) et c’est un maître en la matière.

J’aime assez cette vision de complémentarité finalement.

Pas seulement les oeuvres. Mais c’est général, les Hommes aiment bien voir les choses dans des cases, au sens général : les races, les genres, les oeuvres littéraires, architecturales, musicales ou autres. L’humanité aime avoir un cadre, cela ne veut pas dire qu’on doit s’y cantonner ^^

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Entièrement d’accord, j’ai essayé de ne pas trop m’éloigner du sujet, mais ça s’applique à énormément d’aspects de la vie. En utilisant un vocabulaire théorique, on pourrait dire qu’on cherche à obtenir une représentation discrète d’hyperespaces continus (fluides pour parler comme un humain normal XD). Ça n’a rien de scandaleux, c’est même nécessaire. On ne va pas dire, je suis un humain de coordonnées (0,9; 0,9; -0,5) dans l’espace (genre; attirance sexuelle ; pigmentation de la peau), ou alors c’est un livre de coordonnées (-0,7; -0,98; 0,33) dans l’espace (monde réel ; éléments surnaturels; anxiété), ce serait totalement ridicule et absurde. Donc on crée des catégories qui couvrent certaines valeurs de certains axes, à la louche. C’est quand même plus pratique, mais il ne faut pas oublier que ce sont des simplifications et pas des vérités absolues. Et dans le cas des humains, que ça ne doit pas servir à maltraiter ceux qu’on a mis dans certaines cases…

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Ahahah, j’adore ce genre de discussion (évidemment) !

Je serai moins catégorique (sans mauvais jeu de mots :roll_eyes:). Je pense que « ranger », « classer », « catégoriser » est nécessaire pour mieux analyser / comprendre le monde. Comme tu le dis, on a des catégories pour le monde animal, pour la monde végétal, pour la musique, la littérature, etc. Et puis on a des items qui ne rentrent tout à fait ni dans l’une, ni dans l’autre catégorie, mais qui a des caractéristiques de plusieurs d’entre elles. Si on prend le cas des espèces animales / végétales, je suis fascinée par une limace qui peut… faire de la photosynthèse ! Pour ceux que ça intéresse, voici le lien. Donc, c’est utile et pratique de faire la différence entre animal et végétal, mais il y a des cas plus complexes - et c’est ce qui fait tout l’intérêt de la chose ! De plus, ces classifications ne sont pas fermées, elles peuvent évoluer avec les connaissances humaines. Le risque serait de les considérer comme des vérités absolues et immuables (mais je m’égare du sujet :sweat_smile:). EDIT : j’ai écrit ce message en même temps que toi @Anthaus et je n’avais pas vu ton dernier message avec lequel je suis tout à fait d’accord ! (Et ce serait marrant d’imaginer un univers où on parlerait en terme de coordonnées spatiales et de données scientifiques uniquement. :crazy_face:)

En ce qui concerne la différence entre fantastique / merveilleux / fantasy / science-fiction (je mets la science-fiction avec si ça ne vous dérange pas), je rajouterais deux-trois petites choses aux définitions proposées :

  • fantastique : des éléments étranges, inexplicables, qui surviennent dans un univers « realiste » (et permet donc le doute du lecteur) ; le but est d’inspirer la peur / l’angoisse (c’est d’ailleurs plus ou moins du fantastique que vient la littérature d’horreur et d’épouvante).
  • merveilleux : on est dans un monde où la magie est considérée comme normale, et qui constitue souvent un récit d’initiation ou une quête initiatique (il y a d’un côté, par exemple, les contes de fées, d’un autre la matière de Bretagne avec les récits médiévaux autour du roi Arthur, et sûrement plein d’autres sous-genres qui ne me viennent pas à l’esprit pour le moment :sweat_smile:).
  • fantasy : là aussi, la magie a sa place, mais l’univers est très souvent inspiré d’un univers passé, médiéval ou autre (alors que pour le merveilleux, la temporalité est soit floue - il était une fois - soit ancrée dans l’univers plus ou moins connu des lecteurs, mais « magicalisé », je sais ce mot n’existe pas) ; il peut y avoir un « mélange » de diverses inspirations comme des créatures mythologiques qui côtoient des créatures provenant d’un autre univers merveilleux et le but n’est ni de faire peur ni de proposer une quête initiatique, mais plutôt de faire découvrir un autre univers, d’ouvrir sur d’autres possibles.
  • science-fiction : on est dans un univers futuriste, où la technologie a été développée au point de permettre le voyage spatial, la découverte d’autres planètes, et des technologies telles que la vitesse de distorsion ou la téléportation ; la magie peut y apparaître facilement puisqu’on rencontre d’autres peuples / espèces avec un développement différent, et qui peuvent maîtriser des forces qui échappent totalement aux humains « normaux » ; le but est de proposer une vision d’un univers qui se situe dans le futur (un futur lointain, sinon on parlera plutôt de récit d’anticipation) pour faire rêver mais également réfléchir à notre propre civilisation / société.

… et puis il y a les entre-deux, les oeuvres pas nettes, glissantes, qui échappent à la catégorisation (et c’est très bien comme ça ! :grin:).

Pour Dracula, je dirais que c’est un récit fantastique avant tout puisqu’en effet on découvre les vampires par les yeux de Jonathan Harker (et donc on est au mieux surpris, au pire inquiet pour lui) qui vient d’un monde « normal », où le surnaturel n’existe pas, à savoir l’Angleterre du XIXème siècle. Même si, au final, tout le monde finit par accepter l’idée du vampire, ce qui donnerait une fin assez « fantasy », en effet, pour moi, le fait qu’on soit dans le monde « réel » fait pencher la balance du côté du fantastique, sans oublier le fait que le but est de générer une certaine angoisse chez le lecteur.

En plus, il y a dans Dracula ce qu’il y a dans la grande majorité des œuvres fantastiques : une réflexion sur notre propre psyché et la part de noirceur qu’il y a en chacun de nous. Le vampire représente nos pulsions de mort en même temps que notre aspiration à l’immortalité (et il en montre le prix terrible à payer), il peut également symboliser le viol (la morsure, la perte du sang etc…), bref il aborde métaphoriquement des thèmes assez profonds et pour le coup très « réels ». Par exemple, Le Horla de Maupassant (un récit fantastique fondateur en France) peut être lu comme une métaphore de la dépression, mais ne me lancez pas sur le sujet parce que je vais être trop bavarde. Pour moi, la marque du fantastique est plus dans cette angoisse liée à des troubles bien humains mais difficilement explicables que dans l’hésitation entre rationnel et surnaturel (mais je sais que c’est la définition de base, et c’est une chose dont je discute avec mes élèves en 4ème).

Pour Harry Potter, je dirais plus fantasy mais je n’ai pas vraiment d’argument, Harry Potter est un cas à part. On est dans le monde réel, donc ça devrait être du fantastique, mais le but n’est pas de faire peur (du moins dans les premiers tomes), on est dans la quête initiatique, ça se rapproche donc du merveilleux, mais Rowling emprunte à divers univers (mythologie, médiéval etc), donc c’est plus de la fantasy… Je le trouve très difficile à classer.

Ce que j’aime le mieux, c’est Star Wars qui… n’est pas vraiment une oeuvre de science-fiction puisque c’est censé se passer dans le futur et que les premiers mots du film sont « il y a bien longtemps »… :innocent: Vous allez dire que je pinaille, et vous aurez raison, mais ça me fait sourire. Comme quoi les catégories ne sont pas immuables…

(Et j’ai assez parlé mais le sujet me pasionne.)

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A propos de SF et de ce que tu dis là, ça me fait penser qu’on se demandait avec @Fahliilyol à quelle genre appartenait l’Uchronie. Je pense personnellement que ça appartient plutôt à la SF. Mais l’uchronie, ça recouvre tellement de choses que ce n’est peut-être pas forcément vrai. :stuck_out_tongue_closed_eyes:

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L’Uchronie est peut-être un genre à part entière plus, parce qu’elle peut aussi consister à décrire l’évolution d’une civilisation dans le temps si tel ou tel évènement historique s’était déroulé ou non. Du coup ça ne se passe pas dans le futur, mais dans un passé réinventé.
Ou alors je dois réviser ma définition de la science-fiction.

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… Pour moi, comme le dit @Maelyna, ce serait un genre à part, mais pas de la science-fiction. Dans « science-fiction »… il y a « science », ce qui implique (je pense) un développement futur des sciences et des techniques, au-delà de notre compréhension actuelle du monde et de l’univers. J’aime assez l’idée d’un genre à part, qui n’est ni fantastique, ni fantasy, ni SF, juste un embranchement possible après le point de divergence. Bien sûr, on peut « coupler » deux genres : l’uchronie et le fantastique, l’uchronie et la SF, l’uchronie et la fantasy. Je pense à Vampyria, mais aussi aux Lames du cardinal (en gros, c’est les trois mousquetaires avec des dragons). S’agit-il d’uchronies dans le sens où, soudain, le surnaturel (vampires ou dragons) vient perturber le cours « naturel » de l’histoire ???

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Oh la la, il ne faut pas me lancer là-dessus non plus…

Premier bémol qui me venait à l’esprit : à quoi bon classer dans des catégories alors qu’on va se faire un malin plaisir de tout mélanger et mixer ?

Par exemple, il y a la fantasy et la science qu’on flanque dans le même rayon de la librairie, mais ce qui me ferait tripper c’est… la science fantasy. De la science fiction qui mêlerait des éléments traditionnellement attribués à la fantasy.

L’un des sites que j’ai hanté est… Syfantasy dont la baseline est « la référence de l’imaginaire ». Il y a des livres qui sont proposés pour illustrer ces genres hybrides.

J’ai lu ce matin un article qui apparaitra abscons (mais que j’ai trouvé génial) et qui expliquait pourquoi Harry Potter n’était pas de l’urban fantasy, ni même de la low fantasy.

En gros, Harry Potter, c’est un univers où certes la magie existe dans un monde moderne, où certes quand ça démarre dans les premières pages du tome 1 ça pourrait faire penser à du fantastique car ce genre de surnaturel (sorciers, créatures magiques, géants) déboule dans la face du jeune Harry…
…sauf qu’en fait d’urban fantasy, c’est en réalité pas très urbain. L’essentiel de l’intrigue ne se passe pas du tout dans le monde moldu mais à Poudlard, des magiciens entre magiciens qui sont en réalité dans « leur monde ».

L’article souligne pertinemment que la série « Charmed » est beaucoup plus de l’urban fantasy car les sorcières sont complètement intégrées à notre monde et elle doivent « faire avec » en menant une sorte de double vie qui doit tenir dans une seule.
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Star Wars, pour moi, c’est du « space opéra ». Concrètement, c’est un univers qui revampe l’héroic fantasy la plus classique dans un manteau de science-fiction, tout en piochant dans des références historiques (terriennes), agitant le spectre des impérialismes totalitaires ayant conduit à la seconde guerre mondiale. :smiley: Enfin pour les 3 premiers épisodes.

Vous voyez bien qu’on est obligé de cumuler des « genres » pour arriver à être précis.

Plus on va, plus on ajoute des genres, parce que les cases, c’est trop bien.
Avez-vous entendu parler de la « team fantasy » ? Kécéça ? Dans l’heroic fantasy, c’est LE héros qui sauve le monde. Il a des « sidekicks » mais bon.
Dans la team fantasy, c’est toute une bande. Il n’y en a pas un qui est plus « important » que les autres, s’il en manque un, la quête échouera. Et ça change quand même la philosophie originelle du genre.

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Dracula, je suis d’accord avec Alresha, c’est du fantastique dans la mesure où c’est Jonathan Harker à qui « cela arrive » sans aucune préparation.

L’irruption du surnaturel bat en brèche sa perception rationnelle de la réalité. Le héros (et nous-autres) n’est pas « au courant » et ça change tout pour lui. Surtout s’il survit.

Si l’histoire était racontée du point de vue de Dracula, ce ne serait pas pareil.
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Il faut se demander si on est dans un univers où les éléments magiques et surnaturels sont normaux et acceptés par les protagonistes, pour arriver à trancher.

Le merveilleux est un genre qui ne me parle pas du tout. Peut-être parce que j’ai passé l’âge de l’émerveillement. Je ne me vois pas aller demander un bouquin sous cette étiquette à un libraire. Les contes (surtout les anciens) ne sont pas merveilleux du tout pour moi.

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Pendant que je suis là. L’uchronie… :smiley:

J’aime les uchronies ! C’est difficilement classable dans la science-fiction dans la mesure où ce n’est pas dans l’imagination d’un futur ou d’un ailleurs futuriste et technologisé.
C’est forcément dans le passé.

C’est bien une littérature de l’imaginaire.
Mais après, l’intrigue et la trame me paraissent essentiels pour essayer de savoir où on est. Mettons que notre Antiquité ait tourné très différemment. César n’est pas mort. Charles Martel n’a pas vaincu les Maures à Poitiers, tout ça.
Mais est-ce qu’on en « fait » de l’héroic fantasy, est-ce qu’on en fait du surnaturel, est-ce qu’on en fait du steampunk (sous-genre prisé de l’uchronie) ? De la bitlit ?

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Edit : tenez, il est bien aussi celui-là !

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Est-ce que c’est pas le principe du space-opéra justement (c’est une vraie question, pas une question rhétorique, je cerne mal ce que ça recouvre) ?
Tu cites Star Wars, pour moi il y a quand même énormément d’éléments fantasy, ne serait-ce que la Force et les Jedi. Encore plus marqué, je pense aux Guerriers du Silence de Pierre Bordage, qui pour moi est de l’heroic fantasy, mais maquillée avec des planètes, des vaisseaux et des explosions nucléaires. Mais on est davantage dans la magie que dans la science. Ou plus exactement, certains personnages exceptionnels ont accès à une forme de magie, et la science est bonne pour le commun des mortels.

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J’avoue ne pas connaître grand chose à la fantasy, mais…

J’aime beaucoup cette description, mais elle m’évoque surtout le sous-genre du space opera^^

La science-fiction ça contient une pléthore de sous-genres.
Avec quelques exemples :

  • le Space Opera : c’est le futur plus ou moins lointain, les vaisseaux spatiaux, les batailles dans l’espace, les planètes avec races extraterrestres. On peut y ranger Star Wars ou Mass Effect. Mais pas vraiment Stargate, parce que la série se déroule dans le présent.
  • le Post-Apocalyptique : tout bonnement la fin du monde, quel qu’en soit la cause. On peut y ranger The Walking Dead ou Fallout.
  • le Voyage dans le Temps : c’est assez parlant, on peut y ranger Retour vers le futur et Doctor Who.

Les sous-genres « punk » :

  • le Steampunk : on se situe dans le passé, à l’époque victorienne. Il s’agit d’une uchronie où la technologie à vapeur s’est considérablement développée. L’esthétique est très reconnaissable : des dirigeables dans le ciel, des robots et autres technologies avancées à base d’engrenages visibles. Les costumes sont aussi très reconnaissables. Je ne connais pas d’oeuvre Steampunk « pure » mais j’y rangerais Dishonored.
  • l’Atompunk, qu’on associe avec le rétrofuturisme : en gros, le futur comme on l’imaginait dans le passé. On peut y ranger Fallout.
  • le Cyberpunk : là, on se trouve dans un futur assez proche où la technologie a modifié l’humain (ça implique la grande majorité du temps des membres/implants mécaniques), les grandes corporations dirigent le monde, les hackers pullulent et plus personne ne croit au futur. On peut y ranger Neuromancien et Deus Ex.

Et pourtant, Fallout est une uchronie qui se déroule dans le futur. Mais c’est une oeuvre un peu à part :smile: (rien que pour le fait qu’elle recoupe deux sous-genres, l’atompunk/rétrofuturisme et le post-apocalyptique).

Si l’uchronie est présente dans des sous-genre de la SF comme l’atompunk et le steampunk, je ne pense pas que ce soit un genre de SF.

Ce serait un peu difficile de classer La Part de l’autre dans la catégorie SF.

Dernier petit point (avant de conclure ce post déjà trop long), sur la science-fantasy.

On emploi généralement ce terme pour les oeuvres très peu rigoureuses sur le plan scientifique et/ou qui reprennent des codes de fantasy. Pour Star Wars, j’ai vu le sujet débattu, moi, je le rangerais dans cette catégorie.

La science-fiction a un plus grand respect de la science, mais sans être 100% rigoureuse et/ou utilise des codes de SF. Stargate est un bon exemple.

Lorsque la science est réellement respectée, on appelle ça la Hard SF. J’en ai lu quelques livres dont j’ai oublié le titre (j’ai jamais trop accroché, autant lire un bouquin de science)

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Asimov écrivait probablement de la hard SF, non ?

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Je ne pense pas. Je ne me souviens plus de Fondation. Mais dans le cycle des robots, il aborde le sujet sous un angle philosophique, et pas scientifique, encore moins technique.

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Je t’avoue que je ne connais pas tant que ça Asimov, mais pas de ce que j’ai lu. Après, comme on l’a vu, la frontière peu être floue. Les titres de Hard SF que j’ai lu était vraiment hard (ça tenait presque plus d’un essai sur la physique que de fiction).

J’ai fait une rapide recherche, c’est Arthur C. Clarke qui a plutôt tendance a être mentionné, avec (entre-autre) 2001, l’odyssée de l’espace.

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Je l’ai lu ! Et adoré aussi.

Je suis tout à fait d’accord (je ne suis pas rentrée dans le détail des sous-genres…).

Evidemment, parce que c’est ce que je kiffe par-dessus tout : quand il y a plusieurs personnages et pas un seul héros (bon, généralement, il y a quand même un héros plus important que les autres… je ne vais pas parler du Seigneur des Anneaux ici, mais il y a beaucoup à dire sur la question ! :grin:).

Non, c’est sûr. En fait, quand on y réfléchit, un récit fantastique raconté par une créature fantastique ne peut plus, par définition, être fantastique…

« Merveilleux » n’a pas forcément un sens positif lorsqu’il désigne ce genre littéraire. Le mot « merveille » est à prendre au sens médiéval : quelque chose d’étonnant, qui contraste avec ce qu’on connaît, qui est magique et surprenant (mais pas forcément positif : un démon ou un objet ensorcelé et néfaste est aussi une « merveille »). Les contes ne sont pas du tout « merveilleux » au sens positif où on l’entend de nos jours, au contraire, ce sont des récits très sombres par certains aspects.

Pour moi, la définition de la SF de base s’arrêtait au premier point-virgule, et après, quand je parle de la magie, on bascule en effet vers le space opera ou d’autres sous-genres. Tous ceux que tu cites sont très intéressants, je n’avais jamais vraiment réfléchi au fait que les voyages dans le temps sont de la SF mais permettent de situer l’action dans le passé… Malin !!! :grin: Dr Who, alors, c’est quoi comme sous-genre ? :thinking:

Non, je ne pense pas que ça soit le bon terme pour les romans d’Asimov. J’ai lu tout le cycle des Robots (plusieurs fois) et de Fondation (deux fois), et bien qu’Asimov ait été lui-même un scientifique de haut niveau, son but n’est pas de proposer une explication scientifique du futur. On n’a aucune explication sur la façon dont fonctionne le cerveau positronique des robots, mais uniquement la manière dont ces derniers agissent en fonction des trois lois de la robotique, qui sont des lois « morales » et qui permettent des questionnements psychologiques et philosophiques, mais pas techniques. Asimov s’appuyait sur la science et il essayait que ses récits soient aussi crédibles et rigoureux que possibles, mais ce n’est pas le propos de ses romans. La question fondamentale posée dans le cycle des robots interroge notre civilisation et la nécessité de « lutter » pour survivre, les dangers posés par une société aseptisée et servie par des robots, le risque de l’asservissement de l’homme par la technique, etc, etc… (Autant de thèmes qu’on retrouve dans Star Trek, mais promis je ne développe pas :roll_eyes:).

Je n’ai jamais lu de « hard SF » et je n’ai jamais vu 2001, Odyssée de l’espace (shame on me, je sais).

Il y a Philip K. Dick que j’ai du mal à situer et que je rapproche sans trop savoir pourquoi du dessinateur de BD Bilal. Je trouve leurs écrits fascinants mais je « n’aime » pas vraiment, je trouve ça malaisant. Oui, c’est de la science-fiction, mais il y a autre chose… je ne sais pas. (C’est passionnant, hein ?)

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Philip K Dick, j’aime bien ! (en même temps mon pseudo vient de lui). Mais bizarrement, je n’ai pas lu tant de choses que ça venant de sa part. Le Maître du Haut Château reste ma principale lecture, si je m’en fie à mes souvenirs. Mais il est une source d’inspiration impressionnante, notamment au cinéma.

Je pense que ça trempe beaucoup dans l’uchronie, dans la science-fiction en général avec des récits d’anticipation (Minority Report), des œuvres que l’on pourrait rapprocher du Cyberpunk (Les androïdes rêvent ils de moutons électriques ? / Blade Runner) mais aussi un peu du thriller, sachant que l’auteur était connu pour être paranoïaque.

Personnellement, j’aurais donc beaucoup plus tendance à le classer dans la SF (mais peut-être que je classe beaucoup trop d’auteurs ou d’œuvres dans la SF :grin:)

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Je réponds là parce que ça suit directement ton message @Anthaus ^^
Pour ce qui est du monde vivant, la classification a un énorme intérêt tout bête : comprendre d’où on vient, comment on a évolué, et accessoirement comment les êtres qui vivent autour de nous (et parfois en symbiose avec nous !) se sont adaptés à l’environnement actuel.
Plus important, ça peut aussi nous donner une idée d’évolutions futures potentielles. En croisant ces données évolutives avec des données physico-chimiques ou paléoclimatiques, ça peut aussi nous donner une idée de ce que sera la Terre dans dix mille, cent mille… voire un million d’années. Et ça peut aussi nous aider à piger comment la vie s’est formée, donc à mieux repérer d’autres planètes potentiellement habitables…
Bref j’arrête là par que c’est pas le sujet, mais vous avez pigé l’idée, quoi :sweat_smile:

Intéressant ça, j’adore ! Merci du lien, c’est hyper intéressant !
(ça va aller directement nourrir mon imagination, d’ailleurs :laughing:)

Bonjour le casse-tête des champignons et des bactéries… Sans compter certaines espèces végétales historiquement classées comme X, mais finalement, après analyses génétiques, renvoyées vers le groupe Y parce qu’il y a eu convergence évolutive et que en fait même si elle présente les caractéristiques phénotypiques du groupe X elle a en fait des gènes appartenant au groupe Y…

Pas du tout, j’ai failli la mettre aussi :sweat_smile: et on pourrait rajouter pour @elane67 horreur et thriller. Si j’ai bien compris, l’horreur découle du fantastique, mais et le thriller ? Plutôt du policier, non ? (je connais beaucoup moins ce genre-là).

Merci des redéfinitions ! J’étais donc pas tout à fait à côté de la plaque, je suis contente :grin:

Ah bah j’avais pas cette nuance-là du coup, merci de la préciser :grin: (etvas-y, sois bavarde, amuse-toi ! Je suis hyper-intéressée par tout ça, d’où le lancement du sujet xD)

D’après internet, ce serait de la low fantasy, comme Narnia : effectivement la présence du surnaturel, qui prend très rapidement toute la place et est admis par les protagonistes, n’est pas assez remise en question pour du fantastique. On nous inspire l’émerveillement avant la peur, qui ne vient qu’avec un antagoniste particulier et pas avec l’univers (la magie émerveille, c’est Voldemort qui effraye). Et malgré les théories qui existent autour de l’histoire (théorie des étapes du deuil, entre autres), Harry Potter explore davantage la beauté des émotions humaines en mettant en avant l’importance de l’amitié et de l’amour qu’en représentant le côté sombre de la nature humaine.
On serait donc davantage dans la fantasy.

Je l’ai déjà vu classé en fantasy, alors… :joy:

Vampyria est classé comme uchronie ! Le mot fantasy me vient direct avec les vampires et l’importance de l’alchimie et de la théorie des humeurs, mais le genre cité au dos des romans c’était bien uchronie (vampirique ou baroque par contre je saurais plus dire).

Ca existe :sweat_smile: Et comme j’expliquais à @HawthorneAbendsen, j’ai un projet de roman qui entre parfaitement dans cette case !

Ah bah j’avais justement trouvé un article qui classait Harry Potter dans la Low Fantasy (ce que je disais juste au-dessus :thinking:)
Et ton article parle bien de l’urban fantasy, mais pas du tout de la low fantasy…

Genre les fameux groupes de jeux de rôle avec la team Elfe/nain/ranger/barbare/voleur/mage, où chacun a un rôle et que sans lui, on meurt tous ? :eyes:

Du coup, si je prends l’exemple de Prince des Ténèbres, on est davantage dans le fantastique que dans la fantasy, si j’ai bien compris :thinking: (je prends volontairement cet exemple pour être certaine d’avoir bien compris)
Et la série Mercredi, par contre, c’est de la fantasy, plutôt urban d’ailleurs si j’en crois vos définitions !

Le genre se perd peut-être pas mal, si j’en crois les exemples d’ @Alresha :thinking:

Alors le steampunk dérive de l’uchronie ???!
L’heroic fantasy c’est un sous-genre de la fantasy. C’est pas de la bitlit, parce que si j’en crois ton article, la bitlit c’est de l’urban fantasy. Or l’heroic fantasy diffère de l’urban fantasy puisqu’on est dans un contexte souvent médiéval et certainement pas dans des grandes villes avec le côté « underground » de l’urban fantasy. Et en plus, l’heroic fantasy n’est pas nécessairement sombre, et certainement pas érotique. Pour moi, l’heroic fantasy, c’est Le Seigneur des Anneaux en fait :thinking:

Mais du coup (vraie question) en lisant ton second article : Une oeuvre qui se déroulerait dans un autre monde, totalement coupé du nôtre, sans magie, aux connaissances technologiques assimilables à celles qu’on avait au Moyen-Age. Fantasy ou SF ? Ou ni l’un ni l’autre ?

Hm, du coup underworld, qui explique le vampirisme et la lycanthropie par la science, ce serait de la science-fantasy ? Ou on reste dans l’urban fantasy ?

Si mes souvenirs sont bons, en seconde (donc quand j’ai eu la définition des genres littéraires vraiment complète - oui au collège j’en avais une bonne idée mais j’ai surtout retenu celles de seconde) on avait étudié le conte de Barbe Bleue pour illustrer le merveilleux. Et le petit chaperon rouge. Les originaux.

Pour reprendre votre débat sur la SF, ça prend en compte uniquement les connaissances « technologiques » ? Ou un bon gros délire de naturaliste avec de l’évolution, des adaptations, des symbioses et de la génétique ça rejoint aussi la SF ?

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C’était surtout pour dire que la SF de base, ça n’implique pas forcément un récit dans l’espace ou dans le futur. Stargate se passe dans le présent, le steampunk dans un passé alternatif.

The Walking Dead (série), c’est aussi le présent, aucune technologie avancée, pas de moyen d’aller dans l’espace (dommage !). La nature science-fictionesque dans ce cas tient plus à la présence des zombies, qui sont abordés sous un point de vue scientifique (cf fin de saison 1)(après j’ai lâché la série, donc je ne sais pas par la suite)

Doctor Who, c’est un cas un peu particulier, c’est une série très longue, qui est passée par pleins de sous-genre et qui fricote assez souvent avec la science-fantasy. Du coup, en général, j’appelle juste ça « science-fiction ». :smile:

Edit :

Je ne sais pas pour underworld, mais dans le cas du zombie, on peut retrouver des créatures du genre dans des oeuvres fantastiques. Je dirais que c’est l’approche scientifique ou non qui détermine le genre dans ce cas, mais ce n’est qu’une opinion personnelle.

Edit n°2 :

Du coup, oui, ça aussi ça compte pour de la SF. Jurassic Park est un film de SF (c’est pas moi qui le dit, c’est wikipédia)

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Zut, j’ai parcouru en diagonale trois quatre articles ce matin, et je ne retrouve plus dans lequel j’ai vu la mise en doute d’Harry Potter en low fantasy… :sweat_smile:

Exactement. Désolée. :smiley:
Parce qu’on est du point de vue de Hécate qui est confrontée et réalise avec effroi.

Oh, j’aime bien ce jeu.

Apparemment, il y a plus précis à en dire. Voilà ce que j’ai trouvé sur Les Numériques : « comico-macabre (qui) fait le pari d’un drama pour jeunes adultes teinté d’horreur et de fantastique ».

Ici moi je comprends mieux de quoi il est question que lorsqu’on me parle « d’urban fantasy. »

Non, il ne dérive pas… Enfin quand je l’ai rencontré, c’était totalement dans le cadre d’une uchronie.
Le concept : faire débuter l’ère industrielle bien plus tôt dans l’Histoire.
Résultat au moment où commence le récit, on se trouve face à une civilisation qui a déjà la maitrise de l’acier et des métaux, de la vapeur, des machines mécaniques, des ballons dirigeables (le steampunk adore les dirigeables), des armes, une distribution d’électricité largement installée… On dit que Jules Verne est le père du steampunk.

Après, on peut différencier des romans à « l’esthétique steampunk ». Donc là on n’est plus dans l’uchronie. On se trouve dans un univers parallèle. Je viens de découvrir qu’il y a un roman (Les voies d’Anubis) classé en « égyptomanie steampunk ».

:arrow_right: Autre jeu : comment classer Arcane ? (bon courage) :smiley:

.

C’est la référence à laquelle tout le monde va penser. Beaucoup copiée jamais égalée.

Techniquement, ni dans Fantasy (s’il n’y a pas de magie ou surnaturel), ni dans SF.
Je dirais imaginaire médiéval.

Ecoute, je continue à spoiler et sur internet je trouve « Fantastique, Action, Gothique ».
Je crois me souvenir (mais c’est loin dans mon cerveau) qu’il y a un gars « normal » qui tombe comme un chien dans un jeu de quille entre vampires et loups…
Un gars tout béotien qui découvre un monde avec du surnaturel ou de l’horreur ? → fantastique !

Pour les films suivants, l’effet découverte est émoussé, j’imagine, quand je lis que l’individu susdit est devenu mi-vampire mi-lycan… Je pense qu’on peut donc abandonner l’étiquette Fantastique au sens strict du terme, puisqu’il devient partie prenante de cette dimension surnaturelle.

Origine « scientifique » pour « expliquer » vampires et lycans ?
Pourquoi pas, mais n’est-ce pas un peu plus le créneau de « Je suis une légende », le virus mutagène ? En réalité, la « science » n’a pas l’air d’être très importante dans ces films de vampires…

Dans le genre connaissances pointues, en SF hard science, quelqu’un a vu « The Expanse » (une série sur Prime Vidéo) ?
C’est de la SF, sauf que l’on essaie de s’appuyer sur l’état des connaissances scientifiques.

Je ne voudrais pas faire de délation au niveau de Star Trek mais elle se passe allègrement de tout problème de cet ordre, avec du jargon et du « miracle technologique », qui n’est jamais le propos de son existence.
C’est l’humanisme, la critique de la société TOS me semble trouver racine par certains aspects dans l’utopie (un monde idéal qui n’existe nulle part entièrement bâti sur des préceptes philosophiques, et dont espère en vain qu’il comporte des aspects de SF d’anticipation). :smiley: Les peuples terriens ont dépassé leurs propres divisions et guerres, se sont unis, et toute cette énergie hargneuse économisée leur permet de partir découvrir le vaste univers (où ils tombent sur des gens qui en n’en sont pas là et dont les civilisations nous rappellent de vieux souvenirs de l’obscurantisme terrien…).

Doctor Who ?
SF, aventure, « merveilleux » (du coup). Jamais fantasy. Comme dirait le Docteur : over my dead body.
Dans Doctor Who, quand ça ressemble à une sorcière, c’est un alien. Quand ça ressemble à un fantôme, c’est un alien gazeux. Quand ça ressemble à une poivrière avec un fouet et un débouche évier en guise de bras, c’est une espèce aliene (avec un cerveau-pieuvre dedans).
Doctor Who, c’est de la SF, comico-dramatique, angoisse-horreur (quand les scénaristes ne versent pas dans la crackfic).

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Ouki, je crois que je commence à bien comprendre le truc du coup, merci ! ^^
(et classé en fantastique ça me va aussi, très largement ^^)

Ouais nan mais si on sort des sous-genres à tire-larigot c’est plus du jeu là… :sob:

Ca ça m’intéresse !

Arcane étant directement liée à League of Legends, je dirais que c’est la même chose pour les deux…
On trouve à la fois des éléments de la fantasy (la magie, l’autre monde), la SF (tout ce qui touche au chimmer et assez globalement à la science) et au steampunk (les machines volantes et Piltover de manière assez générale)
Je dirais donc un mélange des trois, à dominante quand même SF/Steampunk puisque la magie est reléguée au second plan, même si

spoiler de la série

C’est quand même parce qu’il a été sauvé par un mage, enfant, que Jayce s’enfonce aussi loin dans ses tentatives de maîtrise de la magie par la science.

En même temps, qui pourrait dépasser Tolkien, franchement ?

… ça devient compliqué :sweat_smile:

Yep, mais le personnage principal c’est avant tout Sélène, qui est… un vampire :thinking:

Effectivement, l’action est davantage au coeur du truc. Mais bon. Cette histoire de science, c’est plus ou moins elle qui donne le « prétexte » à l’introduction du gars dans l’univers et le pourquoi il est si important pour les deux camps :thinking:

Nope, pas vu :pensive:

… Y’a vraiment ça dans Doctor Who ??? :thinking:

Ah mais si tu dis tout en deux fois, aussi… :laughing:

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