La Terre du Milieu de Tolkien, présentation très subjective

Mais c’est quoi ?

Mais si, vous le savez toutes et tous, la Terre du Milieu – un continent, c’est assez gros pour avoir des majuscules, non ? – c’est cet univers inventé par J.R.R Tolkien, l’un des pères du genre médiéval-fantastique.

Les deux principaux romans qui s’y déroulent – Le hobbit et Le Seigneur des anneaux – ont fait l’objet d’une adaptation cinématographique au succès planétaire.

Le hobbit raconte les aventures d’un petit être bien sympathique, propulsé malgré lui dans des aventures rocambolesques et pourtant dangereuses.

Le Seigneur des anneaux, plus sombre, conte la lutte ultime des peuples libres contre un esprit de haine prêt à dominer le monde.

Et ces deux histoires partagent tellement de liens – lieux, personnages, artefacts,… - qu’on pourrait les considérer comme un même Fandom.

Mais Tolkien a aussi écrit bien d’autres textes, qui tissent à ce Fandom une toile de fond particulièrement riche et colorée, allant de la cosmogonie au petit conte anecdotique, en passant par l’histoire des civilisations ayant précédé ces deux romans.

Mais qu’est-ce qui fait le succès de l’univers de Tolkien ?

Tout d’abord, un truc vraiment inédit ! Le professeur Tolkien a commencé par inventer des langues. Il avouait être animé de cette « vilaine manie » mais après tout, il était philologue et professeur de langues anciennes à Oxford. Il créa de nombreuses langues, plus ou moins complètes, avec vocabulaires, syntaxes, grammaires, alphabets et graphismes propres. De fil en aiguille, ce processus de création, quasi-permanent, s’est enrichi, pour compléter ces langues sous tous leurs aspects, de l’histoire et relations de ces langues entre elles, d’une expression poétique et de chants, d’une mythologie, de peuples aux « personnalités » marquées, d’une géographie, etc.

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Du coup, la Terre du Milieu, le monde imaginaire qui en a résulté, se trouve bâti suivant des principes de cohérence et de profondeur très forts.

Une autre caractéristique : Tolkien a insufflé un esprit religieux à son univers. Sous les dehors d’une mythologie voisine de celle des celtes ou des vikings, il anime ses héros de vertus très chrétiennes, mais sans jamais montrer quoi que ce soit qui approche d’une institution ou d’un rite religieux.

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Enfin, les deux romans ont mis en scène des personnages particulièrement attachants, dont certains sont devenus des archétypes du genre. Bien sûr, le magicien Gandalf, mentor des héros grands et petits, nous vient immédiatement à l’esprit. Mais on reconnait aussi les figures du roi en exil, de l’indéfectible second, de l’âme brisée, de l’improbable duo, etc.

Les fanfictions en Terre du Milieu

Ce dense univers mélange le monde médiéval et la magie des contes, puisant dans le folklore occidental, de quoi alimenter bien des aventures. Il faut l’avouer, le SdA, lorsqu’il a inspiré le jeu de Rôles Donjons & Dragons, plaisait surtout aux garçons !

Mais ensuite, tout spécialement après le succès des films, les filles s’en sont emparées, via les fanfic.

À tout seigneur, tout honneur, il faut d’abord mentionner « la dixième marcheuse », avatar du SdA ! Un personnage supplémentaire se joint à la compagnie partant de Fondcombe pour aller sauver le monde. Souvent il s’agira d’une fille, souvent jeune et jolie, et souvent elle sera l’enjeu d’une rivalité – plus ou moins platonique – entre les deux plus beaux mâles de la communauté, Aragorn et Legolas ! Parfois le girl power prend les rennes de la communauté, mais bien sûr, toutes les variantes sont permises…

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Plus récemment, le dilemme de l’amour interdit – redite de Romeo et Juliette plaquée dans le Hobbit, grâce à l’ajout d’un personnage féminin, Tauriel, dans la trilogie cinématographique du Hobbit, va susciter les broderies dramatiques à l’infini. Le couple maudit - pensez, une elfe et un nain ! - n’en finit plus de se chercher, de s’effleurer et de se perdre. Il aura tout de même fallu, pour susciter l’appétence des jeunes écrivaines, transformer un insignifiant petit gros barbu du papier, en jeune premier crevant l’écran. La déception amoureuse du prince Legolas va, elle aussi, susciter bien des variations dramatiques.

Bien sûr, il y a foultitude d’autres fictions Tolkienniennes, et je vous laisse les découvrir sur le site, ici ou .

Bonne lecture !

Chiara Cadrich

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Pour vivre votre passion à fond, Airbnb vous permet de louer une maison de Hobbit.
Et c’est même pas en Australie, hein ? Vous pouvez y aller avec l’Eurostar (bon au début parce qu’après il vous faudra y aller avec un Gripoil de fer)…

Acutalitté fait même des jeux de mots aussi nuls que les miens… « dépenser sans Comté », tout le confort "mordor-erne…

bon Ok, c’était pour la blague.

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… Merci pour cette présentation !

Petite info : il y a en ce moment, depuis peu et pour quatre mois environ une exposition sur Tolkien à la BNF (“Voyage en Terre du Milieu”). Il y en avait déjà eu une il y a un certain temps et même un temps certain, à partir de dessins d’Alan Lee et de John Howe. Cette fois, le but est d’expliquer comment Tolkien a conçu la Terre du Milieu (notamment, comme ChiaraCadrich l’a expliqué, à partir des langues qu’il avait inventées). Il y a apparemment beaucoup de manuscrits et de dessins originaux de l’auteur. Donc si vous êtes fan du Seigneur des Anneaux et que vous avez l’occasion de vous trouver à Paris d’ici février…:crazy_face:

PS : trop cool l’annonce du trou de hobbit ! (J’adore le “dépensez sans Comté”…)

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Salut à tous

Pour tous ceux qui pensent que Le Hobbit et le Seigneur des Anneaux, ce sont des gros morceaux, et peut-être un peu intimidants à lire, voici dans le petit lien ci-dessous une vidéo qui explique le “making of” (comme on dit pas chez nous) de ces ouvrages.

Qui était Tolkien, leur auteur ? Pourquoi et comment son nées ses œuvres ? Pour qui ?
En 3 mn, vous en saurez un petit peu plus, sur l’un des plus célèbres créateurs de monde fantasy dont l’ambition n’a jamais été plus formidable que de donner aux langages qu’il aimait inventer l’occasion d’être utilisés. :slight_smile:

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Merci @OldGirlNoraArlani !

“The road goes ever on !” disait Tolkien.

J’ai longtemps cru qu’il parlait de l’aventure, de cette étrange démangeaison qui pousse le hobbit à quitter la sécurité de son foyer, à partir en vadrouille, à explorer l’inconnu - tant sur le toit du monde qu’au fond de son propre cœur.

Mais peut-être s’agit-il en fait de l’écriture, de ce virus non moins étrange qui, une fois inoculée la première phrase, gagne toute la page en faisant fleurir poésies, mythes, langues, histoire, coutumes et peuples, aux petits travers et aux grandes vertus.

Qu’en pensez-vous, amis fans-écrivains ?

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Merci @OldGirlNoraArlani, c’était en effet très intéressant ! (J’adore Vincent Ferré, le monsieur qui parle.) J’ai hâte d’aller voir l’exposition (dimanche prochain, youhou !) et ça me donne envie de me replonger dans Tolkien. Quand j’étais ado, un de mes rêves était de réussir à parler quenya et / ou sindarin (les deux principales langues elfiques inventées par Tolkien)… mais c’est quand même assez difficile. :sweat_smile:

@ChiaraCadrich : très bonne question ! Pour moi, la “route” était une métaphore de la vie. La notion de “voie” m’ayant toujours beaucoup parlé, cette image me semblait évidente, notamment avec la deuxième version, à la fin du Seigneur des Anneaux (“My evening-rest and sleep to meet”), la fin du voyage et le terme de l’existence. Je n’avais jamais pensé à une métaphore de l’écriture mais plus j’y pense et plus je la trouve excellente (le vers “let others follow it who can” prenant encore plus de sens, celui des continuateurs qui perpétuent les histoires, et, de fait, la littérature…) ! OK je commence à délirer donc je vais me coucher, mais j’aime beaucoup cette interprétation…

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Je suis persuadé que c’est l’un des sens possibles, à en croire Tolkien lui-même :

« Do not laugh! But once upon a time (my crest has long since fallen) I had a mind to make a body of more or less connected legends ranging from the large and cosmogonic to the level of romantic fairy-story. (…) The cycles should be linked to a majestic whole, and yet leave scope for other minds and hands, wielding paint and music and drama. Absurd! »

« Ne riez pas ! Mais il fut un temps – j’ai perdu ces illusions depuis bien longtemps – où j’avais à l’esprit de composer un corps de légendes plus ou moins connectées, allant de la cosmogonie la plus large au conte de fée romantique. (…) Ces cycles légendaires seraient reliés en un vaste ensemble cohérent, qui laisserait pourtant la place à d’autres esprits et d’autres mains pour y apporter couleur, musique et mise en scène. Absurde ! »

Je trouve que pour un hobby absurde -all these charming, absurd, helpless hobbits ! -, le professeur ne s’est pas si mal débrouillé !

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A y est j’ai vu l’exposition à la BNF. Un conseil si vous aimez le Seigneur des Anneaux et que vous habitez à Paris ou pas trop loin : ALLEZ-Y !!! C’est une magnifique exposition, avec beaucoup de brouillons / manuscrits / tapuscrits / dessins / cartes de l’auteur, ce qui permet une immersion totale dans le monde qu’il a créé, d’autant plus qu’on peut entendre Tolkien lui-même réciter certains poèmes (en elfique !) et passages qu’il a écrits.

L’exposition se propose comme une sorte de visite des différents lieux de la Terre du Milieu, de la Comté au Mordor, en passant par… les forêts (tiens donc, ça m’a bien servi pour la fic que je suis en train d’écrire pour le défi de ce mois-ci…), le Rohan, le Gondor, Orthanc et j’en passe bien évidemment.

Le tout est intelligemment mis en parallèle d’œuvres plus anciennes (Tolkien s’étant inspiré d’un certain nombre de textes médiévaux), telles que les romans du cycle arthurien recopiés par des moines aux XIIème-XVème siècles mais également des illustrations de Gustave Doré et autres illustrateurs du XIXème siècle (très intéressant).

(J’en ai profité pour acheter la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux par Daniel Lauzon : beaucoup de changements, parfois un peu choquants (du moins pour la fan que j’ai été à l’adolescence, et qui avait intégralement enregistré le SdA sur… cassette audio, ouiouioui), dans les noms “classiques” (Bessac au lieu de Sacquet, Barbebois pour Sylvebarbe, Arpenteur pour Grand-Pas…) mais surtout une grande bouffée d’air dans le style et, me semble-t-il après l’avoir parcouru, dans la traduction des poèmes… Bon ben je sais ce que je vais lire dans les semaines qui viennent…)

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Non mais attends,
je suis pas du fandom, mais ON TOUCHE PAS A SYLVEBARBE ! :smiley:

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:grin::grin::grin: Je suis assez d’accord. Sylvebarbe c’était quand même plus poétique… Moi c’est “l’Arpenteur” qui ne passe pas… et les “Coureurs” à la place des “Rôdeurs”… Pour moi c’est PAS TOUCHE A ARAGORN !!!

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Non mais l’arpenteur on a l’impression que c’est un géomètre… :joy:

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Mais OUI exactement !!! MERCI d’être d’accord avec moi !!! Où est la poésie dans tout ça ?!?

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Cela fait quelques jours que j’ai pu voir l’expo Tolkien de la BnF.
Je dois bien l’avouer : l’expérience m’a laissé sans voix. D’où mon silence à ce sujet ces derniers jours. J’en vois d’ici qui rigolent…:face_with_monocle:

Il m’a fallu plus de deux semaines pour rassembler mes esprits et vous faire un retour. Le voici.

De très nombreux documents sont rassemblés, prêtés par la Bodleian Library et Tolkien estate : épreuves uniques, manuscrits de la main de Tolkien, tirages rares, lettres tissées de rinceaux illisibles ou de calligraphies magnifiques, dessins originaux, tapisseries gigantesques, et tant d’autres illustrations.

Apprêtez-vous à embarquer pour un voyage sous toutes ses formes :

  • Tout d’abord de contrées en paysages de la Terre du Milieu : La Comté, la Forêt, Rohan, Gondor, l’Isengard et ses machines (l’horreur industrielle ?), l’eden perdu des elfes, l’Atlantide revisitée en « Atalantë » Numenor, le monde magique et onirique (« suspendre l’incrédulité »), etc.

  • La multiplicité des dimensions créatrices est étonnante : l’inspiration des langues, celle des cartes, des poésies et chansons, des paysages dessinés, etc. se croisent et se déclinent en multiples versions, corrections et reprises s’infuençant sans cesse.

  • Le voyageur s’aventure aussi dans les affres de l’existence (séduction du pouvoir, la dualité du bien et du mal, les horreurs de la guerre, la foi, la solitude, etc.)

  • Le visiteur se verra aussi invité dans l’existence de Tolkien, son enfance (première lettre à son père, dictée par sa nourrice !) ses études linguistiques et universitaires, sa vie de famille, ses autres œuvres, etc.

Pour vous donner une idée de la richesse des illustrations proposées, voici un tout petit florilège des parallèles que j’ai pu relever entre les artéfacts de Tolkien et leur inspiration dans notre monde :

  • Le cor de Roland associé à sa mort, comme l’est celui de Boromir

  • Les guides du 18ème siècle à l’attention des voyageurs, sont de simples schémas s’attachant aux repères remarquables depuis la route. La carte de la Comté semble héritée en droite ligne de cette tradition itinérante.

  • Les aquarelles des cotswolds de la fin du 19ème siècle, nous plongent immédiatement au cœur de la Comté
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  • Les tableaux des maitres flamands mettent en scène des gens simples, festoyant aux banquets, buvant de la bière et fumant de longues pipes. Pour un peu, on s’attend à les voir déchausser leurs sabots et exhiber leurs pieds velus !

  • Un pentateuque relié au début du 18ème siècle. Un tome épais et vénérable, comme on pourrait imaginer le livre de Mazarbul ou le livre rouge de la marche de l’Ouest.
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  • Les oeuvres de l’art nouveau (Edward Burne-Jones, Aubrey Beardsley, Gustave Doré, Key Nielsen, etc.), qui développent un raffinement esthétique puisant dans la pureté des formes de la nature. Je pense aussi aux personnages néo-classiques graves et épurés, comme la figure de la Dame, chaste inspiratrice et tourment de son chevalier servant.

    Edward Burne-Jones, Beguiling of Merlin

  • Des calendriers runiques perpétuels, gravés sur des épées de bois. On s’attend à les trouver en bonne place au-dessus de la cheminée de Thorin, instruisant ses neveux Fili et Kili.
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  • Un dessin, représentant un alignement de troncs ébranchés au bord d’une route du Berkshire (entre Londres et Oxford), en hiver : des silhouettes biscornues, grotesques ou menaçantes. comment ne pas penser aux ents ou au vieil-homme-saule ?

  • Des « réalisations culturelles » typiques des peuples dessiné par Tolkien ou d’autres : tapis numénoréen, schémas d’architecture militaire et civile de Gondor, ornementation des rohirrims ou du Val, etc.
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  • Des flèches et un arc (persans ? je ne me souviens plus !) à double courbure illustrant le cadeau que Dame Galadriel fait à Legolas.

  • Un feuillet manuscrit, qui détaille la mesure des distances, à la manière des anciennes mesures royales (pouce, paume, pied, coudée, etc.) mais selon les hobbits : 3 ongles valent 1 talon, 6 talons valent 1 pied, 6 pieds valent une foulée, etc.

  • Des gravures d’Albrecht Dürer illustrant l’enfer : une vision du Mordor criante de vérité
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  • Des épées et des casques saxons évoquant l’armement d’Eowyn et Eomer
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  • Et voilà ce dont je me souviens à présent, mais il y en a bien d’autres !

Vous l’avez compris, j’ai un peu la tête qui tourne… :exploding_head:

Avec quelques jours de recul, il me semble que ce qui m’a le plus marqué, c’est ce passage de cette obscure lettre écrite en pattes de mouches, à gauche en entrant dans la huitième salle, où Tolkien explique que, pour lui, la création est un acte touchant au divin. Bien sûr, la création « primale » n’appartient qu’à Dieu - si vous y croyez ! En fervent catholique, Tolkien se voyait plutôt faisant œuvre de « sous-création ».

D’une certaine façon, cheminer dans cet univers Tolkiennien, c’était un peu comme s’immiscer dans l’antre d’un demi-dieu - disons, l’atelier d’Aulë y forgeant les nains. J’ai eu la sensation que le labeur de toute sa vie avait apprivoisé pour nous, lentement, une petite étincelle de divin.

Bref, c’était sympa ! :heart_eyes:

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Oh oui je n’ai pas parlé des objets mais ça faisait partie du charme de l’expo. (Merci pour les images ! J’adore Burne-Jones et Durer…) J’ai particulièrement aimé le jeu d’échecs “de Charlemagne”, avec des pièces en forme d’éléphant, de chars tirés par quatre chevaux… Magnifique. Le cor et le “calendrier-épée” m’ont également beaucoup marquée, mais pas autant que… l’Arkenstone ! Ce n’est qu’un bloc de quartz mais c’était très crédible.

Ce qui m’a le plus émue, ce sont les trois fragments du livre de Mazarbul que Tolkien a écrits en Angerthas (un alphabet qu’il a inventé, parce qu’en plus d’avoir inventé des langues avec une phonétique historique et une évolution linguistique, il a inventé les alphabets qui allaient avec), qu’il a ensuite brûlés pour que ça fasse “plus vrai” et qu’il espérait ajouter à l’édition de son oeuvre…

Et, petite anecdote : le roman devait s’appeler “L’anneau magique”, mais les enfants de Tolkien, Priscilla et Christopher, ont préféré “Le seigneur des anneaux”…

Non, c’était un arc chinois, ce qui m’a beaucoup surprise - preuve de l’étendue des sources et des inspirations de Tolkien…

Sinon, j’avance dans ma énième relecture et je confirme que la nouvelle traduction est beaucoup plus “légère” que la première, notamment en ce qui concerne les poèmes. J’ai toujours du mal à m’habituer aux nouveaux noms (les Bessac-Descarcelle pour les Sacques de Besace…) mais la lecture est très fluide et agréable.

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Histoire de participer un peu, voici une petite vidéo sur Legolas, le couteau suisse du seigneur des anneaux !

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Hello
Histoire de clôturer en beauté le Défi de novembre 2019 (hier), je vous joins cette petite vidéo d’une dizaine de minutes.

ah une petite levée de bouclier de végéto-sceptiques :
Des arbres qui parlent ? Et les arbres, de quoi est-ce que ça parle, hein ? A part de la consistance des crottes d’écureuil ?" (Gimli)

Elle va vous parler des Ents
si vous savez, les ancêtres de Bébé Groot.

Je s’appelle Sylvebarbe, c’est là.

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Le Prince des Terres du Milieu a tiré sa révérence

Le fils de J.R.R. Tolkien est décédé la semaine dernière dans le var, où il résidait depuis de nombreuses années. Ainsi disparait à 95 ans cet universitaire érudit, féru de mythologie germanique et de sagas vikings, qui s’était consacré à l’héritage littéraire de John Ronald Reuel.
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Après la mort de son père en 1973, Christopher Tokien avait inlassablement rassemblé, classé, déchiffré et analysé ses innombrables notes, dessins, manuscrits, études linguistiques, plans et cartes.

Il avait notamment publié le « Silmarillion », en 1977, une saga dépeignant la toile de fond du « Hobbit » et du « Seigneur des anneaux », ainsi que les « Enfants de Hurin » et « l’Histoire de la Terre du Milieu ».

L’Intendant a rejoint le Seigneur des Légendes au panthéon de la Terre du Milieu.

Source : France Info

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Oui j’ai vu ça l’autre jour… et ça m’a donné envie de relire le Silmarillion ! Je n’ai pas un très bon souvenir des Enfants de Hurin, que j’avais trouvé un peu « mou ». Par contre, je n’ai pas lu L’histoire de la Terre du Milieu. Ça vaut le coup ?

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Il y a une douzaine de tomes ! Il faut vraiment se passionner pour les variantes, l’histoire des langues de Tolkien et son parcours créatif pour tout acheter. A mon avis, les deux premiers tomes « The book of lost tales » valent le détour, mais bien sûr il te faut absolument lire les contes et légendes inachevés du second âge.

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Douze tomes ?!? Ah ouais, euh peut-être que non en fait. :thinking:
Je suis déjà perturbée par les noms propres de la nouvelle traduction… (Oui je sais il ne m’en faut pas beaucoup.) En revanche, je trouve que les poèmes, pour la plupart, sont une véritable réussite, et l’ensemble est beaucoup plus fluide que la traduction de Ledoux. Bref, je recommande (mais en lisant « Sacquet » à la place de « Bessac », et « Fondcombe » au lieu de « Fendeval », pour ne donner que deux exemples emblématiques… le pire pour moi étant le surnom d’« Arpenteur » dont Aragorn est affublé…)

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