Le désir d'écriture

Bonjour, bonsoir !
Je m’excuse d’avance si il y a un ou des sujets semblables à celui ci :innocent: selon mes recherches, certains s’en approchent, mais rien de vraiment pareil (je peux faire erreur) J’ai longuement hésité avant de le créer, mais allez. Il faut que je me lance.
Bref. Je me demandais : Comment s’est manifestée votre envie d’écrire ? Est-elle présente depuis votre plus tendre enfance, ou bien a-t-elle été « déclenchée » par la suite ?
Explications: il me semble assez évident que dans la plupart des cas (corrigez moi si je me trompe), si on écrit, que ce soit des fanfictions, un roman, ou même un article de journal, c’est qu’avant tout on aime écrire. De ce fait… D’où vient votre désir d’écriture ? D’une passion pour la lecture ? Êtes vous particulièrement doué-e en français ? Ou bien… D’un besoin de s’exprimer ? Autant de raisons qui m’ont amenée à vous poser cette question peut-être si intrigante.
Pour ma part j’ai réussi à retracer un petit parcours :

  • lorsque je suis entrée à l’école primaire, je me débrouillais assez bien en orthographe, en conjugaison, etc. (en tout cas mieux qu’en maths c’est sûr :stuck_out_tongue:) Je ne lisais pas beaucoup, je veux dire, je ne lisais pas de « vrais » livres(ça compte les Max & Lili? :joy:)
  • j’aimais beaucoup les rédactions, et tout ce qui impliquait de rédiger un petit texte.
  • En Cm1, Cm2, je dévorais les imposés scolaires. C’était plus fort que moi ! Petite anecdote : on avait comme devoir de lire le premier chapitre d’un livre, en deux jours j’avais fini le bouquin :shushing_face::roll_eyes::joy:
  • Vient mon entrée au collège, avec elle la découverte de Harry Potter (qui fut une véritable révolution dans mes lectures) et… Environ 8 mois plus tard, les fanfictions apparaissent ! C’est là qu’intervient « l’élément déclencheur » que j’ai mentionné au début, là aussi que je commence à exploiter mes compétences. En effet cette année là, en cours de français on ne faisait pratiquement que des dictées, liste de vocabulaires et rédactions. Mon style d’écriture s’est bien amélioré.
    Voilà voilà… Merci d’avoir lu tout ça et… Au plaisir de lire vos réponses ! :kissing_heart:
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Comme toi, j’ai toujours aimé lire et écrire dans le cadre de la scolarité. Je viens également d’une famille de conteurs :wink: L’envie, le besoin devrais-je dire, d’écrire s’est imposée en même temps qu’un besoin de liberté. Trop de films dans la tête, j’ai eu besoin de les fixer :wink:

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Moi personnellement j’écrivais un peu au collège pendant les cours, je m’ennuyais. xD Moi mon envie est tout autre, déjà j’ai un handicape donc bonjour la dyslexie. Donc écrire alors que ton cerveau bug ça te félicite pas les choses. En vrai j’ai pas vraiment de facteur en particulier et vu que je baigne dans l’univers du jeu vidéo depuis toute petite. (J’ai commencé très tôt avec Warcraft j’ai grandis avec, ça explique mon amour très passionné pour cette univers et Anduin :tousse: ), J’ai donc parcouru moults univers avec moults personnages et lorsque je joue et que je suis happée ou émerveillée par l’univers, un personnage j’ai juste envie d’écrire dessus. Voilà ça arrête là, je dirais pas que c’est une grande passion, c’est un loisir que j’aime pratiqué :slight_smile: Ma fanfic sur WoW qui s’appelle « Ceux qui brûlent dans la lumière » c’est un peu réellement la seule où j’ai consacré énormément de mon temps et elle est toujours pas fini xD Je me régale à l’écrire (Je compte la terminer et mettre un point final aux aventures de Lynawen et Anduin. :smiling_face_with_three_hearts:) Pas vraiment, je pourrai toujours écrire sur eux dans des OS pas forcément canon à la principale. :3

Voilà c’est tout pour moi. :upside_down_face:

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Une question intéressante ! Ça me plaît, prenons quelques minutes pour y répondre.

Le désir d’écrire m’est toujours venu de deux choses, et ce depuis petite.

  • Le besoin de concrétiser les histoires que je me racontais. Allons, vous savez ? En jouant avec de petits chevaliers sur un tapis avec des routes et une ville (on a tous eu ce tapis, n’est-ce pas ?). Plus tard avec des petits contes, des fables et finalement mes essais de scénario et mes petits univers (aujourd’hui sous forme de projets jeux vidéos a moitié fini mais bon…)

Ça c’est le premier point, disons, 20% de mon besoin d’écrire aujourd’hui. Petite c’était la seule raison !

  • Le second, c’est la frustration et la nécessité d’accomplissement.

Je m’explique. J’ai beaucoup de hobbies, malheureusement (oui, oui, malheureusement), la plupart sont créatifs : dessin digital et traditionnel, cosplay, création 3D, peinture de miniatures,… même pâtisserie ! :stuck_out_tongue_winking_eye:
Le triste point commun ? Ce n’est qu’ au bout de plusieurs heures de travail que j’entrevois un résultat et il en faut encore plus pour qu’il soit satisfaisant (pour petit panda sans aucune confiance que je suis).

Plus je grandis, plus passer des heures à former mes traits ou sculpter ma matière me passe en mode « travail et amélioration ». Au bout de 4h sur un visage par exemple, je me dis soit : zut, ça, ça ne va pas. Ici, il faut changer ça. Soit : heee ! Pas mal du tout. :no_mouth:

Mais le temps est long, écrire finalement, c’est mon seul hobbie où j’ai un résultat direct et tout au long de la production. Pas besoin de 5 étapes pour voir si la phrase me plaît ! :smiley: Pas besoin de technique non-plus ! (entre guillemets, tout dépend de ce que chacun recherche avec l’écriture). Je pense une phrase et pof ! Je l’écris ! Ni analyse anatomique, ni recette précise.

Du coup j’ai vraiment envie et quelque part besoin d’écrire, car ça me détend et ce retour concret m’aide à penser que je peux faire des choses et les apprécier. :blush: C’est aussi pour ça que je propose rarement une écriture qui tend à s’améliorer, je reste dans le simple et la Dé-ten-te

Pour l’élément déclencheur… Je ne saurais pas dire. Sans doute une après midi dans la forêt, avec mon bâton « épée légendaire » à expliquer longuement à mon grand frère pourquoi nous devions conquérir le château maléfique du sorcier de l’aurore (cf: la souche voisine). :laughing:

Au plaisir de lire les autres réponses, je suis curieuse ! :panda_face:

PS : Je me permets de vous partager ici un autre sujet. On y parle de notre premier écrit. Je trouve que ça colle bien avec cette idée d’élément déclencheur et le sujet en général : https://forum.fanfictions.fr/t/il-y-a-un-debut-a-tout/2354

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Très intéressant comme sujet et tout aussi intéressant de voir comment ça s’est passé (et se passe encore !) pour chacun :eyes:

De mon côté c’est venu assez jeune, comme la plupart d’entre nous on dirait. Quand j’étais en primaire mon père avait acheté un nouvel ordinateur avec une collection de jeux CD et notamment Pharaon, Caesar IV et, mon chouchou, le Maître de l’Olympe: Zeus (j’avais déjà raconté ça sur un autre sujet, désolé pour le doublon !). Ça m’a passionné très jeune pour l’histoire, notamment l’antiquité. Un peu plus tard je suis tombé sur le jeu « Empire Earth » et ça a non seulement joué avec mes addictions mais ça a aussi donné la dimension « écrire son histoire à travers les âges ». En même temps je jouais beaucoup aux playmobils et je m’étais construis une ville avec des kapla. C’était la période début collège qui a été très difficile pour moi, tant au niveau personnel que dans l’intégration à cette nouvelle étape scolaire, alors je me suis beaucoup réfugié dans ces mondes virtuels et ces heures à jouer avec ces bons hommes dont les cheveux cachent un grand vide :laughing:

En grandissant j’ai forcément fini par abandonner les playmobils et c’est ce manque qui m’a poussé à commencer à écrire, très motivé à l’époque par un film qui m’a beaucoup marqué : Alexandre. J’ai d’ailleurs retrouvé l’une des feuilles sur lesquelles j’avais commencé mes écrits en déménageant il y a deux ans et… Oui, il y a toujours ce sentiment de honte et de gêne quand se retrouve face à ses débuts. Surtout que j’avais la prétention de vouloir créer une langue et puis le prénom du personnage principal était une « grecquisation » de mon prénom haha, terrible.

J’ai ensuite délaissé ça pendant quelques années mais j’ai repris au lycée quand je me suis mis au MMORPG Aion sur lequel j’ai joué pendant plusieurs années et sur lequel j’avais intégré une petite communauté RP. Les différents scénarios auxquels j’ai participé me rendaient dingue, pouvoir approfondir le lore du jeu, faire vivre son personnage, c’était fou ! Alors un peu comme toi @lavellan c’est en jouant à un MMO et en m’attachant à l’univers et mes personnages que c’est vraiment devenu un besoin et une envie. Pendant longtemps j’ai juste écris des one-shot et c’était plus par pulsion du genre imaginer mon perso faire une introspection après la séance jdr du jour ou décrire une scène du point de vue de mon perso. J’aimerai d’ailleurs beaucoup écrire une fanfic sur Aion, quelque chose de plus long et organisé. J’ai commencé mais il faut maintenant il faut s’y mettre, aïe.

Voilà, à vous :eyes:

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Oooooh c’est sympa ce sujet ! Et on dirait qu’y a plein d’éléments déclencheurs, c’est intéressant :grin:

Dans mon cas, hem… je crois que c’est un mélange d’énormément de choses. ça a commencé, je crois, vraiment très tôt, vers 4-5 ans, quand j’ai de moi-même réclamé à mes parents d’apprendre à lire. J’étais tellement enthousiaste qu’en grande section, je savais déjà lire et je dévorais des livres pour enfants (je me rappelle plus exactement à cet âge-là ce que je lisais, mais ça me plaisait de savoir lire).
Bon ça a pas du tout plus au corps pédagogique de mon école : la maîtresse disait que j’allais m’ennuyer au CP, mais mes parents refusaient de me brider et de me faire « rentrer dans le moule ». A peu près au même moment, j’ai vu une psy qui m’a dite précoce, donc que c’était normal que je sois « en avance » sur les autres. Et, avec ça, est venue la question du saut de classe. Refusée des deux pieds par la directrice et bon nombre de professeurs.
Bon mes parents ont quand même forcé et j’ai passé le CE2. Je suis donc entrée direct en CM1 après le CE1, mais comme j’étais « l’intellote » de service, petite, frêle, plus jeune… bah forcément, y’a eu des jalouses et j’ai fait les frais de tout ça. Le pire ? La c***se de directrice qui voyait que je me faisais maltraiter (harceler, hein, on va pas se le cacher, entre les trucs qu’on me faisait dire et que dans ma grande innocence je comprenais pas et les mauvais coups, c’était clairement du harcèlement) mais qui réagissait pas. Ou si : si on l’écoutait, c’était moi le problème, j’avais qu’à apprendre à me défendre. Et puis j’avais qu’à pas passer une classe (bon ça elle l’a pas dit, mais ça se devine sans trop de problèmes).
Inutile de dire, donc, que le petit chagon s’est très vite renfermé sur lui-même avec des pensées pas toujours très sympathiques pour un petit chagon de même pas dix ans. Et même si mes parents ont plutôt bien réagi (ils ont capté assez vite que quelque chose allait pas et ils m’ont changée d’école un an et demi plus tard devant l’inaction totale de la maîtresse alors que quelqu’un m’a frappée devant son nez), j’ai retrouvé un problème assez similaire dans ma nouvelle école, en moins violent physiquement mais je restais la petite fille fragile et un peu innocente qu’on prenait pour la bonne poire de service (vous connaissez le jeu du loup ? Celui où une personne court après les autres pour les toucher ? Bah c’était toujours moi le loup, avec des règles toujours plus inventives pour que je le reste et que je chope personne, entre autres… et c’était clairement de l’exclusion parce que quand c’était quelqu’un d’autre par miracle qui était loup, les règles bizarrement étaient plus d’actualité. Et c’est qu’un exemple parmi tant d’autres…).
Tout ça pour dire que, assez tôt, je me suis retrouvée à préférer mes livres à la vie réelle. Je m’imaginais d’autres vies, où je côtoyais les héros de mes univers d’enfance, où je devenais tout, sauf cette petite fille que j’étais alors.
Puis j’ai découvert la poésie, en CM2 si je ne m’abuse. C’est là que j’ai découvert l’écriture. Le déclic s’est pas fait tout de suite, mais j’aimais bien faire des petits poèmes (maladroits) sur un peu tout et n’importe quoi.
Ma phase « bonne poire laissée sur le côté sans vrais amis » a duré jusqu’en quatrième à peu près. Dans mon imagination de plus en plus fertile, les winx ont laissé la place à harry potter, puis à Narnia, puis à Coeur d’encre, qui m’a profondément marquée. En sixième, j’ai eu un premier « vrai » contact avec le monde de l’écriture grâce au club écriture du collège. On était trois, de mémoire. Et le prof était hyyyper motivant, encourageant, sympathique… Bref, je crois que c’est lui qui m’a fait découvrir le pouvoir des mots, associés en phrases, elle-mêmes agencées pour former des textes. J’ai d’ailleurs toujours ma toute première histoire dans un coin :thinking:
Mais même s’il m’avait donné un peu l’envie d’écrire, c’était encore « juste » une activité parmi tant d’autres, que j’avais pas la prétention de faire sérieusement et que j’imaginais certainement pas m’emmener aussi loin après. En fait, il m’a fallu attendre la quatrième pour que le loisir se transforme en passion. J’ai eu la chance d’avoir ce prof en cours, déjà parce que ça m’a permis d’éviter l’espèce de peau de vache qui faisait trembler tout le collège, mais aussi et surtout parce qu’il donnait littéralement une rédaction par semaine. Sur des sujets hyper variés.
Dès la première, j’ai fait trois pages de rédac’. Dès la première, j’ai eu des commentaires positifs et encourageants. Et plus on avançait dans l’année, plus les commentaires se faisaient encourageants. J’ai eu droit à « belle plume », « belle histoire », « texte soigné », « excellent » et même, une fois, il m’a carrément demandé si je comptais écrire un livre. Même sans cette proposition, j’étais déjà lancée : entre mes lectures, mes envies d’évasion à cause de l’IRL pénible et les rédacs une fois par semaine, je crois que j’ai compris à ce moment-là qu’avec un peu d’encre et de papier, on pouvait tout faire. Et d’ailleurs, je remercierai sans doute jamais assez ce prof. Je lui dois quand même (indirectement) la découverte de fanfictions.fr et de sa communauté génialissime, mais aussi de certaines personnes sur wattpad qui sont extraordinaires :grin:

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Ce sujet est une super idée et je me dois donc de participer. Après l’histoire triste de Fah, je ne vais pas être lumineuse mais bon, c’est pas grave.
Pour commencer en grande section, je savais déjà lire et la maîtresse avais voulu que ma soeur et moi saurions la Moyenne Section (mes parents ont dit non). A mon entrée en CP, je me suis retrouvée dans la classe des CE1 car ils étaient très nombreux en CP et que nous n’avions pas le droit à une autre classe. On étudiait surtout des histoires et je me souvient que j’avais lu tout le manuel en janvier. Lors du passage en CE1, la prof croyais que j’étais une très mauvaise élève car mes notes était très basses et que j’avais de tes grosses difficultés a écrire des mots. Quand je suis rentré en CE2, mes notes sont devenue de pire en pire. En novembre convocation de mes parents. Après je me suis tellement amélioré que je m’ennuyais en cours. Elle me faisait bosser sur le programme de CM1. Ensuite ma soeur et son amie avec une autre fille ont eu la même chose (le programme CM1 en partie). On était à moitié en CM1 (juste pour les maths) mais je me suis extrêmement renfermée sur moi même et j’ai beaucoup lu (j’avais une passion pour les livre depuis la fin de mon CP, quand j’ai lu HP) J’ai sauté le CM1 et mon année de CM2, bien que pleine de bon résultats n’a fait qu’empirer les chose car jetait l’intello de service. Puis en 6e ma soeur a reçu a Noël, un livre nommé Fangirl qui raconte l’histoire d’une fille qui écrit de la fanfic. Quand j’ai fini de le lire je me suis mise à écrire et j’ai découvert ce site. En Cm2 mon plus grand passe temps était de l’inventer une vie parfaite au collège et je l’ai écrit de diverses façons sur des feuilles dans une classeur.
Sorry de raconter ma vie a tous mais c’est important pour comprendre que je me soit réfugié dans l’écriture pour me sentir heureuse.

15 « J'aime »

Je comprends à 100%, c’est malheureusement une chose assez courante j’ai l’impression… et je parle pas que pour toi et moi, je connais énormément de gens classés « intellos » qui ont eu de gros soucis et qui n’ont pas forcément eu la chance de trouver une échappatoire à tout ça…

12 « J'aime »

Je me raconte aussi fréquemment des histoires, la plupart se créent lors de mes nombreuses insomnies :hugs:

Je ne l’ai pas précisé, mais il se trouve que moi aussi je me sentais très seule, en début d’année dernière.
À chaque pause, on pouvait me trouver le nez plongé dans des livres, ou entrain d’écrire.

11 « J'aime »

Oh, tant de points communs. Faisons court. J’ai pratiqué la lecture parce que j’avais le profil des posts ci-haut.
Ça occupait une enfance terne sans beaucoup de joie, une adolescence pire, suintant la solitude, l’anxiété et les « devoirs » dans tous les sens du terme. L’idée d’écrire en vue de ma propre consommation est venue un jour d’ennui profond, sans moyen de retourner à la bibliothèque de toutes les vacances (la tuile). Privée de sortie et de vie sociale, que faire quand il reste du temps après les devoirs et corvées domestiques ? Bon bah, voyons voir, et si je restais dans ma chambre à ne faire aucun bruit ?
Messieurs-dames je vous présente : le programme de mon adolescence, soir et WE ! (badoum tshhhii)
Le désir d’écrire est parti au début de ma vie professionnelle (trop fatigante ! :smiley: ) puis il revenu : il prospère de nouveau depuis quelques années sur le terreau fertile de mon mode de vie dépouillé.

15 « J'aime »

Sujet très intéressant ! Je ne vais pas résumer comme @OldGirlNoraArlani, parce que j’aime raconter ma vie, malheureusement pour les courageu⋅x⋅ses qui vont quand même lire le pavé inintéressant que je m’apprête à produire.

  • 2013-2014 : Quand j’étais minuscule, j’ai appris à lire bien avant les autres et ma prof de grande section me faisait parfois des cours à part en laissant son assistante s’occuper des autres. C’est de là qu’est partie l’extension éternelle et régulière de mon ego. :confetti_ball: :weary:

  • 2015-2016 : En CE1, ma prof m’a donné un carnet en voyant que j’aimais les rédactions. J’y ai écrit quelques chapitres. Ensuite comme j’étais en avance sur les autres pour tout ce qui touchait aux langues, c’est à dire la moitié des cours alors, j’ai été classée précoce par la psy scolaire et j’ai sauté le CE2.
    Vous la sentez la ressemblance avec l’histoire de @Fahliilyol ? :thinking:

  • 2016-2017 : En CM1, le fait qu’il n’y avait aucune limite à la longueur des rédactions a achevé mon amour pour l’écriture, et la lecture des premiers Harry Potter mon goût pour la lecture. J’étais taguée comme la Minimoys et l’intello, heureusement, je n’ai pas (trop) été harcelée et en plus trois de mes amis ont sauté avec moi.
    C’est très intéressant de voir comment dans une situation quasiment identique les choses peuvent différer… :confused: :thinking:
    J’ai aussi écrit une pièce de théâtre que mes amis et moi avons joué dans une salle, avec tous les parents et amis de la famille divers.

  • 2017-2018 : Deuxième pièce de théâtre en CM2, quand j’ai aussi commencé mon premier projet de roman. Quelques-uns de mes textes datent aussi de l’été 2018.

  • 2018-2019 : En 6ème, j’avais une prof absolument géniale qui encourageait tous les élèves à développer leur créativité. Comme je réussissais les contrôles et les rédactions, j’étais la chouchoute. Parfois même je corrigeais les dictées des autres (je voulais être prof). :roll_eyes:
    Oui je sais j’étais insupportable quand j’étais petite (je vous rappelle que c’était il y a 3 ans…). Là j’ai écrit des rédactions bien meilleures et encore plus longues et commencé à développer mon idée de roman plus profondément, et j’ai amélioré mon style à un point inimaginable.

  • 2019-2020 : En 5ème, j’ai présenté mon idée à mon prof de français qui n’était pas du tout emballé (je le comprends maintenant). Le seul personnage que j’ai gardé date de juillet 2019. J’ai aussi reçu mon ordinateur en 5ème, et en 2020 je lisais des fanfictions Harry Potter.

  • 2020-2021 : Je me suis inscrite sur FFR juste après la rentrée en 4ème. Je connaissais déjà pas mal l’univers de la fanfiction, mais j’étais surtout sur ffnet alors. J’ai commencé mes premières fanfics, qui sont toujours en cours depuis :slight_smile:

Vous remarquerez que tout ça date d’il y a quelques années à peine… Car je vous rappelle que je suis un bébé de 12 ans. :baby: :joy:

Merci d’avoir lu et d’avoir tenté de ne pas être exaspéré⋅e⋅s par mon insupportabilité !

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Que d’histoires intéressantes par ici. Des expériences à la fois similaire et très différentes :eyes:

Contrairement à la majorité, mon désir d’écriture est venue que très très tard et aucune prédisposition pour, car ma créativité se développait majoritairement à travers le dessin et mon imagination.
Aucun membre de ma famille ne dessine, peint, écrit ou quoi que ce soit d’autres. Bien que une de mes sœurs est pas mal manuelle quand elle le veut.

Comme dit plus haut, le dessin j’en pratique depuis… que je sais tenir un crayon ? Mais de façon plus sérieuse après le lycée - même si actuellement…
De nature solitaire et rêveuse pour mille et une raisons, j’ai toujours aimé m’inventer des histoires, mais jamais par le biais d’écriture - toujours dans ma tête quand je tentais de m’endormir ou quand je vagabondais seule dans les pièces de la maison, à l’extérieur ou encore pendant les trajets en voiture, musique en fond (ah, surtout la nuit à contempler la lune - qui à l’époque me paraissait toujours triste et ça me peinait de la voir ainsi)

Le déclic… Je l’ai eu au lycée, lors de ma première rédaction et que ma prof avait apprécié et lu devant la classe. Moment de gêne, rire nerveux. Cependant, ça m’avait ultra motivé car de base, la BD est un domaine qui m’a toujours attiré - encore aujourd’hui.
D’ailleurs, pour avoir fait un Bac pro Commerce, notre prof de français - également notre professeur principale - qui a toujours tout fait pour nourrir notre culture générale et tout intéressé à tout, en nous donnant des devoirs : Choisir un livre qui nous intéresse, tenir un parcours de lecteur, faire un résumé etc… et rebelote. Ça m’a permis de testé différents genre, sans que je me force à quoi que ce soit.

Enfin, ce n’était pas LE déclic, mais les prémices

J’ai tenté quelques trucs, mais carrément à l’abandon et sans réel but, ni motivation. Outre, mon désir d’écrire une histoire à travers les sept péchés capitaux par le biais de la Fantasy avec les Anges et les Démons.
Le vrai déclic, à commencer il y a deux ans maintenant, après avoir terminé le jeu A.O.T.2 et avec du recul, la fanfiction que j’ai commencé et que je corrige actuellement à été et est un véritable exutoire palliant à mon problème de communication et des problèmes du passé
Le premier jet à été catastrophique. Maintenant, je me sens plus à l’aise et souhaite réellement pousser mes limites pour mener à bien mes projets personnelles.
Jamais je n’aurais penser que l’écriture allait prendre une place importante à l’heure actuelle.

Et ce qui a et continu toujours de nourrir mon imagination, ce sont les rêves que je fais la nuit et que je retient assez aisément, c’est une de mes principal source sur laquelle je me sustente.

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Salut !

Ce sujet est très intéressant ! Personnellement, j’ai toujours admiré les écrivains. Le pouvoir de créer des histoires comme ça rien qu’avec son imagination, c’est fascinant. J’aime le cinéma et le jeu vidéo aussi, mais je crois que l’écriture est unique. Grâce à ça, on peut imaginer des histoires qui dépassent les frontières. Pas besoin d’effets spéciaux ou de lignes de code, juste… des mots sur une page blanche.

Pourtant, je n’ai pas souvenir d’avoir eu de très bonnes notes en rédactions durant ma scolarité, et c’est d’ailleurs ce qui m’a un peu détourné de l’envie d’écrire pour mon compte (Petite anecdote : j’ai tout de même écrit un mini-livre illustré fait en DIY lorsque j’étais enfant à propos d’une maison hantée, et j’en n’étais pas peu fier, mais si je n’avais fait que copier le scénario d’un jeu de société génial appelé « Le Fantôme des MacGregor » :joy:). Je me souviens même avoir été déçu par l’une de mes notes quand j’étais à l’école alors que je pensais avoir écrit un truc correct. Mais enfin, entre l’école et la fac, il y a un gouffre. J’aimais bien lire les romans que l’on nous proposait ou que l’on nous imposait, même si c’était parfois plutôt une corvée que j’aurais préféré éviter. J’ai eu quand même de très bon souvenirs de livres qui m’ont été conseillés. Je pense au roman Le Meurtre de Roger Ackroyd par Agatha Christie que j’ai juste adoré, surtout pour son twist final tout simplement génial.

Aujourd’hui je crois que je me suis quand même vachement amélioré. Comme je l’ai déjà dit, j’avais voulu écrire un roman avant de me rendre compte que c’était au-dessus de mes forces. Puis, j’ai découvert ce site et j’ai décidé de faire d’une pierre deux coups en écrivant une fanfiction sur BioShock parce que je voulais m’entraîner à écrire et parce que l’univers du jeu me passionne absolument. Mais j’ai encore des choses à apprendre : je continue à lire des romans de mon côté (je n’en lis pas énormément mais ça me plaît) et je regarde pas mal de vidéos de conseils d’écriture.

Voilà ! Merci encore pour ce sujet !

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Ca, justement, je crois que ça ne m’est jamais arrivé. :pensive: :relaxed: :joy: Enfin, pas pour une rédaction. Par contre, je me souviens que j’ai eu une super note pour une analyse de texte sur le poème « L’Albatros » de Baudelaire, là où tous les autres élèves s’étaient plantés. Elle avait même montré ma copie à une autre classe. Je veux pas du tout me vanter, c’est juste un souvenir important de ma scolarité qui me reste encore aujourd’hui.
En tout cas c’est cool que ta prof t’ait poussé à améliorer ta culture général, @leikeiko. Je pense que tous les profs devraient être comme ça, en fait.

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Il m’est arrivé à peu près la même chose l’année dernière, comme je l’ai mentionné, en français on faisait beaucoup de rédactions. La prof n’avait pas lu ma copie devant la classe, mais elle avait écrit : « 19/20: excellente copie, touchante et bien écrite »
Et cette année (ça je ne vous en ai pas fait part :slightly_smiling_face:) : à plusieurs reprises lorsque l’on corrigeait les questions d’un texte, la prof me demandait malheureusement de dicter ma réponse à la classe: oui je devrais en tirer de la fierté mais je parlais tellement doucement qu’elle me demandait parfois à 5 reprises de hausser le ton :frowning: j’en suis arrivée au point où elle a signalé sur mon bulletin que je devais parler plus fort :sweat_smile:

Très bonne idée ! Je devrais faire pareil :slightly_smiling_face: (j’ai surtout des livres sur le sujet)

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Ah c’est pas cool ça ! Chacun fait comme il peut ! Pas la peine de te brusquer. :hugs:

J’ai commencé avec les vidéos de Samantha Bailly, et j’ai continué avec d’autres auteurs comme Christelle Lebailly. Il y a parfois des sujets qui se recoupent mais chaque auteur arrive à donner son avis sur la question.

Perso j’ai lu deux livres de Stephen King à ce sujet. L’un se nomme Ecriture : Mémoire d’un métier et l’autre s’intitule Anatomie de l’Horreur. Mais j’avoue que je n’ai pas retenu grand chose, maintenant que j’y pense :pensive:. Je devrais les relire en diagonale pour m’en souvenir.

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Ah, le fait d’expliquer pourquoi j’aime écrire désormais me rappelle de bons souvenirs. Merci pour ce sujet !

Même si au départ je n’étais pas fan de la lecture voir des cours de français pendant mes années de primaire et collège. De la 6ème à la 3ème on avait toujours 2 à 3 livres à lire obligatoirement. J’appréhendais toujours ces moments la. Mais certains livres m’ont vraiment donné envie de continuer et de m’y intéresser. Livres que je possède encore d’ailleurs. Je pense notamment à « Charlie et l’ascenseur de verre » de Roald Dahl, « Le cavalier dragon » de Cornélia Funke, ou encore « Ulysse et l’Odyssée » de Martine Laffon.

C’est un autre média qui m’a vraiment donné envie d’écrire et c’est le cinéma. Vous allez me dire quel est le rapport entre un roman et un film ? Et bien chaque film démarre avec un script, un texte papier d’un nombre déterminé de page selon ce que l’on veut produire. Le format est différent mais le résultat est similaire. On a nos personnages, l’expression de leurs émotions, la présentations des environnements… Pendant mes heures perdues au lycée, j’allais souvent au CDI pour chercher sur le net des extraits de script de mes films préférés qui m’ont ensuite conduit à créer des petits écrits sur des passages qui avait besoin d’être un peu plus éclairci (selon moi).

Evidemment, je gardais ces écrits pour moi par peur de l’avis de mes proches. Surtout celle de savoir si mes textes étaient mauvais. Chose que je ne fais plus désormais (je ne serai pas ici sinon :wink:). J’ai fini par leur en montrer certains et malgré les innombrables défauts on m’a incité à continuer et peaufiné mon écriture car ils voyaient que j’aimais cela.

Aujourd’hui encore il m’arrive de m’arrêter devant la librairie près de mon travail pour lire un passage du dernier tome d’un manga, comic ou roman que j’attend. Enrichissant mon imagination qui n’a jamais été aussi débordante.

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Je trouve que nos histoires se ressemblent beaucoup. Je suis aussi un petit bébé (de 11 ans) qui va rentrer en 5e.

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Moi mes profs avaient la manie de faire lire les bonnes rédacs devant toute la classe. Du coup quand j’étais fière de moi ça passait crème mais parfois limite je faisais semblant de pleurer pour ne pas la lire. Évidemment il y avait toujours quelqu’un de meilleur que moi qui regardait les autres d’un air supérieur, mais après tout quelle différence y’a-t-il entre deux 18/20 ?

Après en 4ème j’avais une prof de français qui m’exaspérait au plus au point et je pense que c’était réciproque. À chaque fois pour les expressions écrites je transformais mon travail au point qu’il n’y ait que le minimum de ressemblance avec le sujet imposé.

Exemple :
Racontez un débat entre une personne vivant en ville et une personne vivant à la campagneune dispute entre deux rebelles faisant partie d’une organisation secrète résistant contre une fédération d’États qui espionne la vie privée de ses citoyens et annihile leurs libertés, un campagnard qui s’est déconnecté de toute forme de technologie et une citadine qui a l’intention de retourner les armes technologiques de la Fédération contre eux.)

Vous avez fait ça aussi quand les sujets vous ennuyaient trop ?

Cool ! Parfois ça me met un peu mal à l’aise de parler avec des adultes, parce qu’à part @beila je n’ai rencontré aucune ado ou enfant…

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« écrire », non, quand j’étais enfant, je pense que c’était une contrainte (les devoirs de français) mais je débordais d’imaginations que je transposais ça en jeu de rôles dans ma chambre avec mes peluches, mes poupées, ou ce que j’avais dans la main (un bout de papier, un ballon, des ficelles…) ou bien en dessinant. Je me souviens quand j’avais 6 ans, j’avais dessiné une BD illustrant la vie d’une famille de chats xD J’étais trop fière de moi (bon maintenant, j’ai un peu honte mdrr).

Ensuite, la lecture je n’aimais pas ça, mais en 6ème, ma mère m’a obligé à lire des livres et à en faire des résumés (oui, en gros, je lisais pour elle xD et en plus, elle notait sur 20 la grammaire, l’orthographe et le texte dans sa globalité…en y réfléchissant, je suis certaine qu’elle notait cette dernière partie en fonction de son humeur ; D’ailleurs anecdote : je devais lui rendre trois résumés par semaine à peu près mais un jour j’avais la flemme, et j’ai écrit trois résumés de livres qui n’existent pas, et elle m’a donné les meilleurs notes que je pouvais avoir xD). Bon hum…je m’égare.
Du coup, je prenais des livres de « mon âge », le Club des 5, Rocambole, des livres pour ados en général…puis je suis tombé sur les Chevaliers d’Emeraude. C’est Anne Robillard qui m’a fait aimer lire…et qui m’a amené à écrire ! C’est grâce à la découverte de cet univers que je me suis mise en peu de temps à écrire.

Puis d’années en années, j’ai englouti plein de livres, j’ai pratiqué mon écriture grâce aux devoirs/contrôles de français du collègue (et j’ai adoré faire ça !), tout était bon pour moi pour apporter un peu plus de connaissance à mon imagination et à mon écriture.

En seconde au lycée, je tombe en dépression, l’écriture me sauve littéralement. Et c’est aussi cette année, que je découvre la fanfic. Je publie, je partage, on me commente. Je combats ma dépression grâce à l’écriture et à la fanfic. Comme dirait mon psy, c’était une thérapie.
Ma dépression dure à peu près 7 ans et l’écriture et mon imagination étaient mes traitements.

Aujourd’hui, j’ai 25 ans et maintenant, j’écris toujours, quand j’ai le temps, évidemment, et j’aime toujours autant ça. Cependant, je ne ressens plus ce besoin « maladif » d’écrire, chose qui était le cas quelques années auparavant, quand je n’étais pas bien. Car je me sens mieux, je suis heureuse mais ça ne veut pas dire que j’arrête, au contraire. Chaque fois que je sens l’inspiration monter en moi, mes doigts pianotent sur mon clavier et forment tout ce que j’ai en tête. Le meilleur moment quand j’écris, ce n’est pas la fin, c’est le chemin qui mène à la fin et c’est ce qui me fascine, m’excite, quand j’écris, car c’est toujours inattendu, c’est comme si je découvrais mon cerveau ! xD

Voili voilà, mon petit parcours ! :stuck_out_tongue:

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