Le nombre de mots idéal par chapitre

Oh ben tiens, pour ce sujet je peux vous fournir des petites statistiques amusantes…
Postulat : je ne considère bien entendu que les « fics longues », ie celles qui sont conçues pour être à plusieurs chapitres (donc pas les one-shots, ni les two-shots, ni les textes coupés après coup).

Et donc :

  • pour ma première fic : 10000 mots par chapitre
  • pour la deuxième : 5000 mots par chapitre
  • pour la troisième : 4000 mots par chapitre
  • pour la quatrième : 2500 mots par chapitre
  • pour la dernière : 1500 mots par chapitre

En dehors du fait que la dernière est bien meilleure que la première, je n’en tirerai aucune conclusion.

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Les mots me manquent alors je laisserai les Monty Python répondre fort à propos avec concision et l’humour qui les caractérise : « Enlightening figures indeed ! » :stuck_out_tongue:


En ce qui concerne mon propre test de division de mes chapitres pour les limiter à 3500 pour une livraison plus digeste, j’ai envie de dire… que ce n’est pas super significatif. :smiley: :smiley:

Au lieu de perdre des lecteurs au niveau habituel du 2e ou 3e chapitre (le temps pour eux d’évaluer si l’histoire leur plaît) et bien cela se situe plutôt au niveau du 5e ou 6e…
J’ai encore des chiffres corrects jusqu’au chapitre 7 (qui n’a pas dû être terrible). Ensuite : décroissance sur les 3 suivants et effondrement sur les deux derniers. :rofl: (mais pas sur FFnet où ils ont un sursaut de vie, allez comprendre).

Tout cela reste très conforme à ce dont j’ai l’habitude.

Je reste donc sur ma position initiale.
Le seul avantage de chapitres moins longs : c’est courtois et facilitateur envers les lecteurs curieux, et plaisant pour l’ego car on fait le double de vues sur 6 chapitres découpés plutôt que sur 3…

Ce qui a été dit plus haut me paraît rester valide. Si l’histoire n’est pas bonne / ne plaît pas / déçoit, et que les lecteurs abandonnent au début, la rendre meilleure ensuite passera inaperçu ! :stuck_out_tongue:

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Indeed.
En tout cas ce qui est certain c’est que je ne fais pas ça pour le confort du lecteur (ni pour la multiplication des vues d’ailleurs, ça fait des années que je ne regarde plus les stats de mes textes).
Par contre je suis très attachée à l’efficacité de la narration.
Et j’ai donc ressorti Stargate Arcadia de ses cartons pour un autre genre de comparaison :

-> si je considère une scène identique « le personnage ouvre une grille de ventilation, entre dans le conduit, monte, puis tout le monde se retrouve à l’étage supérieur » :

  • pour Stargate Arcadia, la scène fait 2300 mots
  • sur Yblane, elle compte moins de 1000 mots.

Et j’estime que j’ai encore beaucoup de progrès à faire.

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10 000 mots LE CHAPITRE ? :scream:
Bon okay, j’admets que c’est un peu l’hôpital qui se fiche de l’infirmerie vu la taille de mes derniers OS tousse, mais 10000 MOTS LE CHAPITRE ??? Là franchement faut que tu me files ta recette xD

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C’est une machine de guerre @Tracy :joy:

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C’est ■■■■■■ et personne ne me lit ? :rofl:

En fait ça vient du format de l’œuvre.

Dans une fanfiction qui prend l’allure d’un roman, 10 000 c’est un peu abusé, sauf si le roman est composé disons de cinq chapitres longs, sinon on va plutôt être sur des formats à 4000-5000 mots à peu près.
Pour moi en tout cas, parce que j’écris souvent comme si c’était un vrai livre, mais pour beaucoup d’auteur.e.s de fanfic qui à mon sens s’adaptent mieux que moi à la demande moderne, c’est réduit à 2000/3000 mots. De cette façon, les lecteurs peuvent lire ça rapidement, y compris dans le métro ou je ne sais où (aux toilettes ?), c’est une particularité du format en ligne.

Mais si tu écris une fanfic en t’inspirant d’une série TV avec des épisodes « longs » (de plus de 20 min en gros), tu arrives vite aux 10 000 mots. C’est selon le style d’écriture évidemment, si tu te contentes des dialogues ça va plus vite, mais s’il faut décrire a minima les décors, le physique ou la psychologie des personnages, tu montes, tu montes, tu montes et… bingo 10 000 mots !

Après, il ne faut pas faire n’importe quoi non plus. Un chapitre de 10 000 mots c’est à la fois une histoire indépendante et un chapitre d’ouvrage plus long (là encore, je renvoie au format série TV ou animé : chaque épisode peut se regarder comme une histoire courte, mais des éléments te permettent d’élaborer une intrigue plus longue sur l’ensemble de l’œuvre.)

Et évidemment pour les OS, il y a la solution de "mon histoire est un peu longue, mais OSEF je met tout dans le même onglet en adoptant un format : PARTIE 1 ooOoo PARTIE 2 ooOoo PARTIE 3 (avec éventuellement paragraphe de prologue et épilogue.

Petites comparaisons :

Mon OS sur Time Squad fait 6395 mots sur le site (un peu moins sur Word), or un épisode de TS c’est 10 minutes… 10 minutes. :sweat_smile:
Et pourtant je vais à l’essentiel dans ce truc.
Imagine maintenant un épisode de je-ne-sais-quoi de 20 minutes, tu doubles et tu serais sur du 12 000 mots. Alors maintenant imagine encore pire un épisode de Game of Thrones en fanfiction… :dizzy_face:

Autre exemple - c’est avant tout dans ma fanfic Pokémon actuelle que je fais des chapitres à rallonge. L’un des meilleurs* exemples est sans doute celui là : chapitre 16 - Lucario.
(*pas tout à fait car il a un gros soucis de mise en page, les paquets de texte sont trop tassés, ça fait pavé, j’ai des chapitres de 13 000 mots plus espacés mais bon)
Il fait 13 000 mots, mais en réalité il est en deux parties. La première est un flash back qui pourrait constituer un OS indépendant. La seconde partie est la suite de l’histoire principale, mais comme un nouveau personnage (Lucario pour ne pas le nommer) débarque de nulle part c’est le cas de le dire, je ne pouvais me passer du flash back présentant son histoire.
Cependant, j’aurais pu choisir une autre présentation, notamment en divisant le chapitre en deux, mais paradoxalement ça m’aurait sans doute obligé à en écrire encore plus pour faire la transition entre l’un et l’autre (genre 500 mots de plus dans chaque chapitre). Alors OK ça te fait deux chapitre à 7000 mots plutôt qu’un gros à 13 000 mais au final ça rajoute du temps de lecture dans l’absolu.

Dans la même oeuvre, j’ai ce chapitre là, mieux réussi (chapitre 14 - The Irish Japanese) qui fait du 11 000 mots et qui se justifie simplement par le fait que tu as d’abord trois duels pokémon, puis trois battle de musique. C’est long, ça fait partie d’une intrigue plus complète, mais le chapitre se suffit à lui même en fait, comme un OS, c’est une rencontre entre deux groupes.

Cela dit, j’en reviens au risque principal : c’est long et donc personne ne lit.

Sarah Connor ? :sunglasses:

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Salut,
la question revient systématiquement au moment des Défis (et d’ailleurs on fait toujours les mêmes réponses, vérifiez les autres branches).

Tracy est lucide, je rejoins son opinion. Si on ne s’adapte pas au support de diffusion, on « fatigue » les yeux de ses lecteurs et on ne tient pas compte de leurs disponibilités mentales plus volatiles sur écran.
Quand ils sont jeunes (et pas bigleux), l’écran ça va.
Mais quand ils ont déjà trop joué à ça depuis beaucoup d’années, c’est mort.
Et faut aussi sauver la forêt. On ne va pas faire consommer des ramettes entières de papier et x cartouches d’encre pour « lire comme sur un livre ». Et puis quoi, on va le façonner en recto verso aussi ? :smiley:
.
.
J’en profite pour mettre à jour ce que je disais plus haut. Ma fanfic à chapitres, je voulais la faire avec des chapitres bien polis à 2500 3500 mots…

Or, force est de constater que je prends le pli de remonter plutôt de 4500 à 5500 mots. A défaut de pouvoir en sortir plus souvent, je compense misérablement en sortant des chapitres plus long (ce qui est idiot).

7 « J'aime »

Malheureusement internet bousille la planète tout autant que les voitures et l’industrie du textile, donc nos chefs d’œuvres détruisent la forêt aussi indirectement.
Cela dit, si on supprimait toutes les lourdeurs administratives qui ne servent à rien dans le monde et les publications haineuses sur internet il y aurait plus de place pour nos fanfics. :grin:
Pareil pour le papier, je préfèrais lire du shipping improbable que les livres de Christine Boutin ou de Valérie Trierweiler (d’ailleurs je pense que ma mère ferait mieux de lire du Stucky plutôt que Valérie ou Paris Match, ça ferait du bien à sa conscience politique. :rofl: )

7 « J'aime »

Je confirme ! D’ailleurs tout le monde devrait lire du stucky, c’est bon pour l’équilibre mental et il 'y a pas de conscience à avoir :rofl:

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Ah bon sang, le nombre de mot idéal par chapitre c’est à se rendre fou tellement le sujet est difficile à trancher, et tellement il est dur aussi, parfois, de savoir quand exactement arrêter un chapitre.

Par exemple, dans ma fic principale, pour laquelle je n’ai écrit que 2 chapitres jusqu’à présent et que je compte bien continuer ce soir (après des mois de repos car combo pas le temps/bloquée dans l’intrigue), j’essaie de me cantonner à « 1 chapitre/1 scène/action » ou, dans le pire des cas, pas encore testé car je suis réticente à le faire, « 1 chapitre/plusieurs scènes/plusieurs actions mais dispersées au cours d’une même journée ou simultanément », afin de garder un tout homogène et cohérent. Mais je reconnais que ça peut être ardu de faire avancer l’histoire comme ça car on se met des bâtons dans les roues… De même, un chapitre pourra être plus court que le suivant car l’action qu’il présente sera plus brève… Et ça ça me fait peur : avoir un déséquilibre dans la taille de mes chapitres (en fait c’est déjà le cas avec ces deux seuls chapitres, et ça n’a pas été simple de l’accepter). Disons que ce n’est pas très esthétique et que ça casse un peu la forme de la fic. Certes, ce n’est pas un devoir scolaire, il n’y a pas de note, pas de récompense ni de publication par une maison d’édition à la fin, m’enfin quand même, ça fait plaisir d’avoir un truc carré, bien propre et bien aligné :sweat_smile: .

Une autre crainte que j’ai également, c’est de changer de style, de rythme et globalement, de manière de narrer l’histoire d’un chapitre à l’autre de la fic. Le style évolue, et si en plus on étale l’écriture de sa fic sur plusieurs mois ou années avec de longues pauses entre chaque chapitre publié, on prend le risque de voir se modifier naturellement sa manière d’écrire dans son ensemble, donc d’avoir un tout déséquilibré, hétérogène. Rester cohérent dans le style initial d’un texte au long cours, ne pas se relâcher, rester discipliné et ne pas perdre le fil conducteur du récit, pas seulement dans le fond, mais aussi dans la forme, c’est un sacré défi, et on n’en parle pas assez je trouve. Il y a aussi le fait qu’à un moment, on peut se lasser de continuer un texte, et se forcer malgré tout, avec le bâclage des chapitres suivants à la clé.

100% d’accord ! Je me fais d’ailleurs souvent les mêmes réflexions que toi à ce sujet.

La pollution numérique est réelle, d’ailleurs un journaliste français, Guillaume Pitron, a récemment écrit une enquête solide et édifiante à ce sujet : L’enfer numérique, voyage au bout d’un like. Et avant cela, trois auteurs avaient publié La face cachée du numérique : l’impact environnemental des nouvelles technologies.

Bon, c’est pas tout mais faut que j’aille m’attaquer au 3ème chapitre :no_mouth: .

Addendum post-publication : du coup je n’ai pas la réponse à la question « Quel est le nombre de mots idéal par chapitre ? » car pour ma part, je préfère proposer des chapitres de taille à peu près égale, indépendamment du nombre de mots, même si bien sûr, comme vous le faisiez remarquer, on a tendance naturellement à ne pas rester concentré longtemps sur un écran, et donc, à ne pas s’attarder sur des textes trop longs. De fait il y a ça aussi à prendre en compte : la capacité de concentration et d’attention du lecteur.

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Le nombre de mots idéal par chapitre …

Perso, pour moi, ça se situe entre 2.500 mots et 5.000. (“Un peu précis et rigide” me direz-vous, et bien oui, certes … Pour une fois, je ne fais pas de réponse à mi-chemin entre ça ou ça ^^) et ce pour diverses raisons :

D’abord, en tant que lectrice :

  • Je n’arrive pas à fixer trop longtemps mon attention sur l’écran et je ne vais clairement pas imprimer toutes les fanfictions que je lis.
  • Je n’ai pas envie de fixer cette attention non plus. je lis souvent les histoires entre deux “trucs à faire”, je n’y passe pas mon aprèm (pas vraiment possible). Donc, je ne vais pas m’installer pour lire le dernier chapitre de la fiction que je suis comme je peux m’installer avec un bon bouquin. Question de préparation mentale … (pareil pour les films où les épisodes de série)
  • J’aime saisir rapidement de quoi il retourne et qu’à la fin, je trouve un truc qui me donne envie de lire la suite. Je préfère un chapitre court et bien tourné quitte à en sortir un peu frustrée de ne pas tout connaître immédiatement. :scream:
  • Un chapitre trop long que je suis obligée de couper en cours de route parce que les obligations de la réalité me rattrapent, ça me frustre. :unamused: Clairement. Et pas le gentiment frustrée d’une jolie fin de chapitre bien travaillée, hein … Parce qu’en reprenant plus tard (déjà il faut parfois se reconnecter et retrouver oùùùù où on a été interrompue), je perds certainement une partie de ce qui était important. De plus, ça me donne la sensation que la narration s’enlise.
  • Ça m’est arrivé de lire des chapitres ou des OS de presque 10.000 mots d’une traite mais c’est très exceptionnel. (Ca n’a lieu qu’avec mon auteur préféré, lors de nuits où j’avais du mal à trouver le sommeil et qu’on me laissait donc parfaitement tranquille :shushing_face:)

Et, en tant qu’auteur :

  • Je projette nécessairement mes attentes de lectrice sur ce que j’écris ; donc, un chapitre doit pouvoir se lire en dix ou vingt minutes, grosso modo.
  • Ce qu’il y a à raconter dans un chapitre peut toujours se couper à un endroit stratégique qui permet, avec une ou deux astuces si nécessaire, de faire un cliffhanger (pardon pour l’anglicisme), de laisser une question en suspens … Après tout, même dans les séries (puisque ce format a été cité plus haut à titre de comparaison), il existe des doubles voire des triples épisodes.
  • Ce qui compte, je trouve, c’est de raconter ce qu’il y a raconter dans une histoire dans son ensemble, le découpage en chapitre, c’est comme couper un gâteau, on fait un peu comme on veut et si on veut faire des parts équilibrées et digestes, on trouve toujours le moyen de le faire.

Après, chacun a SA définition de “parts équilibrées et digestes” et je n’oblige personne, hein, mais voilà, très honnêtement un chapitre à plus de 10.000 mots sur une histoire multi chapitres, ça ne va pas me donner envie. Ça me donne plutôt l’impression que l’auteur n’a pas réussi à centrer sur l’essentiel et s’est perdu en cours de route. Impression peut-être fausse, je le reconnais, ce n’est qu’un fichu apriori après tout. Mais c’est comme un résumé avec quatre fautes d’orthographe, je soupire en le découvrant et je passe à autre chose. (oui, suis vilaine ^^ :shushing_face:)

Tout comme un texte à moins de 2.000 mots (en dehors des prologues, épilogues ou OS ou des drabbles ou autres qui peuvent avoir des petits format) ça laisse une sensation de trop peu quand même ^^…

En ce qui concerne les OS à 10.000 … pourquoi pas, je peux me laisser tenter … :face_with_monocle: parce qu’il faut parfois aller au bout du truc et transformer en two-shot ou en trois volets, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux. Mais bon … Quand j’en vois des comme ça qui m’intéresse, je les mets dans ma liste de lecture en me disant : “Il faudra que je me bloque du temps.” Et, ça … c’est pas gagné !!! :innocent:

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Je confirme. :grin:
MAIS se perdre ça arrive aussi. Déjà vu.
Et mea culpa j’ai un peu le même réflexe que toi avec les fautes d’orthographe (mais je clique quand même sur la fic pour voir s’il y a le même problème que dans le résumé).

Alors moi je mets la barre beaucoup plus bas. Pour moi c’est les chapitres à moins de 1000 mots qui sont « suspects », sauf dans les cas de poèmes ou de chansons ou de lettres.

Il faut que j’arrête de venir sur le forum pendant que je bosse, je viens d’éditer mais j’avais écrit 13 000 restes au lieu de 13 000 mots. :rofl:

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Je suis assez d’accord avec @Angel-Dust sur tout ce qu’elle dit.

Pour les chapitres de flics longues : je dirais entre 3000-6000 mots/chapitre c’est bien, assez pour bien rentrer dans le truc et pas trop pour pas se lasser.
En tant que lectrice, je préfère lire plusieurs chapitres de 4000 mots par exemple qu’un énorme de +10 000. Même si j’en lis plusieurs d’affilé. Ca peut sembler paradoxal, mais c’est comme ça ^^

La longueur excessive a plus tendance à me décourager qu’autre chose. :sweat_smile:

Je nuance quand même pour les OS. Ou je dépasse plus facilement le découragement devant la longueur des chapitres (et encore, faut que je sois dans un jour ou je n’ai pas grand chose à faire, et pas de Time Line à respecter).
Je lis souvent le matin, pendant mon petit déjeuner, à 5h30… J’ai basiquement 10-15 minutes devant moi. 20 si je me dépêche, du coup, forcément, plus c’est long, moins j’ai le temps d’en profiter ^^

11 « J'aime »

Il y a le bon flic, le mauvais flic, et le flic longue. :grin:

En fait, sur les fics longues ça ne me paraît pas paradoxal, au contraire. C’est psychologiquement tout à fait cohérent.

Après tout dépend de la longueur de la fic aussi, c’est un jeu de chiffres et de balance.
Par exemple, s’il y a une œuvre terminée en dix chapitres et une autre en trente, personnellement je vais plutôt aller vers celle à dix, mais ça peut être un piège, tant que je n’ai pas vu la longueur des chapitres.
C’est assez mesquin de ma part vu que j’écris des chapitres longs dans une fic longue, mais si je vois que les chapitres font 10 000 mots, je ne vais pas les lire (sauf si vraiment les premières lignes sont à tomber par terre :heart_eyes: ).
De même, si je vois dans une fanfic terminée en dix chapitres des chapitres à 1000 mots je ne lis pas… :expressionless: Pour moi, c’est beaucoup trop court, ça veut dire que c’est creux ou que ça pouvait entrer dans un OS ou un triptyque (mise en situation/action/dénouement).

Mais à l’inverse, je ne vais pas non plus lire une fanfic à 30 ou 40 chapitres de 3000 signes alors que ce genre de formule est très intéressante (dans l’univers Pokémon c’est même fréquent), simplement parce que je n’ai pas le temps de me plonger dans un univers long. Je devrais poster une photo de ma montagne de livres en retard tiens…
Sauf si la fanfic est en cours à parution régulière, là des chapitres à 3000/6000 mots c’est l’idéal. Ce n’est pas trop long à lire, mais ça laisse penser que l’auteur a des choses à dire et qu’il a bien pensé son truc. Sauf que ce genre de fanfic, il faut tomber dessus au moment où l’auteur publie ses premiers chapitres en entrer dedans comme dans un feuilleton, sinon je renvoie à la remarque que je faisais ci-dessus.

Donc, je crois qu’il y a aussi une différence entre les œuvres en cours et les œuvres terminées vis à vis du bon nombre de mots et du bon nombre de chapitres.

Et s’il fallait trouver une formule universelle, pour moi une histoire « parfaite » en terme de rythme et d’équilibre fait entre dix et quinze chapitres (plutôt dix que quinze) de 5000-6000 mots environ.
C’est à dire un roman en fait. :sweat_smile:

8 « J'aime »

Bon, du coup je vais trancher de l’autre côté moi x)

Parce que depuis un certain temps, je ne me sens plus trop de lire ou d’écrire des chapitres à 4’000 mots et plus…

Autant avant j’avais envie de mettre un paquet d’informations dans mes histoires, autant maintenant j’aimerais y aller avec le « strict minimum » (grossièrement dit, hein….) mais tout en évitant de laisser le lecteur sur sa faim… Le but c’est quand même de faire passer l’information et le ressenti voulu ! Et oui, je sais, c’est pas si facile et ça peut peut-être être inimaginable pour certain.es, ce que je comprends tout à fait !

Mais je reste tout de même persuadée qu’il y aurait moyen de faire passer l’essentiel avec moins de mots ^^ Ça ne reste que mon avis !

En ce moment, c’est un ‘mode de vie’ qui me plait assez bien, sachant qu’avant je partageais le même avis que « petits chapitres = aucun intérêt ou très peu pertinent ». Je crois que ce sont les quelques histoires lues sur Scribay (celles qui ont quand même pas mal de mérite, à vrai dire) qui m’ont débloquée sur ce sujet. Et puis, ça m’aide surtout à terminer mes histoires :stuck_out_tongue_winking_eye: héhé…

Oui donc, vous l’aurez remarqué, même en répondant à ce poste j’arrive pas tant à écrire et argumenter… ^^’

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Pour moi c’est possible si t’es dans la catégorie tranche de vie (mais c’est pas forcément ce que je lis le plus).

Pas pour le reste, surtout pas SF ou Fantasy, à voir pour l’horreur et l’aventure. Dans le temps, j’avais lu des fanfictions horrifiques assez courtes et franchement sympa à lire.

Ou alors en se reposant énormément (totalement) sur la connaissance intrinsèque du fandom par les lecteurs ?

5 « J'aime »

Ah oui ! rien de pire que quand ça s’étale pour ne rien dire, je suis d’accord avec toi ! Je suis admirative de ces auteurs, qui, en peu de mots, juste ce qu’il faut, arrivent à brosser un portrait, résumer une situation avec ses enjeux, rendre des dialogues, des réactions, et même des descriptions. Et faire des chapitres courts en peu de mots ne veut pas dire non plus qu’on ne met rien dedans !

Aprèèès, on parle du nombre de mots par chapitre, pas de la longueur d’une histoire. Moi, qu’il y ait 3 chapitres ou 70, ça ne change rien à la question. Et si il faut que l’histoire soit longue, (c’est une autre question ça) ça ne me dérange pas, si l’auteur a des choses à raconter et que son scénario s’y prête alors GO ! Rien de pire non plus que d’arriver au mot FIN avec un goût d’inachevé.

Pour en revenir à la taille des chapitres, c’est vrai que des chapitres qui vont à l’essentiel et cernent un problème, le résolvent, plus ou moins … ça, ça donne envie d’y retourner surtout quand ils sont coupés au bon endroit, au bon moment. Que ça soit en suivant la publication ou sur une fiction déjà terminée, perso, je trouve que ça ne change rien. (Surtout que je préfère lire une histoire que je sais terminée mais je ne vais pas lire d’une traite pour autant.)

11 « J'aime »

J’avoue que ça c’est un de mes sujets prise de tête « favori » (rire jaune…)

Quand il m’arrive d’écrire des chapitres à 10 000 mots, je vois souvent un moyen de le redécouper, en deux voire en trois morceaux, sauf que le rythme n’est pas le même.

Je renvoie à ma boutade sur les « faux » OS un peu plus haut avec mise en situation / action / résolution du problème. Si je met 3000 mots de mise en situation isolée, c’est la partie plus ennuyeuse je trouve, et j’ai du mal à accepter l’idée que je devrais alterner chapitre descriptif / chapitre action / chapitre descriptif / chapitre action, parce que j’ai l’impression que ce n’est pas représentatif de l’ensemble de l’œuvre, alors je met tout dans le même chapitre et hop.

Ça m’est arrivé de cliquer au hasard pour découvrir une œuvre et me dire « il ne se passe rien c’est ennuyeux… », sauf qu’il suffit de zieuter les commentaires et là on se rend compte que les chapitres avec de l’action sont plus loin (et repérables grâce aux cinq étoiles) parce que c’est un découpage à chapitrage court qui fait ça.

7 « J'aime »

Je rejoins le fait qu’il faut s’adapter au format de diffusion.
En soit le nombre de mots importe peu - comme le nombre de chapitres ou de pages - mais selon le support ça change énormément la donne.
Pour ma part, ma capacité de concentration n’est absolument pas la même devant un écran et un papier. Donc, je suis clairement rebutée à lire un chapitre de plus de 5000 mots. À l’exception : s’il dépasse la limite, ce dernier doit être divisé en deux ou plusieurs parties pour une meilleur digestion. À l’auteur de savoir où trancher. La principale cause vient du faite et ça été dit plus haut, c’est qu’on risque d’être coupé en plein milieu car rattrapé par la réalité - et le site, ne propose pas de marque page (Je pense à Wattpad qui pour le coup à un avantage à ce niveau là). Format numérique, il faut penser consommable.
Puis sur ordinateur ou téléphone, j’ai vraiment tendance à papillonner, mon cerveau carbure, que je peux passer du coq à l’âne.
Par contre, un roman dans les mains, je m’en contre fiche. Déjà, parce que qu’un livre, je le lis uniquement chez moi et donc, je mets dans de bonne condition et que je peux m’arrêter à tout moment sans contrainte - outre la fatigue qui peut surgir.
Je pourrais lire sur mon portable uniquement chez moi, mais justement chez moi je privilégie et prioirise d’autres activités plus importantes - ou parfois, je suis obligée de divisés mon temps, car je ne me focalise pas que sur un ou deux loisirs…
Et c’est pareil pour ce qui est de la bande-dessiné, je ne la consomme pas pareil sur mobile et papier.

10 « J'aime »

Peut-être que c’est une suggestion intéressante à proposer ? :grin:

7 « J'aime »