C’est ■■■■■■ et personne ne me lit ? 
En fait ça vient du format de l’œuvre.
Dans une fanfiction qui prend l’allure d’un roman, 10 000 c’est un peu abusé, sauf si le roman est composé disons de cinq chapitres longs, sinon on va plutôt être sur des formats à 4000-5000 mots à peu près.
Pour moi en tout cas, parce que j’écris souvent comme si c’était un vrai livre, mais pour beaucoup d’auteur.e.s de fanfic qui à mon sens s’adaptent mieux que moi à la demande moderne, c’est réduit à 2000/3000 mots. De cette façon, les lecteurs peuvent lire ça rapidement, y compris dans le métro ou je ne sais où (aux toilettes ?), c’est une particularité du format en ligne.
Mais si tu écris une fanfic en t’inspirant d’une série TV avec des épisodes « longs » (de plus de 20 min en gros), tu arrives vite aux 10 000 mots. C’est selon le style d’écriture évidemment, si tu te contentes des dialogues ça va plus vite, mais s’il faut décrire a minima les décors, le physique ou la psychologie des personnages, tu montes, tu montes, tu montes et… bingo 10 000 mots !
Après, il ne faut pas faire n’importe quoi non plus. Un chapitre de 10 000 mots c’est à la fois une histoire indépendante et un chapitre d’ouvrage plus long (là encore, je renvoie au format série TV ou animé : chaque épisode peut se regarder comme une histoire courte, mais des éléments te permettent d’élaborer une intrigue plus longue sur l’ensemble de l’œuvre.)
Et évidemment pour les OS, il y a la solution de "mon histoire est un peu longue, mais on s'en fiche je met tout dans le même onglet en adoptant un format : PARTIE 1 ooOoo PARTIE 2 ooOoo PARTIE 3 (avec éventuellement paragraphe de prologue et épilogue.
Petites comparaisons :
Mon OS sur Time Squad fait 6395 mots sur le site (un peu moins sur Word), or un épisode de TS c’est 10 minutes… 10 minutes. 
Et pourtant je vais à l’essentiel dans ce truc.
Imagine maintenant un épisode de je-ne-sais-quoi de 20 minutes, tu doubles et tu serais sur du 12 000 mots. Alors maintenant imagine encore pire un épisode de Game of Thrones en fanfiction… 
Autre exemple - c’est avant tout dans ma fanfic Pokémon actuelle que je fais des chapitres à rallonge. L’un des meilleurs* exemples est sans doute celui là : chapitre 16 - Lucario.
(*pas tout à fait car il a un gros soucis de mise en page, les paquets de texte sont trop tassés, ça fait pavé, j’ai des chapitres de 13 000 mots plus espacés mais bon)
Il fait 13 000 mots, mais en réalité il est en deux parties. La première est un flash back qui pourrait constituer un OS indépendant. La seconde partie est la suite de l’histoire principale, mais comme un nouveau personnage (Lucario pour ne pas le nommer) débarque de nulle part c’est le cas de le dire, je ne pouvais me passer du flash back présentant son histoire.
Cependant, j’aurais pu choisir une autre présentation, notamment en divisant le chapitre en deux, mais paradoxalement ça m’aurait sans doute obligé à en écrire encore plus pour faire la transition entre l’un et l’autre (genre 500 mots de plus dans chaque chapitre). Alors OK ça te fait deux chapitre à 7000 mots plutôt qu’un gros à 13 000 mais au final ça rajoute du temps de lecture dans l’absolu.
Dans la même oeuvre, j’ai ce chapitre là, mieux réussi (chapitre 14 - The Irish Japanese) qui fait du 11 000 mots et qui se justifie simplement par le fait que tu as d’abord trois duels pokémon, puis trois battle de musique. C’est long, ça fait partie d’une intrigue plus complète, mais le chapitre se suffit à lui même en fait, comme un OS, c’est une rencontre entre deux groupes.
Cela dit, j’en reviens au risque principal : c’est long et donc personne ne lit.
Sarah Connor ? 